Info Media Basket
Saison 2012-2013
19 juin 2013
BASKETBALL
SIÈGE COUSU MAIN
FIBA La Fédération internationale de basketball (FIBA) a inauguré mardi, le jour de son 81e anniversaire, son nouveau siège,
dont l’architecture reproduit la
forme d’une main, dans la commune vaudoise de Mies. «Nous
avions envie d’avoir un lieu à
nous», a souligné Patrick Baumann, secrétaire général de la
FIBA. La fédération a ainsi lancé
un concours d’architecte et retenu l’idée d’un bâtiment qui, vu
du ciel, a la forme des cinq doigts
de la main, la partie du corps la
plus utilisée dans la pratique de ce
sport.
Cette «Maison du basket» a
coûté au total 35 millions de
francs, dont 25 millions pour la
construction. Plus que des simples locaux administratifs, elle se
veut aussi un site d’exposition
ouvert aux amoureux de ce sport,
Durant l’inauguration, le président
de la Confédération, Ueli Maurer,
s’est essayé aux lancers francs.
avec un «Hall of Fame» rendant
hommage aux meilleurs joueurs
et des vitrines mettant en valeur
des objets-clés de son histoire. SI
MERCREDI 19 JUIN 2013 | No 214 • 142e année | Samedi Fr. 3.70 | Semaine Fr. 2.70
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JA 1700 Fribourg 1
JULIEN CHAVAILLAZ
BASKETBALL
Fribourg Olympic
réduit la voilure
Nouveau président du club,
Philippe de Gottrau annonce
une baisse du budget de
25 à 30% et deux étrangers
> 15
seulement.
CONSEIL NATIONAL
Maintien des
trois taux de TVA
Le système de TVA à trois taux
a la vie dure. Après avoir tordu
le cou au taux unique, le National a rejeté hier le modèle à
>6
deux taux.
CAISSE DE PENSIONS
Vaud dit oui à la
recapitalisation
Le Grand Conseil a adopté le
compromis pour recapitaliser
la caisse de pensions de l’Etat
de Vaud. Le canton versera
>7
1,44 milliard de francs.
GROLLEY
Un giron «made
in America»
Le rassemblement des jeunesses sarinoises se tiendra
du 26 au 30 juin dans le village
qui s’est mis à l’heure américaine, thème de la fête. > 11
Olympic réduit la voilure
BASKETBALL • Nouveau président du club, Philippe de Gottrau annonce une baisse
du budget de 25 à 30% et deux étrangers seulement. Le cas de l’entraîneur reste en suspens.
Philippe de Gottrau (à droite) et
Kurt Eicher étaient sous l’œil des
projecteurs. JULIEN CHAVAILLAZ
STEFANO LURATI
Philippe de Gottrau est un homme pressé.
Annoncé il y a huit jours comme nouveau
président du Fribourg Olympic, le chirurgien-ophtalmologue a tenu, hier matin,
sa première conférence de presse. Il était
entouré d’une partie de son comité. But de
l’opération: faire un état des lieux au terme
de la saison 2012/13 et répondre aux nombreuses questions entourant l’avenir du
club. Et là, toutes les réponses n’ont pu être
données.
Le président
C’est un sms d’Alexandre Marangoni envoyé le 24 mai dernier qui a amené Philippe de Gottrau jusqu’à la présidence du
Fribourg Olympic. Ce texto de l’ancien président du club et de la Fédération suisse de
basketball disait: «Rappelle-moi, c’est pour
FO.» Philippe de Gottrau rappelait donc
Alexandre Marangoni, les deux hommes
étant par ailleurs très liés. «Accepter la présidence d’Olympic n’était pas le bon moment pour moi parce que je dois reprendre
la présidence de la Société suisse d’ophtalmologie en 2016», explique Philippe de
Gottrau. «Toutefois, comme j’ai déjà eu
l’occasion de le dire, ce n’est pas la raison
qui a parlé, mais la passion du basket. C’est
l’occasion de rendre au basket tout ce qu’il
m’a donné», poursuit celui qui taquine encore la sphère orange avec les vétérans de
Villars. «Le 3 juin, j’ai pu exposer mes idées
devant le comité qui m’a choisi comme
nouveau président. Je tiens à bien préciser
qu’il y a un président avec un comité, pas
un président et un comité.» Il reviendra à
l’assemblée générale du club en octobre
prochain de valider l’élection du nouveau
président.
Les finances
Aimant filer la métaphore maritime, Philippe de Gottrau se lance à l’eau: «Olympic
est un superbe bateau qui vogue depuis
1961 et qui a été champion de Suisse à
quinze reprises. Quand on prend la mer,
des avaries peuvent survenir ou le vent se
montrer capricieux. Aujourd’hui, il n’y a
plus assez de vent dans la voilure. La situation n’est pas dramatique et je n’irais pas
jusqu’à parler de besoin d’assainissement,
mais le cas est tout de même sévère. Il est
urgent de redonner un cap au navire qui ne
sait plus trop où se diriger.»
Après la métaphore, passons aux choses concrètes: au 30 juin 2012, le passif du
Fribourg Olympic s’élevait à 309000 francs.
Les résultats sportifs de cette saison, la
baisse du nombre de spectateurs et la difficulté à trouver des sponsors vont contribuer
à plomber l’exercice en cours. Les projections actuelles font état d’une perte de
200000 francs. «Heureusement, nous avons
déjà pu trouver 110000 francs pour combler
une partie de ce déficit et nous avons bon
espoir d’améliorer la situation»,
annonce Philippe de Gottrau.
Reste malgré tout la nécessité de
réduire la voilure à la suite, notamment, du départ du sponsor historique Benetton. Une baisse du
budget de l’ordre de 25 à 30% est
prévue. De 1,32 million annoncé
lors de l’assemblée du 1er octobre
2012, le budget du club devrait
donc tourner autour du million, voire légèrement en dessous. Au moins, la Ligue
nationale de basket a délivré à Olympic,
en deuxième instance et sans restriction, sa
licence pour la saison 2013/14.
L’équipe
Avec la reconduction pour deux ans du
contrat de Roberto Kovac, Olympic dispose
déjà d’une équipe presqu’au complet pour
la saison prochaine où le nombre de
joueurs étrangers autorisés passera de cinq
à quatre. Outre les Américains Ed Draughan et Ron Yates ainsi que les internationaux Jonathan Kazadi et Roberto Kovac,
Olympic s’appuiera sur Ian Savoy et trois
jeunes joueurs de l’Académie: Chris Uliwabo, Arnaud Cotture et Sebastian Hoch.
«Je ne vous cache pas que le vœu sportif
serait d’avoir un 3e étranger», expose Kurt
Eicher, le responsable technique intérimaire. «Mais cela dépendra uniquement
des finances.» Budgetées à 1,16 million de
francs pour la saison 2012/13, les charges
de la première équipe restent, malgré une
baisse à venir de 25 à 30%, dans le haut du
panier de ce qui se fait en Suisse. Dès lors
pourquoi ne permettent-elles pas d’assurer
un 3e poste de joueur étranger? «Parce
qu’on a des contrats à honorer sur lesquels
on ne peut pas intervenir et qu’il y a encore
d’autres points d’interrogation. Raisons
pour lesquelles il est encore trop tôt pour
dire si l’on pourra engager un 3e étranger ou
pas», précise Philippe de Gottrau.
«Draughan et Yates ont le même agent
(Guillaume Althoffer, ndlr) et ils sont au
courant de la situation», relaie Kurt Eicher.
«On a pu parler à Ed avant son départ pour
les Etats-Unis pour lui expliquer qu’il serait
principalement entouré de jeunes joueurs.
Il nous a dit qu’il s’en réjouissait. Quant à
Ron, il était déjà parti.»
dans le courant de l’automne, Kurt Eicher
travaille déjà en collaboration avec les
anciens joueurs Alain Dénervaud et Valentin Wegmann ainsi que l’ancien arbitre Zeki
Ayan. «Dénervaud sera davantage le porteparole du club pour les questions techniques et Wegmann celui qui s’occupera
des contacts avec les agents des joueurs.
Quant à Ayan, il est chargé d’établir la charte
qui régira le fonctionnement de la direction
technique», souligne Kurt Eicher.
L’Académie
«La situation n’est
pas dramatique,
mais tout de
même sévère»
PHILIPPE DE GOTTRAU
L’entraîneur
«Fribourg Olympic n’est pas un club sédunois: l’entraîneur Damien Leyrolles a encore une année de contrat qu’on va honorer», assure Philippe de Gottrau. Pourtant,
il est désormais de notoriété publique que
Fribourg Olympic souhaite trouver un successeur immédiat au technicien français.
«Damien Leyrolles est un monsieur du
basket qui, en huit ans, nous a énormément apporté, pas seulement en titres,
mais aussi en compétence et en savoir. Il
mérite donc d’être traité avec beaucoup de
respect», relève Kurt Eicher. «Aujourd’hui,
on est arrivé à la fin d’un cycle et il faut un
nouveau souffle pour entamer le cycle suivant. Avec Damien, j’ai envie de trouver
une solution de bon sens et que tout soit
réglé pour la fin de ce mois.»
Alors, qui sera le nouvel entraîneur
d’Olympic et que deviendra Damien
Leyrolles?
Le comité
Pour une bonne partie de ses membres, le
comité du Fribourg Olympic fait peau
neuve. C’est notamment le cas de la commission marketing formée de Marc Vauthey, Nicolas Porchet et Federico Marangoni, mais aussi de la commission technique. Souhaitant terminer son intérim
Constituée en fondation, l’Académie de basket fonctionne de façon autonome avec
un budget proche de 400000 francs. Suite
au départ de Mehdy Mary à Villeurbanne
(ASVEL), elle est en quête d’un nouveau responsable technique pour remplacer l’entraîneur français qui était en poste depuis sept
ans. «On a reçu pas mal de candidatures
spontanées, aussi bien de Suisse que de
France», relève Pascal Bongard, le président
de l’Académie. Il est acquis que le poste à
repourvoir restera un plein-temps. «Mais on
va réfléchir à l’organisation de l’Académie
qui regroupe tout de même 120 jeunes dont
40 dans les trois équipes élites. On va
notamment redéfinir le cahier des charges
entre Olympic et l’Académie en y apportant,
peut-être, quelques ajustements.»
La stratégie
Enfin, Philippe de Gottrau a insisté sur la
stratégie à suivre pour l’avenir du club en
répétant le slogan: les Fribourgeois d’aujourd’hui doivent gagner le titre de demain.
«A ce slogan développé par le comité précédent, dont Harold Mrazek, on a ajouté
quatre valeurs qui nous tiennent à cœur:
Fribourg, formation, modestie, excellence.
Fribourg parce que Olympic est un club
phare, mais un club qui s’est un peu isolé. Il
faut rétablir un contact qui ne passe plus
aussi bien avec les autres clubs, y compris la
partie alémanique du canton. Formation
parce qu’Olympic est indissociable de l’Académie. On va continuer un partenariat
étroit. Modestie parce que notre passé à
succès ne nous apporte aucun privilège,
mais que des devoirs. Excellence parce
qu’on ne peut pas être le meilleur, mais simplement faire mieux à quelque niveau que
l’on soit.» Tout un programme donc. I
n
BASKETBALL
Pour ses 81 ans, la FIBA
s’offre une seconde jeunesse
«S’inscrire dans le temps, voilà
l’un de nos credos.» Yvan Mainini,
le président de la Fédération internationale de basket (FIBA),
pèse ses paroles en ce jour «historique». Hier à Mies, la FIBA a
inauguré en grande pompe son
nouveau siège, la Maison du Basket. Une inauguration marquée
par le show et la chaleur.
L’événement avait une portée
symbolique à plus d’un titre. La
date du 18 juin n’était pas choisie
au hasard. Hier, l’organe faîtier
du basketball mondial fêtait son
81e anniversaire. Fondée à Genève en 1932, la fédération rêvait depuis 1968 de construire
son propre bâtiment. Le rêve devient désormais réalité. «Un moment fort», dira le président de la
FIBA. Le symbole se retrouve
également dans l’ADN des murs
de la Maison du Basket. Sa forme
de main, ses structures métalliques rappelant un filet. «On souhaitait donner une image très forte
à nos membres, lâche Yvan Mainini. On veut faire de cette Maison
quelque chose d’immuable.»
Se rapprocher des racines
S’inscrire dans le temps, le président de la FIBA l’a dit et répété.
Cet «outil de travail et de communication», épuré mais pas
tape-à-l’œil, n’a pas laissé de marbre les quelque 400 invités –
dont plusieurs prestigieux – venus des quatre coins du monde.
Le président de la Confédération Ueli Maurer s’est dit «impressionné» par l’architecture.
En prenant ses quartiers à
Mies, la FIBA rejoint plus d’une
soixantaine d’autres fédérations
ou organisations internationales
sur le Canton de Vaud.D’ailleurs,
le basket mondial est désormais
voisin avec le siège de la Fédération internationale de motocyclisme. «En choisissant Mies, on
se rapproche de nos racines, ainsi
que du CIO», souligne Patrick
Baumann, le secrétaire général
de la FIBA. «Cette Maison du
Basket va donner une impulsion
pour les collaborateurs et leur sport,
s’est réjoui Jacques Rogge, le président du Comité international
olympique. La FIBA est un partenaire extraordinaire, qui propage
le sport de proximité, urbain, pas
Notre
cher
et jeu:
au langage universel.»
Coup de poker:
Au 2/4: au public
Ouvert
tiercé pour 16
LaAu
Maison
dufr.:Basket comporte
Le gros lot:
trois niveaux: un étage pour la
cafétéria
et un centre de conféLes rapports
Hier à Enghien,
Prix Rose
Or Nol’adminisrence,
un
étage
pour
(non-partant: 9)
tration
Tiercé: et le rez-de-chaussée dédiéQuarté+:
à un espace d’exposition avec
uneQuinté+:
bibliothèque et un «Hall of
Rapport pour 1 franc:
Fame».
Cette partie sera ouverte
au public (sur rendez-vous), car
1,50 francs: partager son
la Rapport
FIBApour
souhaite
histoire. Certains jeunes de la région sont déjà venus dribbler et
Rapportsur
pourle
2,50terrain
francs: de 3x3 amédunker
nagé devant le bâtiment. FLOS
Rapport
pour 5 francs
EN
CHIFFRES
millions de francs, soit le
coût total de la Maison du
Basket (25 mios pour la construction,
10 mios pour les équipements).
m2 de surface
utilisable. Cela
correspond à 120 places de travail
(la FIBA compte aujourd’hui une
soixantaine de collaborateurs).
35
6250
Hier à Mies, de gauche à droite: Patrick Baumann, Yvan Mainini, Jacques
Rogge, Ueli Maurer, Philippe Leuba et Pierre-Alain Schmidt. SAMUEL FROMHOLD
Numero verde
0800 55 35 70
la chiamata è gratuita
basket
L’italiano ha firmato un nuovo contratto con i Lugano Tigers
Il ritorno di Petitpierre:
«Voglio restare ai vertici»
Il “nuovo” tecnico
bianconero non vuole
promettere nulla,
ma il suo primo obiettivo
è trattenere Mladjan.
di marco galli
Andrea Petitpierre conosce perfettamente il basket svizzero, e soprattutto torna nei Lugano Tigers – con i
quali ha appena firmato un contratto
fresco fresco – «per cercare di confermare i grandi risultati conseguiti in
questi ultimi anni dai bianconeri».
Risultati che pesano, visto che anche
lui nella stagione 2005/2006 aveva
vinto un titolo arrivando poi due volte
secondo nei due successivi campionati, con pure all’attivo una finale di
Coppa Svizzera e di Coppa della Lega.
Allora mister, bentornato, qual
è la tua sensazione?
Sono felicissimo di ritrovare tanti amici e di ritrovare un club con il
quale in passato ho trascorso tre anni
semplicemente meravigliosi. Sapevo
che c’erano altri validi candidati: alla
fine sono stato ingaggiato io e di questo mi sento veramente onorato.
Ti ricordi il tuo titolo? Un giorno
indimenticabile…
Era il primo dell’era Cedraschi e
quell’anno avevamo uno dei budget
più bassi del campionato. Avevamo
una squadra con giocatori giovanissimi, ma con una base di qualità con
i vari Pastore, Dacevic, Lukovic, Williams, Stern, Crnogorac, poi ancora
Sassella, oltre a Pantic e Molteni.
Nella prossima stagione ti piacerebbe riavere Milisavljevic?
Un giocatore di grande classe, soltanto che non ha più l’età di un giovanissimo…
Anche se è un po’ presto per dirlo: quali saranno le tue priorità?
Lugano è abituato da tempo ad
arrivare in fondo a tutte le competizioni, quindi non faremo altro che
proseguire su questa strada. Ci proveremo, poi ovviamente dipenderà
da tanti fattori, in primis da come
verrà formata la squadra.
hockey
Ci saranno nuovi innesti, ma
c’è anche lo zoccolo duro che
è importante confermare. Alludiamo soprattutto a Dusan
Mladjan.
Il ragazzo lo conosco perfettamente, e l’ho voluto io espressamente a Lugano quando aveva un
contratto con Varese. Ero riuscito
a convincere i dirigenti di questa
società a cederlo a noi. Con me ha
disputato ottime stagioni: reputo
Dusan il miglior giocatore svizzero ed è ovvio che spero possa
essere confermato anche se sicuramente ci sono altri club (e pure
esteri) interessati a lui. Poi sai, la
conferma o meno dipende non
soltanto dall’allenatore ma anche
e soprattutto da chi comanda e…
paga.
Hai già in mente un… volto
della tua futura squadra per la
prossima stagione?
Ci sono delle idee che ovviamente voglio sviluppare con la società. Diciamo che io parto sempre
dal gioco difensivo per poter poi
costruire un attacco semplice ma
molto concreto; e per fare questo
occorre puntare su determinati
Il 24enne attaccante svizzero tra un anno a Tampa Bay
La pazienza di Reto Suri:
«Prima voglio crescere ancora»
Reto Suri ha la NHL nel suo destino. L’attaccante della nazionale
svizzera e dello Zugo però dovrà
pazientare ancora un altro po’, ancora un anno, e poi davvero potrà
volare oltre oceano e, lì, lanciare la
seconda fase della sua ancora giovane carriera. Dopo i Mondiali di
Stoccolma, si può presumere che
Suri abbia ricevuto diverse offerte
dall’élite dell’hockey su ghiaccio.
«Non così tante. Personalmente ho
avuto dei contatti soltanto con due
franchigie (quelle di Tampa Bay e
di Edmonton, ndr), e solo con esse
ho quindi negoziato». La scelta di
Tampa Bay è presto spiegata. «Riflettendoci bene, non volevo partire
nel Nord America già quest’anno.
Avevo la sensazione di necessitare
altro tempo per continuare a progredire. Inizialmente, quindi ho
declinato le offerte, spiegando che
avrei potuto accettare un trasferimento solo in futuro. Ma Tampa si
è mostrata perseverante e ha fatto
tutto il possibile per assicurarsi
il mio cartellino. Molte figure di
questa società si sono manifestate
contattandomi direttamente, il che
mi ha dimostrato quanta fiducia
riponessero in me, quanto importante fosse il loro interesse nei miei
confronti. Tutto ciò mi ha permesso
di avere a mia volta fiducia nel loro
progetto». Suri in fondo è stato anche molto coraggioso, quando ha
detto il suo primo “no” ad un’organizzazione come la NHL. Un vero e
proprio rischio. «Sì, logicamente lo
è stato. La NHL è un sogno per ogni
giocatore di hockey. È per questo
motivo che sono estremamente felice di poter beneficiare di questa
opportunità. Abbiamo trovato una
soluzione ideale, per me la miglio-
re. Non posso quindi che essere
anche riconoscente nei confronti
di Tampa». Reto è un ragazzo particolarmente sensibile, e si dimostra
onesto nel decifrare il motivo della
sua esitazione. «Non sono un giocatore immensamente sicuro di se
stesso. Ai Mondiali ero una pedina
di una squadra che girava al meglio
e che ha vissuto un magnifico successo. Tale successo ci ha gettati,
di colpo, e secondo logica, sotto i
riflettori. Ma, proprio in quegli incontri mondiali, mi sono accorto
di come mi mancasse ancora potenza e di come dovessi migliorare
in quanto a volume fisico per poter
rivaleggiare alla pari con i migliori.
Questa esperienza non ha prezzo.
Voglio allora continuare a imparare per migliorarmi e arrivare un
giorno a sentirmi pronto. Forse
avrei potuto sfondare in NHL già
giocatori. Al club ho dato i miei
orientamenti; cercheremo quindi
di trovare delle valide soluzioni,
che come ho detto prima dovranno coincidere anche con le possibilità finanziarie della società.
La pausa sabbatica di un anno
a causa del ritiro dell’Alcamo ti
ha condizionato?
Assolutamente no, anche perché
quest’anno ho potuto girovagare
per tutta l’Italia per seguire gli allenamenti dei vari Recalcati, Scariolo, Trinchieri, Vitucci. Mi sono
tenuto sempre aggiornato, anche
in ambito femminile visto che in
Italia ho comunque allenato per 25
anni: 20 in serie A1 e 5 in A2 (quattro promozioni).
Cosa ti senti di promettere ai
tifosi bianconeri?
Io non prometto mai nulla. Posso semplicemente dire che cercheremo di lavorare con grande
impegno e con molta serietà. La
società è collaudatissima in tutti
i suoi settori. Entro quindi in un
ingranaggio perfetto nel quale mi
sento sempre identificato visto il
mio passato sulle rive del Ceresio.
Andrea
Petitpierre,
64 anni tra una
settimana,
ha firmato
il contratto
per una nuova
era in riva al
Ceresio.
(foto Keystone
e fotogonnella)
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