École française de Rome
Università degli Studi di Parma
Université de Paris IV-Sorbonne
Presentazione
La frattura confessionale, che ha segnato il sedicesimo
secolo, si rivela più problematica se analizzata nel
contesto italiano, ma anche in quello francese, rispetto
a quello dell’Europa settentrionale: essa non è talvolta
che una delle manifestazioni di un fenomeno più vasto
di controversie e dissidenze incrociate, non tutte
destinate a sfociare in una separazione netta in due
Chiese rivali. Il cattolicesimo moderno è capace di
lasciare coesistere al suo interno tendenze che si
accusano reciprocamente di eterodossia su punti
cruciali come l’autorità pontificia, i rapporti tra potere
spirituale e potere temporale, la concezione di storia
della Chiesa, ecc., senza per questo varcare la soglia di
una rottura dell’unità. Anche se mai accettato e
raramente riconosciuto come tale, un autentico
pluralismo dottrinale esiste in seno alla Chiesa
moderna e ha consentito di parlare di “cattolicesimi”
al plurale, un pluralismo che uno studio che metta a
confronto Italia e Francia può evidenziare in modo
particolare.
Queste giornate di studi fanno seguito a due incontri
tenuti a Roma nel maggio 2008 e a Parma nel
settembre 2009.
Programme
Le fait religieux
Hétérodoxies croisées entre France et
Italie, XVIe-XVIIe siècle
3e journée d’études
Contacts :
Histoire moderne et contemporaine
Directeur des études : Jean-François Chauvard
Secrétariat : Elena Avellino
tél. 0039 0668 601 244
courriel : [email protected]
30-31 mai 2011
Piazza Navona, 62
Lundi 30 mai 2011
15h.
Présentation
Gallicanisme et contestations du Siège romain
9 h. 30
Accueil des participants
Gigliola Fragnito
(Università degli studi di Parma)
et Alain Tallon (Université Paris-Sorbonne),
Introduction
Définir la foi
Benoît Schmitz
(Université Paris-Sorbonne),
Les thèses gallicanes sur le pouvoir pontifical à l’épreuve du
protestantisme.
Corrado Pin
(Istituto italiano per gli studi filosofici, Napoli),
Paolo Sarpi a colloquio con i gallicani.
Frédéric Gabriel
(Institut d’histoire de la pensée classique, CNRS),
La loi du magistère. Pouvoir ministériel et formes
ecclésiales dans la controverse entre Cajétan et Almain
(1511-1514).
Filippo de Vivo
(Birkbeck, University of London),
Le mutazioni di Francia: politica e religione nelle lettere
di Fulgenzio Micanzio, 1615-1628.
Michela Catto
(Marie Curie Fellow, EHESS, Paris),
Le strategie dei catechismi: modello francese e italiano a
confronto.
Mardi 31 mai 2011
Jean-Louis Quantin (EPHE),
Papire Masson devant l'Index.
10 h.
Table ronde conclusive sur les trois journées
d’études, présidée par Gigliola Fragnito et Alain
Tallon.
La rupture confessionnelle, qui a marqué le XVIe
siècle, se révèle plus problématique à étudier dans
le cadre italien, mais aussi français, que dans celui
de l’Europe du Nord : elle n’est parfois qu’une
des manifestations d’un phénomène plus vaste de
controverses et de dissidences croisées qui
n’aboutissent pas toutes à une séparation nette en
deux Eglises rivales. Le catholicisme moderne est
capable de laisser coexister en son sein des
tendances
qui
s’accusent
mutuellement
d’hétérodoxie sur des points cruciaux comme
l’autorité pontificale, les rapports entre pouvoir
spirituel et temporel, la conception de l’histoire de
l’Eglise, etc. sans pour autant franchir le pas d’une
rupture de l’unité. Même s’il n’est jamais accepté
et rarement reconnu comme tel, un véritable
pluralisme doctrinal existe bien au sein de l’Eglise
moderne et a pu faire parler de « catholicismes »
au pluriel, une pluralité qu’une étude francoitalienne peut tout particulièrement mettre en
lumière.
Ces journées d’études font suite à deux rencontres
qui se sont tenues en mai 2008 à Rome et en
septembre 2009 à Parme.
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