oggi
09/2015
www.samaritani.ch
Sull’onda della collaborazione
p.4
Attualità
Donazione di
cellule staminali
Buono a sapersi
Emergenze
psicologiche
Associazione
Strategia 2020, ne
discute l’ASSTM
pagina 12
pagina 16
pagina 21
Des insomnies?
14 conseils pour
un bon sommeil.
De l’arthrite?
13 moyens de soulager
vos douleurs.
Un excès de poids?
Les aliments
amincissants.
Des plaies ouvertes?
Comment les guérir avec
du sucre de cuisine
“1,001 Remèdes-Maison
pour une Santé au naturel”
Un livre extrêmement pratique et indispensable à tous ceux qui souhaitent
remédier de manière naturelle à leurs
problèmes de santé et à leurs maux. Il se
réfère à des remèdes naturels peu connus
mais qui ont soulagé et guéri des milliers
de personnes - sans médicament et sans
hospitalisation coûteuse.
Vous y trouverez de nombreux conseils et
remèdes, par exemple:
Des maux de tête?
Découvrez comment de simples
tranches de
pommes de terre
crues peuvent vous aider.
4Un moyen d’éviter les caillots de sang
et de soigner les phlébites.
4Une méthode pour faire disparaître en
moins d’une semaine les gros furoncles
sans intervention chirurgicale.
4Comment soigner les cordes vocales
enrouées et meurtries - suite à une inflammation du larynx - grâce à un produit
vendu sans ordonnance, disponible en
droguerie à un prix ridiculement bas.
4Un programme de santé remarquable
qui prévient réellement les rides.
4Quelques gouttes de cette huile
ajoutées à de l’eau tiède pour combattre
efficacement la mauvaise haleine.
4Ces deux vitamines ont des effets remarquables contre les bronchites.
4Une “pommade miracle” dont la
préparation coûte moins de 3 Fr. et qui
élimine les hémorroïdes comme par enchantement.
4Une huile qui s’applique par massage
et soulage les maux de tête en quelques
minutes.
4Quelques mouvements très simples
pour soulager ou même éliminer les
douleurs dorsales.
Ce “grand livre des remèdes domestiques” contient une infinité de secrets
efficaces et éprouvés qui peuvent être utilisés facilement et immédiatement chez
soi. Vos grands-parents avaient déjà recours à un grand nombre de ces
remèdes. Le livre contient les meilleurs
remèdes traditionnels complétés par
quelques étonnantes découvertes actuelles.
Voici quelques-uns des sujets traités dans
ce nouveau guide de santé:
Les faims irrépressibles. Prenez tous les
jours une cuillerée de
cette huile
4Une vitamine qui pourrait contribuer à
la prévention des crises car diaques, selon les recherches de l’Organisation Mondiale de la Santé.
4Si vous souhaitez maigrir rapidement,
voici ce qu’il faut manger. Un élément
qui “peut largement contribuer à la perte
de poids”.
4Une simple substance minérale peutelle doubler vos chances de survivre à une
crise cardiaque?
4Mangez une tige de ce légume croquant, d’ailleurs délicieux en salade, et
vous ferez baisser votre tension
4Articulations raides et douloureuses?
Et si ce n’était pas de l’arthrite, mais une
simple infection qui peut être traité par
votre médecin de famille. 4Mal au dos?
Dans certains cas, le repos au lit aggrave
la douleur au lieu
de soulager.
4Certains remèdes contre l’asthme aggravent le mal au lieu de soigner.
4Souffrez-vous de maux de reins?
Votre méthode pour décharger votre
lave-vaisselle est peut-être inadaptée.
Nous vous expliquons comment procéder.
4Un oreiller avec ce remplissage vous
rendra un sommeil profond et réparateur
4L’origine de la dépression n’est pas
toujours psychologique. C’est parfois un
problème de glandes.
4Comment prévenir de manière efficace
les varices? Utilisez les feuilles d’un arbre asiatique que l’on peut trouver dans
tous les magasins spécialisés.
4Soulager les hémorroïdes – sans visite
Odeurs corporelles?
Le jus de ce fruit
peut remédier.
gênante chez le médecin, sans opération,
sans produit de droguerie nauséabond.
412 méthodes simples pour vaincre les
aigreurs d’estomac.
4Cet additif alimentaire accroît la pro-
tection immunitaire des personnes
âgées.
4Comment maîtriser la faiblesse - si
gênante - de la vessie.
4Une toux irritante, nous vous disons
ce que vous pouvez faire.
4Ulcère gastrique? Un bon tiers de tous
les ulcères à l’estomac peut être évité ou
même soigné grâce à quelques petites
modifications du mode de vie.
4Constipation? Les meilleurs re-mèdes
domestiques et naturels.
4Pourquoi les personnes timides ontelles une tendance plus forte aux allergies.
4Est-il possible de contrecarrer les maladies cardiaques de manière naturelle
en 365 jours? Chez huit patients sur dix
en observation, on a constaté que “des
artères auparavant obstruées sont redevenues saines”.
4Comment apaiser durablement les
saignements de nez?
4Comment traiter l’hypertension sans
médicament?
4Suivez en toute confiance ces quatre
conseils pour perdre du poids. Des
résultats étonnants!
4Ce que vous pouvez faire contre les
crampes d’estomac et l’hyperacidité.
4Des problèmes de prostate? Apprenez
ce que vous devez à tout prix éviter.
4Comment soigner les cors au pied, les
ampoules, les durillons à la plante des
pieds?
4Voici à quoi peuvent être dues les
pertes de mémoire et les pertes de poids
De l’hypertension?
Une délicieuse tasse
de thé à base de
cette plante vous
aide à la faire
baisser.
inexplicables
4En cas d’acné, vous devez éviter, dans
la mesure du possible, ces préparations
chimiques en raison de leurs effets secondaires
4Vos pieds vous torturent. Voici ce
que vous pouvez faire pour apaiser vos
douleurs.
Découvrez les secrets de ces remèdes
naturels. Ce livre contient plus de 1001
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Sommario
Editoriale
Come superare emozioni
forti e negative?
Spesso mi sono chiesta e mi chiedo
tuttora come facciano le persone che
lavorano negli enti di primo soccorso – tra cui ovviamente anche i
Samaritani – a riuscire a sopportare
intervento dopo intervento. Magari
incidente dopo incidente, con la
visione di situazioni gravi, raccapriccianti, magari tanto sangue, vite
spezzate, sguardi terrorizzati delle
vittime... Ma come fanno, mi chiedo,
delle persone, umane come me, come
noi tutti, a sopportare tanto orrore e
dolore?
Certo non tutti gli interventi sono
uguali e non tutti sono terribili, anzi.
E per fortuna è così. Per fortuna,
anche, tutti noi siamo diversi come
pure il nostro grado di accettazione
di situazioni imprevedibili e forti.
Resta il fatto che, per me, le persone
che si prestano ai Primi soccorsi sono
un po’ «speciali», svolgono una sorta
di «missione» a favore del prossimo;
una cosa che non tutti sono in grado
di fare. In altre parole, hanno come
«una marcia in più» e per questo le
ammiro e stimo molto!
Può capitare però, di tanto in tanto,
che anche una o più di loro viva
improvvise sensazioni di non potercela più fare. Di non sopportare più,
ad esempio, le scene di incidenti o di
rovinose cadute. Sensazioni di paura,
spossatezza, rigetto, impotenza. O
un miscuglio confuso e ansioso di
tutto questo. In fondo, mi dico,
siamo tutti umani e la sofferenza –
che sia nostra o altrui – col tempo
logora anche i più forti.
Ben vengano, allora, strutture,
gruppi ed enti come quelli di cui si
parla in questo numero a pagina 16.
Buona lettura!
Reportage
04 Collaborazione tra Sezioni nella regione di Sargans
Com’è mai possibile che undici Sezioni Samaritane vicine collaborino molto
bene? Occorre un’ottima comunicazione e una spiccata capacità di intesa, ma
unire gli sforzi è senz’altro pagante: vediamo come si organizzano.
Attualità
12 Azione di donazione delle cellule staminali
Sono state molte le Sezioni che hanno partecipato con successo alla «Giornata
della buona azione» promossa lo scorso agosto da Trasfusione CRS Svizzera in
ogni angolo del Paese.
Buono a sapersi
16 Emergenze psicologiche
Cosa fare se degli interventi gravi lasciano segni profondi e sintomi di shock
emotivi nei primi soccorritori, tra cui i Samaritani? Vediamo qui l’esempio dei
«Peer support» attivi nel Canton Berna.
Sezioni, Associazione
21 Incontro «strategico» a Curzùtt
Comitato ASSTM e istruttori hanno discusso assieme la Strategia 2020, dopo di
che si sono goduti una passeggiata fino al ponte tibetano.
«oggi Samaritani» 09/2015
Data di apparizione: 23 settembre 2015
Editore
Federazione svizzera dei Samaritani FSS
Martin-Disteli-Strasse 27
Casella postale, 4601 Olten
Telefono 062 286 02 00
Telefax 062 286 02 02
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www.samaritani.ch
Segretaria centrale: Regina Gorza
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all’indirizzo citato
Mara Zanetti
Maestrani
Redazione centrale Olten:
Sonja Wenger
Segretariato: Monika Nembrini
Telefono 062 286 02 67
Redazione Ticino e Moesano
Mara Maestrani
Casa Vescovi, 6717 Dangio
Telefono e fax 091 872 17 47
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Consegna articoli: entro il 15 di ogni mese
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Verlag und Annoncen
Seestrasse 86, 8712 Stäfa
Telefono 044 928 56 11
Telefax 044 928 56 00
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Fr. 33.– annuali
Impaginazione, stampa, spedizione
AVD GOLDACH AG, 9403 Goldach
10 numeri all’anno
Tiratura: 4800 copie
Organizzazione di salvataggio della CRS
oggi samaritani 09/2015
3
Collaborazione regionale
«Finalmente è tutto in ordine!»
Cosa occorre affinché una collaborazione tra più Sezioni sia funzionale? Uno
sguardo nella regione di Sargans mostra come possano essere diverse le premesse ma come, tuttavia, una buona collaborazione e una buona intesa tra undici
Sezioni possano essere possibili e svolgersi senza difficoltà.
Nessuna illusione ottica, bensì la scena del Musical «Titanic» svoltosi l’estate scorsa a Walenstadt, sulle rive del Walensee sotto i Churfirsten.
Testo e foto: Sonja Wenger
Fa veramente impressione, e nel contempo
sembra quasi assurda, la gigantesca nave che
si erge davanti alle punte dei Churfirsten sangallesi, proprio a due passi dalle acque del
Walensee. È la scena del Musical «Titanic»
che è stato rappresentato dalla fine di luglio
alla fine di agosto scorsi a Walenstadt, un
vero capolavoro della tecnica scenica che ha
saputo trasmettere in modo sorprendentemente perfetto l’illusione dell’affondamento
della lussosissima grossa nave.
4
oggi samaritani 09/2015
La tribuna coperta per gli spettatori, sulle
rive del Walensee, contava ben 1800 posti.
Ed era sempre pressoché completa. Oltre le
tribune, come sempre in questi eventi, c’erano spacci di bibite, bancarelle e grill con diverse proposte culinarie, souvenirs e ovviamente anche i Posti sanitari dei Samaritani.
Sin dal 2005, ossia dall’inizio di questa grossa manifestazione, denominata «Walensee-­
Bühne», i Samaritani sono coinvolti e col
tempo diventati una presenza fissa ed apprezzata di questo evento estivo. Di volta in volta
sono alloggiati in un confortevole container
con due lettini, un defibrillatore, un sacco dei
Primi soccorsi e tutto ciò che occorre ad un
Posto sanitario ben attrezzato. E, diversamente dal grosso Titanic che ogni sera è obbligato di nuovo ad affondare, la Sezione
Samaritani di Walenstadt e dintorni naviga
attualmente in nuove e sicure acque.
Agire regionalmente, pensare
localmente
Infatti, in questa regione si assiste ad una
straordinaria e funzionale combinazione tra
una fusione locale e una buona collabora­
Reportage
Da sinistra: Yvonne Lendi e la monitrice Evelyne Tschirky si occupano
La tribuna coperta con i suoi 1800 posti a sedere allestita per il grande
della sicurezza e dell’assistenza al Posto sanitario.
Musical ai bordi del Walensee.
zione regionale. Nel 2013 le due Sezioni di
Unterterzen e Murg am Walensee si sono
unite, fusionandosi, alla Sezione più grande
di Walenstadt. La nuova Sezione si chiama
da allora Sezione Samaritani Walenstadt e
dintorni e conta circa 45 membri attivi e 3
nonché prossimamente 4 monitori e monitri­
ci. Attorno a questa Sezione, vi sono nove
Sezioni consorelle: Pizol, Sargans, Mels,
Weiss­
tannen, Bad Ragaz, Vättis, Pfäfers e
Valens come pure la Sezione di MSV Mels
che, da tempo, tutte assieme portano avanti e
curano una collaborazione che ha origini
storiche. Una cooperazione intensa anche
con la neonata Sezione di Walenstadt e din­
torni, c­ oprendo così e unendo l’intera regio­
ne, precedentemente divisa in alta e bassa
«Sarganserland». La collaborazione non si
manifesta solamente in occasione del grande
esercizio regionale annuale, con l’allestimen­
to di Posti sanitari creativi e interessanti per
oltre 100 partecipanti, bensì anche in scambi
collegiali e spontanei di personale, materiale,
conoscenze, esperienze come pure in una for­
te e visibile presenza in occasioni pubbliche.
Le Sezioni Samaritane sono attive nelle classi
superiori di molte scuole della regione, dove
il Corso soccorritori fa parte dell’orario sco­
lastico. E con i Musicals, la festa cantonale di
ginnastica, i grandi o piccoli eventi culturali
o sportivi, ma anche con gli interventi in oc­
casione di produzioni cinematografiche in­
ternazionali che filmano i salti dei «Base­
jumper» dai pendii delle montagne, i
Samaritani della regione di Sargans sono
davvero pressoché sempre in azione.
«I membri della Sezione garantiscono tra
le 12 e le 15 presenze all’anno solamente nei
Posti sanitari», racconta fiero il 39enne
Patrick Läubli, presidente della Sezione di
Walenstadt e dintorni, monitore, meccanico
d’auto di professione, aiutante nel trasporto
di salvataggio e membro del Corpo Pompieri
quale volontario nonché responsabile degli
impianti sanitari di un grosso complesso in­
dustriale. Egli si è già dichiarato disposto ad
aiutare nella ricerca di quella ricetta, a dir la
verità inesistente, grazie alla quale si potreb­
be tuttavia spiegare come mai ben 11 Sezioni
con situazioni di partenza molto diverse rie­
scano relativamente bene a collaborare assie­
me, senza problemi e ben organizzate tra di
loro.
tuale e sorridente, Patrick Läubli e poi par­
tiamo subito per il nostro viaggio. Patrick
infatti allestito un programma che, sull’arco
della giornata, vuole mostrarci quanto diver­
se sono le sfide per le Sezioni Samaritane nel­
la regione di Sargans e quanto grande è l’im­
pegno e l’attaccamento dei Samaritani ai
propri Comuni.
Vero è che la situazione geografica locale
gioca un ruolo non indifferente: infatti oltre
alla lunga zona pianeggiate dove scorre
l’auto­
strada che collega Coira a Zurigo e
S. Gallo, a lato si elevano alte montagne le
cui vallate laterali portano in regioni sciisti­
che ed escursionistiche. L’intera regione è
contraddistinta da contrasti e peculiarità tra
montagna e pianura, tra S. Gallo e Grigioni:
Da caso a caso
Quando ogni minuto conta, tutto diventa
stretto: sguardo sulla vallata di Taminatal.
La prima fermata alla ricerca delle risposte a
questo quesito è la stazione di Walenstadt
alla quale giungiamo di buon’ora una dome­
nica mattina di fine agosto. Ci riceve, pun­
Edith Sprecher, presidente della Sezione
Samaritani di Vättis.
oggi samaritani 09/2015
5
Emil Aggeler, monitore delle Sezioni di
Weisstannen e Mels.
dialetti diversi, priorità diverse e quindi di­
versità tra la gente. Ma troviamo anche in­
frastrutture moderne, un’estesa rete di ap­
provvigionamento elettrico, l’elegante e
mondana località internazionale di cure ter­
mali di Bad Ragaz, come pure parecchie me­
raviglie culturali ed architettoniche come il
ponte Tamina proprio ora in costruzione.
Nel contempo, nelle vallate di montagna
più discoste non esiste o esiste appena un ser­
vizio di assistenza medica. Per arrivare fino a
Vättis, l’ultimo paesino della Val Tamina,
l’ambulanza ci impiega quasi una mezzora in
condizioni di bel tempo. La REGA arriva da
Mollis o da Untervaz e viene impiegata spes­
so in casi d’urgenza; nella stagione invernale
è anzi spesso richiesta, quando fa bel tempo,
per soccorsi nelle stazioni sciistiche della re­
gione. Anche le Sezioni Samaritane di Vättis,
Pfäfers e Valens, dal canto loro, svolgono
una funzione importante negli altri versanti
della valle nell’ambito die Primi soccorsi
come pure nella formazione della popolazio­
ne in questo settore.
rato come ergoterapista. «E questo anche per
il fatto che nella nostra Sezione l’età media è
assai alta e ci sono ancora parecchie ‹vecchie
storie› in giro che a volte sono da ostacolo
alle aperture.»
Comunque il clima è relativamente buono
e la comunicazione aperta: le informazioni
passano e i suoi corsi sono ben frequentati.
«Le persone non devono diventare subito e
solo soci della Sezione, anzi: possono piut­
tosto venire semplicemente da noi e vedere
cosa facciamo.» Nel suo comune organizza
anche corsi di Primi soccorsi per i bambini,
poiché «in paese ci sono molte giovani mam­
me».
E dato che a Vättis non ci sono molte occa­
sioni per organizzare Posti sanitari – le mani­
festazioni sono davvero poche – Edith Spre­
cher si rivolge sempre alle Sezioni più grandi
chiedendo se i suoi soci e lei possono prestare
servizio nei loro Posti. Proprio così, ad esem­
pio, ha potuto far parte dei Samaritani pre­
senti al Posto sanitario allestito per il Musi­
cal a Walenstadt. «Ci vuole sempre una
persona che abbia in mano le cose e che gesti­
sca il tutto e si informi, altrimenti non succe­
de nulla.» L’attività in Sezione le ha dato
maggior maggior sicurezza, ammette la stes­
sa Sprecher: «Sono diventata più calma e ora
so esattamente cosa bisogna fare in una si­
tuazione d’urgenza». Inoltre le piace molto la
camerateria tra colleghi Samaritani e il fatto
di intrattenersi con loro. «Ci aiutiamo a vi­
cenda, specialmente quando succede qual­
cosa di brutto.»
Un sano equilibrio
Anche Emil Aggeler, 50 anni, monitore nelle
Sezioni di Weisstannen e di Mels, apprezza
molto la comunione e lo spirito unitario che
si creano tra Samaritani. Egli è socio della
Sezione da quasi trent’anni e da quasi 18 anni
attivo come monitore. La scorsa estate è sta­
to il responsabile per la Festa cantonale di
ginnastica del Canton S. Gallo che si è svolta
a Mels e durante la quale per due fine setti­
mana sono state impiegate 11 Sezioni Sama­
ritane per complessive 720 ore di servizio.
«Essere Samaritani è un bel hobby e la Se­
zione da noi in paese è molto ben radicata»,
osserva Aggeler. Alla nostra domanda sulle
ragioni di una così buona collaborazione tra
Sezioni, egli risponde in modo quasi sorpren­
dente: «Bisogna lasciar tranquilla la Sezione
nel suo paese.» In occasione di grandi eventi,
allora sì, si collabora; altrimenti ogni Sezione
è in prima linea indipendente nel suo villag­
gio e nelle sue attività. «E tra queste due si­
tuazioni opposte, bisogna trovare un giusto e
sano equilibrio.»
Negli ultimi anni, comunque, egli ha con­
statato un cambiamento nel comportamento
e anche nella mentalità dei Samaritani a ri­
guardo di queste questioni. «E questo viene
dal fatto che in molti settori si sono già veri­
ficate delle fusioni: sia a livello comunale,
che tra i Corpi Pompieri, sia nelle Protezioni
civili che in altri ambiti.» E Patrick Läubli
aggiunge: «La gente è sempre più cosciente
del fatto che in tutti i settori bisogna collabo­
rare maggiormente.» Le persone si rendono
Ci vuole un trascinatore
Che sia «una buona cosa conoscere bene i
Primi soccorsi», è la principale motivazione
anche di Edith Sprecher, 35 anni, mamma di
due bimbi piccoli. Proprio recentemente è di­
ventata presidente come pure monitrice della
Sezione di Vättis. Come «nuova arrivata» in
paese, il fatto di entrare in Sezione dal 2011
e di impegnarsi in questo ambito le ha facili­
tato l’integrazione. Lo scorso anno il presi­
dente ha dimissionato, e lei ha acconsentito a
prendere il suo posto e ora continua convinta
in questa nuova missione.
«All’inizio è stata un po’ duretta», raccon­
ta Sprecher, che fino a poco tempo fa ha lavo­
6
oggi samaritani 09/2015
Da sinistra, al Posto sanitario a Walenstadt: Riccarda Schlegel, Yvonne Lendi e Patrick Läubli.
Reportage
anche conto che, grazie a ciò, possono esprimere ed impiegare al meglio le loro specifiche
capacità e conoscenze. Ad esempio, nelle Sezioni di Sargans e Mels ci sono due persone
che sono particolarmente brave nella truccatura (moulage) e che vengono così richieste in
occasione degli esercizi regionali.
Ostacolo o motivazione
Läubli sostiene anche la tendenza alla professionalizzazione che si respira all’interno della
Federazione svizzera dei Samaritani e che
rappresenta un grosso vantaggio per il lavoro
dei Samaritani stessi. La collaborazione regionale è solo un elemento di questa tendenza e non mette in dubbio l’individualità delle
Sezioni. «Quello che abbiamo fatto attraverso la nostra fusione e la collaborazione
­regionale è piuttosto un Pool tecnico. Ogni
Sezione rimane amministrativamente indipendente.»
Emil Aggeler rimane tuttavia un po’ scettico, anche se sostiene senza riserve la collaborazione regionale. «I Samaritani non sono
un’organizzazione d’allarme, anche se nel
nostro Comune di 250 abitanti vengo spesso
personalmente richiesto per prestare aiuto.»
Egli si sente in prima linea utile quando
­presta servizio nei Posti sanitari e desidererebbe poter continuare a farlo anche in futuro senza l’obbligo di una maggior profes­
sionalizzazione. «A lungo termine questo
potrebbe rappresentare un ostacolo per il
­reclutamento ­di nuovi soci», afferma ­Aggeler.
«Penso infatti che si raggiunge una profes­
sionalizzazione solo quando ci sono
abbastanza idealisti disposti ad investire
­
davvero molto del loro tempo in questo hob-
Titanic Info
«Titanic – Il Musical»:
un bilancio
Tra il 22 luglio e il 29 agosto, oltre
42 000 spettatori hanno visto il
Musical «Titanic» nella sua messa in
scena in occasione della manifestazione «Walensee-Bühne». I Samaritani presenti al Posto sanitario hanno
fornito 230 ore di servizio e hanno
assistito e curato 67 persone. Sette di
queste hanno dovuto essere trasportate all’Ospedale. Tra i malesseri e le
ferite curate, ci sono state le punture
di insetti, disturbi della circolazione
a causa delle temperature elevate,
ferite da taglio, nausea, slogature e
contusioni varie.
Walenstadt: tra
pianura e montagne.
by.» Se ci siano o meno queste persone, lui
non lo sa. Già lui stesso vorrebbe diminuire
un po’ la sua attività in Sezione, ma al momento non lo fa perché non ci sono successori pronti.
Una fusione necessaria
Di ritorno a Walenstadt, non rimane molto
tempo prima dell’inizio di una delle ultime
rappresentazioni di «Titanic – Il Musical».
Oggi sono in servizio Evelyne Tschirky, monitrice di corso e di Sezione e Yvonne Lendi
della Sezione Samaritani di Walenstadt e
dintorni. Assieme a loro c’è anche Riccarda
Schlegel della stessa Sezione, che però stasera
guarderà lo spettacolo. Lei è entrata sette
anni fa nell’allora Sezione di Unterterzen; è
diventata attiva a tutti gli effetti due anni fa,
solo dopo la fusione. Prossimamente terminerà la formazione di monitrice di Sezione e
potrà quindi completare il team della Sezione
di Walenstadt.
Anche questa infermiera, madre di tre figli,
vede la fusione avvenuta due anni fa come
una necessità. «La Sezione di Unterterzen
non aveva più nessun monitore e aveva un’età
media molto alta; senza l’aggregazione non
avrebbe potuto vivere a lungo.» L’attività samaritana è, per lei, qualcosa di meraviglioso.
Ama trasmettere il suo sapere e lo fa con pas-
sione anche se – o proprio per questa ragione
– con la sua professione conosce da vicino
anche la vita dell’ospedale. Regolarmente informa i suoi colleghi d’ospedale sull’attività
dei Samaritani, cercando così di migliorare
la collaborazione.
Per Riccarda Schlegel la collaborazione
funziona al meglio quando ci si può parlare.
Inoltre sono importanti persone trascinatrici
come Patrick Läubli, conosciuto in tutta la
regione grazie alle sue molte attività e cariche
e ottimo conoscitore delle istituzioni locali.
«Ma la comunicazione è la cosa indispensabile, cosi come la stima, non solo dalla popolazione ma anche e soprattutto all’interno
delle Sezioni», dice Riccarda. «Quando dopo
un lungo lavoro, mentre si riordina il materiale si riceve un bel grazie e i colleghi di Sezione dicono: ‹Finalmente è tutto in ordine!›,
allora tutto questo fa davvero piacere.»
Riassumendo: gli elementi di una collaborazione funzionante sono quindi una comunicazione schietta e aperta, persone leader
integre e trascinatrici, stima reciproca e molto
impegno di tutte per persone coinvolte. E...
dopo l’affondamento del Titanic, ogni sera al
­Walensee, sembrava che anche le catastrofi
più grandi causate dagli uomini, si potrebbero davvero prevenire avendo a cuore queste
poche regole.
•
oggi samaritani 09/2015
7
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pelle fragile e le persone allergiche ai cerotti.
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Campagna di informazione di Swisstransplant
Decidere – parlare – alleviare
Un sondaggio telefonico sul tema della donazione di organi realizzato nel marzo
scorso dall’istituto DemoSCOPE su incarico di Swisstransplant – la Fondazione
nazionale svizzera per il dono e il trapianto di organi – ha dimostrato che il 91 %
degli intervistati è a favore della donazione di organi. L’81 % si dice sostanzialmente pronto a donare i propri organi quando non sarà più in vita, ma solo
una buona metà ha espresso la propria volontà per iscritto o comunicandola ai
propri familiari.
In seguito ai risultati di questo sondaggio, il 19 settembre in occasione della
«Giornata nazionale della donazione di organi», Swisstransplant ha lanciato
una campagna informativa mirata a sensibilizzare il personale sanitario e la
popolazione. Scopo della campagna è quello di fare in modo che chi si dice
pronto a donare degli organi, ma non ha mai pensato di comunicare apertamente la propria scelta, ne discuta con parenti o amici. Pochi, infatti, sono
coscienti di quanto possa essere pesante la situazione che si viene a creare
per familiari e personale sanitario quando la decisione del defunto non è
nota e si deve quindi cercare di interpretare ciò che la persona deceduta
avrebbe fatto in questo caso e agire di conseguenza. Il messaggio veicolato dalla nuova campagna è: «Prendete la vostra decisione in merito alla
donazione di organi mentre siete in vita e comunicatela ai vostri familiari
in modo da alleviare loro e al personale sanitario questo peso in futuro.»
Testo: Swisstransplant
Ulteriori informazioni sul sito: www.swisstransplant.org
Contanti per la tutela dalle effrazioni:
quando l’assicurazione paga ancor
prima del sinistro
Prevenire è la migliore tutela dai furti con scasso. La Basilese partecipa alle spese per l’installazione di misure di sicurezza contro le effrazioni da
parte di aziende specializzate.
Per l’ennesima volta c’è una macchina che occupa il suo posteggio:
Valerio si sente il sangue montare alla testa, ma si propone di rimanere cordiale. Spegne il motore, scende e si avvicina ai due uomini
che stanno caricando una pesante borsa nel bagagliaio della station
wagon. Avvicinandosi, vede nel bagagliaio aperto un altro borsone e
un quadro tra il borsone e il finestrino. «Toh, anch’io ho un quadro
come questo», dice ai due estranei.
Valerio, vittima di un furto con
scasso, afferma: «Una buona
compagnia di assicurazione è al
mio fianco prima, durante e dopo
un sinistro.»
Come a un segnale, i due sguardi minacciosi si posano su Valerio.
Solo a questo punto Valerio capisce, indietreggia, si volta e corre per
alcuni metri. Gli uomini saltano in macchina e scappano. Più tardi
Valerio si rende conto che hanno messo in borsa solo oggetti di poco
valore, ad esempio non hanno visto il quadro di valore e si sono portati via una stampa acquistata a basso costo.
Raddoppiare la sicurezza
«Ma se poi tornano?», chiede Valerio alla sua consulente alla clientela della Basilese. «Faccia installare impianti di sicurezza meccanici
o elettronici, noi partecipiamo ai costi!» Valerio non se lo fa dire due
volte: la voglia di evitare un secondo incontro di questo tipo è forte.
«Mi manca solo una protezione per me stesso», aggiunge scherzando. «Persino questa è prevista dal nostro modulo di sicurezza Senza
Preoccupazioni», è la risposta. «Le diamo 500 CHF per un corso di
autodifesa – certo non diventerà Rambo, ma saprà reagire alle situazioni di rischio in modo più sicuro e consapevole.»
I moduli di sicurezza della Basilese
La Basilese Assicurazioni va oltre alla semplice
copertura dei danni finanziari, per es. con i moduli di sicurezza. Gli innovativi moduli di sicurezza della Basilese sono presenti nell’assicurazione veicoli a motore e mobilia domestica, ma
anche in molte altre assicurazioni. Il Mondo della sicurezza della Basilese presta ascolto ai propri clienti e prende le loro esigenze sul serio. Così
vengono messe a punto soluzioni che vi rendono ancora più sicuri.
www.baloise.ch/mondodellasicurezza
L’intervistato: Globi, uno tra gli ambasciatori più straordinari per le Sezioni Samaritane
«Sapere dà fiducia e rende forti»
I libretti di Globi esistono da 80 anni, mentre l’amato papagallino blu dai pantaloni a quadretti
rossi e neri è in giro da esattamente 10 anni – con una grande valigia piena di sorprese e
molte storie, a favore dei Primi soccorsi. E Globi va molto volentieri dalle Sezioni Samaritane.
1.
Globi, il tuo libro «Primi soccorsi con Globi» esiste da
esattamente 10 anni e, da allora, tu hai visitato molte Sezioni
Samaritane. Quali sono state le tue esperienze?
Ho conosciuto molte persone gentili e disponibili che lavorano attivamente come Samaritane o Samaritani e che forniscono sempre un
buon lavoro al posto giusto e al momento giusto.
2. Hai già prestato anche tu, una volta, i Primi soccorsi?
Finora ho avuto bisogno di tanto in tanto solo di un cerotto Globi per
un bambino caduto dalla bicicletta o che ha subito escoriazioni alle
ginocchia giocando a calcio. Per fortuna non mi è ancora capitato
nulla di veramente brutto.
3.
Quando visiti una Sezione samaritana, hai un programma
preciso?
Oh si si, in ogni caso. Assieme alle Samaritane e ai Samaritani spiego ai
bambini cosa bisogna fare di preciso quando succede qualcosa, ad esempio come descritto nel mio libro a pagina 10. La cosa più importante in
queste occasioni e manifestazioni, è che i bambini e i loro genitori apprendano assieme come bisogna comportarsi in caso di un’emergenza.
Ad esempio, i bambini imparano a memoria il numero di chiamata d’urgenza 144. È importante, perché ogni bambino che chiama questo numero viene preso sul serio. Imparano anche che per prima cosa bisogna
dire chiaramente il proprio nome e l’indirizzo del luogo dove è successo
qualcosa e imparano anche come si può rimanere calmi in una situazione d’emergenza. Sapere tutto questo dà fiducia e rende forti.
4.
Ti prepari già prima in modo particolare in vista
di una tua visita?
Sì, perché ogni volta è un po’ diverso. Per questa
ragione il mio programma si adatta ad ogni
evento e situazione, in collaborazione con la
Sezione Samaritana interessata. A volte ad
esempio organizziamo una grande manifestazione con la partecipazione anche della Polizia e dei Pompieri. Altre volte invece svolgiamo semplicemente un piccolo corso di Primi
soccorsi.
cosa succede con una puntura d’api, oppure con un colpo di sole o
ancora in caso di ustione. Oppure ancora parliamo di cosa capita in
caso si avvelenamento e di quanto può essere pericolosa la scatola dei
medicamenti casalinghi o ancora l’armadio con i prodotti per le pulizie. Rendiamo attenti anche sulla respirazione di vapori dal cattivo
odore. Ho fatto delle grandi copie di tutte le pagine del libro, così che
io le possa ben mostrare ai bambini.
6. Hai con te anche una valigetta dei Primi soccorsi?
Certo, fa parte della mia «missione» e quando sono in giro per i corsi guardiamo sempre assieme il contenuto. La cosa speciale della mia
valigetta, però, è che all’interno c’è sempre anche una piccola sorpresa per i bambini. Ad esempio un bel poster da appendere.
7.
Da quando fai le tue visite sul tema dei Primi soccorsi, è
cambiato qualcosa?
A me sembra che oggi ci sono sempre più bambini e anche adulti che
soffrono di brutte allergie. Su questo dovrebbero essere informate
ancora molte più persone. E ciò perché anche se non si è allergici,
bisogna essere attenti e conoscere le cose; ad esempio con persone che
sono allergiche alle nocciole.
8.
Qual è l’aneddoto più bello che hai vissuto durante le tue visite?
È stato quando sono andato all’ospedale assieme ad un giovane che si
era rotto il braccio. Era molto coraggioso e ha pianto davvero poco,
anche durante le punture. Il medico ha poi rimesso tutto a posto e io
sono stato il primo che ha potuto mettere la firma sul suo gesso!
9. Quanto spesso visiti le Sezioni Samaritane?
10
oggi samaritani 09/2015
10.
Cosa deve fare una Sezione per ricevere
una tua visita?
La Sezione può scrivere ai miei amici del Team Wendolina; quest’ultimi aiuteranno la Sezione e
daranno altre indicazioni su cosa possiamo
fare e su come possiamo incontrarci.
5. Qual è la cosa più importante nei Primi
soccorsi?
Rimanere calmi. Prima osservare, poi riflettere e solo dopo agire. Racconto questo anche ai visitatori e dapprima spiego loro i
principi dei Primi soccorsi. In seguito dipende tutto da cosa interessa principalmente i
bambini. Ad esempio possiamo parlare di
Il più spesso possibile, preferibilmente ogni settimana perché queste visite sono molto interessanti ed
emozionanti. Inoltre, dopo la visita, ricevo spesso
disegni e gentili letterine da parte di molti bambini che mi raccontano o descrivono le loro storie. Tutto ciò mi piace molto, sono belle cose!
«Dopo la mia visita, molti bimbi mi scrivono
delle lettere carine e mi raccontano le loro
storie. Trovo questo sempre molto emozionan-
Trovate più informazioni sulle visite di Globi sul sito
te.» (Foto: Wendolina)
www.wendolina.ch.
Attualità
Pianificazione 2016
Segretaria centrale
All’inizio di ottobre, Samaritane e Samaritani riceveranno nelle loro bucalettere la nuova brochure per la pianificazione 2016.
Esattamente dieci anni fa, Globi è
entrato nella Federazione svizzera
dei Samaritani (FSS) con il libretto
«Primi soccorsi con Globi». Da
allora, specie nella Svizzera tedesca,
l’amato papagallino blu è un accompagnatore fedele di piccoli – e a volte
anche grandi – Samaritani. Cari
auguroni di cuore per il felice
anniversario!
Il libro didattico, edito da Globi-­
Verlag in stretta collaborazione con
la FSS, è molto apprezzato da monitrici e monitori dei corsi, specialmente quando si tratta di introdurre dei
bambini fino agli 11 anni allo Schema
del semaforo, di spiegarglielo ed
iniziare con loro l’apprendimento
delle misure di Primo soccorso. E
tutto questo secondo il motto «Chi
vuol diventare un buon Samaritano,
inizia presto ad esercitarsi».
In tutti questi anni, Globi è quindi
stato un prezioso ambasciatore per
le nozioni samaritane e permette
sempre e ancora di entusiasmare
nuovi bambini all’attività samari­
tana.
Tuttavia, anche senza il simpatico
papagallino blu, i bambini imparano
i Primi soccorsi con molto entusiasmo e slancio. E ciò lo vediamo non
solo dai resoconti delle Sezioni sulle
azioni di Passaporto per le vacanze o
brevi corsi nelle Scuole elementari,
bensì anche nei successi dei progetti
«Primi soccorsi nelle scuole» e
«Samaritano scolastico», che raccolgono un grande consenso.
Nella stessa sono contenute tutte le
informazioni importanti sui progetti
attuali e quelli futuri della Federazione svizzera dei Samaritani (FSS)
come pure alcuni consigli utili per
il lavoro in Sezione.
Questo libretto offre inoltre una
visione sulle possibilità ora a
dispo­
sizione nell’ambito della
comu­
nicazione per le Sezioni
Samaritane, come il nuovo
strumento Web2Print, Internet o Extranet oppure ancora
i diversi gadgets da distribuire. Non da ultimo, nella brochure si possono trovate
infor­
mazioni sulla nuova
struttura formativa e anche su
progetti come «Samaritano scolastico».
Contributo di Patrick Bindschedler sulla cura delle ferite
Gli indiani coraggiosi non sentono il dolore
Fissare un cerotto sulla pelle è un’operazione facile e veloce. L’importante è che aderisca rapidamente e il più a lungo possibile. I problemi diventano evidenti solo al momento di rimuoverlo. Per togliere un cerotto esistono due alternative. Una possibilità è staccare un angolo
della superficie adesiva e quindi strappare tutto il cerotto con un movimento rapido e deciso,
perché notoriamente «gli indiani coraggiosi non sentono il dolore». Questo metodo consente
di strappare anche i peli eventualmente rimasti intorno alla ferita. Pratico, no…?
L’altra variante, per chi non è o non vuole essere un indiano coraggioso, prevede l’allentamento delicato dei bordi della superficie adesiva. In seguito è possibile staccare lentamente la
parte centrale del cerotto tirandolo in una direzione. Con questo metodo, sicuramente i bravi Samaritani si faranno meno nemici.
Con questi esempi ho voluto dimostrare che, per una medicazione delle ferite al passo con
i tempi, è in ogni caso opportuno scegliere con cura il materiale di fissaggio prima di procedere con la medicazione.
P. S.: Fidatevi della collaudata gamma di nastri di fissaggio 3M. Le informazioni sui prodotti
sono riportate a pagina 8 di questa edizione.
Patrick Bindschedler
Un Samaritano variopinto
«Aiutare», impegnarsi per i più
deboli e vedere il Mondo con molta
empatia sono in genere cose ovvie
per i molti bambini. Lasciateci
dunque fare tutto il possibile per
sostenere i bambini e i giovani anche
in futuro e con
tutte le nostre
forze, affinché
loro possano
continuare a
trasmettere
questa magnifica
capacità anche
agli adulti.
Regina Gorza
oggi samaritani 09/2015
11
Uniti contro la leucemia
Samaritani: la passione
per l’azione
Sabato 22 agosto 2015 si è tenuta la seconda «Giornata della buona azione» il cui scopo è
promuovere la donazione di cellule staminali del sangue. L’evento ha fatto registrare una vera e
propria ondata di solidarietà nei confronti di Trasfusione CRS Svizzera e del suo operato.
I volontari si sono dimostrati estremamente disponibili nel sostenere l’azione, tanto che sono
stati un centinaio i gruppi che hanno risposto all’appello, di cui la metà Samaritani.
Oltre ai numerosi Samaritani, durante l’azione anche Pompieri, membri delle associazioni di pazienti e privati hanno informato i
passanti sulla donazione di cellule staminali
del sangue, motivandoli a registrarsi come
donatori. Il trapianto di cellule staminali del
sangue è spesso l’unica possibilità di guarigione per le persone che soffrono di malattie
ematologiche potenzialmente letali come la
leucemia. Se non ci sono donatori compatibili all’interno della famiglia, i pazienti devono
contare su donatori volontari non imparentati. La ricerca di questi salvatori di vite viene eseguita nei registri interconnessi a livello
mondiale. Più persone sono registrate, maggiori sono le possibilità di trovare una compatibilità.
Insieme i volontari hanno raggiunto molti
obiettivi: sono stati distribuiti più di
20 000 volantini, le registrazioni online nei
giorni prima e dopo l’azione sono raddoppiate e sono stati redatti 60 articoli nei media.
Sono inoltre stati annotati gli indirizzi e-mail
delle persone interessate. In generale, l’azione ha suscitato un vivo interesse per questa
tematica.
Grazie mille
Salvare vite è motivante
Peter Langhart, della Sezione Samaritani di
Freienbach, e Manuela Horath, della Sezione
di Pfäffikon, spiegano così il loro impegno:
«Con i nostri Samaritani sosteniamo la
‹Giornata della buona azione›, poiché così
facendo possiamo salvare la vita dei malati
di leucemia. Noi stessi ci siamo registrati
come donatori, e come noi molti dei nostri
Samaritani. Donando le proprie cellule staminali del sangue – quindi facendo un piccolo gesto personale – si possono evitare terribili fatalità.»
Per Patrik Giger, pompiere di Niederglatt,
il motivo è simile: «Come i Samaritani, anche noi del Corpo dei vigili del fuoco facciamo del nostro meglio per aiutare le persone
in caso di incendi, incidenti, intemperie e altre situazioni di emergenza. Vi sono tuttavia
casi in cui da soli non possiamo fare niente.
Partecipando alla ‹Giornata della buona
azione› abbiamo potuto contribuire positivamente anche in questo caso.»
Testo: Trasfusione CRS Svizzera
Diventare donatori di
cellule staminali del sangue
•
Cari Samaritani, grazie
di cuore per il vostro
formidabile sostegno!
Il numero di Samaritani che hanno
partecipato alla «Giornata della buona
azione» e l’impegno che hanno dimostrato sono indescrivibili. Già durante
i preparativi abbiamo notato il grande
interesse e supporto dei Samaritani.
Ne sono rimasta impressionata e ciò
mi ha reso oltremodo felice.
I Samaritani sono già da molto tempo partner estremamente importanti
durante le Azioni locali di donazione
del sangue. Il fatto che ora ci abbiamo sostenuto anche per la donazione
di cellule staminali del sangue, che è
meno conosciuta rispetto a quella del
sangue, è stato di grande aiuto. I Samaritani hanno contribuito in modo
determinante al risultato positivo di
questa giornata e per questo desideriamo ringraziarli di cuore. Il successo riscontrato quest’anno ci motiva a
organizzare la «Giornata della buona
azione» anche nel 2016. I Samaritani
saranno di nuovo della partita? Ne
saremmo davvero lieti!
Come fare? È molto semplice!
È possibile registrarsi online come donatori di cellule staminali del sangue: www.sbsc.ch/registrazione.
La registrazione comporta la compilazione di un questionario e il prelievo di un campione della mucosa orale che
può essere fatto al proprio domicilio. Le persone che si
sono registrate restano poi a disposizione quali potenziali
donatori per i pazienti di tutto il mondo.
12
oggi samaritani 09/2015
Dagmar Anderes, responsabile Marketing
di Trasfusione
CRS Svizzera
Attualità
Un grande Grazie ai partecipanti!
Le seguenti Sezioni Samaritane hanno contribuito alla «Giornata della buona azione»:
Sezione Samaritani di Altdorf, Sezione Samaritani di Alters­
wil, Sezione Samaritani di Andelfingen, Sezione Samaritani
di Coeur-de-la-Côte Aubonne-Gimel, Sezione Samaritani
di Breiten­bach e dintorni, Sezione Samaritani di Burgdorf,
Sezione Samaritani di Därstetten, Samaritani di Delémont-­
Ville, Sezione Samaritani di Eggiwil, Sezione Samaritani di
Eglisau, Sezione Samaritani di Filisur, Sezione Samaritani
di Flawil, Sezione Samaritani di Freienbach e dintorni,
Sezione Samaritani di Grosshöchstetten, Sezione Samaritani
di Grünenmatt, Sezione Samaritani di ­Hettlingen, Sezione
Samaritani di Hitzkirch, Sezione Samaritani di Kaiseraugst,
Associazione cantonale delle Sezioni Samaritani lucerne­
si, Sezione Samaritani di Kloten, Sezione Samaritani di
Küsnacht, Sezione Samaritani di Lommiswil, Sezione Sama­
ritani di Lucerna, Sezione Samaritani di Märstetten e
dintorni, Sezione Samaritani di Meggen, Sezione Samaritani
di Nieder­glatt, Sezione Samaritani di Oberglatt, Sezione
Samaritani di Pfäffi­kon, Sezione Samaritani di Pfungen
Dättlikon, Sezione Samaritani di Roggwil, Sezione Samari­
tani di Rothen­thurm, Sezione Samaritani di Rupperswil, Se­
zione Samaritani di Schmerikon, Sezione Samaritani di Seon,
Sezione Samaritani di Signau, Sezione Samaritani di Stein,
Sezione Samaritani di Sumiswald, Sezione Samaritani di
Sur­see, Sezione Samaritani di Tafers, Sezione Samaritani di
Trüllikon e dintorni, Sezione Samaritani di Uzwil, Sezione
Samaritani di Villmergen, Sezione Samaritani di Volketswil,
Sezione Samaritani di Weisslingen-Kyburg, Sezione Samari­
tani di Wettingen-­Dorf.
oggi samaritani 09/2015
13
IL RIFFELSEE:
1‘000‘000
DI T-SHIRT RICICLATI*
*Per produrre un chilo di cotone sono necessari
27‘000 litri di preziosa acqua potabile.
Sostenibilità al passo con i tempi ribadita per mezzo di immagini
NUOVA ESIBIZIONE DI TEXAID
Da oltre 35 anni TEXAID assicura sostenibilità ecologica accompagnata da impegno sociale e caritatevole tramite la raccolta, lo smistamento e il riciclaggio
professionali di tessili usati. L‘azienda svizzera di riciclaggio dei tessili, annoverata
oggi tra le organizzazioni leader europee del suo settore, si è ora data un nuovo
aspetto al fine di conferire peso a questo profilo di sostenibilità.
Impegnare un‘azienda orientata a fini economici verso azioni di massimo valore ecologico e sociale è un
costante atto di forza, riassume Martin Böschen, CEO del gruppo TEXAID. Perché le disposizioni degli
enti assistenziali tese ad assicurare sostenibilità, posti di lavoro e mezzi per progetti caritatevoli tramite
la lavorazione di tessili usati continuano ad avere la loro immutabile validità anche dopo oltre 35 anni
dalla fondazione di TEXAID. L‘ex organizzazione di raccolta è oggi cresciuta diventando il gruppo TEXAID
con sede principale a Schattdorf/UR e centri di raccolta e di produzione in Germania, Bulgaria, Ungheria
e Marocco. Tutti i centri lavorano secondo i medesimi parametri professionali e le medesime disposizioni
ecologiche; ora si impone di dare al gruppo imprenditoriale anche un‘immagine unitaria.
La lingua figurata rafforza l‘espressività
Il nuovo corporate design si propone di raffigurare i valori di sostenibilità e di impegno sociale e caritatevole. Il nuovo logo TEXAID orientato orizzontalmente viene sostenuto da immagini di comprensione
intuitiva. Questo diverso aspetto risulta del tutto evidente nel sito web di nuova realizzazione che con il
suo recentissimo stato tecnico assicura praticità e semplicità d‘uso su tutti i dispositivi di emissione.
Nell‘opinione pubblica TEXAID si ripresenterà gradualmente: ora si tratta di conferire la nuova
immagine ai 4‘500 contenitori TEXAID, a partire dal prossimo autunno i sacchi per la raccolta saranno
distribuiti nel nuovo look, i circa 60 veicoli dell‘equipe di raccolta riceveranno nuove scritte.
www.texaid.ch
70822
Fate scappare i ladri a gambe levate.
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La vostra sicurezza ci sta a cuore.
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Emergenze psicologiche
L’interazione sociale
è il primo fattore di
protezione
Ogni giorno si mobilitano e offrono il loro aiuto: le Samaritane e i Samaritani
supportano gli organizzatori di manifestazioni con servizi medico-sanitari,
organizzano Azioni di donazione di sangue o garantiscono la sicurezza durante
gli eventi sportivi. Questa attività a titolo di volontariato è tuttavia impegnativa.
Talvolta può portare addirittura ai limiti della resistenza emotiva, rendendo pertanto necessari i primi soccorsi psicologici. Nel Canton Berna, tale sostegno è
organizzato in modo esemplare.
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oggi samaritani 09/2015
Buono a sapersi
Testo: Annegret Czernotta
È una giornata estiva e la Samaritana Doris
Beschke* sta lavorando presso il servizio medico-sanitario in occasione di una manifestazione sportiva nel Canton Berna. L’evento
sportivo ha richiamato molti visitatori, tanti
genitori accompagnano i loro figli alle gare.
Oltre all’offerta sportiva, anche la ristorazione è una parte importante dell’evento. Quando nessuno la sta osservando, Nina*, cinque
anni, afferra una salsiccia dal grill. Una parte della sua manica entra in contatto con il
grill e prende immediatamente fuoco. Sebbene i Samaritani prestino i primi soccorsi nel
giro di pochi minuti, adottando le misure
corrette, la bambina si ustiona l’intero braccio. Sua madre assiste inerte all’incidente e
alla successiva azione di salvataggio, urlando
e gridando disperata.
Doris Beschke e gli altri Samaritani riescono a stento a calmarla. Nel giro di poco tempo, la bambina viene portata in un reparto di
terapia intensiva per pazienti ustionati, ma
ciononostante Doris Beschke, e tutto il team
dei Samaritani, si sente totalmente sopraf­
fatta dalla situazione. Dopo la manifestazione, il pensiero di Doris va continuamente alla
madre della bambina. Continua a sentire le
sue urla disperate, non riesce a togliersele
dalla testa e passa la notte insonne.
Vuotare il sacco
Il giorno dopo, Doris Beschke contatta un
membro del sistema di «peer support» delle
Sezioni Samaritane bernesi, dove Anne
Sabourdy è membro della direzione. «Peer
support» significa aiuto destinato alle persone degli stessi gruppi di riferimento (in inglese: peer = pari, uguale): i membri di pari grado o uguali di un gruppo offrono sostegno
psicologico in situazioni eccezionali. Anne
Sabourdy conduce un lungo colloquio con la
Samaritana. In qualità di «peer supporter»
del gruppo d’intervento cantonale, è specificamente formata in primi soccorsi psicologici. Poiché lei stessa ha prestato interventi simili come Samaritana, riesce a classificare
immediatamente l’esperienza vissuta.
Inoltre Anne Sabourdy fa parte di una rete
che ha contatti con il Care Team, un gruppo
di specialisti in possesso di formazione supplementare per gli interventi psicologici d’ur-
genza, ovvero psichiatri, psicologi o assistenti
spirituali d’urgenza, ma anche con i Care Giver
e i centri di consulenza. Quando si accorge
che c’è bisogno di un supporto professionale,
può di conseguenza indirizzare meglio chi
chiama in cerca d’aiuto. «Molto spesso, nelle
prese di contatto, si tratta di vuotare il sacco
e potersi liberare una volta per tutte del proprio fardello emotivo», spiega la Sabourdy.
Doris Beschke descrive ripetutamente la
dinamica dell’incidente e la successiva azione
di soccorso. La «peer supporter» adotta volutamente una forma cronologica di racconto, il che aiuta Doris a ridare linearità ai suoi
pensieri. Anne Sabourdy agisce in questo
caso da ascoltatrice attiva. Le due donne esaminano insieme il «risultato» dell’azione di
soccorso: la bambina è ferita ma, grazie
all’aiu­to rapido, si è ustionata «solamente»
un braccio. Nel corso del colloquio emerge
che Doris Beschke aveva sviluppato di conseguenza paure così grandi, soprattutto perché
anche lei ha un figlio della stessa età e si è
resa conto che sarebbe potuto accadergli la
stessa cosa.
Grazie al colloquio di «peer support»,
Doris Beschke si sente compresa e sollevata.
Decidono insieme che Doris si faccia sentire
se avrà nuovamente bisogno di parlare.
Quando lei richiama Anne Sabourdy dopo
tre settimane, le notizie sono però positive:
Doris è riuscita a prendere le distanze dall’incidente e la bambina ferita sta meglio. Infatti
racconta che, incontrando casualmente la
La psicologa Johanna Hersberger può essere
raggiunta per emergenze a Basilea. (Foto: zVg)
madre della piccola dopo l’episodio, la donna l’ha ringraziata per l’aiuto prestato.
Sistema di «peer support» dal 2006
Anne Sabourdy ha vissuto molte situazioni
del genere. Secondo la sua esperienza, «un
sostegno psicologico è indispensabile dopo
interventi delicati». La formatrice per adulti
può attingere a piene mani dalle sue competenze per gestire il colloquio. Impartisce corsi in Primi soccorsi, per la comunicazione e
in primi soccorsi psicologici. Offre altresì
corsi di formazione continua presso la Fede-
Dopo un intervento, a volte anche la nostra
anima ha bisogno di Primi soccorsi. (Foto:
Shutterstock)
Un momento di una formazione continua del sistema «Peer-Support» di Berna sotto la guida di
*Nome modificato dalla redazione
Anne Sabourdy (Foto: zVg).
oggi samaritani 09/2015
17
Anne Sabourdy è anche Samaritana e conosce
le situazioni critiche. (Foto: zVg)
I Samaritani imparano che, tra i primi soc­
corsi psicologici, può rientrare anche la mes­
sa in salvo di una persona sotto shock dalla
zona di pericolo. Oppure darle una coperta
riscaldante, o semplicemente sedersi accanto
a lei e affrontare insieme la situazione. Essi
svolgono un lavoro eccellente in tal senso,
perché in genere sono molto servizievoli ed
empatici. La persona assistita si sente in buo­
ne mani e può sviluppare fiducia, il che è im­
portante.
Al tempo stesso, però, Therese Isenschmid
voleva anche fare in modo che i soccorritori
preservassero la loro salute psichica. Il siste­
ma di «peer support» fa capo al Comitato
dell’Associazione cantonale delle Sezioni Sa­
maritane bernesi, e rende possibile agli inte­
ressati di frequentare la formazione in «peer
supporter». Il Canton Berna dispone, ad
esempio, di un Care Team di circa 150 perso­
ne, mentre le Sezioni Samaritane bernesi ge­
stiscono un gruppo di «peer supporter» com­
posto da una ventina di donne e uomini.
Andi Schmitz, in caso di bisogno, esamina coi
colleghi di Sezione gli interventi difficili. (zVg)
razione dei Samaritani, e conosce pertanto la
rispondere alla domanda dell’Ufficio federale
vulnerabilità di questa attività. «I Samarita­
della protezione della popolazione di poter
ni interagiscono bene tra loro a livello locale
disporre di un’assistenza emotiva d’urgenza
e regionale, poiché svolgono interventi dove Ognuno reagisce in modo diverso
regolamentata. A questa trasposizione ha
sono di casa», racconta. «Ma ciò implica an­ Tuttavia, il sistema è stato istituito anche per partecipato, tra l’altro, la psicologa dott.
che il rischio di conoscere
Johanna Hersberger di Basilea.
personalmente la persona
Docente della cattedra di Ap­
infortunata, ferita o addi­
prendimento sociale in condizio­
rittura deceduta.»
ni difficili, lei stessa è psicologa
Inoltre gli eventi posso­
dell’emergenza certificata, mobi­
no essere motivo di stress,
litata nei casi d’emergenza a Basi­
se evocano esperienze per­
lea. Ha partecipato all’elabora­
sonali
non
elaborate.
zione di una formazione per i
«Queste situazioni sono
soccorritori non professionisti.
immediatamente di nuovo
«Il modo in cui viviamo un even­
presenti», afferma Anne
to, e lo classifichiamo come grave
Sabourdy.
Altrettanto
o addirittura traumatico, dipen­
stressanti sono le emer­
de dall’interpretazione personale
genze con i bambini e la
che gli si dà», spiega Johanna
sensazione di aver fallito o
Hersberger. In particolare una
di non aver fatto abba­
buona rete di relazioni sociali è
stanza.
fonte di forza e sostegno e dà la
Il sistema di «peer sup­
sensazione di potercela fare.
port» bernese esiste dal
«Anche gli avvenimenti vengono
2006. Il lavoro del team
gestiti meglio quando si vede un
diret­tivo viene apprezzato e
senso.»
La sofferenza, ad esempio, è più
preso in seria considerazio­
profonda quando la violenza viene
ne. «Mi capita di ricevere
esercitata fra più individui, come
tre chiamate alla settima­
nel caso di un raptus omicida o di
na. Ma possono tras­correre
uno stupro. Anche gli incidenti
anche due mesi senza una
nello sport o nel traffico possono
sola telefonata», racconta
avere un effetto traumatizzante.
Anne Sabourdy. Il sistema è
«Invece le catastrofi naturali ven­
nato su iniziativa della pre­
gono spesso classificate come
sidentessa onoraria There­se
Isenschmid, che voleva
eventi che arrivano ‹dall’alto›, il che
mettere a disposizione dei
rende in genere più facile l’elabora­
soccorritori non professio­
zione», afferma la Hersberger.
nisti un’assistenza emotiva Una scena durante la formazione continua del sistema di «Peer-Support» di
Le prime reazioni, come pen­
d’urgenza professionale.
sieri ossessivi, rimuginare, dor­
Berna sotto la guida di Anne Sabourdy. (Foto: zVg)
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oggi samaritani 09/2015
Buono a sapersi
mire e sognare, oppure svegliarsi improvvisamente nel sonno per via di un incubo, sono
«un comportamento normale rispetto ad una
situazione anomala», precisa la psicologa.
Inoltre è altrettanto normale non avere alcuna reazione. «Perché ognuno è diverso.»
I primi sintomi, come pensieri ossessivi,
difficoltà di concentrazione, labilità emotiva
o insonnia, dovrebbero lentamente attenuarsi nel giro di tre o quattro giorni. Se il corpo,
però, è sempre in stato di allerta anche a distanza di circa un mese, i pensieri continuano a ruotare intorno all’evento e persistono le
sensazioni di lutto, vergogna, senso di colpa,
paura e impotenza, allora è necessario un
aiuto professionale. In questo lasso di tempo,
infatti, gli interessati al problema possono
sviluppare un disturbo da stress acuto e,
dopo circa tre mesi, anche un disturbo da
stress post-traumatico (DSPT). «E queste
persone devono essere trattate quindi da uno
psicologo specializzato in traumatologia»,
afferma Johanna Hersberger.
Individualmente o in gruppo
I sistemi di «peer support» sono dunque essenziali, poiché l’aiuto di un «peer supporter» permette di riprendere più rapidamente
la routine quotidiana o classificare meglio gli
eventi gravi. All’occorrenza, il «peer supporter» può indirizzare la persona anche da specialisti. I dati registrati dalle unità di soccorso tedesche (Pompieri professionisti, Polizia)
mostrano che nel 33 % di loro può presentarsi la sintomatologia parziale di un DSPT. Un
sondaggio svizzero condotto nel 2009 ha rivelato che questo problema riguarda almeno
dal cinque al nove percento dei soccorritori
professionisti.
Tuttavia, anche interi gruppi possono
prendere in considerazione il sistema di
«peer support». Ne è un esempio un caso
accaduto in occasione di una manifestazione: un padre di famiglia di 28 anni muore
durante la rianimazione e una Samaritana
del team di primi soccorsi contatta il giorno stesso Anne Sabourdy. Dopo la rianima-
Anche una terapia di gruppo può essere molto utile dopo un intervento difficile. (Foto: Shutterstock)
zione, il team non è stato più in grado di
presidiare il Posto samaritano a causa dello
shock. Anne Sabourdy si è recata sul posto
il giorno stesso e ha riunito l’intero gruppo
per un colloquio. Nel caso dei gruppi, è
particolarmente importante ripercorrere
insieme l’esperienza vissuta. «I colloqui individuali fomentano solo la diffidenza, perché si pensa che l’altro dica male di lui»,
afferma Anne Sabourdy. La «peer supporter» ha esaminato la sequenza di azioni della rianimazione in ordine cronologico, permettendo ai Samaritani di raccontare
l’accaduto senza intervenire. Dopo il colloquio, il gruppo ha avuto la certezza di aver
fatto davvero tutto il possibile. In quell’occasione, il colloquio di gruppo è quindi bastato a tranquillizzare i Samaritani.
Chiedere aiuto e riflettere
sull’intervento
Nell’insieme, Anne Sabourdy nota un interesse enorme nei confronti delle formazioni
Da sapere
Qui trovate aiuto
•Numero d’emergenza 144
•«Peer support» dei Samaritani di Berna: Anne Sabourdy,
e-mail: [email protected] oppure cellulare 076 567 14 62
•Servizi psichiatrici cantonali
•Da psicologi e psichiatri, nonché da medici di famiglia
•La documentazione dettagliata, come pure un elenco
con gli indirizzi delle organizzazioni di intervento, sono
reperibili sul sito web della Rete nazionale per l’aiuto
psicologico d’urgenza: www.nnpn.ch.
continue in primi soccorsi psicologici, e propone anche corsi in primi soccorsi psicologici
con i bambini. Le rincresce tuttavia che i costi della formazione continua sono elevati.
Per questo motivo, solo pochi Samaritani
possono prendervi parte.
Inoltre non tutti i Cantoni hanno un sistema di «peer support» altrettanto valido
come quello delle Sezioni Samaritane bernesi. Andi Schmitz, monitore di corsi dell’Associazione Samaritana del Canton Sciaffusa, si
rammarica molto dell’assenza di un team del
genere per le emergenze psicologiche nel suo
Cantone. Quando, ad esempio, un signore
anziano è morto nel suo appartamento per
un’intossicazione da fumo, i Samaritani si
sono posti numerose domande dopo il loro
intervento. «Conoscevano la vittima», racconta Andi Schmitz, «e alcuni Samaritani si
chiedevano continuamente se avevano fatto
tutto nel modo giusto.» Le immagini, e soprattutto la puzza di bruciato, si erano impresse nella loro memoria emotiva. Andi
Schmitz ha telefonato di sua iniziativa ai Samaritani coinvolti, concordando un incontro
comune. In quell’occasione, egli ha fatto delle riflessioni sull’intervento, ha spiegato quali
misure erano state adottate in ambulanza e le
ragioni per cui la vittima era deceduta malgrado tutto.
La maggioranza dei Samaritani si è tranquillizzata dopo questo incontro, mentre per
due di loro sono stati necessari altri colloqui.
Andi Schmitz ha continuato a recarsi dai due
Samaritani per un periodo di sette giorni:
«In seguito anche loro sono tornati ad essere
operativi.»
oggi samaritani 09/2015
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Persone
Carmen Segessenmann, monitrice di corso e di Sezione dei Samaritani aggregati
Lora di Arch
Puro impegno e tanta passione
Con grande tenacia ha portato avanti la fusione di quattro Sezioni Samaritane
e i suoi corsi per i bambini sono pieni di entusiasmo, emozioni e sfide. Attualmente Carmen Segessenmann sta assolvendo la formazione di Istruttrice FSS e soprattutto nei cambiamenti vede delle opportunità da cogliere.
Testo e foto: Kurt Venner
La casa con una luminosa veranda invernale
situata nel villaggio bernese di Arch è contornata da una siepe ben curata, arbusti e bei
fiori. Inoltre delle figure e degli oggetti artistici trasmettono calore e accoglienza. È qui
che vive Carmen Segessenmann con la sua
«famiglia allargata», composta dai suoi tre
figli e dai due bambini del suo partner.
Carmen Segessenmann, 43 anni, ama il
«suo» villaggio. Arch si trova sul versante
nord leggermente in pendenza del rilievo
montuoso Bucheggberg, sulla riva destra del
fiume Aare. Chi abita qui o qui si riposa, ha
il pregio di godere una vista magnifica
sull’Aare, sulla catena del Giura, sul lago di
Bienne o addirittura fino a Soletta.
Tuttavia, alla nostra interlocutrice – una
donna molto dinamica – rimane raramente
del tempo per contemplare in tranquillità
questo panorama. Oltre al suo impegno per
la famiglia e per il lavoro coi Samaritani, infatti, Carmen è molto appassionata di ceramica. Fino a qualche anno fa, poi, era addirittura anche molto attiva in seno al Corpo
pompieri volontario, non solo come autista
ma anche e soprattutto nella protezione della
respirazione – ossia essere accanto agli uomini addetti allo spegnimento degli incendi.
Tuttavia questa sorprendente strada non era
già segnata e la sua formazione è stata anzi piuttosto classica. «Dapprima ho frequentato la
scuola di droghiere, poi ho imparato la professione di levatrice e giusto poco prima di terminare quest’ultima è nato il mio primo figlio»,
racconta Segessenmann. Purtroppo la famiglia
è stata colpita presto da un brutto colpo del destino: «Mio marito è deceduto molto giovane e
io ho dovuto crescere i bambini da sola. È stato
un periodo molto duro della mia vita.»
Il bisogno di aiutare
Al posto di prendere la vita più tranquillamente una volta che i suoi figli erano cresciu-
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oggi samaritani 09/2015
ti e indipendenti, Carmen Segessenmann ha
invece voluto cercare una nuova sfida ed è
stata presto attiva nella Sezione Samaritani
di Arch. Appena entratavi in qualità di socia,
ha iniziato la formazione di monitrice di corso e di Sezione e da allora ha sempre guardato avanti. «Sentivo semplicemente il bisogno
e l’esigenza di aiutare», dice schiettamente.
Coi Samaritani ha potuto esprimere e metter
in pratica al meglio le sue capacità.
A questa donna attiva e impegnata piace
molto organizzare, coordinare e individuare
le soluzioni ottimali ai problemi. Proprio per
questo, nel 2013 e 2014 ha aiutato con perseveranza nel processo di fusione delle Sezioni
«Abbiamo fatto tanto e questo ci diverte e dà
gioia.» Temporaneamente, Carmen dedica fino
a tre giornate di lavoro alla settimana al suo
impegno per la Sezione samaritana.
di Leuzigen, Oberbucheggberg, Rüti bei
Büren e Arch nella nuova grande Sezione
unica denominata LORA (dalle iniziali dei
quattro Comuni). «In quel periodo molte Sezioni faticavano a trovare persone disposte a
prendere i posti in Comitato lasciati liberi
dai membri dimissionari; alcune di loro non
avrebbero potuto continuare a vivere senza
la fusione», afferma Carmen illustrando la
situazione d’allora. Molti erano i timori e i
dubbi, specialmente da parte dei membri anziani o di lunga data. «Tuttavia siamo riusciti a convincere la maggior parte di loro.»
Si deve fare qualcosa
Un’altra passione di Carmen, oltre alla fusione, è il promovimento della gioventù, l’assistenza del Gruppo Help e la continuazione
della formazione in primi soccorsi nelle scuole. «La nostra Sezione impartisce già i Corsi
soccorritori nei livelli superiori delle scuole
della nostra regione.» E lei, in qualità di
mamma, sa esattamente come bisogna fare
per trasmettere entusiasmo ai bimbi e ai giovani in questo specifico settore. «Gli esercizi
devono essere ricchi di azione, emozioni e
sfide. Bisogna immedesimarsi nei bimbi»,
racconta con crescente passione. «Cerchiamo anche di portare i giovani Help con noi ai
Servizi sanitari, e questo appena hanno raggiunto un’età idonea. E solitamente vi partecipano con grande entusiasmo, ad esempio in
occasione di un evento openair o di grandi
manifestazioni sportive.»
Anche a proposito del progetto «Samaritano scolastico», Carmen ha potuto avviare un
corso pilota in due sedi scolastiche per le quali ha assemblato lei stessa e messo a disposizione l’intera documentazione didattica. «A
livello della FSS, sono già ora contenta di partecipare alla definizione della formazione di
Samaritano scolastico», aggiunge.
Il suo prossimo passo sarà la formazione di
istruttrice FSS, e... si intuisce che ha ancora
molto altro in mente: «Sono molto contenta
di poter conoscere in modo dettagliato l’ampio ventaglio di lavori e compiti della Federazione svizzera dei Samaritani e della sua estesa rete di competenze. Anche le nuove
formazioni saranno una sfida interessante.»
•
Sezioni, Associazione
Colonna
Riuniti al monte Curzùtt
Workshop sulla Strategia 2020
per gli istruttori e i membri di Comitato
dell’ASSTM
Quando i soccorritori
diventano vittime
Dopo la riunione e le discussioni, un’allegra e riuscita passeggiata in comune al ponte tibetano
(nella foto alcuni dei partecipanti davanti al ponte).
Come fare a non perdere il treno e arrivare nel 2020 avendo contribuito al raggiungimento
degli obiettivi fissati dalla Federazione Svizzera dei Samaritani (FSS)? Se lo sono chiesti appunto istruttori e membri di Comitato domenica 6 settembre scorso a Curzùtt. Molte idee,
molti spunti e tanti progetti per il futuro, di cui sentirete parlare nei prossimi anni. Anche i
Presidenti sezionali saranno coinvolti durante la conferenza di novembre.
Dopo un ottimo pranzo, ci si è messi in marcia nel vero senso della parola: destinazione
Ponte Tibetano. Gli impavidi hanno messo alla prova le loro capacità, lo spirito di gruppo e
la capacità di sopportazione della fatica, visto che per arrivare al 2020 di strada da fare ce ne
sarà molta, e sono arrivati al Ponte Tibetano.
Una giornata proficua dal punto di vista dei progetti e da quello umano, perché ha permesso di allacciare e riallacciare relazioni e rapporti tra i due importanti organi dell’Associazione
cantonale.
Nicodemo Cannavò
Un momento dei lavori che hanno riunito gli istruttori e i membri del Comitato ASSTM.
•
Noi Samaritane e Samaritani veniamo formati nei Primi soccorsi al fine
di poter aiutare altre persone. In
genere viviamo e assumiamo il ruolo
di professionisti, indossiamo un’uniforme, siamo equipaggiati di materiale e pronti per quasi tutte le
situazioni d’emergenza. Grazie ad
una certa «routine» nei Servizi
sanitari e alla crescente esperienza in
interventi reali, ci sentiamo sicuri nei
rapporti coi pazienti e nella gestione
di situazioni d’emergenza improvvise.
Tuttavia, in situazioni straordinarie
di carico e di stress, la sicurezza e la
fiducia nelle nostre capacità possono
vacillare. Incidenti che coinvolgono
bambini, ferite gravi nei pazienti o
casi di morte possono chiederci
troppo; sensazioni e sentimenti dopo
questi avvenimenti possono a volte
portarci addirittura alla malattia.
Durante o dopo queste situazioni di
stress, è assolutamente normale
sentirsi impotenti, quasi abbandonati,
disperati o spaventati. Se però queste
situazioni di stress durano più a lungo
e disturbano in modo persistente il
nostro equilibrio psichico, il nostro
vissuto interiore e il nostro comportamento, allora anche noi Samaritani
dovremmo cercare aiuto presso
persone competenti. Vergogna o
sentimenti di incapacità non devono
essere ostacoli alla ricerca di aiuto,
all’espressione dei propri sentimenti
coi colleghi Samaritani e a riconoscere
le momentanee eccessive richieste
fisiche e mentali.
Vi auguro quindi una buona lettura
dell’interessante articolo specialistico
contenuto in questa rivista (p.16); che
vi aiuti a saper accettare ognuno i
propri limiti. Anche noi Samaritani a
volte abbiamo bisogno di aiuto e non
dobbiamo
sempre e solo
essere forti per
gli altri.
Mathias Egger,
membro del
Comitato
centrale FSS
oggi samaritani 09/2015
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Edizione 9/15 del 23 settembre 2015