FESTIVAL
THÉODORE GOUVY, TRA FRANCIA E GERMANIA
DAL 20 APRILE AL 31 MAGGIO 2013
Scuola Grande di San Rocco – domenica 19 maggio 2013, ore 17
Gouvy sinfonista
Orchestre national de Lorraine
Jacques Mercier, direzione
Jean-Efflam Bavouzet, pianoforte
PALAZZETTO
BRU ZANE
CENTRE
DE MUSIQUE
ROMANTIQUE
FRANÇAISE
“Che un musicista dell’importanza del signor Gouvy sia ancora così poco noto a Parigi, mentre tanti moscerini
importunano il pubblico con il loro ostinato ronzio, è cosa che confonde e indigna le menti ingenue che ancora
credono alla ragione e alla giustizia dei nostri costumi musicali.”
Hector Berlioz dopo l’ascolto della Sinfonia n. 1 di Théodore Gouvy
« Qu’un musicien de l’importance de M. Gouvy soit encore si peu connu à Paris, et que tant de moucherons importunent le
public de leur obstiné bourdonnement, c’est de quoi confondre et indigner les esprits naïfs qui croient encore à la raison et
à la justice de nos mœurs musicales. »
Hector Berlioz après l’écoute de la Symphonie n° 1 de Théodore Gouvy
Le società da concerto nell’Ottocento
Il romanticismo vede fiorire una pratica sociale che era appena
allo stato embrionale nel secolo precedente: quella del concerto pubblico, instaurata fin dal periodo rivoluzionario da certe
società filantropiche e da vari teatri e musei della capitale o
delle province. La Société des concerts du Conservatoire dà inizio nel 1828 all’abitudine per le famiglie di ogni estrazione sociale di andare “al concerto” nel giorno del riposo domenicale.
A partire dagli anni Sessanta dell’Ottocento i Concerts Colonne,
Lamoureux e Pasdeloup richiamano varie decine di migliaia di
spettatori per i quali viene ideato il “programma eclettico”, una
composita raccolta di pezzi di vario genere finalizzata a commuovere e a sedurre senza mai stancare. L’ouverture e l’aria
d’opera ricordano i successi lirici trascorsi o contemporanei
(talvolta con un intento storicistico che consente di riscoprire
Lully e Rameau fin dagli anni Quaranta), mentre il poema sinfonico stuzzica la fantasia con il suo “programma” narrativo e
il concerto virtuosistico consente al solista di abbagliare con il
suo spettacolare eroismo.
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Les sociétés de concert au XIXe siècle
Le romantisme vit s’épanouir une pratique sociale qui n’était
qu’en germe au siècle précédent : celle du concert public, initiée
dès la période révolutionnaire par certaines sociétés philanthropiques et plusieurs théâtres et musées de la capitale ou des provinces. La Société des concerts du Conservatoire initia, en 1828,
l’habitude pour les familles de toute origine sociale d’aller « au
concert » durant son repos dominical. À partir des années 1860,
les concerts Colonne, Lamoureux et Pasdeloup rassemblèrent plusieurs dizaines de milliers de spectateurs, pour lesquels on instaura le « programme éclectique », assemblage composite de pièces
variées, dans le souci d’émouvoir et de subjuguer sans jamais
lasser. L’ouverture et l’air d’opéra rappellent les succès lyriques
passés ou contemporains (parfois avec un souci d’historicisme
qui permet de redécouvrir Lully et Rameau dès les années 1840),
tandis que le poème symphonique sollicite l’imagination par son
« programme » narratif et que le concerto de virtuosité permet au
soliste d’éblouir par un héroïsme spectaculaire.
Ambroise Thomas
Raymond ou Le Secret de la reine
Ouverture
Gabriel Pierné
Concerto pour piano et orchestre en ut mineur op. 12
Maestoso. Allegro deciso – Allegro scherzando – Final : Allegro un poco agitato
~ Intervallo/Entracte ~
Théodore Gouvy
Symphonie n° 1 en mi bémol majeur op. 9
Allegro maestoso – Scherzo – Andante – Finale
In partenariato con / En partenariat avec
Orchestre national de Lorraine – Ville de Metz – Conseil Régional de Lorraine – Ministère de la Culture et de la Communication
Conseil Général de la Moselle – Moselle Arts Vivants – Institut Gouvy
Durata del concerto / Durée du concert
1h30
Le opere
Les œuvres
Ambroise Thomas: Raymond ou Le Secret de la reine
Da poco eletto membro dell’Institut des Beaux-Arts, il
5 giugno 1851 Ambroise Thomas presenta al pubblico dell’Opéra-Comique Raymond ou Le Secret de la reine,
dramma lirico in tre atti su libretto di Joseph-Bernard Rosier e Adolphe de Leuven (librettisti di Le Songe d’une nuit
d’été, opéra-comique di Thomas ispirato a Shakespeare e
rappresentato l’anno prima al Théâtre des Nouveautés).
L’opera rivisita il mito della maschera di ferro. Raymond,
giovane contadino innamorato di un’orfana (Stelle), viene
riconosciuto come fratello gemello di Luigi XIV e perseguitato affinché non sia d’ostacolo al regno di questi. Alla
fine dei tre atti il protagonista e la sua amata riescono a
fuggire grazie al sacrificio del cavaliere di Rosargues: militare brutale, padre di Stelle, di cui ha violentato e ucciso
la madre, egli si sostituisce a Raymond dietro la maschera
di ferro sperando di ottenere così la redenzione. Anche se
l’opera sembra aver riscosso un certo successo di pubblico, esso è oggi di difficile valutazione, tale è l’ostilità che
la stampa dell’epoca dimostra nei confronti di Raymond,
giudicato indegno di un accademico: “Una o due romanze
gradevoli, la pastorale del secondo atto, in cui si trova
un’ingegnosa imitazione della musica del vecchio Lulli, e
una passabile esecuzione hanno procurato all’opera […]
un successo effimero che i posteri non saranno tenuti a
conoscere”, scrive per esempio Paul Scudo sulla “Revue
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Ambroise Thomas : Raymond ou Le Secret de la reine
Alors qu’il vient d’être élu membre de l’Institut, Ambroise
Thomas livre au public de l’Opéra-Comique, le 5 juin
1851, Raymond ou Le Secret de la reine, drame lyrique
en trois actes sur un livret de Joseph-Bernard Rosier et
Adolphe de Leuven (librettistes du Songe d’une nuit
d’été, opéra-comique de Thomas inspiré par Shakespeare
et créé l’année précédente au Théâtre des Nouveautés).
L’ouvrage revisite le mythe du masque de fer. Raymond,
jeune paysan épris d’une orpheline (Stelle), est reconnu
comme le frère jumeau de Louis XIV et persécuté pour ne
pas entraver le règne de celui-ci. À l’issu des trois actes,
le héros et sa bien-aimée parviennent à s’enfuir grâce au
sacrifice du chevalier de Rosargues : militaire brutal, père
de Stelle dont il a violé et tué la mère, il se substitue à
Raymond derrière son masque de fer en espérant obtenir
sa rédemption. Si l’œuvre semble avoir connu un certain
succès public, celui-ci est de nos jours délicat à évaluer
tant la presse de l’époque montre d’hostilité à Raymond,
jugé indigne d’un académicien : « Une ou deux romances
agréables, la pastorale du second acte, où se trouve une
imitation ingénieuse de la musique du vieux Lulli, et une
exécution passable ont assuré à l’opéra […] un succès
viager dont la postérité n’aura point à s’enquérir » écrit
par exemple Paul Scudo dans la Revue des deux mondes
à la fin de l’année 1851. Alors que ce drame lyrique est
des deux mondes” alla fine del 1851. Anche se questo
dramma lirico è oggi pressoché dimenticato, l’ouverture
di Raymond, nella quale si può cogliere il duraturo influsso di Rossini sul genere, ha nondimeno mantenuto un posto nel repertorio sinfonico.
aujourd’hui presque oublié, l’ouverture, dans laquelle on
peut entendre l’influence durable de Rossini sur ce genre,
s’est maintenue au répertoire symphonique.
Gabriel Pierné: Concerto per pianoforte e orchestra
in do minore op. 12
Maestoso. Allegro deciso – Allegro scherzando – Final: Allegro
un poco agitato
Pierné compose il proprio Concerto per pianoforte nel
1886, al ritorno da Villa Medici. L’opera venne eseguita
il 3 aprile 1887 ai Concerts du Châtelet dalla dedicataria
Aimée-Marie Roger-Miclos (1860-1950) sotto la direzione
di Édouard Colonne. Il suo vigoroso ardore giovanile le
meritò uno schietto successo, con il pubblico che chiese
il bis del secondo movimento, spiritoso e brillante, punteggiato da allegre fanfare di ottoni. Con ogni evidenza
il giovane compositore di ventitré anni si è ispirato al
Secondo Concerto per pianoforte di Saint-Saëns (1868). Anche la sua partitura inizia con un’introduzione lenta e
maestosa che pone il solista in primo piano. Soprattutto
il movimento centrale presenta numerosi punti in comune con il modello: l’indicazione di tempo e di carattere
(Allegro scherzando) in quanto l’opera non prevede un
Gabriel Pierné : Concerto pour piano et orchestre en
ut mineur op. 12
Maestoso. Allegro deciso – Allegro scherzando – Final : Allegro un
poco agitato
Pierné composa son Concerto pour piano en 1886, lors de
son retour de la Villa Médicis. L’œuvre fut créée le 3 avril
1887 aux Concerts du Châtelet par sa dédicataire Aimée-Marie Roger-Miclos (1860-1950), sous la direction d’Édouard Colonne. Son ardeur vigoureuse et juvénile lui valut un franc
succès, le public bissant le deuxième mouvement, spirituel
et brillant, ponctué par de joyeuses fanfares de cuivres. De
toute évidence, le jeune compositeur de vingt-trois ans s’est
inspiré du Deuxième Concerto pour piano de Saint-Saëns
(1868). Sa partition commence elle aussi par une introduction lente et majestueuse accordant la primauté au soliste.
Le mouvement central, surtout, possède de nombreux
points communs avec le modèle : l’indication de tempo et de
caractère (Allegro scherzando), l’œuvre ne comportant pas
de mouvement lent ; la tonalité de mi bémol majeur et la
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movimento lento; la tonalità di mi bemolle maggiore e la
misura ternaria a due tempi; qualche somiglianza melodica. Aimée-Marie Roger-Miclos era peraltro un’affermata interprete della musica di Saint-Saëns, che le dedicò
Africa, fantasia per pianoforte e orchestra. In compenso
è sorprendente scoprire nell’Allegro deciso qualche somiglianza con Rachmaninov, i cui concerti sono più tardi.
Il Final, che riprende elementi del primo movimento, ricorda che Pierné aveva studiato organo con Franck, del
quale adotta qui il principio della forma ciclica. Anche
se il pianoforte suona pressoché costantemente lungo
l’intero concerto, è tuttavia nell’ultimo Allegro che esso
dispiega appieno tutto il suo virtuosismo.
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mesure ternaire à deux temps ; des similitudes mélodiques.
Par ailleurs, Aimée-Marie Roger-Miclos était une interprète
réputée de la musique de Saint-Saëns, qui lui dédia Africa,
fantaisie pour piano et orchestre. Dans l’Allegro deciso, il
est en revanche étonnant de découvrir des ressemblances
avec Rachmaninov, dont les concertos sont plus tardifs. Le
Final, qui reprend des éléments du premier mouvement,
rappelle que Pierné avait étudié l’orgue avec Franck, dont il
adopte ici le principe de la forme cyclique. Si le piano joue
presque en permanence dans l’ensemble du concerto, c’est
toutefois dans le dernier Allegro qu’il déploie pleinement
toute sa virtuosité.
Théodore Gouvy: Sinfonia n. 1 in mi bemolle
maggiore op. 9
Allegro maestoso – Scherzo – Andante – Finale
È a proprie spese, di fronte a un pubblico ristretto
riunito in una dimora privata, che il 7 febbraio 1846
Gouvy fa eseguire la sua Prima Sinfonia da un’orchestra
amatoriale diretta da Tilmant. Dopo aver rimaneggiato
lo Scherzo, è il compositore stesso a guidare l’orchestra al Théâtre-Italien il 7 aprile 1847: questa prima
esecuzione pubblica, al pari di altre, in particolare a
Lipsia, riceve numerosi elogi da parte della stampa. Di
carattere eroico, l’Allegro maestoso, in cui si leva episodicamente un commovente corale degli ottoni, colpisce
per il tono beethoveniano e ancor più schumanniano;
nella seconda metà dell'Ottocento il nesso sconosciuto
tra il sinfonismo germanico e quello francese si chiama
incontestabilmente Théodore Gouvy. Lo Scherzo, assai
energico, contiene un elegiaco trio centrale dai magnifici colori. Con la sua lunga melodia lirica l’Andante
non sfigurerebbe affatto in Roméo et Juliette di Berlioz,
se vi si fosse discretamente insinuato... Il grande Hector giustamente lodava questo movimento: “Concepito
in una forma nuova e su un piano colossale, [esso] mi
ha fatto provare uno stupore pari all’ammirazione.” Il
Finale è virtuosistico, allegro e vorticoso – in una parola, mendelssohniano – e si concede il lusso di presenta-
Théodore Gouvy : Symphonie n o 1 en mi bémol
majeur op. 9
Allegro maestoso – Scherzo – Andante – Finale
C’est à ses propres frais, devant un public restreint réuni
dans la demeure d’un particulier, que Gouvy fait jouer sa
1 re Symphonie, le 7 février 1846, par un orchestre amateur
dirigé par Tilmant. Après avoir remanié le Scherzo, le compositeur conduit l’œuvre lui-même au Théâtre-Italien le 7
avril 1847 : cette création publique, ainsi que d’autres exécutions, à Leipzig notamment, suscitent nombre d’éloges
dans la presse. De caractère héroïque, l’Allegro maestoso,
où surgit épisodiquement un saisissant choral de cuivres,
frappe par son ton beethovénien, et plus encore, schumannien ; dans cette seconde moitié du siècle, le lien méconnu
entre les symphonismes germanique et français s’appelle
Théodore Gouvy, sans conteste. Le Scherzo, très énergique,
contient un trio central élégiaque et aux magnifiques couleurs. Avec sa longue mélodie lyrique, l’Andante ne gâterait nullement le Roméo et Juliette de Berlioz s’il y était
discrètement glissé... Le grand Hector louait justement ce
mouvement : « Conçu dans une forme nouvelle et sur un
plan colossal, [il] m’a fait éprouver autant d’étonnement
que d’admiration ». Le Finale est virtuose, gai et tourbillonnant – en un mot mendelssohnien – et s’offre le luxe
de présenter vers son terme un nouveau thème en forme
d’hymne. Dans sa critique de l’œuvre, Berlioz concluait :
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re in chiusura un nuovo tema sotto forma di inno. Nella
sua recensione dell’opera Berlioz concludeva: “Che un
musicista dell’importanza del signor Gouvy sia ancora
così poco noto a Parigi, mentre tanti moscerini importunano il pubblico con il loro ostinato ronzio, è cosa
che confonde e indigna le menti ingenue che ancora
credono alla ragione e alla giustizia dei nostri costumi
musicali.”
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« Qu’un musicien de l’importance de M. Gouvy soit encore
si peu connu à Paris, et que tant de moucherons importunent le public de leur obstiné bourdonnement, c’est de
quoi confondre et indigner les esprits naïfs qui croient
encore à la raison et à la justice de nos mœurs musicales. »
I compositori
Les compositeurs
Théodore Gouvy (1819-1898)
Nato nell’attuale Saarland poco dopo la caduta dell’Impero e la
ridefinizione delle frontiere che ne seguì, Gouvy sarebbe potuto
nascere francese se gli azzardi della storia non avessero fatto di
lui un prussiano. Ciò nonostante, egli viene scolarizzato nel collegio di Sarreguemines e quindi nel liceo di Metz, dove nel 1836
ottiene un diploma di filosofia. Prosegue gli studi di giurisprudenza a Parigi, ma non avendo superato gli esami nel 1839,
decide di dedicarsi alla carriera musicale. In questa prospettiva, segue privatamente le lezioni di Zimmerman (pianoforte),
Eckert (violino) e Elwart (armonia), quindi si reca in Germania e
in Italia per completare la propria formazione. Questa duplice
cultura francese e tedesca influenzerà profondamente la sua
arte fino al suo ritorno in Francia nel 1844. Artista facoltoso,
Gouvy divide il proprio tempo tra Parigi, Lipsia e Hombourg-Haut
nella dimora di famiglia, dove il fratello è padrone delle ferriere, e
dove il musicista ama cercare ispirazione. Tuttavia, benché ampiamente noto sulle due rive del Reno (fu corrispondente della
Regia Accademia di Berlino e dell’Académie des beaux-arts di
Parigi), Gouvy soffrì un po’ della propria situazione di “straniero”, che gli impedì di beneficiare delle reti ufficiali fino alla sua
naturalizzazione nel 1851. Benché la sua opera sia ampiamente
dominata dalla musica da camera, a lui si devono anche numerose composizioni orchestrali (tra cui nove sinfonie) e religiose
(Requiem, Stabat Mater, Messe brève), oltre a vari lavori drammatici, tra cui sei cantate e due opere.
Théodore Gouvy (1819-1898)
Ayant vu le jour dans l’actuelle Sarre peu après la chute de l’Empire et le redécoupage des frontières qui s’en suivit, Gouvy aurait
pu naître français si les aléas de l’histoire ne l’avaient fait prussien. Néanmoins, c’est bel et bien au collège de Sarreguemines
qu’il est scolarisé, puis au lycée de Metz, où il obtient en 1836 un
baccalauréat de philosophie. Poursuivant ses études à l’université
de droit de Paris, il échoue à ses examens en 1839 et décide alors
d’embrasser la carrière musicale. Dans cette perspective, il suit
en privé l’enseignement de Zimmerman (piano), Eckert (violon)
et Elwart (harmonie), puis part compléter sa formation en Allemagne et en Italie. C’est fort d’une double culture – française et
allemande – qu’il revient en France en 1844, situation particulière dont son art se ressent. Artiste fortuné, Gouvy partage son
temps entre Paris, Leipzig et Hombourg-Haut, dans la demeure
familiale où son frère est maître des forges, et où il aime trouver
l’inspiration. Toutefois, bien que largement reconnu de chaque
côté du Rhin (il fut membre correspondant de l’Académie royale
de Berlin et de l’Académie des beaux-arts de Paris), Gouvy souffrit quelque peu de sa situation d’« étranger », qui l’empêcha de
bénéficier des réseaux officiels jusqu’à sa naturalisation en 1851.
Si son œuvre est largement dominée par la musique de chambre,
on lui doit également de nombreuses compositions orchestrales
(dont neuf symphonies) et religieuses (Requiem, Stabat Mater,
Messe brève), ainsi que plusieurs ouvrages dramatiques, dont six
cantates et deux opéras.
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Gabriel Pierné (1863-1937)
Nato a Metz da una famiglia di musicisti, Pierné cresce in un ambiente particolarmente favorevole al precoce sviluppo del suo talento. Costretto a lasciare la Lorena dopo la sconfitta del 1870, entra al
Conservatorio di Parigi, dove riceve l’insegnamento di Marmontel
(pianoforte), Massenet (composizione) e Franck (organo), prima di
ottenere nel 1882 un premier prix de Rome. Da questo momento in
poi, la sua carriera dà l’impressione di una folgorante ascesa: pur
succedendo a Franck all’organo della chiesa di Sainte-Clotilde (dal
1890 al 1898), moltiplica le occasioni di far scoprire le proprie qualità
di virtuoso e di compositore. Il suo catalogo si arricchisce in quegli
anni di numerosi pezzi la cui facile gradevolezza gli merita qualche successo, ma il vero riconoscimento giunge solo a cavallo tra i
due secoli, quando il musicista dà prova di ambizioni nuove di cui
sono testimonianza il poema sinfonico L’An mil, la Sonata per violino
e l’opera La Fille de Tabarin. Direttore d’orchestra ricco di talento, si
afferma alla guida dei Concerts Colonne (1910-1934) come uno strenuo difensore sia dell’arte accademica sia di quella d’avanguardia,
altrettanti influssi contrapposti che trovano illustrazione nella sua
opera della maturità (oltre alla musica da camera e orchestrale, citiamo l’oratorio Saint François d’Assise, l’opera Sophie Arnould e i balletti
Cydalise et le Chèvre-pied e Impressions de music-hall). Al tempo stesso
sensibile alle evoluzioni del proprio tempo e rispettoso delle acquisizioni dell’arte ufficiale, Pierné sviluppa uno stile personale, sintesi di
equilibrio e di compromessi, sottile alleanza d’istinto e di cultura, di
sensibilità e di abilità tecnica.
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Gabriel Pierné (1863-1937)
Né à Metz, issu d’une famille de musiciens, Pierné grandit dans
un milieu particulièrement propice à l’éclosion précoce de son
talent. Contraint de quitter la Lorraine après la défaite de 1870,
il entra au Conservatoire de Paris où il reçut l’enseignement de
Marmontel (piano), Massenet (composition) et Franck (orgue),
avant d’être récompensé en 1882 par un premier prix de Rome. À
partir de ce moment, sa carrière donne l’impression d’une fulgurante ascension : tout en succédant à Franck à l’orgue de l’église
Sainte-Clotilde (de 1890 à 1898), il multiplia les occasions de faire
découvrir ses qualités de virtuose et de compositeur. Si son catalogue s’enrichit alors de nombreuses pièces dont le charme facile
lui valut quelques succès, la véritable reconnaissance n’intervint
qu’au tournant du siècle, le musicien faisant preuve d’ambitions
nouvelles dont témoignent le poème symphonique L’An mil, la Sonate pour violon et l’opéra La Fille de Tabarin. Chef d’orchestre
talentueux, il s’affirma à la tête des Concerts Colonne (1910-1934)
comme un ardent défenseur de l’art académique et d’avant-garde,
autant d’influences opposées qu’illustre parallèlement son œuvre
de la maturité (outre sa musique de chambre et orchestrale, citons
l’oratorio Saint François d’Assise, l’opéra Sophie Arnould et
les ballets Cydalise et le Chèvre-pied et Impressions de musichall). À la fois sensible aux évolutions de son temps et respectueux
des acquis de l’art officiel, Pierné développa un style personnel,
synthèse d’équilibre et de compromis, alliance subtile d’instinct et
de culture, de sensibilité et de savoir-faire.
Ambroise Thomas (1811-1896)
Nato a Metz da una famiglia di musicisti, Ambroise Thomas inizia
il suo apprendistato musicale in famiglia. I sui esordi così promettenti, sono stati tuttavia oscurati dalla perdita brutale del padre
(1823). Iscrittosi al Conservatorio di Parigi nel 1828, è stato allievo
di Zimmermann (pianoforte), Dourlen (armonia) e Lesueur (composizione), prima di ottenere il prix de Rome nel 1832. Nonostante
durante il suo soggiorno romano abbia composto qualche brano
di musica da camera, a partire dal 1837 si dedica esclusivamente
alla produzione operistica. Dopo un primo tentativo ben accolto
dal pubblico (La Double Échelle), inizia un’ascesa vertiginosa, raggiungendo una certa celebrità con Le Caïd, Le Songe d’une nuit d’été,
Raymond e Le Roman d’Elvire. Il successo arriva infine con Mignon
(1866) e Hamlet (1868). Pur essendo questo periodo molto fruttuoso per Thomas, la sua attività artistica è rallentata da obblighi
amministrativi, tra cui ricordiamo il suo ruolo di professore di composizione (1856) e di direttore (1871) al Conservatorio. Malgrado
le sue qualità innegabili, le ultime opere, quali Françoise de Rimini
(1882) e il balletto La Tempête (1889), non rinnovano il trionfo passato. Compositore “accademico” per eccellenza, eletto all’Institut
nel 1851, Thomas ha saputo associare a una conoscenza profonda
del mestiere di compositore, un grande talento nella scelta delle
melodie e nell’orchestrazione. Preoccupato del giudizio del pubblico, cercando tuttavia di salvaguardare l’eredità musicale francese
dall’influenza tedesca, ha avuto vari seguaci tra i suoi allievi, come
Massenet e Dubois.
Ambroise Thomas (1811-1896)
Né à Metz dans une famille de musiciens, c’est chez ses parents
qu’Ambroise Thomas fit ses premières armes. Ses débuts prometteurs furent toutefois assombris par la disparition brutale
de son père en 1823. Inscrit au Conservatoire de Paris en 1828, il
fut l’élève de Zimmerman (piano), Dourlen (harmonie) et Lesueur
(composition) avant d’obtenir un premier prix de Rome en 1832.
S’il composa quelques œuvres de musique de chambre pendant
son séjour à la Villa Médicis, c’est vers la scène qu’il se tourna dès
1837. Après un premier essai favorablement accueilli (La Double
Échelle), il entama une irrésistible ascension, accédant à la notoriété avec Le Caïd, Le Songe d’une nuit d’été, Raymond et Le
Roman d’Elvire. Mais c’est avec Mignon (1866) et Hamlet (1868)
qu’il connut véritablement la gloire, période faste qui n’en marqua pas moins le ralentissement de son activité créatrice au profit
d’obligations administratives, notamment au Conservatoire, où
il fut successivement professeur de composition (1856) puis directeur (1871). Malgré d’indéniables qualités, ses derniers ouvrages,
tels Françoise de Rimini (1882) et le ballet La Tempête (1889),
ne renouèrent pas avec les triomphes passés. Compositeur académique par excellence, élu à l’Institut en 1851, Thomas su associer
à un métier très sûr un grand talent de mélodiste et d’orchestrateur. Soucieux de plaire tout en préservant l’héritage français
contre l’influence germanique, il fit des émules chez bon nombre
de ses élèves, parmi lesquels Massenet et Dubois.
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Gli interpreti
Les interprètes
Jacques Mercier, direttore artistico e direttore stabile
Nato a Metz, Jacques Mercier intraprende rapidamente una
carriera internazionale. Si esibisce al Festival di Salisburgo, a
Bucarest, Helsinki, Madrid… dove viene descritto dalla critica
come “uno dei migliori direttori francesi ed europei della sua
generazione”. Dal 1982 al 2002 Jacques Mercier è stato direttore artistico e direttore stabile dell’Orchestre national d’Îlede-France. Per sette anni è stato direttore stabile della Turku
Philharmonic in Finlandia. Eletto “Personalità musicale del
2002" dal Syndicat professionnel de la critique dramatique et
musicale, nello stesso anno viene nominato direttore stabile
e direttore musicale dell’Orchestre national de Lorraine. Il suo
talento, fatto di rigore, finezza ed estrema sensibilità, spicca
mirabilmente nel repertorio francese dell’Ottocento e del Novecento, fino alla musica contemporanea di cui è appassionato sostenitore. Jacques Mercier ha diretto in particolare prime
esecuzioni di Iannis Xenakis, Luis de Pablo, Philippe Manoury
e Wolfgang Rihm… La sua prima registrazione con l’Orchestre
national de Lorraine, L’An Mil di Gabriel Pierné, ha ricevuto al
pari della seconda, dedicata a Antoine et Cléopâtre di Florent Schmitt, un “Diapason d’or”. Sotto la direzione di Jacques Mercier
l’Orchestre national de Lorraine si esibisce in numerosi festival:
la Chaise-Dieu, Brighton, Festival Berlioz la Côte Saint-André, El
Jem in Tunisia... Nel gennaio 2011, in occasione di una tournée
dell’orchestra, Jacques Mercier è stato definito “Mago della bacchetta” dalla stampa tedesca (Mannheim).
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Jacques Mercier, directeur artistique et chef permanent
Né à Metz, Jacques Mercier entame rapidement une carrière internationale. Il se produit au Festival de Salzbourg, à Bucarest,
Helsinki, Madrid… où il est décrit par la critique comme "l’un
des meilleurs chefs français et européens de sa génération". De
1982 à 2002, Jacques Mercier est directeur artistique – chef permanent de l’Orchestre national d’Île-de-France. Pendant sept ans,
il a été le chef permanent du Turku Philharmonic en Finlande. Il
a été élu "Personnalité musicale de l’année 2002" par le Syndicat
professionnel de la critique dramatique et musicale. Cette même
année, Jacques Mercier est nommé chef permanent et directeur
musical de l’Orchestre national de Lorraine. Son talent, fait de
précision, rigueur, finesse et d’une extrême sensibilité, s’illustre
à merveille dans le répertoire français des XIXe et XXe siècles
jusqu’à la musique d’aujourd’hui, qu’il défend avec passion. Il
crée en particulier des œuvres de Iannis Xenakis, Luis de Pablo,
Philippe Manoury et Wolfgang Rihm… Son premier enregistrement avec l’Orchestre national de Lorraine, L’An Mil de Gabriel
Pierné, ainsi que le second consacré à Antoine et Cléopâtre de
Florent Schmitt, ont obtenu un Diapason d’or. Sous la direction
de Jacques Mercier, l’Orchestre national de Lorraine se produit
dans de nombreux festivals : la Chaise-Dieu, Brighton, Festival
Berlioz la Côte Saint-André, El Jem en Tunisie... En janvier 2011,
lors d’une tournée de l’orchestre, la presse allemande qualifie
Jacques Mercier de « Magicien de la baguette » (Mannheim).
Jean-Efflam Bavouzet, pianoforte
Nominato artista del 2012 dall’ICMA (International Classic
Music Awards), Jean-Efflam Bavouzet suona regolarmente sotto la direzione di Pierre Boulez, Valery Gergiev, Neeme Järvi,
Ingo Metzmacher, Andrew Davis, Andris Nelsons, Krzysztof
Urbánski, Ivan Fischer, Vladimir Ashkenazy, Gianandrea Noseda, Vladimir Jurowski e con la New York Philharmonic, la San
Franscisco Symphony, la Boston Symphony, la Deutsches Symphonie Orchester Berlin, la Philharmonia Orchestra, la London
Symphony Orchestra, la BBC Symphony, la BBC Philharmonic,
la Budapest Festival Orchestra, la NHK Orchestra, l’Orchestre
de Paris e l’Orchestre national de France. In recital si esibisce
al Southbank Centre, alla Wigmore Hall, ai festival de la Roque
d’Anthéron e Piano aux Jacobins, al Concertgebouw di Amsterdam, al BOZAR di Bruxelles, al Conservatorio Čajkovskij
di Mosca e al Teatro della Città Proibita di Pechino, dove la
sua integrale delle sonate di Beethoven riceve il premio Classical Elites. Le registrazioni di Jean-Efflam Bavouzet, artista
esclusivo Chandos, hanno conquistato vari “Gramophone” e
BBC Awards, nonché il riconoscimento “Disco dell’Anno” di
«Classica», «Le Monde de la musique» e «Diapason». Allievo
di Pierre Sancan al Conservatorio di Parigi, primo premio al
Concorso internazionale Beethoven (Colonia) e vincitore delle Young Artist Auditions (New York), Jean-Efflam Bavouzet è
considerato l’ultima scoperta di Sir George Solti.
bavouzet.com
Jean-Efflam Bavouzet, piano
Nommé artiste de l’année 2012 par l’ICMA (International Classic
Music Awards), Jean-Efflam Bavouzet joue régulièrement sous
la direction de Pierre Boulez, Valery Gergiev, Neeme Järvi, Ingo
Metzmacher, Andrew Davis, Andris Nelsons et Krzysztof Urbánski, Ivan Fischer, Vladimir Ashkenazy, Gianandrea Noseda, Vladimir Jurowski et avec les New York Philharmonic, San Franscisco
Symphony, Boston Symphony, Deutsches Symphonie Orchester
Berlin, Philharmonia Orchestra, London Symphony Orchestra,
BBC Symphony, BBC Philharmonic, Budapest Festival Orchestra,
NHK, Orchestre de Paris et Orchestre national de France. En récital, il se produit aux Southbank Centre, Wigmore Hall, Roque
d’Anthéron, Piano aux Jacobins, Concertgebouw d’Amsterdam,
BOZAR à Bruxelles, Conservatoire Tchaikovsky de Moscou et
Théâtre de la Cité Interdite à Pékin, où son intégrale des sonates
de Beethoven reçoit le prix Classical Elites. Artiste exclusif Chandos, ses enregistrements ont reçu plusieurs Gramophone et
BBC Awards, et la distinction Disque de l’Année de Classica,
Le Monde de la musique et Diapason. Elève de Pierre Sancan
au Conservatoire de Paris, premier prix du concours international Beethoven (Cologne) et lauréat des Young Artist Auditions
(New York), il est considéré comme la dernière découverte de Sir
George Solti.
bavouzet.com
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Orchestre national de Lorraine
Partner privilegiato dell’Arsenal e dell’Opéra-Théâtre de Metz –
residente presso La Maison de l’Orchestre
Orchestre national de Lorraine
Partenaire privilégié de l’Arsenal et de l’Opéra-Théâtre de
Metz – résidant à La Maison de l’Orchestre
Nel 2002, Jacques Mercier è nominato direttore musicale. Lo
stesso anno, come riconoscimento del suo lavoro, la Philharmonie de Lorraine si veder conferire lo statuto di orchestra nazionale. Oggi gode di una fiducia che le consente di usufruire
di condizioni di lavoro uniche in Francia; dal 2009 l’Orchestre
national de Lorraine presenta spettacoli non solo all’Arsenal e
all’Opéra-Théâtre de Metz, ma anche nella propria magnifica
Maison de l’Orchestre, luogo di lavoro e di creazione musicale,
in particolare per quanto riguarda il progetto di azione culturale nell’ambito del futuro Polo lirico, sinfonico e coreografico
della Lorena. Vera e propria ambasciatrice della vita culturale lorenese, l’Orchestre national de Lorraine rifulge anche in
Francia e all’estero: Spagna, Italia, Austria, Gran Bretagna,
Svizzera, Germania, Belgio e Lussemburgo, senza tralasciare
una stretta cooperazione con la Deutsche Radio Philharmonie
Saarbrücken Kaiserslautern e il Musikfestspiele Saar. Questa
stagione vede la nascita di una collaborazione tra l’orchestra
e il Palazzetto Bru Zane imperniata sulla musica di Gouvy
(progetto sostenuto da Moselle Arts Vivants). Le sue registrazioni hanno ricevuto numerosi riconoscimenti (“Choc” de “Le
Monde de la Musique”, “5 Diapasons”, “9” di “Répertoire”,
“RTL d’or”, “Diapason d’or”). Quest’anno l’Orchestre national
de Lorraine si dedica anche a inediti di Florent Schmitt.
En 2002, Jacques Mercier est nommé directeur musical. La
même année, en reconnaissance de l’excellence de son travail
la Philharmonie de Lorraine se voit décerner le label “national”. Aujourd’hui, la confiance accordée à l’orchestre lui vaut
de bénéficier de conditions de travail uniques en France ; depuis 2009, l’Orchestre national de Lorraine présente des spectacles non seulement à l’Arsenal et à l’Opéra-Théâtre de Metz,
mais également dans sa magnifique Maison de l’Orchestre, lieu
de travail et de création notamment pour son projet d’action
culturelle au sein du futur Pôle lyrique, symphonique et chorégraphique lorrain. Véritable ambassadeur de la vie culturelle
lorraine, l’Orchestre national de Lorraine rayonne également
en France et à l’étranger : Espagne, Italie, Autriche, GrandeBretagne, Suisse, Allemagne, Belgique et Luxembourg, sans
oublier une étroite coopération avec la Deutsche Radio Philharmonie Saarbrücken Kaiserslautern et le Musikfestspiele Saar.
Cette saison voit naître une collaboration entre l’orchestre et
le Palazzetto Bru Zane autour de la musique de Gouvy (projet
soutenu par Moselle Arts Vivants). Ses enregistrements ont été
récompensés par de nombreuses distinctions (Choc du Monde
de la Musique, 5 Diapasons, 9 de Répertoire, RTL d’or, Diapason d’or). Cette année, l’Orchestre national de Lorraine se
consacre également à des inédits de Florent Schmitt.
Orchestre national de Lorraine
Directeur musical : Jacques Mercier – Président : Antoine Fonte – Directeur général : Christopher Bayton
Violini 1 / Violons 1 : Denis Clavier – David Mancinelli – Sylvie Tallec – Gérard Haut – Marie-France Razafimbada – Patricia
Jouan – Byung-Woo Ko – Caroline Wehrlé – Nicole Harrison – Élisabeth Haut – Laurence Macé – Bin Liu – Émilie Bongiraud
Violini 2 / Violons 2 : Takeshi Takezawa– Urszula Marjanowska – Sophie Delon – Anne-Sophie Pressavin – Joël Raynaud – Anne
Pietka-Duval– Elisabeth Lemaire– Florence Cantuel– Aurélie Martz– Véronique Oudot– Floriane Humeau
Viole / Altos : Serge This – Françoise Adolphe – Marc Bideau – Frédéric Bordes – Alain Celo – Xavier Darsu – Fabienne Kalisky –
Laurent Tardif
Violoncelli / Violoncelles : Philippe Baudry – Lise Cavillon – Cécile Bourdain-Fesneau – Olivier Bourreau – Marie-Caroline
Labbé-Dessaigne – Christian Kalisky – Élisabeth Schaefer
Contrabbassi / Contrebasses : Jean-Pierre Drifford – Yves Van Acker – Jean-Marc Cochenet – François Golin – Pierre Rusche
Flauti / Flûtes : Claire Le Boulanger – Claire Humbertjean
Oboi / Hautbois : Sylvain Ganzoinat – Pascal Heyries
Clarinetti / Clarinettes : Florent Charpentier – Jean-Claude Madoni
Fagotti / Bassons : Pierre Gomes – Emmanuel Duval
Corni / Cors : Julien Meriglier – Jean-Philippe Chavey – Gérard Lemaire – Julien Pongy
Trombe / Trompettes : Nicolas Chatenet – Alexandre Clausse
Tromboni / Trombones : Dominique Delahoche – Vincent Santagiuliana – Thomas Rocton
Timpani / Timbales : Damien Saurel
Percussioni / Percussions : Vincent Renonce – Nelly Ernst-Louvigny – Christopher Hastings – Freddy Michea
L’Orchestre national de Lorraine è amministrata e sostenuta finanziariamente da una società mista che riunisce la Città di Metz e il
Consiglio regionale della Lorena.
Al suo finanziamento partecipa anche il Ministero della cultura e
della comunicazione (Drac Lorraine).
L’Orchestre national de Lorraine est administré et soutenu financièrement par un syndicat mixte réunissant la Ville de Metz
et le Conseil régional de Lorraine.
Le Ministère de la culture et de la communication (Drac Lorraine) participe également à son financement.
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Contributi musicologici
Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon
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Traduzioni
Paolo Vettore
Palazzetto Bru Zane
Centre de musique romantique française
San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia
tel. +39 041 52 11 005
bru-zane.com
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PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE