Answers to the questionnaire South Africa Province Si pratica una lettura della situazione socio-politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? There’s an effort to read the political, social and religious situation of the country at the Provincial Assembly early. Some issues are looked at by the Provincial Council, the provincial secretariats and the various deanery meetings in their regular meetings. (An example: the decision recently taken by the Provincial Council to leave the quite well established parishes in Soweto we have been taking care of in order to move to a more peripheral and challenging place such as Orange Farm was based upon a reflection on our Institute’s charism and the ecclesial needs.) There are a few think tanks in the country. The most known are the Jesuit Institute and the Parliamentary Liaison Office. They both send out regularly information about different aspects of the South African reality. In a special way, the papers elaborated by researchers of the latter, which the Provincial Superior dutifully forwards to each confrère, are particularly insightful into our reality. Our Worldwide magazine whenever possible also tries to analyse the situation. For instance, in the last April-May issue an assessment on the 20 years of democracy was made. The same has done the magazine Grace & truth. Besides there are a number of initiatives taking place all over the country we can take advantage of. The Jesuit Institute organises every year a Winter School; Justice and Peace invites often to their discussions on specific issues; The Daughters of St Paul, in their house in Johannesburg, and the Catholic University (St. Augustine College) promote monthly talks… which some confreres have the habit to attend. It is however difficult to know how much the confrères avail themselves of such instruments of reflection to assess their performance and improve their mission. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura sociopolitica e religiosa? Our increasing commitment in the ever growing urban areas is a result of such a reflection upon the reality of the country. The challenge now, given the fact that great part of our know how was related to rural areas, is to qualify our urban ministry/presence in the so-called townships in order to be agents of a meaningful pastoral and not only carry on a ‘minimum services’ weekend pastoral. The province is thinking on preparing academically a confrère for the urban ministry who could afterwards be a coordinator of such an activity and reflection. Another great challenge is our Mission Promotion ministry, starting with a more effective promotion of Worldwide nationwide. The magazine has undergone a deep renewal at the beginning of 2013 and is being very positively reviewed. It has been increasing its readership and print run. With a serious policy of promotion, we believe it could be selfsupporting soon. Given the varied reality of South Africa, where there are situations of first world and third world, the missionary awareness is perhaps the best contribution the Province can share with the local Church. An immediate and prosaic fruit could be the capacity of the province to generate more resources in the country and become less dependent from overseas donors. For that, however, much commitment and vision is needed. The third challenge is to have a simpler and sober lifestyle following the promptings of Pope Francis and the challenges of the Gospel. Over the years, South Africa has experienced an economic boom which led it to become a BRICS’ member (BRICS is the acronym for an association of five major emerging national economies: Brazil, Russia, India, China, and South Africa). The buying power of many people increased substantially giving them the possibility to be lured by appeal of fashion and appearance. If we are not attentive, we may be easily dragged into this consumeristic trend, forgetting that half of the population still lives with less than US$2 per day. Come si è cercato di rispondere? The Provincial Superior has been calling for more simplicity and authenticity. In his report to the last Provincial Assembly, he talked about an “individualistic attitude” and a “consumerist mentality”. He wrote: “Very often, there is no distinction between what we need and what we want (travel, gadgets, socialising...). We get caught in superfluous things and bad use of time.” Not always there are personnel available or ready to undertake some more challenging/difficult commitments. However, many committed confrères are close to the people, in touch with their daily struggles and make common cause with them, working in their formation and uplifting. Quali sono gli impedimenti (di personale, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? Preparation of personnel for some specific ministries such as mass media, administration and urban ministry is needed. Sometimes, however, it seems that those who are more willing to undertake further studies are not the most recommended: their willingness is perceived more inward looking and as a way to promote themselves and pursue personal agendas rather than serve the mission better. The Provincial summarises the needs in this way: “The Mission in South Africa requires indeed better preparation of missionaries, but it requires, above all, more passion and spirit of initiative.” Joseph Rebelo DELEGATION DU TCHAD ATELIER SUR LES 150 ANS DU PLAN POUR LA REGENERATION DE L’AFRIQUE UN BREF APERÇU DE LA REALITE TCHADIENNE Le Tchad est un pays complexe par sa géographie, son histoire ou son contexte actuel. Un territoire qui réuni trois zones climatiques et une multitude de peuples avec des langues, des formes de vie, des cultures et des croyances différentes. Cela est un atout sans doute, mais peut aussi devenir sources de frictions. Dans ce contexte assez disparate, il aurait fallu un état fort capable de construction l’unité et une conscience commune. Mais cela n’a pas état le cas. L’état qui est née des indépendances en 1960, s’est montré faible. Les gouvernements qui ont suivi depuis lors n’ont pas toujours travaillé pour unifier les populations. Aujourd’hui certains sont de l’avis qu’il y a un repliement ethnique dans la société : les gens se sentent plus sûrs quand ils sont entourés des gens de leurs ethnies. Beaucoup de facteurs ont influencé pour en arriver là : les guerres civiles, les confrontations intercommunautaires (éleveurs nomades contre agriculteurs sédentaires, par exemple), le conflit linguistiques arabo-français, les voies de communications insuffisantes, l’enclavement, la pauvreté… Le Tchad est un pays charnière entre les pays islamisés et l’Afrique subsaharienne. Ce fait n’est pas facile à gérer. La guerre de 1979 avait provoqué des massacres de « sudistes » à Ndjamena et les « nordistes » au Sud. A partir de ce moment la méfiance mutuelle est un fait incontestable. La capitale, elle-même, est divisée : certains quartiers tels Kabalaye ou Moursal nous rappellent Kinshasa. Par contre, des quartiers comme Am Riguebe ou Klemat, les boubous, les turbans, les voiles et les cris des muezzins nous renvoient au Yemen. Deux mondes juxtaposés qui ne se mélangent pas. 1.Le contexte socio politique Le Premier décembre 1990 Idriss Deby arrive au pouvoir. Le pays sortait de la dictature féroce d’Hissein Habré. Le nouveau régime s’ouvre sur une note d’espoir. Des pas concrets ont été donnés en cette direction : on reconnaît la liberté d’expression, d’association, de presse et les syndicats. Des institutions démocratiques ont été créées pour bien séparer les secteurs législatif, judiciaire et exécutif. Le 28 février 1991 la nouvelle constitution a été approuvée où l’on permet l’existence de différents partis politiques. En 1993 a été convoquée la Conférence Nationale Souveraine pour restaurer la démocratie et remettre en place un état de droit. Les premières élections libres ont été célébrées en 1996. Dès lors jusqu’à maintenant le MPS (Mouvement Patriotique du Salut) fondé par Déby règne en maître. Il vrai que les Institutions démocratiques ont du mal à tourner efficacement et que la justice n’est pas toujours indépendante du pouvoir. Il est vrai que la corruption et le détournement d’argent est pratique courante, il aussi vrai qu’on commence à voir des signes de changements : des hommes du régime, trouvés fautifs, sont jugés et mis en prison, par exemple. Plusieurs associations se sont développées pour défendre les droits de l’homme, la justice et la paix, la défense des enfants, le dialogue interreligieux… Bref, une société civile s’est mise en marche qui fait entendre sa voix, même si depuis quelques années, on constate un essoufflement de cette dernière, qu’elle soit spécialisée ou organisée en réseau. Cet essoufflement est dû au manque de nouvelles stratégies d’articulation. Le gouvernement a continué à mener une politique d’exclusion, dommageable pour l’unité du pays, car cela crée trop de rancœurs et de division. Les grands postes dans le gouvernement sont occupés par les Zagahwa au détriment des sudistes. Une politique d’enrichissement des cadres Zagahwa et de certains partisans nordistes est menée. Ces exclusions sociales et politiques pourraient conduire une frange de la société a tenté un destin, seul comme peuple, au contraire, malgré les injustices et la guerre civile, les tchadiens dans la majorité sont disposés à vivre ensemble. Ce qu’ils exigent tous, du Nord et du Sud, c’est la justice sociale, la bonne gouvernance qui garantisse l’alternance et surtout le respect des droits de tous. Les dernières élections ont montré que le pays ne veut plus ce régime, à cause du boycott s’est étalé du Sud au Nord. Cela nous fait comprendre aussi que le clivage Sud-Nord ne fonctionne pas au niveau des citoyens ordinaires. Si les tchadiens ne veulent pas le régime en place, cela ne veut pas dire qu’ils appuient l’opposition à cause du nomadisme constant. On se demande même s’il y a de vrais opposants dans le pays. 2.Le Contexte Socio-économique L’économie tchadienne a un potentiel important en l’agriculture et l’élevage. Plus 70% des tchadiens vivent du monde rural, surtout de l’agriculture. Le pays dispose des réserves minière et pétrolière importantes. Les sources hydrauliques sont aussi considérables. Les revenus pétrolières commencent à être visibles : développement d’infrastructures (routes et rues goudronnées, ponts, raffinerie, ministères, écoles, hôpitaux, universités), amélioration et fréquence des transports publics entre les villes, expansion du réseau des télécommunications (téléphonie mobile, internet…). On note, pourtant, et surtout dans le monde rural, une paupérisation croissante et un délabrement de toutes les structures y compris religieuses. Du point de vue de l’éducation, constate un contraste entre la création inconsidérée des écoles primaires et secondaires et le niveau scolaire qui est toujours en baisse à cause du manque de moyens humains et matériels. Les parents doivent faire des sacrifices pour payer les maîtres communautaires avec une préparation douteuse. Plus de 70% des enseignants du primaire au Tchad sont communautaires. Mal rémunérés et peu formés, ils abandonnent les élèves. Les structures sanitaires sont encore précaires. 3. Le Contexte ecclésial L’Eglise au Tchad est la plus jeune du continent. De nouveaux diocèses ont été crées depuis 1990. Ils sont actuellement au nombre de 8 dont deux sont animés par un évêque combonien, Mgr Miguel Sébastian en qualité d’évêque de Laï et administrateur de Doba, depuis que Mgr Russo s’est retiré. Le personnel apostolique devient de plus en plus international et le nombre du clergé local augmente. Il y a deux évêques tchadiens : Joachin Kouraleyo, évêque de Moundou et Edmond Djintagar, évêque de Sarh, après la mort de Mgr Mathias Ngarteri. Actuellement deux sièges épiscopaux sont vacants : Doba et Ndjamena. L’Eglise catholique est devenue un point de repère pour la population. Dans les moments les plus durs, quand l’Etat était presque inexistant, les initiatives de l’Eglise en différents domaines : économes, santé, puits, greniers, radios, justice et paix, microcrédits etc… ont contribué à redonner l’espoir aux gens. Les messages sociaux des évêques à l’occasion de Noël ont encouragé des générations des chrétiens. Les différentes initiatives pour agir ensemble avec les églises protestantes et les musulmans par prières communes et déclarations ont été très appréciées. Les diocèses ont opté pour la Pastorale de communautés de base et la responsabilisation des laïcs dans les différents ministères. Il est vrai qu’un travail de formation en vue de l’approfondissement de la foi reste à faire pour que les chrétiens prennent conscience de leur vocation. De façon semblable les jeunes ont besoin d’être suivis pour être agents de transformation dans l’Eglise et la société. L’Eglise du Tchad est l’une des rares églises en Afrique dont les diocèses sont dotés de plan Pastoral en vue d’une pastoral d’ensemble. La catéchèse est organisée au niveau national en trois parcours, plus une année de cheminement spirituel. Un effort dans le domaine de l’inculturation de la liturgie est faite, même si avec les aspects discutables. Quelques défis se présentent aujourd’hui à l’Eglise du Tchad : 1-L’approfondissement de la foi des chrétiens après le baptême 2-La question de l’initiation traditionnelle 3. La transparence de l’administration dans les diocèses 4. La relation entre l’Eglise et l’Etat 5. La question de la Prise en charge 4. Le contexte combonien Arrivés au Tchad en 1977, tout premièrement à Moïssala, le groupe des missionnaires comboniens, est passé par divers processus de changement : d’un simple secteur de la Province Centrafrique-Tchad, il est devenu Province après une période où il est resté Délégation. Depuis le début de 2014, le Tchad est redevenu Délégation, en entrant dans la dynamique de la configuration de tout l’Institut. Le groupe, au fur et à mesure, que les années passent, s’internationalise de plus en plus. Ce qui constitue une richesse, mais aussi un défi pour la vie communautaire. Nous avons 8 communautés et 27 membres. Il y a deux maisons de formation : Le Postulat et le Noviciat interprovincial qui sont à Sarh. Les défis de l’Evangélisation au Tchad Durant l’assemblée de la programmation du sexennat en 2011, la Délégation du Tchad a choisi comme Axe de sa présence LA PREMIERE EVANGELISATION 1. La première évangélisation : Le Tchad se révèle encore comme terre de la première évangélisation car beaucoup sont ceux et celles qui n’ont pas encore reçu la bonne Nouvelle du salut. La majeure partie de notre présence est dans les paroisses où se fait la préparation, à travers le catéchuménat, aux sacrements de l’initiation chrétienne et l’animation des communautés ecclésiales de Base. 2. La Formation des Leaders : Le second défi est formation des Leaders, La Délégation du Tchad répond à ce défi à travers les centres de Formation des catéchistes ; en province nous avons trois centres catéchétiques : Bendoné, Moissala (Silambi), DonoManga et les centres culturels des jeunes : Begou, Ndjamena, Dono Manga, Bodou et Moissala (carrefours des jeunes) ; Il y a actuellement Les Laïcs comboniens en province accompagnés par le P. Olivier Bachulu, secrétaire de l’Evangélisation ; 3. Justice et Paix : Au Tchad est très présent le conflit entre éleveurs et agriculteurs. Le P. Paolino TIPO, est libéré pour accompagner ce secteur en partenariat avec la Conférence des évêques. Diverses initiatives sont promues en ce sens : cours et des Compagnes de sensibilisation et montent des comités d’entente. La Délégation a mis au pied, une Commission Justice et Paix et Dialogue avec l’Islam. 4. Dialogue interreligieux avec l’Islam : Le Service « Tente d’Abraham » à Ndjamena favorise la rencontre entre les musulmans et chrétiens. Le centre est doté d’une bibliothèque. Le Centre « Tente d’Abraham », les musulmans et les protestants organise la journée de prière pour la cohabitation pacifique. La Communauté de Ndjamena et celle de Abéché sont ouvertes pour créer un pont entre ces deux mondes qui semblent ne pas coexister. P. Fidèle Katsan Provincia Perú-Cile Workshop sui 150 anni del Piano di Comboni e in preparazione al XVIII Capítolo Generale. Risposte alle domande della lettera ai partecipati (secondo la mia circoscrizione): 1. Sí: in Perú-Cile abbiamo un gruppo di riflessione che si riunisce, anche se sporadicamente, peró con buona volontá. L’ultimo incontro è stato precisamente sui 150 anni del Piano di Comboni e le possibili conseguenze sulla nostra vita personale, comunitaria e pastorale (porteró iol testo con me). 2. Le sfide sono molte, legate in gran parte alla storia di questo paese dove stiamo lavorando. Caso a parte sarebbe la nostra presenza comboniana in Cile, che ha una sua traiettoria e che abbiamo rettificato lungo questi anni, riducendola praticamente a la AM. Le comunitá comboniane nella provincia sono 14 e si trovano soprattutto nella zona costiera e andina: una è la casa provinciale, una è il centro di animazione missionaria (CAM), una è lo scolasticato internazionale e una é il postulato con il centro vocazionale. Tutte le altre comunità della costa sono di lavoro pastorale (parrocchie), includendo la comunità di Santiago del Cile che lavora anche nella pastorale per avere accettato una piccola parrocchia o rettoria affidataci dalla diocesi. Abbiamo una sola comunità nella selva amazzonica, dove lavoriamo da pochissimi anni, e che si chiama “San Martín de Pangoa” nel Vicariato di San Ramón, ma che è diventata come “la perla” della nostra presenza per le sfide umane, religiose, socio-politiche e geografiche a motivo dell’immenso territorio che ha, specialmente per essere proprio in mezzo al narcoterrorismo. Tutte le altre comunitá sono parrocchie di perifería urbana o della costa, anche con tutte le problematiche di “periferia esistenziale” (direbbe Papa Francesco) che possiamo immaginare e non solo in senso geografico. 3. 4. Le sfide più grandi a livello sociale, político e religioso e le possibili risposte: La corruzione endemica e “sistematica”, che ammazza la fiducia e la speranza della gente. Nessuno o quasi crede più al governo, all’autorità costituita e spesso neppure alla Chiesa ufficiale... E’ un dato molto importante, se si tiene presente il tipo di societá e di Chiesa che abbiamo qui. Emergono i grandi contrasti sociali: povertá estreme fino ad arrivare alla miseria in un paese ricco di risorse e di ricchezze naturali, ma sfruttato e manipolato da ogni governo di turno. Un paese che presenta i mezzi più avanzati della tecnología e che ha una immensità di gente nella miseria, senza acqua, luce o gas. Come preti ci presentiamo con “cotta e stola” e la gente ci vuole bene. La realtá missionaria tra i più poveri è molto dura. L’invasione delle sette “religiose”. Come in molti altri paesi, questo fenomeno è ben conosciuto qui da noi. E non è un problema religioso – anche se lo sembra - , bensí politico ed económico. Qui abbiamo un detto ben conosciuto in America Latina: “El pueblo unido jamás será vencido”. Ma quando si riesce a dividere la gente, tutto può essere possibile. Chi ne trae vantaggio è il ricco e il potente. Ed è quello che viviamo tutti i giorni in questo paese: un popolo diviso dalle sette e dagli interessi personali, anche religiosi... che nel fondo sono economici e politici, se sappiamo leggere bene le cause di fondo dell’invasione delle sette religiose in tutti i paesi di grandi risorse economiche. Le divisioni nella Chiesa peruviana: la Chiesa in Perú non è più “cattolica”, come la vorrebbe Papa Francesco. Si sono infiltrate “associazioni” di ogni tipo e “benedette” a suo tempo dal “Vaticano”, che l’hanno divisa e la continuano a frammentare. Con tutto il rispetto ne faccio il nome: Opus Dei, Pro Ecclesia Sancta, Sodalitius, Neocatecumenali, Operai di San Giuseppe, Eraldi del Vangelo... Ci sono chiese o parrocchie di questi gruppi nelle quali i poveri non possono entrare! I poveri che vendono i loro piccoli prodotti, come le caramelle o le cicche fuori della chiesa, sono allontanati sistematicamente: se non hai le scarpe e hai solo le ciabatte di plastica o sei scalzo, non entri!!!. Si tratta di associazioni integraliste molto legate al potere costituito di turno e al denaro. E secondo me, non sono molto diverse dall’integralismo islamico “mutatis mutandis” naturalmente! La “fatica o inerzia spirituale” di tanti di noi, come se avessimo perso vita ed entusiasmo. E’ come se ci mancasse una luce nel cammino; viviamo di rendita e di “doveri da compiere”: ci manca giovinezza interiore e ci “lasciamo vivere”, come dicendo “lasciatemi in pace”... Dall’ultimo Capitolo Generale ad oggi abbiamo ceduto due missioni molto belle e importanti: Pozuso, la prima missione dei comboniani di 76 anni fa!!! e poi Cerro de Pasco, bella missione cresciuta nelle altezze delle Ande (il paese, il comune o la cittadina più alta del mondo, cosí dicono, 4300 m.). Abbiano aperto San Martín de Pangoa, nel vicariato di San Ramón, selva amazzonica. Quasi nessuno credeva che fosse possibile e invece è lí, viva e pimpante, aperta da P. Gianni Pacher durante i suoi anni di gloria (il Signore l’abbia nella sua pace!) ... Solo ci manca personale disponibile e preparato. Mi piacerebbe tanto parlare del Piano NIP (Nuova Immagine di Parrocchia), nata a Roma ai tempi del Mondo Migliore e che stiamo vivendo giá nella nostra parrocchia di Chorrillos da almeno 30 anni e tentando di farlo anche ad Arequipa. Ci piacerebbe che fosse come un Piano di Comboni al giorno d’oggi, là dove stiamo lavorando, perché rispetta precisamente i criteri di San Daniele, valorizzando in forma speciale il laicato e la donna e soprattutto con uno sguardo aperto al futuro. E’ un piano a breve, medio e lungo termine, ma questo fu precisamente quello che Comboni ci ha lasciato, sapendo bene, tra l’altro, che le opere di Dio “nascono e crescono ai piedi del Calvario”. Mi piacerebbe tanto parlare anche delle motivazioni di “uscite” impreviste di molti confratelli nostri di questa provincia negli ultimi anni: cause e soluzioni possibili. Ma voglio stare nei limiti previsti da questa esposizione in quanto a numero di pagine e di caratteri. Quello che manca lo aggiungeró a viva voce... sperando di arrivare!!! P. Gaetano Beltrami Lima 07/08/2014 ECUADOR 1‐ Come Comboniani nella provincia dell’Ecudor non abbiamo un grupo di riflessione riguardo la situazione socio‐politica e religiosa del paese. Invitiamo ad ogni Assamblea Provinciale, come formazione permanente, qualche laico o sacerdote locale impegnato nel sociale, affinché ci aiutino ad avere una visione generale della realtá in cui viviamo. Poi depende dall’iniziativa personale ad approfondire certe tematiche specifiche. 2‐ In generale le sfide missionarie sono presenti nelle prioritá della provincia: accompagnamento del popolo afro discendente, presenza nelle periferie urbane, difesa del medio ambiente (problema dell’acqua contaminata a causa della presenza illegale delle mine per l’estrazione dell’oro; la piantagione della palma africana) e poi alcuni problemi social como il narcotraffico, sicariato, violenza familiare. A nivello religioso si nota una crescente indifferenza religiosa, sopratutto nelle nuove generazioni; una vivenza di fede basata in particolare su pratiche pietiste e intimiste que no generano nessun cambio di mentalitá e non incidono nel sociale: una fede staccata dalla vita cotidiana. 3‐ La risposta a queste sfide rimane a nivello personale. Come provincia existe una certa sensibilitá riguardo a queste tematiche, peró in pratica, a causa di molte altre attivitá, non c’è spazio e tempo per un impegno piú radicale. Ci sono tentativi di trovare una risposta appoggiandosi ad altri organismo, persone o gruppi che si dedicano direttamente a queste situazioni. 4‐ Tutto depende dalla sensibilitá e dalla formazione delle persone. Forse la difficoltá maggiore consiste nel saper lavorare in equipe e in continuitá Inoltre a una certa etá, si cerca la sicurezza piú che il rischio di affrontare aspetti nuovi. KENYA La preparazione del contributo del rappresentate della circoscrizione Caro confratello, tu sei venuto al Workshop mandato dalla tua Provincia/Delegazione. Ecco da te si chiede che prepari un tuo contributo che arricchirà il workshop e farà capire la realtà della tua circoscrizione come parte integre nate dell’Istituto Per questo ti presentiamo queste domande seguenti, una riguarda la tu circoscrizione allora la prepari prima e ci mandi vai e-mail entro il 15 di Agosto e una altra sarà per la riflessione continentale/ sub- continentale. 2.1 nella tua circoscrizione Si pratica una lettura della situazione socio-politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? A livello istituzionale, ad anni alterni la Provincia organizza un corso di aggiornamento di una settimana per nuovi arrivati e confratelli da tempo in Kenya. Ci si avvale di ricercatori ed esperti con competenze professionali che trattino vari aspetti della situazione socio-culturale, economica, politica e religiosa del Kenya. Intervallati a questi corsi la provincia organizza seminari monografici su temi di missione. C’è poi un gruppo di riflessione a Nairobi (Missionary Reflection) che recentemente ha ripreso la propria attività di riflessione e dibattito dopo un lungo letargo. Besides, each zone of the Province gathers almost every month where some reflection on opportune topics are discussed. It is my perception, nevertheless, that a more systematic methodological reflection on the issues should be persued. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura socio-politica e religiosa? In Kenya sono in atto processi di trasformazione sociale molto rapidi ed importanti. La sfida principale è annunciare il vangelo e influenzare i cambiamenti nel senso dei valori del Regno all’interno di questi processi. Questo significa annunciare la buona notizia in un contesto pluralista ed in dialogo con gruppi, comunità ed istituzioni diverse. Si tratta di facilitare la formazione delle coscienze (RM 58-59), o una nuova mentalità e visione evangelica della realtà, e promuovere strutture di giustizia sociale. Il processo di trasformazione in corso offre una grande opportunità per l’inculturazione del vangelo, in quanto la gente e la società si trova in una situazione in cui deve fare una nuova sintesi di significati e scelte, ed lì che il vangelo può entrare e trasformare la società. Among our pastoral work in rural areas, the biggest challenge is to answer with meaningful evangelical proposals to the new generations who are trapped between traditional values and the modernity. Come si è cercato di rispondere? In termini generali, sembra ci sia uno scollamento tra le analisi della realtà e dei cambiamenti e le strategie per l’evangelilzzazione. Ciò nonostante, a livello locale ci sono molte iniziative, progetti e attività pastorali, focalizzati soprattutto sull’istruzione e formazione dei giovani e delle comunità cristiane, e sullo sviluppo locale. Nella stessa linea, c’è da ricordare il contributo attraverso i media (NPMC). Uno degli sviluppi più recenti è dato dalla formazione di e collaborazione con CAMPSSI (Catholic MPs Spiritual Support Initiative). Quali sono gli impedimenti (di personale, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? L’impedimento principale è la nostra mentalità. Non siamo abituati a collegare il globale con il locale e spesso ci chiudiamo nella nostra piccola realtà, peraltro facendo bene a livello locale. We tend to be afraid of the novelty and the different; so we prefer to do what we have always been doing which makes us confortable. Ma così ci manca una visione globale e strategica della realtà e del nostro ministero. Un altro aspetto della mentalità è il modello di missione che abbiamo in testa. Molto spesso abbiamo una visione “parrocchiale” che ci confina in queste strutture e servizi consolidati. Rispondere alle sfide socio-culturali con un approccio strategico diventa difficile perché viene visto come un qualcosa in più aggiunto ai nostri programmi parrocchiali. In tal caso non avremo mai abbastanza risorse e personale per affrontare tali sfide sistematicamente. C’è poi un altro problema di fondo: la nostra formazione si focalizza principalmente sulla spiritualità e il lavoro parrochiale, ma non offre competenze e strumenti scientifici per affrontare processi di trasformazione sociale. 2.2 nel tuo continente/sub-continente Quali sono le sfide continentali? There is an absence of pastoral guidelines in our work as sub-continent. Our different realities prevent us to have common vision of the work we should be doing as Comboni Missionaries in Africa. The motive “Save Africa Through Africa” is far too broad in order to help us focus in a methodological characteristic mission work. All fits along with the one of “to the poorest and most abandoned.” Another challenge is the contextualization of the outcomes of the sub-continental meetings on several issues. After the workshops little seems to be followed up at local level. Quanti confratelli vi lavorano? I can’t understand this question… Chi controlla e valuta il lavoro a livello continentale? There is the APDESAM meeting who has a large and vast agenda which limits the focusing on pastoral work purely in their meetings. Otherwise, I am not aware of any other body that has such responsibility at continental level. Each province/delegation is left to oversee the pastoral work by the Provincial Secretariat of Evangelization. Quale validità pratica hanno le assemblee continentali per il lavoro nelle circoscrizioni? As said above, the continental assemblies create an excellent forum of reflection and produce very good insights. The issue missing here is to create efficient mechanisms to implement the resolutions at provincial/delegation level. La presentazione non deve essere più lunga di due pagine formato A4, spazio 1,5 (8500 caratteri, spazi inclusi). La lingua usata sarà l’italiano Workshop sul Piano (Roma, 15-19 settembre 2014) Presentazione della London province 1. Si pratica una lettura della situazione socio-politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? Nella London Province, in relazione anche alla consistenza numerica dei suoi membri, non esiste nessuna struttura specifica per un’analisi ragionata della situazione socio-politica e religiosa del paese. Una riflessione viene fatta in occasione della preparazione ai capitoli e alle assemblee intercapitolari. Questa stessa presentazione si basa in parte sulla relazione ufficiale all’Assemblea Intercapitolare 2012. 2. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura socio-politica e religiosa? La London Province comprende due paesi, la cui situazione sotto vari punti di vista, è alquanto diversa: il Regno Unito e la Repubblica d’Irlanda. Dato il suo carattere sommario, questa presentazione prende in considerazione per lo più la situazione del Regno Unito, sia per il suo significato paradigmatico circa un indirizzo di fondo, sia perchè cinque comunità su sei si trovano nel Regno Unito. a) Situazione socio-politica Il Regno Unito è attualmente uno dei paesi più rappresentativi del neoliberalismo come sistema socio-politico, e più precisamente del “capitalismo finanziario”: Il “libero mercato”, “deregolarizzato” e privatizzato, è promosso come forza egemonica e regolatrice di se stessa; e quel che si commercia non sono tanto merci quanto denaro. Il fattore economico-finanziario è assolutizzato a principio ermeneutico/interpretativo della realtà. La politica del lavoro è subordinata al profitto, e quindi caratterizzata da una grande flessibilità’, dal gioco della domanda ed offerta, e dalla precarietà nei contratti fino al contratto “a zero ore”. Ciò ha consentito al paese una più facile ripresa nella presente crisi economica, ma a vantaggio di pochi. Aumenta invece il numero di coloro che sono sotto la soglia di povertà. Un secondo aspetto della configurazione sociale è la dominanza della razionalità tecnica e della logica tecnocratica, che sposta la comprensione dell’identità umana sui criteri della prestazione, forza e di una “vita riuscita” (sana, bella..), con conseguente attenzione allo spazio cibernetico e al mondo virtuale come luogo di nuove possibilità. Apparentemente, un’antropologia poco aperta alla domanda religiosa ma anche all’accettazione della vulnerabilità della vita. Un terzo aspetto è il grande carattere pluralistico della società britannica: pluralismo etnico, culturale, religioso, ma con crescente difficoltà ad accogliere l’altro nella sua differenza e a riconoscerlo come una fonte di comune arricchimento. Aumenta invece la conflittualità e il sospetto, anche una certa educazione al sospetto. Sempre più forte è la tendenza ad affermare la “britannicità”, 1 non di rado in termini di chiusura verso gli immigrati e verso la stessa Unione Europea; vedi l’affermazione politica del’UKIP di Nigel Paul Farage. A questo riguardo, si dovrebbe anche dire che nella società britannica non c’è stata una vera e propria rivisitazione critica del periodo colonialista e in genere del rapporto col Sud del mondo. Mentre da un lato è evidente anche nel mondo britannico, soprattutto tra le nuove generazioni, un processo di ‘de-tradizionalizzazione’ e di ‘de-legittimizzazione’ di istituzioni ed autorità, come espressione di una ricerca di libertà ma anche con ricadute di individualismo e fratture nella coesione sociale, d’altro lato molti sono gli indizi di un graduale slittamento verso una condizione postdemocratica, verso una “società della sorveglianza”, che fa leva sulla sindrone della paura e della garanzia di sicurezza e stabilità: un potere all’apparaneza “soft”, nascosto ma onnipresente, allineato per lo più al potere del mercato. b) Situazione religiosa ed ecclesiale Al di là di una ufficialità religiosa, la società britannica è profondamente secolarizzata. Un atteggiamento agnostico e di indifferenza nei confronti della religione è la tendenza dominante. La pratica religiosa è in forte calo e mai come ora è stata così chiaramente definita in termini ‘generazionali’. Signicativo al riguardo è il fatto che i cattolici, pure ammontando solo all’otto per cento della popolazione del Regno Unito, costituiscono la più grande denominazione cristiana in termini di pratica religiosa. Da apprezzare è la partecipazione dei laici nella vita e gestione delle comunità cattoliche, ma anche qui si tratta quasi sempre di comunità di anziani, guidate da anziani; già per questo stesso poco attrattive per i giovani. Eppure, in tutta la società traspira un profondo bisogno di “significato”, un anelito, talora camuffato o deviato, per qualcosa di nuovo che generi pienezza di vita. In questo senso, si potrebbe dire “la messe è molta”. D’altronde, i pochi rimandi qui fatti alla situazione socio-politica e religiosa dicono già quanto il mondo britannico possa costituire uno spazio di missione, di una missione che vada al di là del semplice fare dei cristiani e, centrata sulla buona notizia del Regno di Dio, sappia intessere un dialogo profetico col mondo circostante perché esso incontri il Vangelo come fermento di trasformazione non solo a livello personale ma anche sociale e culturale. Dato il peso che il Regno Unito ha ancora negli equilibri mondiali, una tale missione avrebbe significative ricadute per la stessa missione globale. Il problema è che le Chiese cristiane nel regno Unito e nella Repubblica d’Irlanda stanno vivendo un momento di arroccamento. In particolare, per quanto riguarda la Chiesa Cattolica, una centralizzazione sempre maggiore e un’insistenza su un ritorno ad una visione del mondo Eurocentrica e ‘pre-Vaticano II’ sembrano essere all'ordine del giorno. Più che essere una Chiesa-inuscita verso la gente e le periferie esistenziali, nelle isole britanniche la Chiesa appare piuttosto come una Chiesa che si ritira nei recinti del sacro e del rito. C’è sì un impegno della “nuova evangelizzazione”, ma essa si traduce per lo più in un “ricompattare” la Chiesa stessa: una specie di “evangelismo cattolico” che si configura come un movimento introverso attorno alla devozione al SS. Sacramento. A causa dello scandalo dell’abuso sessuale dei minori, la Chiesa si ritrova poi ferita e smarrita: la crisi di credibilità ecclesiale ne condiziona l’apertura ai nuovi orizzonti della missione e ne indebolisce il coraggio profetico di fronte alle sfide del tempo presente. 2 3. Come si è cercato di rispondere? Quali sono gli impedimenti che ne limitano la risposta? La comunità provinciale è convinta di trovarsi in una vera situazione missionaria, ma è altrettanto consapevole che tali sfide missionarie vadano ben al di là delle concrete possibilità di una comunità di 19 membri con una età media di 66 anni, e spesso senza una preparazione specifica. Si richiederebbe un impegno comune da parte dei vari Istituti missionari, tra di loro e con la Chiesa locale. Sennonché ciascun Istituto missionario è spesso più interessato al proprio orticello e orientato ad una missione “altrove”. A tali sfide, la “London Province” sta comunque cercando di rispondere con tre iniziative: a) Le giornate missionarie come momenti di coscientizzazione e iniziazione alla nuova missione. Al riguardo, l’impegno dei confratelli è solo eguagliato dalla generosità delle comunità critiane. Ma sia per un certo linguaggio tradizionale e per l’accento sulla raccolta di fondi, rimane l’interrogativo se le giornate missionarie non vadano poi ad alimentare l’idea che la missione sia “altrove” e riguardi “altri”, e non invece un cammino condiviso da tutti, ciascuno a partire dal proprio contesto, verso quel mondo che Dio sogna per tutti i suoi figli e figlie. b) L’assunzione della responsabilità di una comunità parrocchiale in un’area di Londra frequentata da immigrati e rifugiati, anche come spinta e contributo per una Chiesa-in-uscita ed accogliente verso queste periferie umane: per una Chiesa che condivida i confini, contesi e sofferti, della società contemporanea e vi testimoni la riconciliazione. Un’esperienza che è ancora ai suoi inizi, anzi un’esperinza che per varie ragioni sta vivendo con un inizio piuttosto complicato. c) L’ospitalità ad un tentativo interprovinciale di una rivista ‘on line’ – Southworld, per una informazione e una visione del mondo alternative a partire dal Sud. P. Benito de Marchi Londra 12.08-20014 3 PROVINCIA DI MALAWI‐ZAMBIA Contributo al Workshop sul Piano di Comboni Settembre 2014 1 – Lettura della situazione socio, politica e religiosa. Nella nostra Provincia di Malawi‐Zambia non abbiamo un gruppo specificamente dedicato ad una lettura della situazione socio, politica e religiosa. Questa lettura, però, viene praticamente fatta dal Segretariato della Evangelizzazione, di Giustizia e Pace e di Formazione Permanente e dal Segretariato della Formazione, Promozione Vocazionale e Animazione Missionaria. Questi Segretariati si incontrano almeno due volte all’anno per una valutazione del lavoro fatto in Provincia e per pianificare e proporre un cammino per il futuro in base alla loro riflessione e lettura della situazione socio, politico e religiosa locale e del suo continuo evolversi. I risultati di questa lettura e riflessione vengono sottoposti alla considerazione del Consiglio Provinciale affinchè conseguentemente diventino operativi per tutta la Provincia. Da notare che ai suddetti Segretariati partecipa la maggior parte dei confratelli della Provincia per il fatto che essi sono coinvolti ad essere parte delle varie commissioni pensanti che formano il Segratariato. 2 ‐ Quali sono le sfide missionarie nella tua Provincia ricavate da una lettura socio, politica e religiosa? Notiamo che tra le numerose sfide missionarie della nostra Provincia, le più importanti sono le seguenti: I valori e i disvalori di queste democrazie emergenti La povertà endemica della maggior parte della popolazione Il degrado dell’Educazione/Istruzione La corruzione a tutti i livelli HIV/AIDS in continuo aumento e il sistema del ministero della Sanità che non riesce a rispondere alle necessità della gente L’urbanizzazione e la crescita demografica molto alta 1 L’ingiustizia: i criminali ricchi sono liberi, mentre i poveri sono in prigione anche per futili motivi La leadership tradizionale che non è adeguatamente preparata per il mondo moderno e per questa società che cambia in continuazione Il fondamentalismo islamico che è diventato una minaccia sia per la fede cristiana che per la sicurezza della società Esagerata prolificazione di chiese e conseguente generalizzazione e superficialità della fede personale Autosufficienza economica della Chiesa Locale e delle comunità cristiane ancora molto limitata Il programma pastorale dell’AMECEA (del 1979) come metodo di evangelizzazione per l’Africa dell’Est (self‐supporting, self‐ministering and self‐propagating) per la formazione e l’animazione delle SCCs o Piccole Comunità Cristiane, non è ancora stato implementato ovunque dovuto spesso al poco interesse degli agenti pastorali e anche a particolari situazioni esistenziali 3 – Come si è cercato di rispondere? Come risposta alle sfide missionarie di cui sopra e aiutati anche dal Segretariato dell’Evangelizzazione, nella nostra Provincia abbiamo cercato di orientare la nostra presenza e servizio missionario all’Evangelizzazione e Promozione Umana. Di conseguenza siamo impegnati nella pastorale delle SCCs o Piccole Comunità Cristiane, nella prima evangelizzazione attraverso il catecumenato, nella educazione/istruzione in due Progetti di scuola tecnica per i giovani, nella cappellania di un ospedale e di sette prigioni. A tutto questo ci prepariamo in loco con lo studio della lingua e della cultura locale, organizzando workshops e incontri vari di formazione permanente. Crediamo nella missione oggi come PRESENZA MISSIONARIA SIGNIFICATIVA NELLA CHIESA LOCALE: per questo siamo anche disposti ad esercitare quei ministeri che la Chiesa Locale ci propone. 4 – Quali sono gli impedimenti che ne limitano le risposte? L’impedimento interno alla nostra Provincia che ci limita nel nostro servizio missionario è senz’altro e prima di tutto il problema del personale: il numero, l’età, la salute e la preparazione dei confratelli. 2 Gli impedimenti esterni che incontriamo sono: la situazione politica incerta, certi elementi negativi nella cultura ed ostacoli quasi insormontabili nel perseguire la giustizia e attaccare la corruzione endemica. 5 – A livello continentale. A nostro parere alcune delle sfide missionarie a livello continentale sono le seguenti: Islam Democrazie emergenti Pastorale tra i nomadi Situazioni di guerra dovute a motivazioni di religione o etniche Epidemie come HIV/AIDS, TB, EBOLA, mortalità di madri per cause di parto, mortalità infantile Corruzione e ingiustizia Auspichiamo che per il prossimo futuro possiamo implementare i programmi già fatti di APDESAM e contribuire alla riflessione sulle sfide di cui sopra per poter dare il nostro contributo, come Missionari Comboniani, al bene e al progresso del continente africano. 3 NAP Risposte -- Questionnario per il Workshop Risposte della NAP Questionnario per i Partecipanti del Workshop sul Piano (Roma, 15-19 settembre 2014) 2.0 La preparazione del contributo del rappresentate della circoscrizione Ti presentiamo queste domande seguenti; una riguarda la tu circoscrizione. Allora la prepari prima e ci mandi via e-mail entro il 15 di Agosto e una altra sarà per la riflessione continentale/ sub- continentale. 2.1 nella tua circoscrizione Si pratica una lettura della situazione socio-politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? L’equipe di GPIC presenta molti aspetti della situazione socio-politica in collaborazione con la conferenza episcopale e vari istituti religiosi. Nelle parrocchie, con gli agenti di pastorale, all’ora di fare la programmazione pastorale, si utilizza il metodo vedere, giudicare e attuare. En questo metodo l’analisi della realtà è un elemento essenziale. E poi, è tutta la pastorale orientata a rispondere ai problemi reali (regno di Dio) e non orientata a una salvazione o saramentalizzazione astratta. In Newark c’è un gruppo di Pax Christi e generalmente è nella nostra parrocchia che si riunisce l’equipe diocesana della commissione sociale. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura socio-politica e religiosa? Nella NAP abbiamo la crisis degli immigranti e dei rifugiati, e la vendita delle armi di guerra. Molta gente non ha fiducia negli istituti religiosi e la secularizzazione cresce. Gli Stati Uniti sono caratterizzati per una cultura post-moderna e per un pluralismo culturale e religioso. Crediamo che Dio sia parte di questa società e cultura come lo è nella cultura agraria. La sfida profonda è creare cammini-processi inediti per arrivare all’esperienza di Dio a partire da queste culture, diverse visioni della vita e della religione. Tutto questo messo in un ambiente di povertà, violenza, insicurezza per mancanza di documenti, di scontro culturale -- ambiente normale di tutte le nostre parrocchie negli Stati Uniti. Come si è cercato di rispondere? Attraverso la collaborazione con tante organizazioni (ONG e religiose) di GPIC che lavorano per la difesa dei diritti umani dei immigranti, trattando di cambiare la politica del governo e la mentalità della gente. Anche con la collaborazione della chiesa locale, animiamo la chiesa locale ad essere più missionaria. 1 NAP Risposte -- Questionnario per il Workshop Il progetto di un’umanità più fraterna è comune a persone (a volte non affiliate a una religione particolare), a gruppi religiosi o no, a organizzazioni civili, a religiosi e religiose cattoliche. L’unirsi per questo progetto comune (il regno) arricchisce, si cercano risposte concrete, ci si unisce per essere più efficaci, si corregge il percorso insieme… Quali sono gli impedimenti (di personale, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? Siamo pochi nella provincia ma molti confratelli trattano di rispondere alle sfide che abbiamo. Poche persone hanno una formazione formale al riguardo. La maggior parte dei comboniani della provincia lavora con dedizione missionaria nei differenti campi, p.e., in parrocchie con profondi problemi personali, sociali e religiosi. La sensibilità al servizio è profonda e sincera, però ci sono due grandi ostacoli: il gruppo che conosce l’ambiente è vecchio, e il gruppo giovane fa difficoltà a incarnarsi e ricostruirsi a partire dalle necessità. 2.2 nel tuo continente/sub-continente quali sono le sfide continentali? Al livello continentale il problema della emigrazione e immigrazione, del “landgrabbing”, la contaminanzione/inquinamento lasciati dalle corporazioni moltinazionali, sopratutto nela terra degli indigeni. La perdita di tanti cattolici che lasciano la practica della fede cattolica. La crescita del numero dei poveri e la accumulazione delle richezze nelle mani di pochi privilegiati. Il mutamento climatico globale farà molto più difficile la vita dei poveri. Quanti confratelli vi lavorano? Ci sono vari confratelli che lavorano nelle varie circonscrizioni (come p.e., il P Dario Bossi, P. Juan Giocochea, Fr. Simone Bauce, ecc nel campo della GPIC) e altri nei vari settori del nostro lavoro missionario con cui collaboriamo. Chi controlla e valuta il lavoro a livello continentale? Tutti i vari coordinatori continentali dei vari settori del nostro lavoro missionario insieme a tutti i superiori provinciali e di delegazione. Quale validità pratica hanno le assemblee continentali per il lavoro nelle circoscrizioni? Condividiamo perspettive comuni, materiali pertinenti e alcune pratiche di riflessione. 2 RELATORIO INICIAL DA PROVINCIA PORTUGUESA Para o WORKSHOP 150 anos do PLANO DE COMBONI Respostas ao Questionário recebido: 1. NA NOSSA PROVÍNCIA… = Na Nossa Província, procuramos fazer uma leitura missionária Comboniana da realidade sociológica e eclesial que nos rodeia, através essencialmente dos Secretariados Provinciais (AM, PVJ, Economia), do grupo JPIC e da FP. Não temos um grupo “específico” de reflexão. = Os desafios missionários que reconhecemos podem-se resumir aos seguintes: Vivemos realidades novas na sociedade, na política e na Igreja com grande desinteresse pela mensagem do Evangelho. Precisamos de caminhos novos para a nossa AM na realidade de hoje. Que seja mais “integrada” e “contextualizada” e feita em rede com participação activa e viva dos Leigos. Devemos “sair mais…” para a rua, para as periferias e estar mais próximo das pessoas, grupos, actividades “missionárias” já existentes na sociedade e Igreja. Procurar caminhos para chegar mais perto dos jovens nas Universidades e outras Instituições superiores de ensino e formação de onde, tradicionalmente, andamos afastados como Combonianos… Estamos a caminhar na via do “trabalho em rede”, como Família Comboniana e com outros Institutos missionários (ANIMAG) em actividades eclesiais comuns de AM. = Dificuldades que encontramos no processo de “regeneração”/renovamento… Dificuldades pessoais que levam a mais individualismo e menos comunidade na nossa vida missionária e actividades. Comunidades envelhecidas em idade e mentalidades, muito “fechadas em casa”. Falta revisão de vida, diálogo missionário, procura conjunta de caminhos novos de acção. A função dos superiores de comunidade e do Conselho Provincial tem que ter uma incisividade maior. A nossa “espiritualidade” está enfraquecida e isso afecta o nosso ser comunitário e missionário…queixamo-nos mais uns dos outros do que nos ajudamos e apoiamos uns aos outros. 2. NO NOSSO CONTINENTE… = Desafios Continentais: Missão com e para Emigrantes; Centro missionário de Mass Media; Centro Europeu de Espiritualidade… têm identificado os nossos principais desafios na Europa. Pensamos que o desafio dos JOVENS e o que com eles se relaciona, também o aspecto vocacional, não pode ser esquecido. * Na nossa Província nestes campos trabalham 8 confrades mais ou menos a tempo inteiro mas sem “formação e preparação específica”. * Os Provinciais em assembleia são quem deve avaliar e orientar estes esforços a nível continental e fazendo chegar as suas orientações eficientemente às bases. Frequentemente se ouvem protestos e rejeições e muito “desinteresse” na base em relação a decisões tomadas pelos que estão em autoridade. As Assembleias Continentais também parecem não exercer grande eficácia junto das bases e nas comunidades. O sentimento geral é que de verdade precisamos de renovamento e plano de vida e missão a nível pessoal, de comunidades, província e continente…mas falta-nos capacidade de reacção, visão e entusiasmo para caminhar “à PROCURA…”. Esperemos que a celebração dos 150 anos do PLANO DE COMBONI nos ilumine… P. Carlos Alberto Nunes, MCCJ (Representante de Portugal) PROVINCIA DI SPAGNA 1.1.- Realtà socio-politica-economica-religiosa Prima della crisi economica che viviamo a livello mondiale, Spagna ha vissuto un periodo di grande crescita economica. Durante questo tempo di bonanza abbiamo visto l’arrivo di molti immigrati da tutti i continenti operando così un cambiamento nella fisionomia della popolazione, con una grande diversità culturale nei nostri villaggi e città, ciò ha avuto un forte impatto nella crescita della popolazione. Si sono create molte infrastrutture. Spagna si guadagnò un certo prestigio a livello europeo e mondiale. Politicamente c’è una debolezza nei sindacati, inestabilità nel lavoro. I nazionalismi si sono radicalizzati, creandosi un clima di tensione in particolare in alcune regioni. Viviamo una forte crisi economica che favorisce le disuguaglianze sociali e l’aumento degli impoveriti. Il numero dei disimpiegati è cresciuto considerevolmente. La situazione degli immigrati è una dolorosa realtà. La gente cerca comfort e si adagia con realismo alla situazione, cercando di ottenere il massimo possibile: edonismo e consumismo. Sembra però che negli ultimi mesi si cominci a creare lavoro. L’indice di nascita è uno dei più bassi in Europa. Le cause sono economiche: la mancanza di lavoro, e pure sociologiche: incremento di divorzi, crollo del valore del matrimonio. I giovani trovano molto difficile aprirsi strada nella vita dovuto alla mancanza di lavoro, dipendono dai loro genitori e rimandano il matrimonio. I mezzi di comunicazione sociale impattano molto nell’opinione pubblica. A volte manipolano l’informazione e spesso prendono posizione contro la Chiesa. Per quanto riguarda la parte religiosa, va avanti la secularizzazione. C’è una perdita dei valori morali normativi, validi per tutti, i quali sono sostituiti dai valori soggettivi. I rapporti Chiesa-Statosi si sono peggiorati tanto. 1.2.- Realtà ecclesiale e missionaria. La chiesa istituzionale, preoccupata piuttosto di conservare ciò che ancora c’è, non sembra avere trovato tutt’ora il modo adeguato di rispondere alla nuova situazione di secularizzazione. È poco creativa e tende a ripiegarsi su sé stessa, con una tendenza conservazionista. Non esercita sufficientemente la sua funzione profetica. È poco valorizzata dalla società. Papa Francesco sta diventando una forte spinta verso il cambiamento. Le celebrazioni liturgiche sono brevi e con poca vivacità. C’è ancora molto clericalismo e poco protagonismo dei laici. C’è una notevole diminuzione dell’insegnamento della religione nelle istuzioni educative. Il linguaggio ecclesiale non è adeguato al vissuto della gente né all’esigenza del Vangelo. Dall’altra parte si trovano molti esempi di parrocchie dove la vita cristiana ha ricuperato un buon livello con molte iniziative liturgiche, formative, e di impegno sociale. C’è stato un incremento nei contributi e di volontariato. I movimenti ecclesiali mantengono la loro importanza e cresce la consapevolezza dei laici del loro impegno cristiano. Davanti alla crisi economica, l’incremento dei disoccupati e el mondo dell’immigrazione è cresciuta la risposta di varie istituzioni ecclesiali: Caritas, Confer, alcune diocesi e altre. Nella dimensione missionaria si tende a confondere la missione “ad gentes” con la nuova evangelizzazione, oppure con l’impegno con il sud del mondo; si chiama missione a tutto. In delle diocesi la missione ad gentes è secondaria. I loro centri missionari si limitano alle campagne tradizionali: DOMUND, Infanzia Missionaria,... E allora gli istituti missionari, e soprattutto il SCAM (Servizio di Animazione Missionaria Congiunta) sono poco richiesti. La risposta alla consacrazione missionaria “ad gentes” e “ad vitam”, si torna difficile dovuto a tanti fattori ambientali, socioculturali e religiosi. Invece si da una risposta positiva al impegno temporale e come laici. Dall’altra parte, ci sono dei givani che cercando un impegno più radicale, non necessariamente va associato alla vita consacrata. 2.- La realtà comboniana della Provincia di Spagna. Delle sei comunità che formano la provincia tranne una che è formata da due membri, tutte le altre lavorano nel servizio dell’animazione missionaria, i mezzi di comunicazione sociale, la pastorale giovanile vocazionale, e dall’assemblea provinciale del 2004 nella pastorale degli immigrati. Adesso si contano con due parrocchie, una nella periferia di Granada e l’altra nel Camino de Santiago (Palas del Rey). La provincia vive un progressivo invecchiamento, dove la malattia, la stanchezza e altri elementi difficoltano una rotazione assunta positivamente e una buona e rapida adattazione alle essigenze, ogni volta più grandi, del lavoro a svolgere. Quelli assegnati alla provincia, dopo un tempo di inserimento, non sempre facile, si adattano bene in generale e offrono un servizio d’accordo alle loro forze, capacità e spirito creativo di ognuno. Dall’altra parte, l’attuale sistema di rotazione, con i loro vantaggi evidenti, difficolta la specializzazione, l’inserzione e la continuità nei lavori e progetti. La nostra presenza risente le difficoltà del mondo dove lavoriamo: disinteresse dalla parte della Chiesa e dalla società, la chiusura di spazi tradizionali di animazione missionaria (scuole, parrocchie, ...), la scarsa risposta dei giovani a diverse convocatorie. La situazione di scristianizzazione della società spagnola ci spinge a cercare piattaforme dove entrare ed irradiare lo spirito missionario comboniano. Cio nonostante, i missionari abbiamo ancora un certo prestigio negli ambienti sociali, ecclesiali e pure politici. Il nostro rapporto con i confratelli in missione è molto apprezzato (senso di famiglia), così come il rapporto mantenuto con gli ex comboniani. Gli incontri della Famiglia Comboniana in Spagna e con la provincia del Portogallo sono una novità. 3.- Priorità e opzioni operative della Provincia. 3.1.- Priorità generale: Uso del metodo del discernimento (DC 33,1; 36; 58.4; 140.4). 3.2.- IDENTITÀ. Priorità: Stile di vita semplice e vicino alla gente; accoglienza; inserzione; collaborazione con la chiesa locale. Opzione operativa: In dialogo con la chiesa locale, si apra una comunità assumendo una parrocchia con queste caratteristiche: inserita in un quartier popolare, semplice; con presenza significativa di immigrati; stile missionario comboniano; servizio missionario di evangelizzazione, animazione missionaria e pastorale giovanile vocazionale; dove i laici e altre forze vive possano condividere il nostro carisma missionario (Aperta a Granada, novembre 2012). 3.3.- SPIRITUALITÀ. Priorità: L’elaborazione del progetto di vita personale così come il progetto comunitario. Opzioni operative: Lectio Divina, lettura continuata della Regola di Vita, ritiri ed esercizi spirituali, vita fraterna e comunitaria. 3.4.- MISSIONE. Priorità: Animazione missionaria e diffusione delle riviste, collaborazione con la chiesa locale (SCAM), pastorale giovanile vocazionale. 3.5.- FORMAZIONE. Opzione operativa: Si inizi un discernimento perché il postulato collocato in una comunità d’inserzione con vita semplice ed aperta alla gente. 3.6.- STRUTTURE. Opzione operativa: che il consiglio provinciale inizi i necessari passi in vista alla vendita delle case di Palencia e Barcellona. (adattato del Piano Sessenale Provinciale 2010-2015; Luglio 2014) Provincia Italiana Nella tua circoscrizione Si pratica una lettura della situazione socio-politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? Penso che in ogni comunità si leggano giornali e si guardino le notizie proposte dalle emittenti TV, che ci si faccia idee ed opinioni molto personali ma manchi la capacità di una sintesi delle varie situazioni in un confronto che aggreghi le persone. Forse si dovrebbe ricorrere a persone preparate allo scopo, invitarle nelle nostre case per una lettura delle situazioni e creare un dibattito. Tale dibattito può avvenire magari in ambiti più ristretti con i laici che frequentano le nostre comunità, ma sono situazioni sporadiche. È più facile enucleare e lamentarsi di quello che non va che cercare e desiderare un confronto in cui la visione si allarghi o affronti tematiche cercando poi di approfondirle o di trovare fonti alternative da quelle solite. Si dice che noi missionari dovremmo essere esperti di “mondialità” ma facciamo tanta fatica ad entrare in rete per situazioni che toccano in primis le realtà dei Paesi in cui siamo presenti. Di fronte ai problemi attuali siamo paralizzati soprattutto se in qualche modo ci obbligano a prendere posizione o ci dovrebbero spingere a “fare qualcosa”. In qualche comunità si leggono articoli che hanno a che fare con la missione, la chiesa o con l’etica ma manca poi la capacità di “infiammare” o suscitare il dibattito. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura socio-politica e religiosa? Si coglie prima di tutto il problema dello sfaldamento della famiglia stessa intesa tradizionalmente (famiglia o unione di persone dello stesso sesso, femminicidio, uteri in affitto e/o inseminazione eterologa, divorzio breve, violenze familiari…). Legata alla fragilità delle famiglie va di pari passo la crisi economica che sta colpendo sempre più le famiglie portandole ad una deriva umana di povertà che da anni non si vedeva o non ci si aspettava minimamente (perdita di lavoro, lavoro precario, incapacità di pagare i mutui sulle case, abbassamento drastico dei consumi nelle famiglie, …). Chi tiene in piedi le famiglie o i singles sono ancora gli anziani con le loro pensioni pur povere e con i loro risparmi che si assottigliano…. A motivo della precarietà del lavoro e della casa molti giovani preferiscono la convivenza al matrimonio. Viene così indebolita quella che è la cellula fondamentale della società, con la sua stabilità umana e religiosa, dentro la quale possono nascere dei figli a cui si possa assicurare un futuro sereno. Anche la Chiesa vive grandi situazioni di sfide. La diminuzione di preti che reggono le parrocchie ha portato i vescovi a scegliere di formare “Unità pastorali” che non soddisfano le esigenze delle diverse parrocchie messe insieme. Nonostante i molti discorsi sulla formazione di laici si nota un certo numero di richieste come ministri straordinari dell’Eucaristia o diaconi permanenti i quali esercitano un servizio da gregari o tappabuchi invece di persone che possono avere una presenza o un ruolo da leader nelle comunità. Come missionari dovremmo trovare il modo di proporre alla nostra chiesa italiana il modello che abbiamo visto in missione da decine di anni, fondato sulla presenza di Catechisti bene formati. Il ruolo della donna non è abbastanza meditato e tante volte manca la convinzione delle enormi potenzialità che risiedono nel “genio femminile” ben descritto dal Giovanni Paolo II nella “Mulieris Dignitatem”. Le strutture di base nella chiesa girano intorno al parroco che fa mille cose e deve preoccuparsi di gestire/amministrare le diverse realtà parrocchiali dando un valore quasi secondario al servizio dell’ascolto dei parrocchiani o al sacramento della confessione. Sono relativamente pochi i sacerdoti che hanno a cuore i giovani, le vocazioni e l’accompagnamento spirituale. Il numero di giovani e di adulti che frequentano le chiese sono bassi nonostante l’effetto “Papa Francesco”. In questo quadro entriamo anche noi Comboniani con le luci e le ombre che generiamo. Da una parte c’è il fascino della missione che esercitiamo e ci accompagna, dall’altra la poca accoglienza che offriamo “raffredda” quanti si avvicinano, come pure vedendo certe strutture usate male o poco fanno sorgere dubbi sulla nostra povertà. Per qualcuno stiamo vivendo di eredità e ci manca qualcosa di vivo e specifico nel presente: abbiamo perso quello spirito mordente di missionarietà che ci rende credibili con quanto facciamo in missione. Il numero crescente di immigranti che arrivano e passano per l’Italia ci vede poco presenti e attenti come centri di aggregazione, anche per una liturgia condotta nella lingua di questa gente. Sono troppo poche le case che si aprono o offrono un servizio a questi gruppi presenti nel nostro territorio mettendo a disposizione anche la chiesa. Un altro elemento è l’attenzione e la formazione di Laici Missionari Comboniani. Essi sono presenti in alcune case, ma non sono uniti in un programma e manca un riconoscimento ufficiale. Sembra che non si sia riusciti a realizzare un movimento di LMC con idee chiare e obiettivi comuni! Una sfida particolare che l’Italia vive è la longevità e di conseguenza il problema degli anziani per le famiglie di oggi, le quali non hanno tempo di prendersi cura dei loro anziani. La Provincia Italiana vive tale il problema e mostra un’attenzione grande verso i confratelli anziani e ammalati, alcuni di essi provengono dai Paesi di missione, ma non è facile trovare confratelli disposti a lavorare con questa fascia di età e soprattutto dedicarsi loro a tempo pieno. Come si è cercato di rispondere? Penso che alcune comunità abbiano cercato di dare delle risposte come presenza sul territorio, nei centri diocesani o nell’accoglienza perché certi progetti sono stati sostenuti da confratelli che ci credevano/credono e da superiori che hanno appoggiato queste iniziative. Purtroppo a noi Comboniani manca la capacità di dare continuità e quindi certe iniziative hanno durato per alcuni anni per poi riprenderle inseguito di nuovo con molta fatica e con risultati più scarsi proprio per questa nostra mancanza di continuità. In molti settori la gente si ricorda di quel padre o di quel fratello che hanno fatto o organizzato, ma dopo di loro non è stato fatto più nulla …. Dispiace vedere che la nostra Congregazione nata per i più poveri e abbandonati, secondo l’ispirazione del Fondatore, non sappia animarsi di più nel trovare dei confratelli che si possano dedicare agli emigranti in questi anni in cui il loro numero sta diventando enorme e l’Africa ci arriva in casa. A volte in missione si mantengono parrocchie che potrebbero essere cedute ai sacerdoti diocesani e così si potrebbero liberare in questi 10 anni fondamentali alcuni missionari validi per questa emergenza globale che ci sfida tutti. Credo che sugli immigrati bisogna incidere molto di più. Quali sono gli impedimenti (di personale, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? Due elementi vanno di pari passo: il personale presente in Provincia e la mancanza di continuità nel portare avanti un servizio iniziato precedentemente da un altro. Non sembriamo preparati a lavorare in equipe con ruoli ben determinati e con coordinazione, ma piuttosto battitori liberi ben preoccupati a difendere “noi stessi e i nostri progetti o i nostri comodi”. A riguardo del personale c’è un innalzarsi dell’età media e molti servizi o presenze vengono meno, a volte si hanno confratelli poco motivati che fanno l’essenziale ma incapaci di trasmettere la passione per la missione, per la vita e per quella speranza tipica comboniana. Ci sono confratelli anziani che portano dentro il fuoco della missione e le loro parole custodiscono percorsi di fede e sono testimoni di una vocazione che non ha mai smesso di crescere. C’è anche una certa difficoltà nel cogliere tutti questi cambiamenti repentini nella società italiana che diventa multietnica, più ricca di mezzi di comunicazione sociale ma più povera di capacità di scambio interpersonale; di gente che sta più tempo davanti ad un computer e alle sue app che in chiesa a pregare; di chi si connette con i diversi continenti ma non sa scambiare una visita al proprio vicino di stanza o non conosce il nome dei membri della propria comunità; di quanti sanno cosa accade nel mondo momento per momento ma non sono capaci di formulare una preghiera di intercessione per le situazioni di povertà, di guerra, di malattia che affliggono il mondo; di coloro che conoscono l’ultimo prodotto tecnico dei mass media ma non sono capaci di appassionarsi alla Parola di Dio o leggere con interesse quei documenti del Papa o di una Conferenza Episcopale che potrebbero suscitare interesse e strumenti di Formazione permanente. Nel tuo continente/sub-continente 1. Quali sono le sfide continentali? 2. Quanti confratelli vi lavorano? 3. Chi controlla e valuta il lavoro a livello continentale? 4. Quale validità pratica hanno le assemblee continentali per il lavoro nelle circoscrizioni? 1. A livello continentale penso che le sfide siano abbastanza simili (Animazione Missionaria, Pastorale giovanile, Mass media, Immigranti, LMC, Economia, Giustizia e Pace, …), forse l’avanzamento di età media dei confratelli presenti nelle varie provincie tenderà ad una diminuzione di certe forme di attività e/o di presenza. 2. Per i punti 2 e 3 credo che le risposte debbano essere date dai provinciali o chi di essi è responsabile dei vari settori, ma dubito che possano rispondere. 3. A riguardo dell’ultima domanda penso che la validità pratica consista nella partecipazione dei confratelli invitati che possono fare esperienza di comunione, di missione e di combonianità. Ci si augura che coloro che vi partecipano siano capaci di comunicare quanto rende interessante e proficuo tali incontri e offrire nuovi stimoli per essere comboniani più precisi nelle diverse Provincie ma anche di lavorare in sinergia e comunione. P. Lino Spezia, mccj PROVINCIA DEL SUD SUDAN CONTRIBUTO PER IL WORKSHOP SUL “PIANO”. Roma 14‐19 Settembre 2014 (A) NELLA CIRCOSCRIZIONE 1. Si pratica una lettura della situazione socio‐politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? I segretariati sono il primo strumento che fanno questo lavoro, particolarmente il segretariato della evangelizzazione. L’incaricato di Giustizia e Pace che e’ parte di questo segretariato segue questi aspetti e aggiorna i confratelli. Si collabora anche con gli uffici della Chiesa locale che si occupano del settore. Ci sono poi i contributi giornalieri tramite una sua mailing list via email di John Ashworth, un collaboratore della conferenza episcopale Sudanese e Sud Sudanese che segnala quello che avviene nel paese e le riflessioni che se ne fanno. La Newsletter e il sito website della Provincia sono altri strumenti dove i confratelli sono invitati a scrivere e riflettere sulla situazione nazionale e delle Chiese locali dove vivono. 2. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia, ricavate da una lettura socio‐politica e religiosa? (1) La prima sfida e’ la ricezione del vangelo e l’incontro con la persona di Gesu’ Cristo “che da’ alla vita un orizzonte nuovo e una direzione decisiva” (Benedetto XVI: Dio e’ amore, 1). Questo incontro spesso e’ rimasto a livello conoscitivo o etico e cio’ anche a causa dei 40 anni di guerra che la gente del Sud Sudan ha dovuto subire. E’urgente un grande impegno pastorale (Nuova Evangelizzazione) per la formazione della persona cristiana. Comboni scriveva nel Piano che occorre: “infondere nell’animo e radicarvi lo spirito di Gesu’ Cristo, l’integrita’ dei costumi, la fermezza della fede, le massime della morale cristiana”(Scritti, 2770). (2) Due settori particolari: (a) I pastoralisti o semipastoralisti (Nuer, Dinka, Mundari). Essi sono tra i meno evangelizzati. La provincia li ha scelti come priorita’: su nove comunita’ sei lavorano tra loro. (b) Le periferie urbane: non si è ancora sviluppato nessuna presenza significativa in questa area pastorale, ma rimane uns sfida. (3) Una sfida particolare e’ costituita dai conflitti esistenti nella societa’ sud‐sudanese. C’e’ un grande bisogno di andare alle radici di questi trauma e divisioni e dare una soluzione vera e duratura. Il senso della vendetta, vista come valore, gioca un grande ruolo nei conflitti presenti. Durante i lunghi anni di guerra sono stati attuati molti momenti di riconciliazione in cui la Chiesa ha avuto una grande parte. Ma ci accorgiamo che le riconciliazioni spesso si limitavano a risolvere problemi del momento, ma non andavano alla radice perché non si è mai riusciti a trovare una soluzione accettata e sostenuta anche dai leaders militari e politici. (4) Altro settore che merita particolare attenzione e’ la famiglia. Prima che scoppiasse l’ultima crisi (Dicembre 2013) si aveva l’impressione che la famiglia dovesse essere una priorita’ pastorale. Certamente lo e’. La famiglia tiene (come amore ai figli, rispetto per gli anziani, solidarieta’), ma stenta a costituirsi come famiglia cristiana. Esiste il problema della poligamia e delle divisioni e divorzi che cominciano ad essere molti anche qui. 3. Come si e’ cercato di rispondere? (1) C’e’ stata una riflessione da parte della provincia a proposito delle due sfide principali: la risoluzione dei conflitti e l’evangelizzazione dei pastoralisti: a) Workshop “Comboni and the Pastoralists in South Sudan”, Aprile 2012 b) Workshop “Pastoralists and Social Transformation”, Maggio 2014 con la partecipazione anche delle provincie del Kenya e dell’Etiopia. c) Workshop “Reconciliation and Conflict Resolution in South Sudan”, Aprile 2013. (2) Tutti questi workshops sono stati conclusi con l’impegno di concretizzare nella nostra pastorale quotidiana alcuni punti emersi dalla riflessione. Gli atti sono stati stampati in forma di libretto. A questi workshops sono seguiti articoli di confratelli e workshops di comunita’. Le assemblee, il bollettino e la website della provincia si fanno voce di queste iniziative, a vantaggio di tutti i confratelli. L’attuale provinciale e il consiglio sono molto sensibili a questi temi. (3) Per i pastoralisti, al di la’ della riflessione e condivisione, si e’ attuata un particolare tipo di missione che potremmo chiamare itinerante. Essa permette di vivere prolungatamente vicino alla gente, a quella sedimentata se non proprio a quelli che vivono nei cattle camps. Questo e’ stato applicato specialmente tra i Nuer, l’ultimo gruppo etnico ad essere evangelizzato. Per i Denka e i Mundari si e’ puntato sull’ educazione, che stiamo introducendo anche tra i Nuer. (4) Anche da parte della Chiesa locale ci sono state iniziative significative: Ricordiamo: a) “Symposium ONE CHURCH FROM EVERY TRIBE, TONGUE AND PEOPLE, on the role of the Church in the Independence of South Sudan” (Juba Ottobre 2011). La provincia ha dato un contributo (ispirazione e aiuto) importante. b) Vari messaggi “forti” dei vescovi durante e dopo la guerra accompagnati dal coinvolgimento pratico nella soluzione dei conflitti. Sono documentati dal libro di John Ashworth “The Voice of the Voiceless: The Role of the Church in the Sudanese civil war 1983‐2005”. 4. Quali sono gli impedimenti (di persone, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? I risultati non sempre sono proporzionati alle aspettative. Se guardiamo a quello che e’ successo quest’anno nel Sud Sudan con una guerra fratricida di cui non si vede la fine, ci si domanda dove e’ l’impatto dell’ evangelizzazione. Bisogna tener conto di: (1 )La lentezza dei processi di maturazione nei fenomeni di cambiamento culturale. La gente pensa piu’ in termini di tribu’ e clan che di nazione. Durante la guerra con il Nord la gente era unita perche’ c’era un nemico comune. A indipendenza ottenuta sono riemerse le divisioni. Nella presente crisi questo si e’ visto anche nell’esercito. Non esiste un esercito nazionale, ma piuttosto un agglomerato di gruppi militari facenti capo a questo o a quel leader. Questo spiega come mai in breve tempo nella crisi di Dicembre 2013 si siano formati due fronti in guerra fra loro. E la “cultura‐tribù” e’ stata utilizzata come “difesa” o giustificazione anche di fronte ai valori cristiani. Pensiamo alla vendetta e alla poligamia. (2) La disoccupazione mentale dei giovani, frutto anche della scarsa educazione. I giovani si lasciano facilmente manipolare, e vanno a combattere senza neppure capire cosa e’ in gioco. Di qui l’importanza dell’educazione. (3) L’ evangelizzazione non ha avuto tempo di radicarsi. E’ stata superficiale anche per forza di cose. Il paese e’ stato in guerra per 40 anni e lo e’ ancora. Sta di fatto che i gruppi etnici maggiormente coinvolti nell’attuale crisi sono quelli meno evangelizzati. Le missioni sono poche rispetto alla popolazione e alla vastita’ del territorio, e le comunicazioni sono inesistenti o inadeguate. (4) Non abbiamo un grande aiuto da parte di centri pastorali diocesani. Questi centri, quando esistono, non possono fare molto a motivo dei limitati mezzi e la mancanza della necessaria preparazione e organizzazione. Ma il bisogno e’ grande. I documenti che abbiamo citato sopra sono piu’ opera dei vescovi che frutto di una riflessione e di un progetto pastorale comune. Talora i rapporti dei religiosi con la Chiesa locale (Vescovi e agenti pastorali) stentano a trovare una vera integrazione. Offrire un servizio qualificato in questo campo pastorale potrebbe essere prezioso. L’organizzazione dei superiori degli istituti religiosi ( una cinquantina) ha in progetto un centro nazionale di formazione umana, spirituale e pastorale a Kit vicino a Juba proprio per venire incontro a questi bisogni. Anche la cooperazione di Solidarity with South Sudan e’ preziosa : si tratta di personale religioso messo a disposizione da vari istituti per iniziative di formazione in campo educativo, sanitario e pastorale. (B) NEL TUO SUB‐CONTINENTE 1. Quali sono le sfide continentali? Gli incontri a livello di APDESAM hanno aiutato a identificare le sfide, ad avere una visione comune, a scegliere le aree di collaborazione, possibilmente con strutture, metodi di lavoro e criteri di discernimento comuni” (Guidelines 3.1).Si pensa a una decentralizzazione che favorisca un miglior uso del personale disponibile, offra un servizio qualificato alle chiese locali, assicuri una migliore collaborazione con gli altri Istituti missionari con iniziative comuni nella formazione, nell’animazione missionaria e nell’evangelizzazione” (Guidelines 3.3). Guardando ai vari settori: 1. Evangelizzazione 1.1 Prima evangelizzazione. Abbiamo davanti due sfide principali: le aree urbane (la realta’ degli slums che circondano tutte le grandi citta’) e i pastoralisti, presenti in molte delle nostre circoscrizioni. Come metodologia proponiamo le piccolo comunita’ cristiane (Small Christian Communities). 1.2 Islam. La sfida interessa non solo l’Africa ma il mondo intero. Vediamo necessaria una riflessione che faciliti il dialogo in vista di una accettazione reciproca e di una collaborazione fruttuosa. 1.3 Giustizia e Pace. Di fronte alle tante e gravi situazioni di ingiustizia (accaparramento di terre, corruzione, ineguale distribuzione delle risorse, human trafficking… ) e in linea con i documenti della Chiesa e dell’Istituto vediamo necessario un impegno serio in questo campo. E coscienti dei limiti delle nostre forze lavoriamo (networking, lobbying, advocacy) utilizzando gli strumenti gia’ attivi (VIVAT, AEJPN), in collaborazione con il coordinatore generale di JPIC. 2. Animazione Missionaria. In alcune circoscrizioni il lavoro comincia ora. Vogliamo unire le forze ed elaborare una nostra metodologia con una sua Carta di Animazione Missionaria. A livello di Mass Media confermiamo la nostra collaborazione (riviste e produzione di materiale utile per l’Animazione Missionaria). 3. Formazione. Nel sub‐continente abbiamo 3 scolasticati, 1 CIF, 3 noviziati. Quasi ogni provincia ha un suo postulato con molti candidati. Abbiamo migliorato la nostra collaborazione specialmente a livello di postulato. Prevediamo un solo postulato per Fratelli (Layibi), e la riduzione dei postulati per candidati al sacerdozio. Dobbiamo lavorare per preparare formatori e promotori vocazionali secondo le priorita’ della congregazione (AC 100 e 105). 4. Spiritualita’. Nella nostra provincia stiamo lavorando con gli altri istituti missionari per avere un centro di spiritualita’ a servizio di tutti gli agenti pastorali del Sud Sudan. A livello subcontinentale si sta studiando la possibilita’ di un centro di spiritualita’ missionaria e pellegrinaggio (A Malbes in Sudan)a servizio di tutti coloro che vogliono approfondire l’eredita’ comboniana . 5. Formazione Permanente Siamo grati per l’aiuto che riceviamo dalla CCFP. Siamo in dialogo con la DG per la specializzazione di qualche confratello nel sub‐continente per far fronte ai bisogni nel campo della Evangelizzazione (Aree urbane, Islam, Giustizia e Pace), Animazione Missionaria e Formazione (AC 144.2.3). Desideriamo collaborare con l’iniziativa delle provincie di lingua francese per un centro di FP e l’accompagnamento dei confratelli (AC 145.4) 2 . Quanti confratelli vi lavorano? La nostra provincia contribuisce con un formatore nel postulato interprovinciale (Kenya e Sud Sudan) 3. Chi controlla e valuta il lavoro a livello continentale? Sono i provinciali e i segretari dei vari settori. Gli incontri APDESAM servono proprio a fare sintesi e rilanciare un lavoro piu’ capillare e in profondita’. 4. Quale validita’ pratica hanno le assemble continentali per il lavoro nella circoscrizione? Dipende da chi poi fa il follow up in ogni settore e dedica tempo e sforzi per poter arrivare a dei risultati concreti e non solo incontri continentali senza alcun frutto. (P. Pacifico) TOGO‐GHANA‐BENIN La preparazione del contributo del rappresentate della circoscrizione Caro confratello, tu sei venuto al Workshop mandato dalla tua Provincia / Delegazione. Ecco da te si chiede che prepari un tuo contributo che arricchirà il workshop e farà capire la realtà della tua circoscrizione come parte integrante dell’Istituto Per questo ti presentiamo le domande seguenti, una riguarda la tua circoscrizione allora prepari la prima e la mandi via e‐mail entro il 15 di Agosto e una altra sarà per la riflessione continentale/ sub‐ continentale. Per favore mandate le vostre risposte il più presto possibile all’indirizzo elettronico di P.Mariano Tibaldo, Segretario Gen di Evangelizzazione ([email protected]) 2.1 nella tua circoscrizione 1. Si pratica una lettura della situazione socio‐politica e religiosa attraverso, per esempio, un gruppo di riflessione? Non c’è un gruppo di riflessione costituito. All’occasione di qualche incontro si fa una riflessione sulla situazione generale dei paesi in cui siamo presenti. 2. Quali sono le sfide missionarie nella tua provincia ricavate da una lettura socio‐politica e religiosa? Sono per noi sfide missionarie: la formazione a tutti i livelli; la centralità della Parola di Dio e la sua inculturazione; lo studio della cultura e religione locale; il futuro dei giovani; la democrazia, la legalità e il buon governo. 3. Come si è cercato di rispondere? Impostando un pastorale di formazione dei laici perché siano più coscienti e responsabili. 4. Quali sono gli impedimenti (di personale, di preparazione ecc.) che ne limitano le risposte? Siamo impegnati nelle tre dimensioni tradizionali dell’attività missionaria comboniana: prima evangelizzazione con annuncio e consolidamento delle comunità cristiane; formazione con i tre livelli, Postulato, Noviziato e Scolasticato; animazione missionaria e pastorale delle vocazioni. Questi impegni occupano tutto il personale. Non abbiamo altri impegni specifici che d’altronde la chiesa locale, con cui lavoriamo in piena comunione, non ci chiede e che forse non saremo nemmeno in grado di assumere. La nostra formazione è per ora debole nella prospettiva di altri impegni, che siano più specifici . 2.2 nel tuo continente/sub‐continente 1. Quali sono le sfide continentali? Nel sub continente (Africa Francofona) siamo confrontati a diverse sfide: situazioni di guerra e d’instabilità politica; la realtà di giustizia e pace; mancanza di democrazia, minoranze etniche, Islam, giovani, miseria e povertà. 2. Quanti confratelli vi lavorano? Nelle due Province (Congo e Togo, Ghana, Benin) e due Delegazioni (RCA e Tchad) lavorano 4 Vescovi, 138 sacerdoti e 23 fratelli. In totale: 165 confratelli. 3. Chi controlla e valuta il lavoro a livello continentale? I Superiori Provinciali e di delegazione si incontrano ogni anno seguendo e valutando i vari settori del lavoro missionario. Le assemblee dei vari segretariati (in particolare, PV e Formazione, Animazione Missionaria, Economia) sono altrettante occasione per un lavoro interprovinciale 4. Quale validità pratica hanno le assemblee continentali per il lavoro nelle circoscrizioni? Le assemblee sono importanti per un cammino comune e per scelte concrete da vivere nelle varie circoscrizioni. Si sta facendo un buon cammino. DSP Cuestionario para el Workshop sobre el Plano del Comboni. (Roma, 15-19 septiembre 2014) 1. ¿Se practica una lectura de la situación socio-política y religiosa por un grupo de reflexión? El grupo de reflexión en nuestra provincia es el secretariado de evangelización. Se reúne varias veces al año. Una vez al año se organiza un encuentro de reflexión, al que están invitados todos los cohermanos. Pero el análisis siguiente no es resultado de este secretariado. No hubo ocasión para una reunión. Es un análisis hecho por P. Reinhold Baumann con ayuda de P. Werner Nidetzky. 2. ¿Cuáles son los desafíos en tu provincia que resalen de una lectura socio-política y religiosa? a. Sólo una tercera parte de la población de Alemania es católica. Otra tercera parte pertenece a una de las iglesias evangélicas o protestantes (luteranos y reformados o una de las llamadas “Freikirchen”, iglesias libres) y otra tercera parte no pertenece a ninguna de las iglesias cristianas. Eso vale para Alemania, no tanto para Austria y el Alto Adige. En la parte oriental del Alemania más que la mitad de la población no pertenece a una de las iglesias. Nosotros los combonianos teníamos una comunidad en el este del país en los años 1992 hasta 2004. La cerramos hace diez años por falta de personal. Actualmente sólo dos hermanas Combonianas están en Berlín en un proyecto de SOLWOD (Solidarity with Women in Distress)I b. Tanto la iglesia católica como las iglesias protestantes pierden constantemente miembros. Las causas son varias: Escándalo de abusos de menores por agentes de pastoral, mal uso de recursos económicos (por ejemplo del obispo de Limburg), los impuestos para la iglesia etc. Pero sobre todo se debe al fuerte proceso de secularización de la sociedad. Ni el Papa alemán (Benedictus) ni el actual Papa Francisco han podido contrarrestar esta tendencia, aunque sobre todo Papa Francisco goza de mucha simpatía en toda la población y tiene una buena prensa en los medios de comunicación. c. Las vocaciones al sacerdocio y a la vida religiosa se han reducido a un mínimo y no se ve ningún cambio de esta tendencia. Dentro de muy pocos años una pastoral tradicional, basada en los sacerdotes, ya no será posible. Se tiene la impresión, que la iglesia de Alemania no sabe, como responder a este desafío. Actualmente trabajan en las diócesis de Alemania numerosos sacerdotes de otros países, sobre todo, de Polonia, India y también de África. d. En general se tiene la impresión, que la iglesia católica (más todavía la protestante) está bien organizada y burocratizada, con numerosos empleados, sobre todo en la administración, pero que es poco misionaria. Parece a una organización, que trata de ofrecer a sus miembros los servicios, a los cuales tienen derecho (culto dominical, bautizo, matrimonio, entierro etc.), pero es poco misionera. e. Se tiene la impresión, que también la oposición interna en la iglesia a favor de cambios substanciales se ha cansado o se ha resignado. f. Todavía hay una buena disposición de la gente a apoyar la misión y la congregación económicamente. Pero la mayoría de los bienhechores son de la edad de 60 y más. g. Como otros países de la Unión Europea, Alemania se ve confrontado con el problema de los refugiados y de los que buscan asilo político. Vienen de África, pero más todavía del sureste de Europa, de Siria, Afganistán etc. Las iglesias, tanto la católica como las protestantes, están mayormente a favor de una acogida favorable de los refugiados. Sin embargo, el partido mayoritario y leader del actual gobierno alemán, la Democracía Cristiana (CDU / CSU), está más bien a favor de una política más restrictiva. h. El diálogo con el Islam será uno de los desafíos mas grandes en el futuro. Incluso en ciudades como Ellwangen hay escuelas primarias, en que casi la mitad de los alumnos son muslimes. 3. ¿Cómo la provincia intenta a responder a estos desafíos? Dado el reducido número y la edad de sus miembros, no se puede esperar grandes acciones e impulsos. Pero queremos mencionar algunas iniciativas: a. Se ha trasladado la sede provincial de Bamberg a Nürnberg, de un barrio histórico medieval a un barrio con una población mayormente no católica y con muchos migrantes. Tres cohermanos, uno de los tres es ugandés (P. Roberto Turyamureeba), trabajan en la pastoral en este ambiente y en la animación misionera. b. La parte vieja de la casa en Graz-Messendorf (Austria) desde hace 16 años es domicilio de inmigrantes del África. Un cohermano (Hno. Eduard Nagler) es encargado a tiempo completo de su atención. c. En Ellwangen la casa de los Combonianos es la informal sede del “Freundeskreis Asyl” (grupo de solidaridad asilo). d. En varias ocasiones se ha dado “asilo político de la iglesia” (Kirchenasyl) en una de nuestras casas (Nürnberg, Mellatz). e. En Ellwangen-Josefstal, Mellatz y Graz-Messendorf se ha creado en sintonía con la iglesia local estructuras “casi-parroquiales” o, mejor, “centros espirituales misioneras”, las llamadas “Gottesdienst- und Weggemeinden”. Son pequeños núcleos y quieren dar impulsos para una nueva forma de ser iglesia en nuestros países. f. Varios cohermanos son miembros en grupos e iniciativas como: “Prophetisch Kirche sein”, “Pax Christi”, “Iniciativas por la Paz”, “Tiendas de un mundo solidario” etc. g. En general la gente asocia a los Combonianos con gente, que quiere fomentar una iglesia diferente, que lucha por un mundo y un comercio mas justo, que está al lado del pobre etc. h. Iniciativas, también no-eclesiales, muchas veces buscan nuestra colaboración. Las casas de Josefstal y Mellatz ofrecen cursos y encuentros con estos temas. 4. Los impedimentos: a. Como ya mencionado: Casi todos los cohermanos estamos en una edad, en que en la vida civil ya estuviéramos gozando de la jubilación, y no tenemos la impresión, que la situación va a cambiar dentro de un tiempo razonable. Mucho esfuerzo de la provincia va hacia la atención a los cohermanos ancianos. b. Ya que también Europa es tierra de misión, nos parece, que en la región, en que está la DSP, cohermanos de África podrían hacer un trabajo muy bueno, entre otro en contacto con los numerosos sacerdotes seculares del África, que ya están en Europa. Cohermanos combonianos africanos tal vez podrían ser apoyo para ellos y organizar encuentros con ellos. c. Si con las estructuras, que nuestros antepasados han creado, estructuras también económicas (WdE, Obra del Salvador), podemos apoyar el trabajo de los más jóvenes en otras provincias y de la iglesia local, estamos contentos. d. En general tenemos la impresión, que la fama, la estima, que los Combonianos todavía tenemos en la población, es mayor y más positiva de lo, que en realidad podemos hacer con nuestras fuerzas limitadas. ET PROVINCE NOTES AT THE COURSE ON THE 150TH. ANNIVERSARY OF COMBONI’S PLAN Conversing with some Bishops and religious people we meet in Ethiopia, often the memory pops up of the Plan of Comboni and always the first quote is: “Save Africa through Africa” and the second is about establishing centers of Studies, Universities... Ethiopia with its history, even written history, with its long Christian and Muslim traditions, with its perpetual fighting, with the acute problem of slavery, often a sophisticated one, with its justified suspicion about foreign real intentions, must have been also in the mind and heart of Comboni when he wrote his Plan, but certainly he did not mean to apply as it was written, to Ethiopia, keeping in mind that there were already missionaries working here, St. Justin de Jacobis mainly among Christians in the North, in Ethiopia proper, Guglielmo Massaia, mainly in new occupied territories that were going to be annexed, and among numerous people of the centre and South of Ethiopia, necessarily having to do with local authorities and able to influence and organize wisely the Negus and his entourage. One of the little slaves Comboni redeemed and took with him to Europe was Antonio Dubale, probably of Oromo origins who still had vivid memories to recount of his homeland, of his family and of the way he had been taken away. Comboni must have been overjoyed when Antonio Dubale manifested his inclination to the Priesthood, because he could see in him fulfilled some features of his Plan of Saving Africa with Africa and of having people prepared to establish Centres of Studies in strategic points of Africa. But Antonio Dubale died even before Comboni died and Comboni died earlier than Massaia, not privileged to see that one of the Centres he had envisaged was going to be established in Addis Ababa, around the Negus of Ethiopia and his army, only in 1887. One needs not be surprised if reactions of Ethiopian Christians and their Clergy to the Comboni saying: “Save Africa through Africa” during these 150 years since the formulation of Comboni’s Plan up to our days, may point out that Christian Ethiopia needed a different Plan, Christian Ethiopia that had survived great challenges to the true faith and had countless priests and deacons configured to Christ in a particular way through ordination and often through martyrdom. The Christians of Ethiopia needed a vehicle, an opportunity to extend the faith beyond their borders, even into territories and among people where Christian faith used to be predominant; may be the Catholic and Universal view of Comboni’s Plan over Africa was that vehicle able to provide unity in the Church and a holy evangelizing cohesion. The unfolding of history proved instead very difficult contacts among Christians, terrible political oppressions, annexations, new and often unforeseen challenges; instead of a clear evangelizing impetus toward Africa and the world (although this is clearly visible among the members of the Comboni Institutes), it has often provided an exodus of people, mostly Christian, toward different parts of the world who even find it difficult to witness to their faith. The dreamed of centres of studies and culture around the continent has materialized in Ethiopia not as a direct development of Comboni’s Plan, but as a patient work of many representatives of the Catholic Church, not excluding the Comboni institutes presence, work that became instrumental, when the time was ripe, in the flourishing expansion of the socially and politically guided education system, up to university level, that took place in Ethiopia in the last 20 years. The encounter of Comboni with the harsh reality of slavery as it was practiced in the Eastern parts of Africa brought him to oppose it strongly although opposition to it was not directly part of the Plan as some people might have expected; this does not mean that Comboni was unaware of the insidious political an human obstacles and dangers slavery constituted for evangelization. Comboni was not keeping himself blind of the slavery practices that had been going on in the Western parts of Africa and Comboni knew certainly of the Church difficulties in promoting evangelization since the suppression of the Order of the Jesuits and the empire of the Masonry; he knew of the efforts of the Church through holy and dedicated persons such as Peter Claver and Bartolomeo De Las Casas; he might even have had access to Las Casas’ “La Historia de las Indias”, that foresaw the humanly speaking impossible ways of evangelization in Africa when, as part of it, he wrote his: “Brevisima Relacion de la Destruccion de Africa”. Comboni experienced the human impossibility and analysed all its causes, but was able, in his own historical time to come up with the resurrection of evangelization, with a Plan for regeneration that is the admirable work of the Apostolic impulse that the Resurrected one Himself inspired and infused in Comboni who was being led to establish appropriate structures for missionaries to Africa and for the organization of the Church in the Continent. Submitted by: Abba Sixtus Agostini, Mccj.