ASSOCIATION DES PAYSAGISTES-CONSEILS DE L’ETAT CO-HABITER // FARE CO-ABITARE OU LA COMPLEXITÉ COMME MANIÈRE DE COMPRENDRE ET DE RÉSOUDRE LES QUESTIONS CONTEMPORAINES DE L’AMÉNAGEMENT O LA COMPLESSITA' COME MODO DI CAPIRE E RISOLVERE LE QUESTIONI DEL PROGETTO CONTEMPORANEO DEL PAESAGGIO Séminaire à Rome // Seminario a Roma 5, 6 & 7 juin 2014 // 5, 6 & 7 giugno 2014 [email protected] www.paysagistes-conseils.org ASSOCIATION DES PAYSAGISTES-CONSEIL DE L’ETAT Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 3 ORGANISATION DU SÉMINAIRE Giovanna Marinoni, Claire Alliod, Sébastien Géorgis, Agnès Bochet, Pascale Gaucher, Claire Laubie, Caroline Bigot. TRADUCTION DES TEXTES Giovanna Marinoni. LOGISTIQUE Claude Launay (secrétariat) et Claire Genty (Ici la Terre). COMMUNICATION Florence Morisot. CONTACTS [email protected] Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 4 CO-HABITER OU LA COMPLEXITÉ COMME MANIÈRE DE COMPRENDRE ET DE RÉSOUDRE LES QUESTIONS CONTEMPORAINES DE L’AMÉNAGEMENT Le choix de l’Italie comme lieu du prochain séminaire de formation des paysagistes-conseils de l’État s’appuie sur deux singularités importantes dans nos questionnements actuels : la capacité de ce pays à développer une réflexion théorique de premier plan en Europe sur la transformation des villes et des territoires : les théoriciens et praticiens de l’urbanisme et de l’aménagement tels Paola Vigano, Grand Prix d’urbanisme 2013, (et son concept de la “ville poreuse”), Bernardo Secchi (la “città diffusa”) ou Alberto Magnaghi (il “Progetto Locale”) et bien d’autres encore, animent le débat européen sur la ville contemporaine, l’alimentent de nouvelles visions et de nouveaux concepts qui éclairent nos manières de concevoir les projets d’aménagement. des modes de gouvernance dans lesquels les rapports entre les différents niveaux de pouvoir territorial (du local à l’État central) et entre les différents acteurs (et en particulier dans le jeu public/privé) sont radicalement différents des nôtres. Cela permet, par les décalages et les ouvertures produits, de réfléchir sur l’évolution de nos missions, notamment dans le cadre du nouveau positionnement des services de l’État dans les territoires. En outre, la question du paysage tient en Italie une place singulière : la définition du concept y est bien plus proche de la nôtre que de celle des pays anglo-saxons ou d’Europe du nord et de l’est. Il n’est pas indifférent que la définition retenue dans la Convention Européenne du Paysage ait été élaborée à Florence (et à l’invitation des paysagistes italiens), en tout cas, dans sa première partie : “paysage désigne une partie de territoire telle que perçue par les populations” (la suite, d’influence plus septentrionale, fait plus de place aux processus physiques et à l’écologie…). Si la “partie de territoire…“ désigne bien la dimension physique, “… telle que perçue” affirme la perception par les sens, donc sensible, “par les populations” confirme la dimension sociale et culturelle des représentations que l’on s’en fait. Pourtant, curieusement, l’Italie n’a pas développé une école spécifique telle que cela a pu se produire en France au début des années 80. Les “paysagistes” italiens sont parfois des architectes ayant développé une spécialisation, d’autres fois des exper ts forestiers (“forestali”) venus se confronter aux problématiques du “verde urbano”, d’autres fois encore, des urbanistes, des écologues ou des plasticiens. Nous profiterons de notre présence parmi eux pour échanger sur nos différences d’origines, de formations et de pratiques, pour comprendre la place que les paysagistes occupent en Italie dans la fabrication de la ville et des territoires afin de reconsidérer notre expertise de paysagiste-conseil de l’État au sein des services de l’État en France au regard d’expériences situées dans un contexte constitutionnel radicalement différent. Sébastien Giorgis, Architecte paysagiste dplg Paysagiste-conseil DRIE Ile-de-France Président de l’APCE en 2013/2014 La scelta dell’Italia come meta del prossimo seminario dei Paesaggisti Consulenti dello Stato scaturisce da due singolarità importanti che meritano attenzione : la capacità di questo paese di sviluppare una ricerca teorica fondamentale e di primo piano in Europa riguardo alla trasformazione delle città e del territorio : i teorici e professionisti dell’urbanistica e della pianificazione territoriale, quali Paola Vigano, (Gran Premio di Urbanismo del 2013, in Francia), attraverso il concetto di “città porosa”, Bernardo Secchi (la “città diffusa”),Alberto Magnaghi (il “progetto locale”), e ben altri ancora, animano il dibattito europeo sulla città contemporanea, l’alimentano di nuove visioni e di nuovi concetti che illuminano la nostra propria visione di progettisti. L’articolazione dei processi di governance del territorio, a diverse scale di competenza (nazionale, regionale, provinciale, cumunale) e assunti da diversi attori (in particolare tra “pubblico e privato”) radicalmente diversi dai nostri. Questo confronto, grazie alla varietà dei temi implicati, permetterà di suscitare nuove idee e dibattiti, sull’evoluzione stessa delle nostre missioni, in par ticolare rispetto al recente posizionamento dei servizi dello Stato (francese) nei territori decentralizzati. Inoltre, la questione del “paesaggio” in Italia occupa un posto particolare : la definizione del concetto stesso è più simile alla nostra che a quella dei paesi anglo-sassoni. Non a caso la definizione data dalla Convenzione 1. Traduzione del testo ufficiale in inglese e francese predisposta dal Congresso dei poteri locali e regionali del Consiglio d'Europa in collaborazione con il Ministero per i Beni e le Attività Culturali, Ufficio Centrale per i Beni Ambientali e Paesaggistici, in occasione della Conferenza Ministeriale di Europea del Paesaggio è stata elaborata a Firenze, promossa dai paesaggisti italiani, in prima linea. Il “‘Paesaggio’ designa una determinata parte di territorio, così come è percepita dalle popolazioni, il cui carattere deriva dall'azione di fattori naturali e/o umani e dalle loro interrelazioni1”. Il seguito, d’influenza più settentrionale, da più spazio ai processi fisiologici e all’ecologia. Se la “porzione di territorio…“definisce precisamente una dimensione fisica, “…tale che percepita dalle popolazioni”, afferma il riconoscimento di una percezione più sensibile e conferma la dimensione sociale e culturale delle sue rappresentazioni. Eppure, singolarmente, l’Italia non ha sviluppato una scuola specifica simile a quella che ha potuto svilupparsi in francia negli anni ’80, nonostante gli sforzi di alcune realtà molto viveI aggiungere spazio paesaggisti italiani sono per lo più degli architetti che hanno approfondito una specializzazione, altre volte degli agronomi, ingegneri, forestali ecc. che hanno scelto di confrontarsi con la progettazione del verde pubblico, o ancora degli urbanisti, degli ecologi o dei designers. Approfitteremo della nostra presenza presso di loro per confrontare le nostre origini, formazioni, pratiche professionali per capire che ruolo essi svolgono in Italia e in che modo contribuiscono al progetto del territorio, al fine di offrirci un nuovo punto di vista, rispetto a un contesto costituzionale diverso, e riconsiderare la nostra azione di perizia e consiglio presso i servizi dello Stato francese. Sébastien Giorgis Architetto paesaggista Consuente presso Direzione Regionale Ile-de-France Presidente dell APCE 2013/14 Apertura alla firma della Convenzione Europea del Paesaggio La traduzione e la pubblicazione del testo sono state curate da Manuel R. Guido e Daniela Sandroni dell'Ufficio Centrale per i Beni Ambientali e Paesaggistici. 5 Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 FARE CO-ABITARE O LA COMPLESSITA' COME MODO DI CAPIRE E RISOLVERE LE QUESTIONI DEL PROGETTO CONTEMPORANEO DEL PAESAGGIO Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 6 L’ESPACE PUBLIC, LIEU DE MIXITE L’espace public est en Italie, comme dans la plupart des pays méditerranéens, le vrai lieu de la mixité. C’est pourquoi, nous avons choisi tout naturellement le sujet de la co-habitation comme thème de réflexions, d’échanges et de projets … D’une manière générale, l’idée même de création d’espaces publics nouveaux ne trouve pas culturellement la même signification ni réalité qu’en France, en tous cas lorsqu’il n’y a pas d’ancrage avec le “passé”, les lieux historiques ayant toujours été des jalons structurels des extensions urbaines. Le territoire en Italie est un lieu de sédimentation où les occupations et les projets se renouvellent perpétuellement, alors qu’en France tout ce qui est nouveau est par définition conquis sur l’espace rural ou forestier. L’économie de l’espace est une nécessité dans un pays en grande partie montagneux, dont la surface est la moitié de la France, avec le même nombre d’habitants. C’est dans un état caractérisé par le manque de surfaces et de finances publiques que le territoire se gouverne, se (re)structure se (re)organise. En Italie, les pouvoirs publics ont depuis longtemps su tirer profit d’un mécénat privé qui, en investissant sur la réhabilitation d’un monument historique, pouvait associer son image de marque à ce monument, ou à un musée ou une place connus mondialement ... Mais aussi “l’espace à l’extérieur de l’habitation” est considéré aujourd’hui comme une entité concernant autant le public que le privé et des projets sont fondés sur une mise en commun des intérêts, en utilisant différemment les différents étages du foncier par exemple (parking privé en sous-sol et parc public en rezde-chaussée…), ou en mettant en place des servitudes. En conséquence les acteurs du “projet de territoire” sont très divers en Italie, tout comme les procédures et les financements, selon les régions, les cultures et pratiques locales. Le règlement national d’urbanisme (RNU), par exemple, est remplacé par un règlement institué au niveau régional. Un des objectifs du séminaire serait celui de connaître les politiques mises en place à cet échelon régional notamment et évaluer leur résultat sur le paysage et le cadre de vie des citoyens. Par ailleurs l’Etat, par le Ministère de la Culture est par ticulièrement moteur dans l’application de la Convention Européenne du Paysage et valorise des véritables projets politiques portés par des collectivités qui sont censés traduire une application concrète des principes énoncés par le Conseil de l’Europe. Remarquons que le prix du Conseil de l’Europe de 2011, attribué tous les 2 ans dans le cadre de l’application de la Convention Européenne du Paysage a été attribué à l’Italie pour la ville de Carbonia, en Sardaigne (Sud-ouest). Cette ancienne ville minière de l’époque fasciste a fait l’objet d’un important projet de réhabilitation, de valorisation du patrimoine industriel et divers projets culturels, dont la réhabilitation de la gare (par l’architecte suisse Snozzi). http://www.sardegnacultura.it Le prix de la sélection italienne de 2013, par ticulièrement apprécié par la commission d’attribution, a été donné à un projet mené par une association de lutte contre la mafia, qui cherche à reconquérir des terrains pour recréer de l’activité agricole (sviluppo sostenibile). http://www.premiopaesaggio.it (l’Italie par ailleurs était arrivée en deuxième place en 2009, avec le projet “sistema dei Parchi della Val di Cornia” presentato dal Circondario della Val di Cornia e Parchi Val di Cornia SpA.) http://www.parchivaldicornia.it Ce séminaire s’inscrit en continuité avec le séminaire de 2009 à Paris, dont l’ambition était de faire un état des politiques publiques en matière de paysage à l’échelle européenne. Le principe d’un séminaire sur deux à l’étranger permet d’alterner entre “vérification du résultat des politiques publiques sur un territoire donné” (en France) et “comparaison des outils et des acteurs”, en dehors de l’hexagone. L’Italie est un pays très varié qu’aucun séminaire ne saurait cerner globalement. Néanmoins c’est un pays qui a toujours généré conjointement de la pensée et des productions innovantes, il est particulièrement intéressant, par temps de crise et à l’heure où la civilisation européenne et méditerranéenne sont à l’honneur, de voir quelles sont les pistes que ce pays choisit pour valoriser ses paysages, dont beauté et vulnérabilité sont indissociables. Giovanna Marinoni, paysagiste dplg Paysagiste-conseil de l’Etat en DDT 24 Référente pour l’organisation du séminaire 2014 Lo spazio pubblico è in Italia, come nella maggior parte dei paesi mediterranei, il vero luogo della coabitazione (“mixité”), e perciò, oggetto che abbiamo privilegiato immediatamente nella preparazione di questo seminario. In generale l’idea stessa della progettazione di nuovi spazi pubblici non sembra trovare, culturalmente, lo stesso significato e la stessa realtà che ha in Francia, al di là di situazioni che presentano un legame evidente con un riferimento storico, patrimoniale. I luoghi “storici” sono considerati dai semplici cittadini italiani, anche per un uso corrente, la piazza o il bar dove ci si ritrova “da sempre”, e sarebbe interessante capire come questi luoghi di ritrovo comuni, allo stesso tempo simbolici e banali, assumono un ruolo di centralità e convergenza nei progetti contemporanei di assestamento del territorio, e come partecipano i cittadini alla loro elaborazione. Il territorio italiano è un luogo di sedimentazione dove i progetti si sovrappongono strutturalmente, mentre in Francia tutto ciò che è nuovo è conquistato, per definizione, sugli spazi naturali o agricoli (anche se questo è altrettanto vero in Italia…il consumo di suolo degli ultimi 10 anni è proporzionalmente maggiore che in Francia e interessa prevalentemente le aree agricole) L’economia del territorio, recentemente iscritta come obbiettivo nelle leggi di Stato francese, risulta essere una necessità in un paese montuoso come l'Italia, la cui superficie é la metà della Francia, con un numero equivalente di abitanti. In uno Stato caratterizzato dalla mancanza di superficie, e di finanze pubbliche, il territorio si gestisce, si (ri)struttura, si (ri)organizza, in modo radicalmente diverso dal nostro (francese). L’amministrazione pubblica ha di fatto da sempre saputo trarre profitto da investitori privati che, investendo sul restauro di un monumento storico, per esempio, potevano associare la propria immagine a un monumento, una chiesa, o una piazza di rinomata fama mondiale … Ma lo “spazio all’esterno dell’abitazione”, è anche esso considerato in Italia come un luogo dove interesse pubblico e privato si incontrano, per dar luogo a dei progetti le cui funzionalità, sistemi di gestione e investimenti sono misti, addirittura sovrapposti (esempio di parcheggio privato sottostante una piazza pubblica, o servitù di accesso attraverso delle proprietà private), con il rischio, a volte, di una certa confusione (o poca visibilità, rischio che l’interesse privato prevalichi su quello pubblico, soprattutto se la parte politica è debole come spesso accade). Gli attori del progetto del territorio in Italia sono molteplici, fondamentalmente diversi da quelli francesi, come il processo di decisione, di finanziamento e di realizzazione. Il sistema di associazione pubblico/privato ha prodotto in Italia la maggior parte delle realizzazioni e una grande esperienza a tutte le scale di intervento, di cui vorremmo sapere di più.. Per esempio, in Italia la legge urbanistica nazionale è stata superata, e ormai praticamente sostituita, dalle leggi urbanistiche regionali.. Uno degli obbiettivi del seminario è di far conoscere in particolare gli strumenti di governo e di legge italiani in materia di paesaggio (nonchè relativi agli spazi pubblici , agricoli, naturali) con gli strumenti di governo e di legge italiana in materia di paesaggio (ma anche di spazi pubblici, agricoli, naturali) di scala regionale, dal momento che la nuova politica dello Stato francese sta organizzando gli strumenti operativi di gestione e di protezione proprio a questo livello, e bisogna confrontare esperienze e risultati. Lo Stato Italiano, attraverso il Ministero dei Beni Culturali, si è per altro particolarmente mobilizzato nell’applicazione della Convenzione Europea del Paesaggio, e valorizza i progetti sostenuti dalle amministrazioni locali, progetti che traducono concretamente i precetti della legge istituita dal Consiglio d’Europa. Notare che il Consiglio d’Europa ha premiato l’Italia nel 2011, per la città di Carbonia (Sardegna) e che la commissione ha apprezzato molto il progetto vincitore della selezione italiana per il 2013, attribuito all’associazione « libera », che lotta contro la mafia per riconquistare le terre agricole per uno sviluppo sostenibile nel Sud-Italia. L’italia è arrivata seconda nel 2009 con il progetto di sistema di parchi delVal di Cornia. Giovanna Marinoni, paesaggista, Consulente presso la Direzione Provinciale della Dordogne Organizzatrice del seminario 2014 7 Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 LO SPAZIO PUBBLICO, LUOGO DI COABITAZIONE Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 8 LE THEME DU SEMINAIRE TEMA DEL SEMINARIO La mixité dans le projet de territoire et dans tous ses aspects - “faire cohabiter” - nous semble un point de départ particulièrement fertile pour partager du sens et du concret avec nos confrères italiens, pouvant nourrir tant nos actions de conseil, que notre expérience de praticiens concepteurs. Cela pourrait être l’intitulé du thème général. Faire cohabiter la valeur paysagère d’un territoire avec l’étalement urbain (en France) et l’urbanisme diffus (en Italie) Faire cohabiter ville et campagne, la campagne en ville, la ville à la campagne, les interfaces, les potentialités Faire cohabiter le “milieu naturel” avec les territoires à valeur économique (agriculture, industrie, tourisme …) Faire cohabiter, (mixité des) investissements public/privé etcetera Fare coabitare i soggetti, gli usi, i metodi, nel progetto di territorio e attraverso tutti gli approcci – ci sembra essere un punto di partenza particolarmente ricco sia per condividere senso e esempi di azioni con i nostri colleghi italiani, sia per migliorare le nostre esperienze di perizia presso i servizi dello Stato e nell’ambito dell’esercizio professionale Fare co-abitare il valore paesaggistico di un territorio con l' "espansione urbana" in Francia e l' "urbanizzazione diffusa" in Italia Fare coabitare città e campagna, la campagna in città e la città in campagna, le interfacce, le potenzialità Fare coabitare la difesa dell’ambiente con lo sviluppo economico del territorio, in tutte le sue potenzialità (agricoltura, industria, turismo) Fare coabitare l’investimento pubblico e privato eccetera Parmi les différents sujets qui nous concernent particulièrement dans notre rôle de paysagistes-conseils de l’État, et que l’on retrouve dans l’ensemble des textes de loi récentes et à venir (SRU, Grenelles et future loi bio-diversité), la question de l’étalement urbain et des impacts de ce modèle unique de développement urbain sur la société elle-même (les zones pavillonnaires aujourd’hui identifiées comme lieux de fracture sociale), sur le milieu naturel, sur l’épuisement des ressources et les enjeux climatiques directement associés (énergie, transports), constitue à la fois un sujet central dans nos actions de conseils (tant en milieu péri-urbain que rural), un lieu de convergence d’approches et d’interventions pluridisciplinaires (architectes, urbanistes, paysagistes, sociologues, écologues, économistes, artistes …), et un sujet qui se prête particulièrement bien à la mise en comparaison avec les recherches et expériences de professionnels d’un pays proche et néanmoins différent. Il nous semble que le développement urbain en Italie ne prend pas, historiquement, la forme unique de l’habitat individuel, et nous souhaiterions connaître quels autres modèles sont envisageables, comprendre les fonctionnements, les dysfonctionnements, les projets urbains sur un territoire largement consommé par un tissus industriel et urbain (la Plaine du Po par exemple) et où l’on retrouve, néanmoins une certaine densité urbaine hors centres-villes et une forme de “co-pénétration” entre tissu urbain et terres agricoles. Tra i diversi temi trattati nell’ambito della nostra missione di consulenza presso i servizi dello Stato, la questione dell'espansione delle aree urbane, come modello unico di sviluppo e il loro impatto sulla società stessa (le periferie costituite da case monofamiliarii sono oggi identificate come luoghi di “frattura sociale”), sull’ambiente naturale, sul consumo e riduzione delle risorse, sul clima, costituisce, primo, un argomento centrale di analisi e al tempo stesso di indirizzo (sia in ambito rurale che urbano), secondo un punto di convergenza di approcci pluri-disciplinari (architetti, urbanisti, paesaggisti, sociologi, ecologi, economisti, artisti …), terzo, un soggetto ideale di confronto tra due paesi vicini ma molto diversi. Sembrerebbe che in Italia che lo sviluppo urbano non prenda la forma unica della casa monofamiliare, e ci interessa conoscere quali altri modelli di densificazione sono possibili, capirne i funzionamenti, le criticità, su un territorio limitato dove si incontrano una certa densità al di fuori dei principali centri urbani, e una forma di compenetrazione tra il tessuto urbano e le terre agricole. QUESTIONNEMENTS JOURNÉE 1 : PAYSAGE ET PAYSAGISTES EN ITALIE ET DANS LES INSTITUTIONS ITALIENNES Qui sont les acteurs du paysage en Italie ? Quelle est la politique de l’Etat italien en matière de paysage ? Comment l’Etat italien met en œuvre sa politique ? Quel est le cadre législatif spécifique du paysage et des différentes approches paysagères ? (RNU, PLU, SCOT, Conseils, etc.) Comment ce cadre se décline dans les échelles de territoire, Etat, région, provinces, communautés (de montagne, urbaines…) communes ? Est-ce que l’Etat italien fait appel aux conseils et expertises de paysagistes ? (d’architectes ?) Même question pour les régions ou autres structures de gouvernance type communauté de montagne ou d’agglomération par exemple ? Est-ce que le paysage est considéré en Italie comme une question patrimoniale (protection) ou comme le fondement d’un projet de territoire ? (dans chaque cas, par qui ? sur quelles valeurs ?) Quelle est la place et le rôle du paysagiste en Italie dans ce dispositif (statut professionnel, formation, estimation du nombre) ? Fonctionnement de la commande, quel financement public ? Quelle maîtrise d’ouvrage ? Quelles sont les considérations des autres ministères sur le paysage et les paysagistes (agriculture, aménagement et équipement…) Quelle est la place du paysage par rapport à l’environnement et la compréhension par les institutions italiennes du concept de paysage et de sa place dans la réflexion sur les territoires, aux différentes échelles, Etat, Région (avec beaucoup plus de pouvoirs, notamment législatifs, qu’en France), Province et Commune ? Sur quelle(s) définition(s) du concept de “ paysage” travaille-t-on ? Convention Européenne du Paysage ? D’autres ? “Paysage” distingués ? et “territoire” sont-ils clairement JOURNÉE 2 : PROJET DE PAYSAGE, PROJET DE TERRITOIRE Qui porte le projet (quelle est l’échelle politique de décision) et qui sont les acteurs du projet de territoire (architectes, urbanistes, paysagistes, sociologues, économistes etc.) ? Quel est le processus de décision, de financement, d’attribution ? Qu’est-ce qui fonde le projet de territoire en Italie ? Et quelle est la place du paysage dans le projet de territoire ? Qu’est-ce qui différencie le territoire et le paysage en Italie ? Comment sont pris en compte l’approche géographique, historique, environnementaliste et sociale en Italie ? Comment rentrent en compte dans le projet de territoire le point de vue politique, les enjeux de la représentation, de la perception, de l’interprétation (au sens de la Conv. Eur. du Paysage) ? Comment faire cohabiter : patrimoine et modernité, intérêt public et privé, territoire urbain et rural ? Quel est le rôle de l’espace public dans le projet de territoire ? L’agriculture est-elle un paramètre important dans les projets de paysage territoriaux ? Quel est le contenu des projets de territoire, notamment en terme de paysage (mais aussi en terme d’espace public, de gestion des espaces agricoles et naturels …) et le rôle des différents métiers dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets, aux différentes échelles, Etat, Région (avec beaucoup plus de pouvoirs, notamment législatifs, qu’en France), Province et Commune Quelle sont les différentes théories des territoires et de la ville qui font débat aujourd’hui en Italie ? Quels positionnements contemporains sur la question de l’espace public Quelle est la place de la notion de “ paysage” dans ces débats, le concept est-il explicitement mobilisé ? Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 9 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 10 QUESTIONI DA APPROFONDIRE PRIMO GIORNO : IL PAESAGGIO E I PAESAGGISTI IN ITALIA E NELLE ISTITUZIONI ITALIANE Chi sono gli attori del paesaggio in Italia ? Qual è la politica dello Stato italiano in materia di paesaggio ? In che modo lo Stato italiano mette in opera la sua politica in materia di paesaggio ? Qual è il quadro legislativo specifico relativo al paesaggio e ai diversi approcci collegati alla problematica del paesaggio ? In che modo questo quadro legislativo si applica alle diverse scale, territorio nazionale, régioni, comuni ? Lo stato italiano utilizza i consigli e la perizia di esperti del paesaggio per realizzare la sua politica in materia di paesaggio ? in qual modo ? e di architetti ? E le regioni o altre istituzioni di governo, tipo comunità montana, Parchi ? Come viene considerato in Italia il paesaggio nelle istituzioni : un elemento patrimoniale da proteggere, o il fondamento di un progetto di territorio ? E in ogni caso da chi ? Su che valori ? Qual è la situazione e il ruolo dei paesaggisti in Italia, in questo dispositivo (statuto socio-professionale, formazione, quantità ecc.) ? Come funzionano gli incarichi pubblici ? quali finanziamenti pubblici ? privati ? Chi sono i committenti? Come è considerata e trattata la questione del paesaggio (e il ruolo dei paesaggisti) dagli altri ministeri ? (dell’agricoltura, delle infrastrutture) ? Com’è considerato in Italia il paesaggio riguardo alla questione dell’ambiente ? qual è la comprensione delle istituzioni di governo del concetto di paesaggio ? a quale livello la questione del paesaggio viene considerata (dalle istituzioni) nel progetto del territorio ? Alle diverse scale di intervento (nazionale, regionale, comunale) che differenza c’è in Italia tra “paesaggio” e “territorio” ? Su quale(quali) definizione(i) del paesaggio si è riflettuto in Italia rispetto alla convenzione europea del paesaggio ? S E C O N D O G I O R N O : I L P R OG E T T O D E L PAESAGGIO, IL PROGETTO DEL TERRITORIO Chi porta il progetto del territorio, nel senso di a quale scala è attivato il processo di decisione ? Chi sono i principali attori del progetto (architetti, urbanisti, paesaggisti, sociologi, economisti, ecc.) ? Come funziona il processo di decisione, di finanziamento, di attribuzione dell’incarico ? Che cosa fonda il progetto del territorio in Italia ? E qual è il ruolo del paesaggio nell’elaborazione del progetto ? Che cosa si intende in Italia come differenza tra territorio e paesaggio ? Come si tiene conto, in Italia, dei diversi approcci geografico, storico, ambientale, e sociale,? Come sono considerati e utilizzati nel processo progettuale gli aspetti politici, la rappresentazione, la percezione, l’approccio “sensibile”, l’interpretazione (rispetto alla Convenzione Europea del Paesaggio ? Come fare co-abitare : patrimonio e modernità, interesse pubblico e privato, territorio urbano e rurale ? Qual è il ruolo dello spazio pubblico nel progetto del territorio ? L’agricoltura è un fattore determinante del progetto sul territorio ? Quale contenuti, nel progetto di territorio, si riferiscono al paesaggio ? E allo spazio pubblico, alla gestione degli spazi naturali o agricoli ? Alle diverse scale di intervento (nazionale, regionale, comunale) ? Quali sono le differenze teoriche sul modo di intervenire sul territorio e sulla città, che formulano il pensiero e il dibattito in Italia ? Quali sono le diverse posizioni contemporanee sullo spazio pubblico ? Che funzione e capacità di mobilizzare ha il concetto di “paesaggio” in questi dibattiti ? PROGRAMME // PROGRAMMA PAGE APRÈS-MIDI : L’ÉCHELLE RÉGIONALE, LA VILLE DE ROME, LE PRIX DU CONSEIL DE L’EUROPE (PRINCIPALES SÉLECTIONS ITALIENNES), LE RÔLE ET LA FORMATION DES PAYSAGISTES, L’INTERVENTION DES PAYSAGISTES DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA POLITIQUE DE L’ETAT. 14 // VENDREDI 6 JUIN 2014 MATIN : PRÉSENTATION PAGE PAGE 12 // JEUDI 5 JUIN 2014 MATIN : PRÉSENTATION DE LA POLITIQUE DE L’ETAT ITALIEN EN MATIÈRE DE PAYSAGE. DE PROJETS DE PAYSAGE. APRÈS-MIDI : INTERVENTIONS TERRITOIRE. ET DÉBATS SUR LA QUESTION ÉLARGIE DU PROJET DE 16 // SAMEDI 7 JUIN 2014 MATIN : VISITE ORGANISÉE DU PARC APRÈS-MIDI : VISITES LIBRES. DE L’APPIA ANTICA 13 // GIOVEDI 5 GIUGNO 2014 MATTINA : PRESENTAZIONE DELLA POLITICA DELLO STATO ITALIANO IN MATERIA DI PAESAGGIO, LA SCALA REGIONALE, IL COMUNE DI ROMA, IL PREMIO DEL CONSIGLIO DELL’EUROPA, LE SELEZIONI ITALIANE. POMERIGGIO : IL RUOLO E LE MODALITÀ DI INTERVENTO DEI PAESAGGISTI NELL’APPLICAZIONE DELLA POLITICA DELLO STATO, LA FORMAZIONE, LE SCUOLE. PAGE 15 // VENERDI 6 GIUGNO 2014 MATTINA : PRESENTAZIONE DI PROGETTI DI PAESAGGIO A SCALA DEL TERRITORIO, CON INTERVENTO DI PAESAGGISTI. POMERIGGIO : LE SPECIFICITÀ ITALIANE, DA UN PUNTO DI VISTA TEORICO E/O OPERAZIONALE, NELL’AMBITO DI POLITICHE PUBBLICHE (COMUNALI O ALTRO) NEL PROGETTO DI TERRITORIO. PAGE 16 // SABATO 7 GIUGNO 2014 MATTINA : VISITA ORGANIZZATA DEL PARCO DELL’APPIA ANTICA. POMERIGGIO : VISITE LIBERE Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 PAGE 11 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 12 JEUDI 5 JUIN 2014 9h00 Accueil au Palazzo Santa Chiara Piazza di Santa Chiara 14 - 00186 Roma Tel : +39 06 687 5579 Trajet depuis l’hôtel Domus Pacis Torre Rossa en transport en commun : voir plan p. 31/32 (prévoir 45 mn minimum de trajet). 10h00 Introduction par Sébastien Giorgis, paysagisteconseil DRIE Ile-de-France. 10h10 Présentation de la politique de la France et de la mission des paysagistes-conseils de l’État, par des représentantes du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie : Catherine Bergeal, conseillère auprès du directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN), et Karine Mangin, chargés de mission paysages au Bureau des paysages et de la publicité. 10h30 Présentation de la politique de l’Italie en matière de paysage et du rôle des régions dans le processus d’application de la politique de l’Etat et de la Convention Européenne du Paysage, par l’architecte Roberto Banchini, directeur du Service IV Tutelle et Qualité du Paysage au Ministère des Biens et des Activités Culturelles et du Tourisme / Direction Générale pour le Paysage, les Beaux Arts, l’Architecture et l’Art Contemporain. 11h00 Présentation des sélections italiennes pour le prix du Conseil de l’Europe par Maria Maddalena Alessandro, architecte, service IV Tutelle et Qualité du Paysage. 11h30 Questions/réponses 11h40 Présentation de la politique de la ville de Rome en matière de planification, environnement et paysage. Le projet de renouvellement des villas et jardins historiques comme nouveaux espaces publics, par l’architecte Paola Cannavo, membre de l’équipe de l'adjoint à la Culture de Rome Capitale : Les villas romaines historiques, nouvelles politiques de gouvernance du principal système paysager de la ville de Rome. 12h00 Questions/débat, animé par Sebastien Giorgis et Catherine Soula, présidente de l’APCE. 12h30 Déjeuner au restaurant I Tre Scalini, Piazza Navona - trajet vers le restaurat à pied : voir plan p. 33. 14h00 Intervention du Professeur architecte Biagio Guggione, président du MASTER en architecture du paysage de l’Université de Florence : Les paysagistes italiens dans les quarante dernières années, le parcours des paysagistes pionniers en Italie et la naissance des écoles de paysage, jusqu’à nos jours. 14h45 Intervention de Paolo Villa, architecte paysagiste : le rôle des paysagistes et de l’AIAPP (équivalent de la FFP), dans l’application de la politique de l’Etat, des Régions, des Provinces et des communes en matière de paysage et planification. La commande publique et privée. 15h 30 Intervention de Gioia Gibelli, architecte paysagiste : la mise en œuvre de la politique de l’Etat à travers les grands projets, échelle régionale et départementale. 16h15 Synthèse et débat animé par Sébastien Giorgis et Catherine Soula, présidente de l’APCE 17h00 Visites libres à Villa Borghese et la Promenade du Pincio - Trajet vers la Villa Borghese à pied : voir plan p. 30. 20h00 Dîner officiel à la Casina Valadier (Villa Borghese) - Trajet du retour vers l’hôtel Domus Pacis Torre Rossa : voir plan p. 34. Passeggiata del Pincio (XIXème) où se trouve la Casina Valadier : http://www.sovraintendenzaroma.it/i_luoghi/ville_e_parch i_storici/passeggiate_parchi_e_giardini/passeggiata_del_pi ncio Villa Borghese du XVIIème : http://www.sovraintendenzaroma.it/i_luoghi/ville_e_parc hi_storici/ville_dei_nobili/villa_borghese GIOVEDI 5 GIUGNO 2014 10h00 Introduzione di Sébastien Giorgis, paysagisteconseil DRIE Ile-de-France 10h10 Presentazione della politica dello Stato francese sul paesaggio e della missione dei paesaggisti consulenti : Catherine Bergeal, Consigliera presso il Direzione Generale dell’assetto del territorio, dell’alloggio e della Natura e Karine Mangin, incaricata della missione paesaggio presso l'ufficio del paesaggio della pubblicità.. 10h30 Presentazione della politica dello Stato italiano sul paesaggio dell’arch. Roberto Banchini, Direttore Servizio IV Tutela e Qualità del Paesaggio, Ministero dei Beni e delle Attività Culturali e del Turismo - Direzione Generale per il Paesaggio, le Belle Arti, l’Architettura e l’Arte Contemporanea. 11h00 Presentazione dei progetti della selezione italiana per il premio del Consiglio d’Europa dell’arch. Maria Maddalena Alessandro, servizio IV Tutela e Qualità del Paesaggio. 11h30 Dibattito 11h40 Presentazione dell’attuale politica sul paesaggio del Comune di Roma, progetto sul rinnovo delle ville storiche come spazi pubblici dell’arch. Paola Cannavo : le ville storiche romane, nuove politiche di governance del principale sistema paesaggistico della città di Roma. 12h00 Sintesi e dibattito moderati da Sébastien Giorgis e Catherine Soulas, presidente de l’APCE 12h30 Pranzo a I Tre Scalini, Piazza Navona 14h00 Biagio Guggione, prof. arch. Presidente del Corso di laurea magistrale in Architettura del Paesaggio dell’Università di Firenze : “ I paesaggisti italiani negli ultimi quarant’anni”. Dal rilancio dell’AIAPP nel 1979 ad oggi, uno breve excursus sul ruolo dei pionieri della paesaggistica in Italia e dalla nascita delle prime scuole di paesaggistica ai giorni.. 14h45 Paolo Villa, architecte paysagiste : il ruolo dei paesaggisti e dell’AIAPP, nell’applicazione della politica dello Stato, delles Regioni, Province e Comuni, in materia di paesaggio e pianificazione. Committenza pubblica e privata. 15h30 Gioia Gibelli, l’applicazione della politica dello Stato italiano e delle Regioni attraverso i grandi progetti, scala regionale e provinciale 16h15 Sintesi e dibattito moderati da Sébastien Giorgis e Catherine Soulas, presidente de l’APCE. 17h00 Visita libera di villa Borghese e la passeggiata del Pincio. 20h00 Cena ufficiale alla Casina Valadier (Villa Borghese). Passeggiata del Pincio (XIXe) : http://www.sovraintendenzaroma.it/i_luoghi/ville_e_parch i_storici/passeggiate_parchi_e_giardini/passeggiata_del_pi ncio Villa Borghese du (XVIIe) : http://www.sovraintendenzaroma.it/i_luoghi/ville_e_parc hi_storici/ville_dei_nobili/villa_borghese Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 9h00 Reception al Palazzo Santa Chiara Piazza di Santa Chiara 14 - 00186 Roma Tel : +39 06 687 5579 13 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 14 VENDREDI 6 JUIN 2014 9h00 Accueil au Palazzo Santa Chiara Piazza di Santa Chiara 14 - 00186 Roma Tel : +39 06 687 5579 Trajet depuis l’hôtel Domus Pacis Torre Rossa en transport en commun : voir plan p. 31/32. 9h30 Intervention d’Andreas Kipar, architecte paysagiste : Roma arcipelago verde : una strategia per le green infrastrutture europee 14h00 / 17h00 TABLE RONDE ET DEBATS Comment agir sur la ville contemporaine ? Projets, concepts et méthodes. Débats animés par Ariella Masboungi, avec Michel Corajoud, Fabio Di Carlo, Alberto Magnaghi, Paola Vigano, Franco Zagari. 11h30 Intervention de Franco Zagari, architecte paysagiste : Nouveaux paysages en premier ligne, Entre Nord et Sud deux projets pour l'Expo de Milan 2015 et pour la Place Matteotti à Catanzaro et un essai théorique, “sur le paysage lettre ouverte”. La table ronde débattra de la manière dont le paysage contribue à offrir un horizon à la ville contemporaine, tant consolidée qu'en voir de consolidation, ou encore la ville diffuse. L'approche paysagère définit-elle une spécificité du projet urbain et du projet de territoire? Comment passer à l'acte dans une ère moins propice aux investissements publics? Quelle traduction imaginer à l'évolution de la pensée paysagère et urbaine confrontée à la réalité de la ville contemporaine, de ses atouts, de ses enjeux, de ses problèmes, de son mode de gouvernance, notamment à l'ère où le développement durable ne devrait plus être un mot d'ordre sans suite dans la réalité urbaine. Si en France, à travers son “école” spécifique que représentera le paysagiste Michel Corajoud (et les paysagistes-conseils de l’État présents au débat), la démarche paysagère semble aujourd’hui bien identifiés dans son apport singulier au projet, il en va différemment en Italie, où l’autonomie régionale des cultures et des écoles a permis l’émergence d’une plus grande diversité d’approches conceptuelles du projet urbain. Cette diversité en action irrigue aujourd’hui la pensée européenne sur la ville et les territoires à travers l’action (et les projets) de quelques figures du paysage et de l'urbanisme en Italie, ainsi que par l'effet miroir avec les démarches françaises. 12h00 17h30 / 20h30 10h00 Intervention d’Anna Lambertini, architecte paysagiste : Paysages dialectiques et grandes infrastructures. Gerer la complexité, orienter les transformations. Un plan-projet pour un parc archéologique à Fiumicino. Cela comporte tant la recomposition paysagère d’un ensemble d’espaces archéologiques présentes dans le domaine aéroportuaire que la mise en œuvre d’un projet de gestion intégré d’un plus vaste “parc archéologique” à l’échelle du territoire. 10h30 Questions/réponses 10h45 Pause café 11h00 Intervention de Laura Zampieri, architecte paysagiste : Terre usée. Projets à cheval du millénaire. Questions/réponses 12h30 Déjeuner sur place (à emporter en ballade aux environs) Temps libre 20h30 Soirée festive au Bar del Fico. Piazza del Fico, 26. Trajet vers le restaurant à pied depuis le Palazzo Santa Chiara voir plan p. 35 VENERDI 6 GIUGNO 2014 9h30 Andreas Kipar, arch. paesaggista : Roma arcipelago verde. Una strategia per le infrastrutture verdi europee. 10h00 Anna Lambertini, arch. paesaggista : Paesaggi dialettici e grandi infrastrutture. Gestire la complessità, orientare le trasformazioni. Un piano-progetto per un parco delle archeologie culturali a Fiumicino, in corso di ultimazione. Riguarda tanto la riconfigurazione paesaggistica di un insieme di spazi delle archeologie presente nell’area lan side dell’aeroporto, quanto l’impostazione di un progetto di gestione integrata di un più ampio e complesso parco archeologico di scala territoriale. 10h30 Dibattito 10h45 Pausa caffé 11h00 Laura Zampieri, architetto : ‘Terra usata. Progetti a cavallo del millennio’. 11h30 Franco Zagari, arch. paesaggista : Nuovi paesaggi in prima linea. Fra Nord e Sud due progetti per l’Expo di Milano 2015 e per la Piazza Matteotti a Catanzaro e un saggio teorico, Sul paesaggio lettera aperta. 12h00 Dibattito 12h30 Pranzo al sacco 14h00 / 17h30 TAVOLA ROTONDA E DIBATTITO Come agire sulla città contemporanea ? Progetti, concetti e metodi. Dibattito moderato da Ariella Masboungi, con Michel Corajoud, Fabio Di Carlo, Alberto Magnaghi, Paola Vigano, Franco Zagari. La tavola rotonda dovrà dibattere sul modo in cui il paesaggio contribuisce a offrire un orizzonte alla città contemporanea, sia "consolidata" che in corso di consolidamento, o anche sulla "città diffusa". L'approccio paesaggistico (da un punto di vista del paesaggio) puo definire una specificità sul progetto urbano e sul progetto di territorio ? Come passare a una fase operazionale in un'epoca poco propizia all'investimento pubblico ? Quale sarà l'evoluzione del pensiero paesaggistico ed urbanistico sul confronto con la realtà della città contemporanea e delle sue possibilità, potenzialità, problemi, governo, soprattutto in un momento in cui il concetto di "sviluppo sostenibile" non dovrebbe essere solo una vana parola d'ordine nella realtà urbana ? Se in Francia, attraverso la sua "scuola" specifica di paesaggio, che rappresenteranno Michel Corajoud e i paesaggisti consulenti dello stato presenti al dibattito, l'intervento paesaggistico è oggi ben identificato nel suo apporto specifico al progetto, le cose sono ben diverse in Italia, dove l'autonomia regionale delle culture e delle scuole ha prodotto l'emergenza di diversi approcci concettuali del progetto urbano. Questa diversità di pensiero e di azioni alimenta oggi il concetto europeo di città e di territorio attraverso l'azione e i progetti di qualche figura italiana del paesaggio e dell'urbanistica, e quindi si riflette anche sulle pratiche francesi. effetto riflesso sulle pratiche francesi. 17h30 / 20h30 20h30 Tempo libero Cena al Bar del Fico, Piazza del Fico, 26. Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 9h00 Registrazione presso al Palazzo Santa Chiara Piazza di Santa Chiara 14 - 00186 Roma Tel : +39 06 687 5579 15 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 16 SAMEDI 7 JUIN 2014 SABATO 7 GIUGNO 2014 9h00 Départ de l’hôtel Domus Pacis Torre Rossa en bus pour la visite organisée du Parc de l’Appia Antica. 9h00 Par tenza all'Aurelia). 9h30 Arrivée à la basilique de Saint Sébastien (RDV avec le guide du Parc) et départ à pied pour la promenade de l’Appia Antica (voir en particulier circo di Massenzio, tomba di Cecilia Metella …) 9h30 Arrivo (appuntamento con una guida del parco) alla Basilica di San Sebastiano e partenza a piedi per la passeggiata sull'Appia (vedere circo di Massenzio, tomba di Cecilia Metella …). 12h00 12h00 Arrivée à pied villa dei Quintili : 4 km. 12h05 Départ en bus vers les aqueducs, RDV entrée principale sur la voie Appia Neuve. in autobus dall'hotel (vicino Arrivo a piedi alla villa dei Quintili : 4 km 12h15 Arrivée aqueducs (voir en particulier aqueduc Claudio). Départ vers le Casale (plans p. 17/19) : 12h05 Par tenza con l'autobus, appuntamento sull'Appia Nuova (ingresso principale sull'Appia Nuova). I bus possono attendere su area di manovra da cui poi è facile andare a viale Appio Claudio per la tappa Acquedotti. soit en bus 12h15 arrivo all'acquedotto Claudio (viale Appio Claudio). Partenza verso il Casale : 14h30 o con l'autobus . Per Tor Fiscale il bus può percorrere l'Appia Nuova ed entrare da via di Tor Fiscale lasciandovi all'ingresso più vicino (Torre Branca). soit à pied (Torre del Fiscale) 2 km 13h00 RDV au Casale pour le pique-nique de clôture au Parc. Deux options : Départ d’un bus pour la gare (stazione Termini). Départ d’un bus pour la valle de la Caffarella pour revenir à pied jusqu’à la Porta Capena (M° circo Massimo) = 5 km. Le bus nous dépose à l’entrée par la rue Tacchi Venturi. Après-midi et jours suivants Temps libre avec propositions de visites (cf. annexe). o a piedi (Torre del Fiscale) 2 km 13h00 Appuntamento per tutti al Casale per il pic-nic 14h30 Due possibilità : Un autobus riporta chi vuole alla stazione Termini. L’altro autobus ci deposita all'inizio della valle della Caffarella per tornare a piedi (visita completa fino alla Porta Capena, per chi vuole, M° circo Massimo) = 5 km. Una prima fermata del Bus a Largo Colli Albani e poi all'ingresso alla Valle da Largo Tacchi Venturi. Pomerggio e giorni seguenti : Tempo libero con proposte di visite. ROMA TROIS PARCOURS DANS LE PARC APPIA ANTICA Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 17 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 18 A VOIR SUR LE PARCOURS N°1/2 (4 KM) PARCO DELLE TOMBE DI VIA LATINA Ce parc, situé au croisement entre Via Appia Nuova et Via dell’Arco di Travertino, inclut une portion d’environ 450 mètres de longueur de l’ancienne Via Latina, qui conserve ici son aspect originaire. Tout au long de la voie pavée de pierres basaltiques se trouvent, comme il était tradition le long des voies consulaires, plusieurs sépulcres de style et d’époque différents. Le Sepolcro dei Pancrazi est l’un des plus riches et mieux conservés, avec ses mosaïques, stucs et peintures, qui représentent un admirable exemple de l’art romain du IIe siècle apr. J.-C. A VOIR SUR LE PARCOURS N°3/4 (2 KM) ACQUEDOTTO FELICE L’aqueduc Felice, réalisé entre 1585 et 1587, sur ordre du pape Sixte V, fonctionne encore de nos jours. Son tracé sinueux se déroule aux pieds des collines des Castelli. L’aqueduc fut conçu pour alimenter les collines du Viminal et du Quirinal, mais surtout la villa Montalto, une somptueuse résidence papale qui s’étalait sur les deux cols. PARCO TORRE DEL FISCALE Ce parc doit son nom à une ancienne tour médiévale très bien conservée, la Torre del Fiscale (XII-XIIIe siècle apr. J.-C.). Le territoire de Tor Fiscale, riche en vestiges historiques, dont 6 aqueducs romains et un datant de la renaissance, comprend également plusieurs portions de l’ancienne Via Latina, bordée de tombeaux et de restes de villas romaines d’époque impériale. Dans le parc il y a le Casale Museo, une salle hypogée d’époque romaine utilisée pour des expositions thématiques, le Casale Punto Ristoro, où on peut déguster des plats cuisinés, en bonne partie, à partir des produits provenant du parc et le Punto Informativo où on trouve informations, plans, itinéraires, programmes d’excursions, de visites guidées et d’ateliers à thème, souvenirs, livres et un service de location de vélo. A VOIR SUR LE PARCOURS N°5/6 (5 KM) PARCO DELLA CAFFARELLA Ce parc fait partie du Parco de l’Appia Antica, dont il représente l’accès principal et privilégié. La vallée doit son nom à la famille des Caffarelli qui jadis avaient ici leur domaine. Le parc est riche en témoignages historiques et architectoniques et pour cette raison au cours de ces dernières années un groupement de citoyens, en collaboration avec l’administration municipale, s’est battu pour remettre en valeur ce grand espace vert qui était resté longtemps fermé au public. VALLÉE DE LA CAFARELLA, UN SENTIER NATUREL Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 19 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 20 PRÉSENTATION DES INTERVENANTS Roberto BANCHINI Architecte. Cadre dirigent du Ministère du Patrimoine et des Activités Culturelles et du Tourisme, il est depuis 2012 Directeur du Service “Sauvegarde et qualité du paysage” de la Direction Générale pour le Paysage, les Beaux Arts, l’Architecture et les Arts Contemporains. Entre 2009 et 2012 il a été Directeur du patrimoine architectural et paysager pour les départements de Reggio Calabria et Vibo Valentia. Précédemment il a été longtemps fonctionnaire au service de la Direction du patrimoine architectural et paysager de Rome où, parmi ses différentes missions, il était responsable du bureau du paysage et du bureau de l’inventaire du patrimoine architectural. Entre 2002 al 2013 il a été enseignant de “réhabilitation environnementale” (“Restauro ambientale”) près de l’Université “Mediterranea” à Reggio Calabria. Il a oeuvré et oeuvre actuellement dans les domaines de la sauvegarde et de la requalification du paysage ainsi que la renovation de bâtiments historiques monumentaux, en intervenant directement dans les projets et la direction des travaux pour le compte de l’administration (maîtrise d’oeuvre publique), ainsi que le suivi et l’accompagnement scientifique de projets exécutés par des maîtres d’oeuvres privés sur les monuments historiques protégés, d’évaluation sur la compatibilité paysagère (insertion paysagère) d’inter-ventions publiques et privées y compris à l’échelle territoriale. Depuis des années il est engagé dans la recherche dans les domaines de la renovation, l’histoire de l’architecture, l’inventaire scientific du patrimoine architectural historique et la réglementation relative au patrimoine, au paysage et à l’aménagement. Il a fait plusieurs publications et a participé à de nombreux séminaires et congrès. Catherine BERGEAL Architecte-urbaniste en chef de l'État, experte de haut niveau, Catherine Bergeal est conseillère auprès du directeur général de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN). Elle est chargée notamment de la coordination des conseils publics et parapublics dans le domaine de l’aménagement et du logement. Après une formation initiale d’architecte et d’urbaniste, puis un exercice libéral de quelques années, sa carrière dans la fonction publique a débuté en 1984 comme chef du bureau de l’administration centrale en charge notamment de la loi d’aménagement et d’urbanisme dite du “littoral”. Affectée ensuite dans une direction départementale de l’équipement, celle du ValdeMarne, elle a été responsable de plusieurs services, ceux de l’Application du Droit des Sols (ADS), de l’urbanisme local (SUL), puis de l’aménagement et de la prospective (SAP). A travers ces postes, elle a acquis une solide expérience dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement et dans celui du management et de la conduite de projet. Puis, auprès du directeur du personnel et des services, elle a accompagné de 1996 à 2000 la réforme de la gestion interministérielle du corps des architectes et urbanistes de l'État et a participé aux réflexions conduites quant à la modernisation du ministère de l’équipement et à sa gestion prévisionnelle des emplois et compétences. Ensuite, affectée au ministère en charge de l’environnement, elle a été responsable de 2001 à 2011 de la sousdirection en charge des sites et des paysages, domaines élargis à partir de 2008 à ceux de la planification, du droit des sols et à la législation de l'urbanisme. Aussi, c’est dans sa fonction de sous-directrice du cadre de vie qu’elle a engagé en 2008 la réforme d’un réseau d'environ 250 architectes et paysagistes, conseils des services des ministères en charge de l’urbanisme, de la construction et de l’environnement. Et, c’est aujourd’hui dans sa fonction d’expert auprès du DGALN, qu’elle accompagne depuis septembre 2011 cette réforme, aboutie le 2 mai 2012 et mise en place progressivement dans les services. Paola CANNAVO Professeur Associé de Technique Urbanisme près de l'université de la Calabre, elle vit et travaille à Rome où elle collabore actuellement avec l’équipe de l'adjoint à la Culture de Rome Capitale. Depuis 2004 elle est lauréate de la Culture et de l'Art avec Médaille de Bronze et Diplôme d'III classe conférés par le Président de la République Italienne. De 2007 à 2011 elle a été membre du Comité Technique-scientifique pour les Biens Architecturaux et Paysagers du Ministère pour les Biens et les Activités Culturelles. En 2001 elle a reçu le Prix Mario Ridolfi de l'ordre des Architectes, Planificateurs, Paysagistes et Conservatoires de Rome et Province. Elle a été professeur invité près d'universités prestigieuses en Allemagne (Fachhochschule Lausitz, Brandenburgische Technische Universität Cottbus), au Canada (Université de Montréal) et aux USA (Harward Graduate School of Design). Michel COURAJOUD Paysagiste diplômé par le Ministère de l’Agriculture, il travaille d’abord en collaboration avec Jacques Simon de 1964 à 1966, puis, de 1966 à 1975, en association avec l’AUA (Atelier d’Urbanisme et d’Architecture) où il forme, avec Henri Ciriani et Borja Huidobro, une équipe de paysage urbain. Depuis 1975, il travaille avec Claire Corajoud, paysagiste. Considéré comme l’un des fondateurs du renouveau du métier du paysage, Michel Corajoud s’est affirmé par une personnalité multiple et forte. C’est dans une lutte farouche contre la tendance de ses aînés paysagistes à vouloir "neutraliser" la ville, qu’il a fondé à la fois sa pensée et sa pratique. Comme il l’explique lui-même : "jusqu’au début des années 70, les paysagistes français étaient formés dans une filière de l’école d’horticulture et, de ce fait, leurs savoirs sur la ville et l’architecture étaient négligés. C’est l’idée de "nature" qui, le plus souvent, présidait à leur travail sur les espaces urbains. J’ai alors affirmé l’idée que le travail des paysagistes sur l’espace interstitiel des villes devait, au contraire, être une forme introductive de l’architecture, qu’il y avait une continuité d’intentions nécessaire entre les bâtiments et les espaces extérieurs qu’ils déterminent." Aujourd’hui sa pratique s’est enrichie de nouvelles notions : celle de l’interrelation. “Alors que le mouvement dominant de l’architecture actuelle retourne vers la fabrication d’objets isolés et durs, il m’intéresse, au contraire, de comprendre et mettre en scène les relations multiples qui associent les choses du paysage”. Notions du temps aussi, acquise par la mise en œuvre des végétaux qui retardent et modifient sans cesse le projet que l’on a sur eux. Et celle de l’horizon, enfin, dont il semble ne pas pouvoir se passer. Prix international André Le Nôtre 2013 - Grand Prix de l'Urbanisme 2003 - Grand Prix du Paysage 1992 Gioia GIBELLI Architecte paysagiste, elle est notamment l’auteur d’un projet de valorisation d’une zone agricole à forte valeur identitaire (riz) et naturelle (humide), en périphérie d’agglomération de Milan “Parco delle Risaie” (Parc des rizières), également auteur du “système vert régional” de la Région Ligurie, équivalent du schéma régional de la trame verte et bleue avec cependant une dimension paysagère plus forte (identification des potentialités paysagères) et un objectif de planification. Brochure en ligne - www.gioia-gibelli.it Diplômée en 1978 au Polytechnique de Milan avec une thèse sur l’habitat et le paysage rural dans le Sud-ouest de Milan. Elle exerce en profession libérale à Milan, dans l’analyse, l’évaluation, la planification et le projet de paysage, avec une attention particulière à l’écologie du paysage et les problématiques liées au développement des territoires de transition (franges urbaines et agriculture péri-urbaine, territoires à l’abandon, infrastructures et dynamiques résultantes) et aux projets de requalification de secteurs dégradés à l’égard des potentialités existantes. Depuis 1991, elle a collaboré avec l’Ecole de spécialisation en architecture du paysage à Gênes, où elle a été enseignante en charge, entre 1997 et 2012, en “écologie du paysage”, niveau master. Entre 2003 et 2006 elle a été enseignante en “planification territoriale et suivi de l’évolution du paysage” auprès de l’université de Urbino, master de Sciences et technologie. Elle est vice-présidente de la représentation italienne auprès de l’International Association for Landscape Ecology (SiepIale). Elle est membre du bureau du groupe de coordination entre associations technico-scientifiques sur l’environnement et le paysage (CATAP). Auteur d’environ 100 publications sur le paysage et assimilés. Fabio DI CARLO Architecte paysagiste, à Rome, professeur à la Faculté d’Architecture de l’Université de Rome, La Sapienza. Membre de l’ECLAS, European Council of Landscape Architecture Schools. Auteur de projets de parcs (Parc de Centocelle, à Rome) et d’espaces publics (La Rustica à Rome et à Caserte, Piazza-giardino) ainsi que de rehabilitation de jardins historiques (Villa Ginnetti, à Velletri). Il est auteur d’articles et essais, a publié récemment l’ouvrage “I paesaggi di Calvino”. Biagio GUCCIONE Président du Master Architettura del Paesaggio de l’Université de Florence. Il est engagé depuis des années à promovoir l’architecture du paysage en Italie dans tous les domaines, enseignement, recherche, vulgarisation et activité libérale de concepteur. Auteur de plus de 300 articles et essais il a élaboré plusieurs plans paysages et projets de paysage. Il a participé à la relance de l’AIAPP (équivalent FFP) où il a contribué en tant que délégué EFLA et directeur de publication. Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 21 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 22 Andreas KIPAR Architecte et paysagiste, il exerce son activité dans la planification, le projet de paysage, la valorisation du patrimoine paysager et la rehabilitation de sites dégradés (approche environnementale) tant en Italie qu’à l’étranger. Fondateur de l’agence KLA kiparlandschaftsarchitekten, à Milan et Duisburg (D), ainsi que de LAND, avec Giovanni Sala, à Milan. Enseignant en Italie et à l’étranger, il intervient à la faculté Polytechnique de Milan où il enseigne Publi Space Design. www.landsrl.com Anna LAMBERTINI Architecte et paysagiste avec spécialisation en projet de paysage (specializzazione postlaurea e PhD in Progettazione Paesistica), elle travaille depuis 1994 comme paysagiste concepteur, enseignante (habilitée pour l’enseignement universitaire de deuxième niveau, ICAR 15) et chercheuse. Membre AIAPP (équivalent FFP), elle a fondé avec Tessa Matteini l’agence limes. http://studiolimes.wix.com/studiolimes Divers projets et recherches ont été réalisés en Italie, France, Espagne, Liban, Russie. Auteur d’environ 100 pubblications, parmi lesquelles la récente monographie Urban Beauty. Luoghi prossimi e pratiche di resis-tenza estetica (Edition Compositori 2013), elle est coordonnatrice de rédaction de la revue Architettura del Paesaggio. Alberto MAGNAGHI Architecte urbaniste et Professeur Emérite à la Faculté d’Architecture de l’Université de Florence. Il est président de l’association pluridisciplinaire “Société des territorialistes“. Il a été fondateur de “l’Ecole térritorialiste italienne” et cordonnateur de projets de recherche nationaux et des laboratoires experimentaux pour le Ministère des Universités et du CNR sur les thèmes du “développement durable local”, de la “représentation patrimoniale” et du “projet du territoire”. Il est également coordonnateur scientifique et concepteur de différents projets et plans territoriaux à caractère stratégique et integré. Parmi ses publications récentes : La biorégion urbaine, Petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia France, Paris. 2014 / La regola e il progetto : un approccio bioregionalista alla Pianificazione territoriale, Firenze University press, Firenze. in corso di stampa. 2014 / Il progetto locale : verso la coscienza di luogo, Bollati Boringhieri,Torino, 2010. Karine MANGIN Chargée de mission paysages, Bureau des paysages et de la publicité au Ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie. Elle est chargée du suivi des actions menées dans le milieu académique (écoles supérieures de paysage, universités) et associatif qui contribuent à la mise en œuvre de la politique du paysage et à la diffusion d’une culture du paysage. Elle est notamment l’interlocutrice de l’association des paysagistes-conseils de l’État. Par ailleurs, elle conduit des actions en faveur d’une meilleure reconnaissance des compétences paysagistes et est également chargée de l’organisation du Grand Prix National du Paysage. Ariella MASBOUNGI Inspectrice générale du développement durable, précédemment architecteurbaniste en chef de l’Etat, dirige la mission “projet urbain” et “le grand prix de l’urbanisme” au Ministère de l'Egalité des territoires et au Ministère de l’Ecologie. Professeure associée à l’Institut Français d’Urbanisme. Anciennement présidente de l’Ecole d’Architecture de la Ville et des Territoires à Marne-la-Vallée et directrice adjointe de l’Agence d’urbanisme de l’agglomération Marseillaise. Dirige les “5 à 7 du club Ville Aménagement”, les “Matinées du CGEDD” et les “ateliers projet urbain”, lieux de débats par tenariaux sur les avancées conceptuelles, opérationnelles et méthodologiques des projets urbains français et européens. Ils donnent lieu à une production éditoriale tels : Fabriquer la ville, à la documentation française, 2001, Projets urbains en France-Urban strategies, en 2002 au Moniteur, “Penser la ville par le paysage” en 2002, “Penser par la ville par la lumière” en 2003 et “Penser la ville par l’art contemporain” en 2004, “Nantes, la Loire dessine le projet” en 2003 et “Penser la ville par les grands événements, Gênes” en 2004, “Renzo Piano, penser la ville heureuse” et “Régénérer les grands ensembles” en 2005, “Birmingham, penser la ville en partenariat”, en 2006. En septembre 2004, “l’urbanisme des modes de vie” aux Ed. du Moniteur, a été écrit avec Alain Bourdin. Derniers ouvrages parus : “Faire ville avec les lotissements”, “Breda, penser la ville durable”, en 2008, “Barcelone, ville innovante” et “Agir sur les grands territoires” (avec David Mangin) en 2009 ; “Bien habiter la ville” et « Dessine moi une ville”, 2010 ; “Anvers, faire aimer la ville”, 2011 ; “Projets urbains durables”, 2012 ; “Ecométropole, mode d’emploi – Estuaire de la Loire”, 2012 et “Aménager les rez-de-chaussée de la ville” en 2013, puis “Lisbonne, un projet urbain en temps de crise”, parus aux Editions du Moniteur. A paraître en juin : “New York, les années Bloomberg, reguler pour innover”, à l’automne “L’énergie au cœur du projet urbain” et “villes et voitures”. Dirige également le “grand prix de l’urbanisme” qui donne lieu à des publications du même nom éditées chez Parenthèses. Derniers ouvrages “aucun territoire n’est désespéré, Yves Lion”, et “Faire la ville passante, David Mangin”, “Organiser la ville hypermoderne, François Ascher”, “Michel Desvigne, le paysage est un préalable” ; “François Grether, la ville sur mesure” et “Paola Vigano, métamorphose de l’ordinaire”. Grande médaille de bronze d’urbanisme de l’académie d’architecture (Paris,) membre associée de l’académie d’architecture, chevalier de la légion d’honneur et officier de l’ordre du mérite. Paola VIGANO Architecte urbaniste (Grand Prix d’Urbanisme 2013, en France) www.lemoniteur.fr/153profession/article/actualite/21312762paola-vigano-grand-prix-de-l-urbanisme-2013 www.secchi-vigano.eu/ www.youtube.com/watch?v=4bLHRobD_GU Paolo VILLA Architecte du jardin et paysagiste avec trente ans d’expérience professionnelle. Il crée en 1985 l’agence AG&P (Architettura dei Giardini e del Paesaggio) avec qui il exerce son activité de projet et de coordination de groupes de travail dans plusieurs domaines liés au paysage : jardins privés et espaces résidentiels, espaces verts pour l’industrie et le secteur tertiaire, espace public, potagers urbains (orti urbani) parcs, rehabilitation d’aires dégradées, analyse paysagère, plans de paysage (piani del verde), interventions sur les infrastructures ferroviaires, routières et autoroutières. A l’activité de concepteur il associe une activité pédagogique, avec pubblication d’articles et de livres entendue comme étant complémentaire et un support pour “faire du paysage”. Il a été longtemps enseignant dans des matières inérentes au paysage près de l’Université Politechnique de Milan, Faculté d’Architecture de Gênes, Masters et Ecoles de spécialisation. Auteur du manuel “La Costruzione del Giardino” (Flaccovio Palermo 1994), du livre “Solido come un Parco” (Edagricoile Bologna 2011) et de “Paesaggio Diffuso (Electa Milano, 2013), coordonnateur du livre “Architettura del Paesaggio in Italia” (Logos Modena 2011). Membre de l’AIAPP (équivalent FFP) depuis 1984, il a promu au sein de l’Association une intense activité et de nombreuses initiatives en faveur de la culture du paysage, dans le rôle de président Nazional 2009-2012, Vicepresident, Sécretaire Général, President Région Lombardia. Il est actuellement le directeur de la revue “Architettura del Paesaggio”,organe officiel de AIAPP (Associazione Italiana degli architetti del Paesaggio) équivalent de la FFP, www.agep.it/ Franco ZAGARI Architecte paysagiste, à Rome, professeur à la Faculté d’Architecture de l’Université de Reggio Calabria et à "La Sapienza" de Rome. Chevalier des Arts et Lettres, France 1998. Prix européen Gubbio 2009. Membre honoraire AIAPP 2010. Membre du Conseil exécutif de Uniscape depuis 2008. Beaucoup d'œuvres réalisées en Italie, France (parmi lesquelles il a été lauréat et maître d’œuvre du “marché de définition de trois places à Saint Denis Basilique”), Ecosse, Géorgie, Japon, Jordanie. Auteur d'essais et de films : Questo è paesaggio. 48 definizioni, Roma 2006; Giardini. Manuale di progettazione, Roma 2009 ; Sul paesaggio. Lettera aperta, Melfi, 2013. Au sujet de son intervention : “Deux grands chantiers représentent conditions très différentes de notre travail entre Nord et Sud. Dans l'Expo je suis en train de soigner le projet de 8 grands jardins pour le repos du public, à Catanzaro je restaure et je complète une oeuvre que moi même j'ai réalisé en 1991, la Place Matteotti, une expérience unique de comparaison, de deux époques de mon oeuvre. Sur le paysage lettre ouverte est mon livre plus récent, un essai théorique sur le projet de paysage en toutes ses contradictions et promesses dans une période de crise au point d'à maintenant inconnue”. lepetitjournal.com/rome/communaute/125416 www.francozagari.it Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 23 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 24 Laura ZAMPIERI Architecte. Elle enseigne l’architecture du paysage près de l’Université (IUAV) de Venise et les masters d’architecture du paysage auprès de ETSAB-UPC (Barcelone), ACMA (Milan), IUAV (Venise). En 2006 elle fonde avec Paolo Ceccon CZstudio pour réaliser projets et recherches en architecture du paysage. Ces travaux sont reconnus à niveau international et ont reçu divers prix, parmi lesquels l’ ‘Architect Honor Award’ – AIA (USA). et le prix de la Biennale d’Architecture Barbara Cappochin. Parmi ses publications, en 2012 pour Quodlibet Ed. L.Zampieri, ‘Per un progetto nel paesaggio’, P.Ceccon, L.Zampieri, (a cura di), ‘Paesaggi in produzione’. http://czstudio.com Maria Maddalena ALESSANDRO Fonctionnaire architecte auprès du ministère du Patrimoine, des Activites culturelles et du tourisme depuis 1979. Diplomée de l'université de Roma-La Sapienza, avec une thèse sur le secteur sud-ouest de Rome et le "corviale", elle a oeuvré ses premieres années dans l'administration pour l'application de lois de sauvegarde du patrimoine dans les lieux frappés par les tremblements de terre. Dans les années suivantes, elle a eu la charge de la programmation des projets et suivi de travaux de réhabilitation du patrimoine. Entre 2003 et 2008, elle a coordonné pour le directeur regional de la region Lazio, les actions de sauvegarde du patrimoine. Entre 1987 et 1996 et depuis 2008, elle oeuvre dans les activités institutionnelles pour ces mêmes sujets au niveau national, avec une implication dans la recherche et en lien avec l’université et les autres ministères, dont notamment l'environnement Elle a actuellement en charge la mission de suivi des procédures pour la sélection italienne du prix du Conseil de l'Europe. L ’ A S S O C I A TI O N D E S P A Y S A G I S TE S CONSEILS DE L’ÉTAT La fonction de paysagiste-conseil de l’État, créée en 1995 trouve son origine dans l’émergence, dans les années 1970 d’une “préoccupation paysagère” qui s’exprimera dans la société à travers des symptômes tels l’apparition du débat sur les “entrées de villes” (ce transect affiché de la ville contemporaine) ou les inquiétudes sur les conséquences de la destruction du bocage dans les processus remembrement. Est-ce un hasard si les paysagistes (alors encore souvent “jardinier”), peut-être eux mêmes émus et pour le moins interpellés par l’expression sociale de cette émotion, se sont retrouvés investis de cette question du projet urbain et du projet de territoire. Il faudra une vingtaine d’années pour qu’à cette préoccupation pour les paysages (tous les paysages) réponde une loi spécifique, la “loi paysage” (1993) qui conduira la même année, à la décision de créer la fonction. Aujourd’hui, ce sont près de 140 paysagistes-conseils de l’Ètat (par ailleurs concepteurs et maîtres d’œuvres dans leur propre agence) qui interviennent sur une mission de 26 jours par an auprès d’une DDT ou d’une DREAL (ou DRIEE en Ile-de-France) ou directement affectés auprès des services centraux des Ministères. Ils interviennent à la demande des services, sur les grands projets et les grands enjeux de transformation des territoires. Leur expérience de concepteurs et de maîtres d’œuvres ainsi que leur pratique à titre privée de leur métier leur permet d’apporter aux services qui les sollicitent, un regard, une culture et une expérience complémentaire à celle de l’administration d’accueil. Cette expertise est ainsi mobilisée sur les projets de territoires (les schémas d’aménagement ou les documents de planification, les atlas et plans de paysage, les Opérations d’Intérêt National ou les Contrats de Développement Territoriaux), les projets urbains (le programme ANRU notamment) ou les grands projets d’infrastructure (tramway, autoroutes, LGV, etc.) Ils se trouvent particulièrement investis aujourd’hui dans la mise en œuvre des mesures issues du Grenelle de l’environnement (réduction des émissions de CO2 et lutte contre l’érosion de la bio-diversité) et dans les projets de paysage qui devront accompagner la mise place de la transition énergétique des territoires. www.paysagistes-conseils.org PRESENTAZIONE DEI RELATORI Catherine BERGEAL Architetto urbanista dello Stato, ed esperta di alto livello, Catherine Bergeal è consigliera presso il Direttore Generale del governo del territorio (aménagement), della casa e della natura (DGALN). Tra i suoi incarichi, coordina le perizie e consulenze pubbliche e parapubbliche nel campo del governo del territorio e della casa. Dopo una formazione iniziale di architetto e urbanista, e un esercizio come libero professionista per qualche anno, ha cominciato una carriera pubblica nel 1984 come dirigente per l’ufficio dell’amministrazione centrale in carico della legge di assetto del territorio e urbanistica detta “legge litorale”. Incaricata in seguito in una Direzione Provinciale delle infrastrutture pubbliche (direction départementale de l’équipement), nel Val de Marne, è stata responsabile di vari servizi tra cui l’applicazione delle leggi sui diritti del suolo e sullo sviluppo urbanistico, poi del governo e dello sviluppo. Nel corso di queste attività ha sviluppato una solida esperienza nell’urbanistica e nell’assetto del territorio e nella gestione e conduzione di progetti. Più tardi, presso il direttore del personale e dei Servizi, ha seguito tra il 1996 al 2000 la riforma della gestione interministeriale del corpo degli architetti e urbanisti dello Stato e ha partecipato alle riflessioni condotte sulla modernizzazione del Ministero delle Infrastrutture (Equipement) e la gestione del personale e delle competenze. In seguito, presso il Ministero dell’ambiente, è stata responsabile dal 2001 al 2011 della direzione dei siti e dei paesaggi, campi che si sono estesi a quello della pianificazione, del diritto dei suoli e della legislazione urbanistica. E’ nella funzione di direttrice dello spazio pubblico (cadre de vie) che ha iniziato nel 2008 la riforma di una rete di 250 architetti e paesaggisti consulenti dei Servizi incaricati dell’urbanistica, della costruzione e dell’ambiente. E’ nella sua attuale funzione di esperta presso la Direzione Generale che accompagna dal 2011 questa riforma, che è entrata in applicazione a partire dal 2 maggio 2012. Paola CANNAVO Professore Associato di Tecnica Urbanistica presso l'Università della Calabria, vive e lavora a Roma dove attualmente collabora con lo staff dell’Assessore alla Cultura di Roma Capitale. Dal 2004 è Benemerita della Cultura e dell’Arte con Medaglia di Bronzo e Diploma di III classe conferito dal Presidente della Repubblica Italiana. Dal 2007 al 2011 è stata membro del Comitato TecnicoScientifico per i Beni Architettonici e Paesaggistici del Ministero per i Beni e le Attività Culturali. Nel 2001 ha ricevuto il Premio Mario Ridolfi dell’Ordine degli Architetti, Pianificatori, Paesaggisti e Conservatori di Roma e Provincia. È stata visiting professor presso prestigiose università in Germania (Fachhochschule Lausitz, Brandenburgische Technische Universität Cottbus) Canada (Universite de Montreal) e USA (Harward Graduete School of Design). Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 Roberto BANCHINI Architetto. E’ dirigente del Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo con incarico (dal 2012) di Direttore del Servizio “Tutela e qualità del paesaggio” della Direzione Generale per il paesaggio, le belle arti, l’architettura e l’arte contemporanee; dal 2009 al 2012 ha svolto l’incarico di Soprintendente per i beni architettonici e paesaggistici per le province di Reggio Calabria e Vibo Valentia; in precedenza è stato per molti anni funzionario della Soprintendenza per i Beni architettonici e paesaggistici di Roma ove, tra i vari incarichi, ha rivestito il ruolo di responsabile dell’Ufficio per il paesaggio e dell’Ufficio per la Catalogazione dei beni architettonici. Dal 2002 al 2013 è stato inoltre docente di “Restauro ambientale” presso l’Università degli Studi “Mediterranea” di Reggio Calabria. Ha operato e opera pertanto nei settori della tutela e della riqualificazione del paesaggio e del restauro di edifici storico-monumentali, con attività di progettazione e direzione lavori degli interventi eseguiti direttamente dall’Amministrazione, di sorveglianza e di indirizzo scientifico di quelli condotti da altri soggetti su edifici vincolati e comunque sull’edilizia storica, di valutazione della compatibilità paesaggistica di interventi sia privati che pubblici, anche a scala territoriale; è da anni impegnato in studi e ricerche su tematiche del restauro, della storia dell’architettura, della catalogazione scientifica del patrimonio storico-architettonico e della legislazione relativa ai Beni culturali, al paesaggio e all’assetto del territorio; ha al suo attivo numerose pubblicazioni e partecipazioni a seminari e convegni in qualità di docente o relatore. 25 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 26 Michel COURAJOUD Lavora in collaborazione con Jacques Simon, dal 1964 al ’66, poi, dal ’66 al ’75 con l’AUA (Atelier d’Urbanisme et d’Architecture) dove forma con Henri Ciriani et Borja Huidobro, uno studio di paesaggio urbano. Considerato come uno dei fondatori del rinnovo della pratica del paesaggio, Michel Corajoud si è affermato tramite una personalità multipla e forte. E in una lotta accanita contro la tendenza dei suoi predecessori paesaggisti a voler “neutralizzare” la città, che ha fondato il suo pensiero e la sua pratica. Come lo spiega lui stesso : “fino all’inizio degli anni ’70, i paesaggisti francesi erano formati in una filiera della scuola di orticoltura, e per questo le loro conoscenze della città e dell’architettura erano limitate. E’ l’idea di “natura” che per lo più orientava il loro lavoro sugli spazi urbani. Ho allora affermato l’idea che il lavoro dei paesaggisti sullo spazio interstiziale delle città doveva, al contrario, essere una forma introduttiva dell’architettura, che c’era necessariamente una continuità di intenzione tra gli edifici e gli spazi esterni che determinavano”. Oggi la sua pratica si è arricchita di nuove nozioni : quella dell’interrelazione. “Mentre il movimento contemporaneo dell’architetturea tende a tornare verso la fabbrica di oggetti isolati, mi interessa, al contrario capire e mettere in scena le relazioni multiple che associano gli oggetti al paesaggio”. Nozione del tempo, acquisita dall’esperienza della messa in opera delle piante, che ritardano e modificano di continuo il progetto iniziale. E quella dell’orizzonte, infine, a cui non puo rinunciare. Prix international André Le Nôtre 2013 - Grand Prix de l'Urbanisme 2003 - Grand Prix du Paysage 1992. Fabio DI CARLO Architetto, PhD in Environmental Design, professore di Architettura del Paesaggio alla Facoltà di Architettura de “La Sapienza” di Roma. È membro dell’Executive Committee di ECLAS, European Council of Landscape Architecture Schools. È membro del collegio dei docenti del PhD in Paesaggio e Ambiente. È autore di progetti di nuovi parchi urbani (Roma, Parco di Centocelle), di spazi pubblici (Roma, La Rustica e Caserta, Piazza-giardino) e di riqualificazione di giardini storici (Velletri, Villa Ginnetti). È autore di saggi ed articoli, tra cui: “L'acqua e il giardino” in: Giardini - Manuale di progettazione, (F. Zagari, 2007) e del libro Paesaggi di Calvino, Melfi, 2013. Gioia GIBELLI Laureata nel 1978 al Politecnico di Milano con tesi suille cascine e i paesaggi rurali del sud-ovest milanese. E’ libera professionista a Milano e si occupa di analisi, valutazione, pianificazione e progettazione del paesaggio, con un focus particolare sulla Landscape Ecology e le problematiche legate allo sviluppo dei territori di transizione (frange urbane e agricoltura periurbana, territori in abbandono, infrastrutture e dinamiche indotte) e ai progetti di riqualificazione di aree degradate rispetto alle potenzialità esistenti. Dal 1991 ha collaborato con la Scuola di Specializzazione in Architettura del Paesaggio dell’Università di Genova e dal 1997 al 2012 è stata Professore a contratto di Ecologia del Paesaggio presso la Scuola di Specializzazione, ora laurea magistrale in Architettura del Paesaggio. Dal 2003 al 2006 è stata inoltre Professore a contratto di “Pianificazione territoriale e controllo dell’evoluzione del paesaggio” presso il Corso di Laurea triennale di Scienze e Tecnologie per la natura dell’Università di Urbino. E’ Vice-Presidente della Sez. Italiana della International Association for Landscape Ecology (Siep-Iale) Membro della giunta esecutiva del CATAP (Coordinamento delle Associazioni Tecnico scientifiche per l’Ambiente e il Paesaggio) Autrice di circa 100 pubblicazioni sul paesaggio e temi inerenti http://www.programmemed.eu/uploads/tx_ausybibliomed/ PMU_5_GUIDELINES_FOR_MEDITERRANEAN_URBAN_ LANDSCAPES_IN_CHANGEEN_EN_IT_01.pdf www.gioia-gibelli.it Biagio GUCCIONE Presidente del Corso di Laurea Magistrale in Architettura del Paesaggio dell’Università degli Studi di Firenze. Da anni impegnato a promuovere l’architettura del paesaggio in Italia in tutti i settori attraverso la didattica, la ricerca, la divulgazione scientifica nonché l’attività professionale. Autore di più di 300 saggi ed articoli, ha redatto numerosi piani e progetti paesaggistici. E ‘ stato fra i protagonisti del rilancio dell’AIAPP, ricoprendo all’interno di essa diversi incarichi, fra i quali, delegato EFLA e direttore di Notiziario Architettura del Paesaggio. Andreas KIPAR Si è laureato in Architettura del Paesaggio ad Essen in Germania, e nel 1994 ha conseguito la laurea con lode in Architettura presso il Politecnico di Milano. Opera a livello professionale nel campo della pianificazione e progettazione paesaggistica, del verde storico e del recupero ambientale sia in Italia che all’estero. Dal 1985 esercita la libera professione in Italia e in Germania dove ha fondato lo studio KLA_kiparlandschaftsarchitekten con sede a Milano e Duisburg. E’ fondatore, con il dott. Giovanni Sala, della Società LAND, Landscape Architecture Nature Development. Ha svolto attività didattica in diverse sedi universitarie in Italia ed all’estero; attualmente è professore al Politecnico di Milano dove insegna Public Space Design. www.landsrl.com Anna LAMBERTINI Architetto e paesaggista con specializzazione post-laurea e PhD in Progettazione Paesistica, lavora nel campo dell’Architettura del paesaggio dal 1994 come progettista, docente (abilitata come professore universitario di seconda fascia per ICAR 15) e ricercatrice. Socia AIAPP, ha fondato con Tessa Matteini lo studio limes. studiolimes.wix.com/studiolimes Ricerche e progetti sono stati realizzati in Italia, Francia, Spagna, Libano, Russia. Autrice di circa 100 pubblicazioni, tra cui la recente mono-grafia Urban Beauty! Luoghi prossimi e pratiche di resistenza estetica (Editrice Compositori 2013), è coordinatrice di redazione della rivista Architettura del Paesaggio. Alberto MAGNAGHI Architetto urbanista, è Professore Emerito dell’Università di Firenze. E’ presidente dell’associazione multidisciplinare “Società dei territorialisti”. In qualità di fondatore della “Scuola territorialista italiana”, ha coordinato progetti di ricerca nazionali e laboratori sperimentali per il Ministero dell’Università e per il CNR sui temi dello "sviluppo locale autosostenibile", della “rappresentazione patrimoniale” e del “progetto di territorio”. E’ coordinatore scientifico e progettista di diversi progetti e piani territoriali a carattere strategico e integrato. Fra le più recenti pubblicazioni : A Magnaghi, La biorégion urbaine, Petit traité sur le territoire bien commun, Eterotopia France, Paris. 2014 – A. Magnaghi (a cura di), La regola e il progetto: un approccio bioregionalista alla Pianificazione territoriale, Firenze University press, Firenze. in corso di stampa. 2014 - A. Magnaghi, Il progetto locale: verso la coscienza di luogo, Bollati Boringhieri,Torino, 2010. Karine MANGIN Incaricata della missione “paesaggio” per l’Ufficio dei Paesaggi e della Pubblicità del Ministero dell’Ecologia, dello Sviluppo Sostenibile e dell’Energia. E incaricata di seguire le azioni condotte nelle diverse accademie (scuole di paesaggi e università) e nel mondo associativo che contribuiscono in qualche modo all’applicazione della politica del paesaggio e alla diffusione di una cultura del paesaggio. In particolare è l’interlocutrice presso il Ministero dell’Associazione dei Paesaggisti Consulenti dello Stato. Conduce per altro delle azioni in favore di un migliore riconoscimento delle competenze dei paesaggisti ed è incaricata dell’organizzazione del Gran Premio Nazionale del Paegaggio. Ariella MASBOUNGI Inspettrice generale dello sviluppo sostenibile, architetto-urbanista di Stato, dirige la mission “progetto urbano” e il “Gran Premio di Urbanistica” presso il Ministero della parità dei territori (Ministère de l’Égalité des territoires et du Logement) e il Ministero dell’ecologia (Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie). Professore associato all’Istituto francese di urbanistica. Precedentemente presidente della Scuola di Architettura, della città e dei territori a Marne-la-Vallée e vice Direttrice dell’agence d’urbanisme dell’agglomerazione di Marsiglia. Dirige i 5 a 7 del “club Ville Aménagement”, le “Matinées du CGEDD” et gli ateliers “progetto urbano”, luoghi di dibattito partenariali sugli avanzamenti concettuali, operativi e metodologici di progetti urbani francesi e europei. Questi interventi danno luogo a una produzione editoriale tra cui : “Fabriquer la ville”, Ed. la documentation française, 2001, “Projets urbains en France-Urban strategies”, nel 2002 ed Moniteur, “Penser la ville par le paysage” nel 2002, “Penser par la ville par la Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 27 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 28 lumière” nel 2003 e penser la ville par l’art contemporain nel 2004, “Nantes, la Loire dessine le projet” nel 2003 e “Penser la ville par les grands événements, Gênes” nel 2004, “Renzo Piano, penser la ville heureuse” e “Régénérer les grands ensembles” nel 2005, “Birmingham, penser la ville en partenariat”, nel 2006. Nel settembre 2004, “l’urbanisme des modes de vie” Ed du Moniteur, é stato scritto con Alain Bourdin. Ultime paruzioni : “Faire ville avec les lotissements”, “Breda, penser la ville durable”, nel 2008, “Barcelone, ville innovante” e “Agir sur les grands territoires” (con David Mangin) nel 2009 ; “Bien habiter la ville” e “Dessine moi une ville”, 2010 ; “Anvers, faire aimer la ville”, 2011 ; “Projets urbains durables”, 2012 ; “Ecométropole, mode d’emploi – Estuaire de la Loire, 2012” e “Aménager les rez de chaussée de la ville” nel 2013, “Lisbonne, un projet urbain en temps de crise”, Ed. du Moniteur. In giugno sarà pubblicato : “New York, les années Bloomberg, reguler pour innover”, e in autunno “L’énergie au cœur du projet urbain” et “villes et voitures”. Dirige inoltre il “Grand Prix de l’Urbanisme” con produzione di pubblicazioni corrispondenti, alle edizioni Parenthèses. Tra le ultime opere “aucun territoire n’est désespéré, Yves Lion” e “Faire la ville passante, David Mangin”, “Organiser la ville hypermoderne, François Ascher”, “Michel Desvigne, le paysage est un préalable” ; “François Grether, la ville sur mesure” e “Paola Vigano, métamorphose de l’ordinaire”. Grande medaglia di bronzo dell’urbanistica dell’Accademia di Architettura (Paris), membro associato dell’Accademia di architettura, cavaliere de la légion d’honneur e officier de l’ordre du mérite. Paola VIGANO Architetto Urbanista Grand Prix d’Urbanisme 2013 www.secchi-vigano.eu/ www.youtube.com/watch?v=4bLHRobD_GU www.lemoniteur.fr/153profession/article/actualite/ 21312762-paola-vigano-grand-prix-de-l-urbanisme-2013 Paolo VILLA Architetto del giardino e del paesaggio, con oltre trenta anni di esperienza professionale. Fonda nel 1985 lo Studio AG&P (Architettura dei Giardini e del Paesaggio) con cui svolge l’attività professionale, di progettazione e coordinamento di gruppi di lavoro in vari campi della paesaggistica: verde privato, aree residenziali, verde per l’industria e per il terziario, verde pubblico, orti urbani, parchi, recupero di aree degradate, analisi paesaggistica, piani del verde, interventi su infrastrutture ferroviarie, stradali e autostradali. Alla prevalente attività professionale si affianca in modo costante, quella didattica, che insieme alla pubblicazione di libri e articoli, è intesa a rendersi complementare e supporto indispensabile al “fare paesaggio”. A lungo docente a contratto per materie inerenti la paesaggistica presso la Facoltà di Architettura del Politecnico di Milano e Facoltà di Architettura di Genova, Masters e Scuole di Specializzazione. Autore del manuale “La Costruzione del Giardino” (Flaccovio Palermo 1994), del libro “Solido come un Parco” (Edagricoile Bologna 2011) e di “Paesaggio Diffuso (Electa Milano, 2013), curatore del libro “Architettura del Paesaggio in Italia” (Logos Modena 2011). Socio AIAPP dal 1984, ha promosso con l’Associazione una intensa attività e numerose iniziative a favore della cultura del paesaggio, ricoprendo i ruoli di: Presidente Nazionale 2009-2012, Vicepresidente, Segretario Generale, Presidente Sezione Lombardia. È attualmente il Direttore della rivista “Architettura del Paesaggio”, organo ufficiale di AIAPP. www.agep.it Franco ZAGARI Architetto paesaggista. Professore alla Facoltà di Architetture dell’Università di Reggio Calabria e di Roma, “la Sapienza”. Chevalier des Arts et Lettres, Francia 1998. Premio Europeo - Gubbio 2009. Membro onorario dell’AIAPP 2010. Membro del Consiglio Esecutivo di Uniscape dal 2008. Molte opere realizzate in Italia, Francia, Scozia, Georgia, Giappone, Giordania. Autore di saggi e di film : Questo è paesaggio. 48 definizioni, Roma 2006 ; Giardini. Manuale di progettazione, Roma 2009 ; Sul paesaggio. Lettera aperta, Melfi, 2013. Due grandi cantieri rappresentano condizioni molto diverse del nostro lavoro fra Nord e Sud. Nell’Expo sto curando il progetto di 8 grandi giardini per il riposo del pubblico, a Catanzaro restauro e completo un’opera che io stesso ho fatto nel 1991, la Piazza Matteotti, un’esperienza unica di confronto fra due momenti della mia opera. Sul paesaggio lettera aperta è il mio libro più recente, un saggio teorico sul progetto di paesaggio in tutte le sue contraddizioni e promesse in un periodo di crisi fino ad ora sconosciuta. www.francozagari.it Laura ZAMPIERI Insegna architettura del paesaggio presso l’Università IUAV di Venezia ed i Master di architettura del Paesaggio ETSAB_UPC (Barcellona), ACMA (Milano), IUAV (Venezia). Nel 2006 con Paolo Ceccon fonda CZstudio per realizzare progetti e ricerche di architettura e di paesaggio. Sono presenti nel panorama internazionale con premi e riconoscimenti. Con i loro progetti hanno ricevuto l’ ‘Architect Honor Award’ – AIA (USA). ed il premio provinciale della Biennale di Architettura Barbara Cappochin. Nel 2012 per Quodlibet Edizioni ha pubblicato: L.Zampieri, ‘Per un progetto nel paesaggio’, P.Ceccon, L.Zampieri, (a cura di), ‘Paesaggi in produzione’. http://czstudio.com Maria Maddalena ALESSANDRO Funzionario architetto presso il Ministero dei beni e delle attività culturali e del turismo dal 1979, laureata all’Università ‘La Sapienza’ di Roma, con una tesi sul quadrante SW di Roma- Corviale, nei primi anni del suo lavoro presso tale Amministrazione ha svolto la propria attività per l’attuazione delle leggi speciali finalizzate al recupero e all’adeguamento statico del patrimonio architettonico nelle aree colpite dai terremoti e nella programmazione degli interventi di restauro e valorizzazione del Patrimonio culturale presso l’Ufficio dell’Ispettorato e del Consiglio Nazionale. Negli anni successivi ha svolto incarichi, affidati dal Direttore Generale, inerenti la programmazione, la progettazione e la realizzazione di interventi di restauro, valorizzazione e collaudi nel settore del patrimonio architettonico. Dal 2003 al 2008, per incarico del Direttore Regionale del Lazio, ha coordinato le attività di tutela del patrimonio culturale della regione Lazio. Dal 19987 al 1996 e dal 2008 ha operato ed opera a tutt’oggi nelle attività istituzionali finalizzate alla tutela ed alla valorizzazione del Paesaggio su scala nazionale, impegnandosi anche in progetti di ricerca con le Università, finanziati dal Ministero di appartenenza. Dal 2009, per incarico del Dirigente del Servizio IV ‘Tutela e qualità del paesaggio’, segue le attività connesse alle procedure avviate dal Ministero per la selezione della candidatura italiana al Premio Europeo del Paesaggio. L’ASSOCIAZIONE DEI PAESAGGISTI CONSULENTI DELLO STATO FRANCESE La funzione di “paesaggista consulente”, creata nel 1995 (quella di architetto è stata creata nel dopo-guerra, per accompagnare la ricostruzione), trova la sua origine nell’emergenza, negli anni 70 in Francia, di una nuovo interesse (preoccupazione) per il paesaggio che si esprimerà nella società attraverso alcuni sintomi, come per esempio un dibattito sugli “ingressi delle città” o le inquietudini legate alla distruzione delle siepi del “bocage “, nel processo di trasformazione recente del sistema agricolo diviso da siepi verso l’openfield. Non per caso, i paesaggisti dell’epoca (ancora considerati “giardinieri”) si sono sentiti coinvolti dall’espressione sociale di questo nuovo sentimento collettivo riguardo al paesaggio e si sono allora trovati investiti nel movimento post moderno del progetto urbano e progetto del territorio. Ci vorranno ancora vent’anni (1993) perché una legge specifica risponda a questa preoccupazione per il paesaggio (tutti i paesaggi) che condurrà due anni dopo alla costituzione della funzione. Oggi il corpo dei “paesaggisti consulenti” conta circa 140 persone (per altro liberi professionisti con un’attività privata in studio) che intervengono per una missione di 26 giorni all’anno presso la prefettura di provincia, di Regione o presso l’amministrazione centrale (due Ministeri di tutela : Ministero dell’ambiente e Ministero dell’alloggio). Intervengono su richiesta dei Servizi di Stato, su dei grandi progetti di interesse pubblico e/o legati a profonde trasformazioni del territorio (infrastrutture ecc.). La loro esperienza come progettisti privati permette di offrire, ai Servizi che li sollecitano, uno sguardo, una cultura e un’esperienza complementare a quella dell’amministrazione che li accoglie. Questa perizia è cosi applicata su progetti di territorio (schémi di assestamento (Masterplan), documenti di pianificazione, piani regolatori, ecc.) Oggi sono particolarmente coinvolti ad accompagnare i Servizi nell’applicazione delle misure messe a punto dal governo (leggi dette GRENELLE) per la riduzione delle emissioni di CO2, per il mantenimento della biodiversità e nei progetti di paesaggio che risulteranno dalla transizione energetica del paese. www.paysagistes-conseils.org Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 29 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 30 PLANS ET INFORMATIONS PRATIQUES 1. HOTEL DOMUS PACIS TORRE ROSSA Via di Torre Rossa 94 - 00165 Roma Tel : +39 06 660071 RESTAURANT IL TRE SCELINI (DÉJEUNER JEUDI) Piazza Navona, 30-35, 00186 Roma Tel : +39 06 687 9148 2. PALAZZO SANTA CHIARA Piazza di Santa Chiara 14 - 00186 Roma Tel : +39 06 687 5579 3. RESTAURANT CASINA VALADIER (DINER JEUDI) Piazza Bucarest - 00187 Roma Tel : +39 06 6992 2090 BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 Marie 0039 334 5846045 4. BAR DEL FICO (DINER VENDREDI) Piazza del Fico, 26, 00186 Roma Tel : +39 06 6880 8413 PLAN DU CENTRE DE ROME 1/ EN BUS Aller à l’arrêt de bus “Torre Rossa-Domus Pacis” (située 30 m à droite de l’hôtel, coté opposé de la rue) Prendre le Bus 98 ou 881 direction PAOLA. => soit aller jusqu’à Paola et finir à pied jusqu’au Palazzo Santa Chiara (15 mn) - plan 1 => soit changer de bus à Piazza Della Rovere pour le Bus 64 vers Termini et descendre à Corso Vittorio Emmanuele-Argentina et marcher jusqu’au Palazzo Santa Chiara - plan 2 2/ EN METRO Se rendre à la station de métro Cornelia : - soit en bus 889 (4 arrêts) : station “Torre Rossa-Collegio San Paolo” (située à 300m de l’hôtel) - plan 3 - soit aller directement à pied jus’à la station de métro - plan 4 Puis prendre le métro ligne A direct jusqu’à Plazza di Spagna. Finir le trajet à pied (20 mn) jusqu’au Pallazo Santa Chiara - plan 5 PLAN 1 PLAN 2 BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 & Marie 0039 334 5846045 31 Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 PLUSIEURS ITINÉRAIRES EN TRANSPORT EN COMMUN POUR ALLER DE L’HÔTEL DOMUS PACIS TORRE ROSSA AU PALAZZO SANTA CHIARA (JEUDI ET VENDREDI MATIN) Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 32 PLAN 3 PLAN 4 PLAN 5 BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 & Marie 0039 334 5846045 ITINÉRAIRE PEDESTRE ENTRE LE PALAZZO SANTA CHIARA ET LE RESTAURANT I TRE SCALINI (JEUDI MIDI) - 7 MN BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 & Marie 0039 334 5846045 Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 33 Séminaire APCE à Rome // 5, 6 & 7 juin 2014 34 ITINÉRAIRE A PIED ENTRE LE PALAZZO SANTA CHIARA ET LA CASINA VALADIER (JEUDI SOIR - RDV 20H00) I TI N É R A I R E A P I E D E N T R E L A P L A Z Z A D I SPAGNA ET LA CASINA VALADIER - PIAZZA BUCAREST (850 M) (JEUDI SOIR - RDV 20H00) 2 NAVETTES POUR RENTRER À L’HÔTEL DEPUIS LA CASINA VALADIER LE JEUDI SOIR : 1 bus à 23h30 et un autre à 00h15 au départ de la Casina Valadier. BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 & Marie 0039 334 5846045 ITINÉRAIRE A PIED DU PALAZZO SANTA CHIARA AU BAR DEL FICO (VIA LA PIAZZA NAVONA) (VENDREDI SOIR) : 750 M ITINÉRAIRE EN TRANSPORT EN COMMUN DU BAR DEL FICO VERS L’HÔTEL DOMUS PACIS TORRE ROSSA (VENDREDI SOIR) : Marcher jusqu'à l’arrêt de bus “VITTORIO EMANUELE/NAVONA” Prendre le Bus N15 (23H45 /00H25/ 01H00/ 02H25) et descendre à l’arrêt Torre Rossa à 100m de l’hôtel. ATTENTION : Une navette privée de 50 places est à disposition à 23h30 et à 00h15 pour rentrer à l’hôtel ce vendredi soir (vous faire connaitre auprès de Claire 0033 686 301 224 et de Marie 0039 334 5846045 à 23h15). Bar del Fico Piazza del Fico Arrêt bus N15 VITTORIO EMANUELE/NAVONA BESOIN D’AIDE ? HELP ! Claire 0033 686 301 224 & Marie 0039 334 5846045 Seminario APCE a Roma // 5, 6 & 7 giugno 2014 35