Info Media Basket Saison 2014-2015 1er octobre 2014 BASKETBALL Lugano prend Rendleman LNA Les Lugano Tigers ont engagé l’Anglais Keith Rendleman (23 ans, 203 cm). CRIMES Formé en NCAA au sein de l’Université de Wilmington (Caroline du Nord), il évoluait la saison passée en Corée Certains délits autrefois du Sud au Dongbu réprimés ont aujourd’hui Promy. En revanche, disparu et sont entrés dans l’Américain Christopher les mœurs. Une exposition Lee n’a pas convaincu retrace cette évolution. > 25 les dirigeants du club tessinois et ne s’est pas JUSTICE vu proposer de contrat. L’évolution de la transgression Sept ans pour un septuagénaire Le Tribunal de la Sarine a condamné à sept ans de prison un homme de 70 ans qui avait voulu faire tuer son rival et défigurer son ex. > 11 ÉCOLE VAUDOISE L’horaire continu ne va pas de soi Les communes vaudoises sont à la peine pour appliquer le principe de l’école à la journée continue. Les questions restent nombreuses. > 16 BASKETBALL Situation difficile pour Olympic Le président Philippe de Gottrau a tiré la sonnette d’alarme hier lors de l’assemblée générale: «Le club a frôlé la faillite.» Gil Montandon 19 19 21 23 23 24 > 21 FOOTBALL Le Paris SG dicte sa loi à Barcelone HOCKEY Lausanne s’impose face à Genève-Servette BASKETBALL Olympic dans une situation préoccupante COURSE À PIED Tadesse Abraham en rêve TENNIS Un cuisant échec pour Stan Wawrinka HOCKEY Fribourg-Gottéron grandissime favori BASKETBALL «On est au bord de la planche» FRIBOURG OLYMPIC • Le président Philippe de Gottrau a tiré la sonnette d’alarme lors de l’assemblée générale. Le club, qui «a frôlé la faillite», vit «une situation très préoccupante». COMMENTAIRE Des matelots et des rames FRANÇOIS ROSSIER Philippe de Gottrau est un homme qui aime les métaphores. Il y a un an lors de son arrivée à la tête du Fribourg Olympic, le président avait comparé le club à «un superbe bateau qui vogue depuis 1961 et qui compte 15 titres de champion». Il avait aussi parlé des avaries qui peuvent survenir ou du vent parfois capricieux. Son constat d’alors? «Il n’y a plus assez de vent dans la voilure. Il est urgent de redonner un cap au navire qui ne sait plus trop où se diriger», avait-il déclaré. Philippe de Gottrau: «On ne peut pas continuer comme ça!» JULIEN CHAVAILLAZ Douze mois plus tard, le cap a été modifié avec succès sur le terrain mais le vent est toujours aussi faible du côté des sponsors. En sortant près de 150 000 francs de sa poche, le président a permis à Olympic de naviguer jusqu’à son assemblée générale. Pour atteindre sereinement le rivage de fin de saison, il a choisi de professionnaliser son équipage, ajoutant notamment un responsable marketing sur lequel il fonde beaucoup d’espoirs. FRANÇOIS ROSSIER La timide campagne de transferts n’augurait rien de bon. En proie à des difficultés financières, Fribourg Olympic a dû renoncer à engager plusieurs joueurs intéressants. Pas dramatique d’un point de vue sportif puisque l’équipe a prouvé le printemps passé qu’elle possédait le talent et les ressources pour aller loin, la situation était autrement plus inquiétante pour la santé du club. L’assemblée générale, qui s’est tenue hier au siège de GroupeE, sponsor principal d’Olympic, a confirmé les craintes estivales. En souffrance durant l’été 2013, où il s’était retrouvé à court de liquidités, le club s’est à nouveau retrouvé dans «une situation très préoccupante» au moment de boucler les comptes avec un trou de quelque 150000 francs. «On a frôlé deux fois la faillite», souffle le président Philippe de Gottrau, qui a été contraint de mettre la main au porte-monnaie pour ramener le déficit de l’exercice écoulé à 17521 francs. Professionnaliser le club «Lors de mon élection, j’étais loin de penser que le plus dur était à venir», avoue-t-il aujourd’hui. Le club venait pourtant de boucler la saison 2012/13 sur une perte de 236000, perte ramenée à 40000 francs grâce aux dons de mécène et à la mansuétude de ses créan- ciers. Pour inverser la tendance, Philippe de Gottrau s’était fixé pour objectif de faire revenir le public à la salle Saint-Léonard. Une opération réussie puisque le club a «redoré son blason en affichant un bel état d’esprit et en obtenant de bons résultats». Cela lui a permis d’augmenter ses recettes de 38000 francs dans le secteur billetterie et buvette. Malheureusement, le beau parcours sportif d’Olympic a aussi un revers de médaille avec des frais d’organisation pour les matches supplémentaires et les primes versées aux joueurs (+92000 francs). L’autre grosse perte se situe au niveau du marketing, où le manque à gagner avoisine les 90000 francs. «J’ai sous-estimé l’impact négatif que véhiculait l’image du Fribourg Olympic», avoue le président. «On a tous commis des erreurs, moi le premier. J’ai beaucoup appris durant cette première année de présidence. J’ai assumé mes responsabilités en aidant le club, mais je ne pensais pas devoir m’engager dans une telle mesure.» Un (gros) coup de pouce qu’il ne compte pas répéter: «Je ne suis pas un président mécène. Aujourd’hui, on est au bord de la planche. Je tire la sonnette d’alarme. On ne peut pas continuer comme ça!» Durant ses douze premiers mois à la présidence, Philippe de Gottrau a découvert les limites du système de milice. «Gérer un club prend du temps. Tous les membres du comité ont des responsabilités dans leur vie familiale et professionnelle. Il faut faire des choix et pour moi, il est clair qu’on doit se diriger vers une structure professionnelle.» Une dette de 366000 francs Le président est passé de la parole aux actes en engageant en mai dernier Patrick Buchs comme responsable marketing du club. Une nouveauté qui a des incidences sur le budget 2014/15. Les frais d’administration augmentent cependant que les charges liées à la première équipe diminuent dans les mêmes proportions. Au chapitre des recettes, le poste marketing et sponsoring est nettement revu à la hausse (+177000 francs). Des changements qui ne modifient toutefois pas le budget global du club qui tournera, comme cette année, autour de 1,2 million de francs pour un bénéfice espéré de 12000 francs. De quoi réduire un tout petit peu la dette du club qui se monte désormais à plus de 366000 francs. «Il faut faire très attention si l’on ne veut pas se retrouver face à l’irréparable, avertit le président. Notre principal objectif doit être de diminuer notre dette.» En refusant de se serrer drastiquement la ceinture, cela paraît difficile, pour ne pas dire utopique. Philippe de Gottrau veut y croire. «Je suis confiant. Je dois l’être…» I Objectif: participer à une finale Quatre beaux souvenirs Philippe de Gottrau est un président passionné. Pour s’en convaincre, il suffit de l’écouter partager quatre souvenirs qui ont marqué sa première saison à la tête du club. Très ému, la voix étriquée, le président d’Olympic, au bord des larmes, a ralenti plusieurs fois son discours pour gérer son trop-plein d’émotions: «Je retiens d’abord le premier match à Massagno. Notre succès a provoqué l’étincelle qui a permis d’allumer un grand feu pour toute la saison. L’entraînement qui a suivi notre défaite en finale de la Coupe de Suisse m’a aussi beaucoup marqué. Deux jours après avoir joué devant 3000 personnes, je me suis retrouvé seul dans la salle avec Petar Aleksic et les joueurs. On s’est senti tout petit… Je me souviendrai également longtemps de notre victoire à Neuchâtel qui nous a ouvert les portes de la finale et du dernier match de la finale à Lugano. On l’a perdu mais je n’avais pas l’impression qu’Olympic était le perdant. Pour moi, il est le vainqueur moral de la saison passé.» Ambition: une finale Il y a un an, le comité s’était fixé pour objectif de participer à deux demi-finales. La saison 2013/14 a dépassé les attentes les plus optimistes avec une demifinale de Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de Suisse et une finale des play-off. Pour l’année à venir, le président, conscient que le dernier exercice a été vraiment exceptionnel, ne s’enflamme pas. «On vise une finale», dévoile-t-il. «Un titre, ça sera pour l’année prochaine», ajoute-t-il, tout sourire. Pas de 4e étranger, mais… Au vu de la situation précaire dans laquelle il se trouve, Fribourg Olympic n’a pas l’intention d’engager un quatrième étranger cette saison. Le club est néanmoins prêt à revoir sa position si Jonathan Kazadi venait à se faire opérer des genoux. Pour combler l’absence de leur meneur de jeu qui manquerait toute la saison, les dirigeants se mettraient alors à la recherche d’un renfort extérieur. Une décision concernant Kazadi sera prise dans les prochaines semaines. Un comité décimé Pas moins de six (!) membres ont choisi de quitter le comité du Fribourg Olympic. Il s’agit de Martine Rouiller, Christophe Werro, Zeki Ayan, Valentin Wegmann, Nicolas Porchet et Marc Vauthey. Il ne reste donc plus que quatre personnes au comité: le président Philippe de Gottrau, Kurt Eicher, président technique, Alain Dénervaud, directeur technique, et Federico Marangoni, responsable des animations. A l’heure actuelle, il manque un responsable des finances et un responsable du marketing/sponsoring, deux postes clés dans la structure fribourgeoise. «Ce comité amaigri me fait souci, a reconnu le président. Pour compenser partiellement ces départs, nous pouvons compter sur trois salariés (Madeleine Meyer, secrétaire, Nicolas Fasel, manager et Patrick Buchs, nouveau responsable sponsoring/marketing, ndlr), mais dans l’idéal, il est clair que nous aimerions encore trouver deux personnes supplémentaires pour le comité.» Nouveau membre d’honneur Ancien joueur, ancien caissier et organe de contrôle chargé de la révision des comptes jusqu’à hier, Georges Rouiller a été nommé membre d’honneur du Fribourg Olympic sous de chaleureux applaudissements. «Merci! J’ai déjà assez parlé lors de la vérification des comptes alors je me contente de dire merci», a-t-il sobrement réagi. Action de soutien Sous le slogan «Aidons Olympic tous ensemble!», le président a lancé l’idée de réunir 40 donateurs à 10 000 francs. Le but avoué est d’effacer la dette du club qui se chiffre désormais à 366 339 francs. Le défi est de taille. «On a réuni près de 100 000 francs. Il faut poursuivre cet effort», a-t-il demandé. Deux nouveautés Au chapitre des nouveautés, le président a annoncé le «relooking» du site internet du club et la mise en place d’un écran géant dans la salle Saint-Léonard. «Ces supports nous permettront d’augmenter la visibilité de nos partenaires et celle du club», s’est réjouit Philippe de Gottrau. FR Esseulé après les démissions de plus de la moitié des membres de son comité, plombé par une dette de plus de 360 000 francs, Philippe de Gottrau n’a pas le droit à l’erreur. Il croit en son idée. Pourtant, la comparaison qu’il a faite avec son grand voisin Gottéron – qui a «parfaitement réussi le virage du professionnalisme» – est aussi audacieuse que son pari semble risqué. Le basketball suisse vit, ou vivote du bénévolat. Pour l’avoir oublié depuis trop longtemps, Fribourg Olympic se retrouve aujourd’hui «au bord de la planche». Plutôt que de chercher un vent nouveau, il ferait bien de réduire la voilure, de faire monter à bord des matelots et de sortir les rames. FOOTBALL Le FC Sion mise sur Admir Smajic Le FC Sion a rapidement trouvé un remplaçant à Frédéric Chassot. Il s’agit d’Admir Smajic (51 ans), qui avait déjà brièvement dirigé le club en 2004 avant de devoir renoncer pour ennuis de santé. En Valais, le double national suisse et bosnien collaborera avec Jochen Dries, titulaire de la licence UEFA-Pro. Peutêtre que Smajic pourra, cette fois-ci, véritablement aller au bout de son histoire avec le FC Sion. Nommé en fin de saison 2003/04, alors que les Sédunois militaient en Challenge League et visaient la promotion, l’ex-international yougoslave puis bosnien (7 sélections au total) avait été victime d’un accident à l’entraînement fin juillet. Après avoir perdu connaissance puis été conduit à l’hôpital pour des problèmes respiratoires, l’ancien meneur de jeu de Neuchâtel Xamax (1988-1993), Bâle (1993-1997) et Young Boys (1997-1999) avait subi une intervention chirurgicale aux cervicales dont il avait mis beaucoup de temps à se remettre. Sa place sur le banc valaisan avait été reprise par Gilbert Gress. Smajic a fait ses premiers pas d’entraîneur à YB une fois ses crampons rangés. Il est ensuite rentré en Bosnie où il a dirigé les Espoirs puis l’équipe nationale (2001-2003), avant de revenir en Suisse, à Yverdon, puis donc à Sion. Il retrouve un club en perdition, avantdernier de Super League après dix matches, avec seulement trois points d’avance sur la lanterne rouge Lucerne. Un FCL qui sera l’adversaire des Sédunois dimanche à Tourbillon. Sion reste sur cinq revers en championnat, le dernier à Vaduz (1-0) qui a poussé Frédéric Chassot à présenter sa démission dimanche dans la soirée. Chassot reste le directeur sportif du club. SI championnat vaudois de dressage ont eu lieu à Sévery. EN BREF BASKETBALL Césaria Ambrosio à Hélios Joueuse de Martigny pendant trois saisons, Césaria Ambrosio s’est engagée avec le club d’Hélios. En 2013-2014, l’ailière de 19 ans a tourné à 8,5 points et 5,6 rebonds de moyenne. JM BASKETBALL Le BBC Nyon se déplace ce soir à Fribourg (20h30). Son ambition clairement affichée. «Valider notre bon début» Deux victoires et un objectif clair: remporter un troisième succès consécutif, ce soir à Fribourg (20h30 à la salle Saint-Léonard). «Sur les quatre premiers matches du championnat, j’aimerais tourner à 3-1, projette Julie Le Bris, la coach du BBC Nyon. Là on est bien.» Comprenez: vainqueur de Winterthour et Pully, le club du Rocher aurait tout intérêt à s’imposer contre l’Académie de Fribourg Olympic, avant de se frotter à Vevey, samedi. Julie Le Bris persiste: «Cette semaine, la priorité c’est gagner contre Fribourg.» Sous-entendu: avec un matelas de trois victoires, qui sait ce qui pourrait se passer samedi. Mais avant un éventuel bonus nommé Vevey, il y a cette rencontre, ce soir. «Une partie à prendre au sérieux!» «Avec les jeunes, on ne sait jamais vraiment» L’avertissement n’est pas lancé à la légère. Le BBC Nyon, bien dans ses baskets, aurait tort de se reposer sur un oreiller de paresse. Fribourg M23 a, certes, mordu deux fois le parquet lors des deux premièresjournéesdeLNB(dont Julie Le Bris ne masque pas son objectif pour ce soir. ARCH. S.FROMHOLD une défaite de 60 points à Vevey!). «Mais on ne sait pas quelle équipelesFribourgeoisaligneront», expose Xavier Paredes. Ces interrogations, on les retrouve également du côté de Julie Le Bris. «Avec les jeunes, on ne sait jamais vraiment à quel niveau ils peuvent évoluer», rajoute la coach du BBC Nyon. Les Vaudois agitent le principe de précaution. Avec une ferme intention. «Nous voulons valider notre bon début de saison.» FLOS NBA 30 septembre 2014 10:29; Act: 30.09.2014 11:58 Thabo Sefolosha a peiné à obtenir son visa par Grégory Beaud Le premier Suisse à évoluer en NBA a été présenté lundi par les Hawks d'Atlanta, sa nouvelle équipe. Mais tout n'a pas été si simple pour le Veveysan. Thabo Sefolosha a été présenté à Atlanta. (photo: Keystone/Erik S. Lesser) Après six saisons passées à Oklahoma City, Thabo Sefolosha a vu son contrat se terminer. Agent libre, l'ailier a signé un bail de trois ans avec les Hawks d'Atlanta. Après avoir passé tout l'été en Suisse, il avait émis le souhait de rejoindre son nouveau club au plus vite afin de préparer la nouvelle saison qui débutera dans un mois. «J'ai été contraint de revoir mes plans, a-t-il détaillé. Comme mon nouveau contrat n'avait pas encore démarré, l'immigration m'a fait patienter. Du coup, je suis resté plus longtemps que prévu en Suisse.» Ces soucis, qu'il relatait fin août, sont désormais derrière lui. Lundi, il était à Atlanta pour y être présenté. Devant les médias locaux, il a regretté cette arrivée tardive: «Je ne me suis pas encore vraiment entraîné avec les gars», a-t-il expliqué. Depuis son arrivée à Atlanta, Thabo Sefolosha a dû régler les derniers détails administratifs: de la recherche d'un logement à l'école pour ses filles. Ces problèmes organisationnels désormais derrière lui, il peut entamer le camp d'entraînement avec les Hawks. «Mais maintenant je suis là et très excité de bosser avec ce groupe.» Atlanta disputera son premier match amical le 6 octobre, face aux New Orleans Pelicans. Les Hawks commenceront leur saison le 29 octobre, à Toronto. che il comitato d’organizzazione della Società Federale di Ginmnastica di Chiasso ha saputo assicurare parlano da soli. ’uomo dai 4 volteggi Uno su tutti? Sicuramente il giapponese Kenzo Shirai che, a 17 anni (!), ai Mondiali di Anversa dello scorso basket Il e ragazze di casa nostra Ma non ci sarà soltanto Kenzo: arriveranno anche il tedesco Fabian Hambuchen, specialista delle gare multiple come del resto l’ucraino Oleg Vernaiev. Sul fronte femminile, la nazionale svizzera è attesa al varco, in particolare la chiassese Ilaria e foto del Memorial Gander di due anni fa. Martedì 28 ottobre ci sarà poi il consueto saluto ufficiale de Municipio agli atleti. ve; la terza poi decreterà la vincitrice assoluta nella “poule” finale a sei. Una parentesi... ritmica Come due anni fa, anche quest’anno gli organizzatori hanno voluto introdurre, durante l’evento, una parentesi riservata alla ginnastica ritmica, con la presenza della nazio- INFO E PRENOTAZIONI Sul sito www.memorialgander.ch oppure a numero 091 695 38 86 (orari d’uffi cio). Posti in tribuna da 18 franchi. Metanord Bellinzona ha spiegato filosofia e obiettivi della nuova stagione «Con le giovani nei playoff» Diciamolo francamente: il massimo campionato femminile quest’anno si presenta in forma super ridotta (5 squadre), e se pensiamo che soltanto 2-3 anni fa le compagini erano 10 c’è di che riflettere sui numerosi ritiri dovuti principalmente alle difficoltà finanziarie. Una situazione, questa, che deve trovare una soluzione in un futuro a medio termine perché altrimenti ORIENTAMENTO | TROFEO ASTI c’è il rischio che tutto il movimento cestistico in… gonnella venga molto condizionato. Ma c’è chi vuole lavorare seriamente e fra questi sicuramente c’è il Metanord Bellinzona, presentatosi ufficialmente ieri allo Splash&Spa di Rivera in vista della stagione 2014/2015 che debutterà sabato 11 ottobre. Molte le novità nel roster: innanzitutto c’è una nuova straniera ed è Julie Seabrook, canadese, già nella capitale due anni fa con buon successo e reduce pure da un buon campionato in Romania con partecipazione in Coppa Europa. Si cerca però anche una seconda straniera. I contatti ci sono, si tratta di perfezionarli: questione probabilmente di una o due settimane. orientamento A Sul fronte svizzero hanno lasciato la squadra la Sohm (studio a Zurigo), la Garbani (gli impegni professionali al momento non conciliano con lo sport), la Stupar (farà l’arbitro), la Rios Bueno (ha attaccato le scarpette al chiodo) e la Twehues (partita per Zurigo per studio, lavoro e… cuore), che giocherà in LNB con l’Aarau di Tomic. Necessario un ricambio e quindi dal Riva sono arrivate la Bianda e la Franscella; è stata inoltre promossa in prima squadra la Magnetti. Poi ci saranno altri inserimenti da un settore giovanile sempre interessante, anche grazie alla collaborazione con il Cassarate (in primis con le U16 e le U19). Il presidente Antoine Banfi ha parlato degli obiettivi: «Sul piano economico vogliamo puntare su una seconda straniera ma restando nelle disponibilità del nostro budget (70.000 franchi, ndr). Secondariamente vogliamo continuare a far crescere il nostro movimento giovanile ed i risultati fino ad ora ci hanno dato ragione. Poi ovviamente, sul piano sportivo, puntiamo ai playoff. L’anno scorso siamo arri- Coach Twehues (a d.) si dice fiducioso in vista della nuova stagione. (Crinari) ’ultimainvolta Zürcher LA ROSA vati in semifinale tutte ledicomBianda petizioni, ePer quest’anno vogliamo Paolo Zürcher sarà Alessia l’ultima riprovarci,edizione pur sapendo Hélios, Fora del che Gander sottoNancy la sua Riva e Friborgo sono fra molto Sofia presidenza, dueforti». anni per laFranscella 32a Queste, infine, le parole coachFabio Shadya Lacalamita edizione ci saràdi infatti Corti. Scott Twehues: chiuso Luisa Zürcher«Abbiamo è stato sicuramente unoAvila dei Lopez un capitolo, ne riapriamo altro, Lea Magnetti motori vincenti un dello staff organizcon nuove giocatrici devono Menafoglio zativo che hache svolto fino adRossella ora un essere inserite. Sono fiducioso per- Cristina Mussinelli incredibile lavoro, facendo arrivare ché la squadra ha davvero voglia di Julie Seabrook i campioni più affermati al mondo. (MG) far bene». Nicole Zilic 1996 1997 1990 1995 1990 1998 1997 1996 1990 A lui un grazie a caratteri cubitali. La SFG di Chiasso in corpore, infine, si attende il pubblico delle grandi occasioni al Palapenz. E non potrebbe essere diversamente visto Pezzati e Caia Maddalena il Trofeo Faido Challenge Carì premia i confederati BASKET | LNA FEMMINILE La località sciistica leventinese di continua ad ottenere risultati d’eccelCarì non ha smentito la sua fama di lenza quando si esprime in contesto avere piste di discesa veloci neppure alpino: Caia Maddalena ha concesso per i 300 orientisti che sabato hanno alla Ruppenthal un solo secondo di gareggiato sui percorsi dell’undicevantaggio, mentre il marito Stefano sima prova (organizzata dalla O-92, ha terminato staccato di 35’’ dal vincon tracciati di Filippo e Mario Foiacitore, ed è a sua volta davanti di 27’’ al da) del Trofeo miglior orientista Asti. terzo classificato, l’altro confederato Le due categorie più importanti, conSven Aschwanden. Solo quarto Tobia La Metanord si presenta proseguirà gli studi all’Usi di Lutraddistinte dalle sigle DAL e HAL, Pezzati, che ha affrontato la compegano». al via della stagione sono state appannaggio di due orientizione in modalità allenamento. Il Una stagione con cinque squaIl vincitore degli uoterzo rango fra le DAL costituisce una con diverse novità e tisti confederati. dre in Schneider, Lna... «È vero, peròdei credosorpresa per la stessa orientista che mini, Florian fa parte un mix di giocatrici quadri che sempre con lel’ha occupato; Giulia Pedrazzi, pur dellaconfrontarci nazionale rossocrociata (under migliori 23), mentre di Véroniesperte e giovani talenti saràquello un vantaggio per laconcedendo quasi sei minuti di scarto que Ruppenthal è unogiovani. dei nomiNon emercrescita delle avevaalle atlete che la precedono, ha battugenti. I senso due giovani hanno preceduto fare un campionato con leto nell’occasione orientiste molto più di orientisti nostrani che vin-quotate di lei. Dai risultati delle catesquadre di B senza straniere: di Dario ‘Mec’ Bernasconi una coppia ha dominato per una ventina d’anni la gorie giovanili spiccano le sonanti vitcere di 80 punti non serve a nesscena dell’orientamento ticinese e che torie di Nicola Banfi fra i diciottenni e Nel suggestivo scenario dello suno». “Splash and Spa” di Rivera, la Me- A livello di budget? «La società tanord Bellinzona ha presentato investe circa 140’000 franchi, la la sua stagione agonistica 2014- metà dei quali va alla prima 2015. Una squadra, quella della squadra. Fare il passo secondo la Capitale, che si presenta al via di gamba è il nostro impegno. Per la una nuova stagione con parec- seconda straniera, vedremo cosa chie novità, illustrate dal presi- ci porta il mercato. Un grazie ai nostri sponsor, in primis alla Medente Banfi. «Siamo sempre confrontati con tanord: poi Laube, Banca Stato, le partenze delle giocatrici mi- Raiffeisen, Fizzy, Telesoccorso, gliori, perché sono brave anche Autors Sa e altri sponsor minori nello studio e quindi varcano il ma non meno importanti». Gottardo per frequentare l’università – ha spiegato il numero Obiettivo playoff uno bellinzonese –. Una nota di merito ma anche un gap che si Scott Twehues è il confermato paga. Questa stagione siamo sen- coach, coadiuvato da Stefi De Luza Karen Twehues (approdata ad cia... «Per noi inizia un nuovo proAarau), Sohm (Zurigo), Carpani getto. In questi ultimi tre anni ab- Un bagno d’ottimismo allo ‘Splash and Spa’ (lavoro), Stupar che ha scelto l’ar- biamo visto crescere bene le nobitraggio e Bueno che ha chiuso stre ragazze che hanno tenuto della Seabrook, l’esperienza della giocarcela per il terzo o quarto la carriera. Sono però arrivate bene il campo: un’ottima stagio- Franscella, la costanza di Fora e posto: i playoff sono il nostro Franscella da Riva, Bianda dalla ne che ci ha portato alle semifina- Avila Lopez. Le “anziane” insom- obiettivo». Muraltese, Magnetti dal settore li nelle tre competizioni. Con un ma ci permettono di guardare Edo Bobbià ha poi spiegato l’imgiovanile e Mattarelli dal parte- pizzico di fortuna avremmo an- avanti con fiducia. Con la loro pegno di Metanord... «Crediamo nariato con il Cassarate. Infine che potuto disputare la finale di esperienza aiuteranno a far cre- nel progetto che questa società c’è il ritorno di Julie Seabrook, Coppa Svizzera». scere le giovani e sono certo che porta avanti e se continuiamo a che dopo un anno in Bielorussia Si ricomincia da dove? «Il ritorno in questo campionato potremo legare il nostro nome alla squa- bob Campionati svizzeri Buone prove dei ragazzi del BCSI Nuova energia a Bellinzona Ottima prestazione dei sette atleti ticinesi, dei quali ben cinque nella categoria junior, che si sono confrontati lo scorso weekend ad Andermatt con i migliori equipaggi di bob della Svizzera. Nella spinta individuale il BCSI ha portato tutti e sette gli atleti e nella classifica finale assoluta è stato raggiunto un inaspettato 19° rango, su 40 iscritti, con Cèdric Follador (1994, Team Crameri). Nel bob a 2 il Ticino si è presentato con tre equipaggi (due junior), uno dei quali composto da Filippo Bottani (1992) e Federico Crivelli (1995), campioni ticinesi di spinta. Gli altri equipaggi della scuderia erano composti da Moreno Beti (1977) con Nicolas Schrämli (1997) e da Roberto Crameri (1989) con Cèdric Follador (1994). Da sottolineare la notevole prestazione del più giovane, Nicolas Schrämli, che dopo soli pochi mesi di preparazione ha già migliorato di 8 decimi i suoi tempi individuali di spinta. Gli sguardi BASKET attenti della Federazione ci fanno capire che per lui si sta realizzando sempre2014/15 più la possibilità di Metanord Bellinzona rappresentare con il monobob i colori rossocroJoelle Mattarelli (S), ala, 1997, 178 cm ciati ai prossimi giochi olimpici giovanili di LilNancy Fora (S), play, 1997, 174 cm lehammer nel 2016. Luisa A. Lopez (S/Cuba), ala, 1990, 179 cm I prossimi appuntamenti del BCSI saranno Nicole Zilic (S), guardia, 1996, 179 cm a fine novembre, sulla pista di Königsee per il Shayda Lacalamita (S), ala/pivot, ’95, 182 cm team Crameri, per poi spostarsi a inizio dicemTI-PRESS/GIANINAZZI Lea Magnetti (S), ala,a 1998, 178 cm (Igls) per bre con tutta la scuderia Innsbruck Alessia (S), ala, 1996, 178Ilcm delle sessioni di Bianda allenamenti e gare. 14 dicemdra è perché siamo contenti di Sofia Franscella play/guardia, ’90, 168 cm Bobre inizierà invece la (S), stagione all’Olympia come tutti operano, dal comitato, Seabrook (Can), pivot, 1990, 190 cm brun di St.Julie Moritz. al coach, alle giocatrici e ai nume- Rossella Menafoglio (S), guardia/ala, ’97, 175 rosi volontari. Metanord si ritiene Cristina Mussinelli (S), ala, 1996, 180 cm fortunata di questa unione e cer- Coach: Scott Twehues tamente proseguiremo anche in Assistente: Stefania De Lucia futuro: energia pulita per una so- Team manager: Antonella Fora cietà molto dinamica e seria». LE PROTAGONISTE Il ritorno della Seabrook Studia all’Usi TI-PRESS/GIANINAZZI Julie Seabrook, un gradito ritorno a Bellinzona... «Diciamo che, avendo la possibilità di frequentare l’Usi a Lugano, tornare a Bellinzona è stato logico. L’ambiente è bello, la società seria, le compagne splendide». L’esperienza in Bielorussia? «Dal punto di vista sportivo è stata una bella esperienza. Mi sono confrontata con le migliori società russe, ho potuto giocare in Europa e quindi per me è sta- to un importante confronto». Ma... «L’ambiente era molto particolare, poche giocatrici parlavano inglese e quindi mi sono sentita molto sola. Avevo tempo per me, ma quando è troppo non si è molto contente». Con Sofia Franscella un commento alla scelta di lasciare Riva... «Ha inciso molto il fattore tempo. Frequentando l’Asp a Locarno per diventare docente di scuola dell’infanzia, recarsi a Riva era troppo. Bellinzona è stata la scelta giusta per conciliare i due aspetti, visto che il basket non lo volevo lasciare. Scott Twehues lo conosco da una vita e quindi non ci sono stati problemi». Con Luisa Avila Lopez, la “cavalla pazza” della squadra, una curiosità: ora che sei “vecchia”, sarai più disciplinata? «È difficile cambiare, anche se quest’anno sento maggiori responsabilità. Il mio gioco è spesso molto istintivo, fuori dai canoni. Poi, quando sbaglio, mi arrabbio con me stessa e riesco anche a peggiorare le cose. Ma quando tutto gira, quando la palla entra, so di poter dare un bel contributo. Ma cambiare, non credo che ci riuscirò. Mi impegno a essere determinata ma poi “parto per la tangente”: insomma, sanno che non mollo mai e per questo mi perdonano molto». MEC Seconda edizione del Raiffeisen Momo Basket Camp Anche la seconda edizione del Raiffeisen Momo Basket Camp svolta a Riva San Vitale dal 25 al 30 agosto 2014 ha avuto un grande successo. Dopo i 56 iscritti della scorsa edizione, quest’anno abbiamo raggiunto quota 110 ‘camper’s’ tra ragazze e ragazzi dai 6 ai 14 anni. Grazie alla competenza di allenatori qualificati e la supervisione del coach della squadra di Serie A Femminile Fizzy Riva Muraltese Aldo Corno la settimana è volata via senza intoppi. A metà tutti i partecipanti hanno potuto assistere alla bella prestazione della nostra Nazionale contro l’Italia a Bellinzona, mentre, il giorno seguen- te, vi è stato l’arrivo in palestra del nazionale Roberto Kovac a firmare autografi per la grande felicità di tutti i ragazzi presenti. E non è tutto, da segnalare che, grazie alla collaborazione con la Sam Massagno, i giovani atleti hanno avuto l’onore di ricevere consigli e suggerimenti da alcuni giocatori statunitensi, i quali hanno anche mostrato ai ragazzi numeri di “magia” con la palla a spicchi, lasciandoli a bocca aperta. E così grazie all’inesauribile energia di Cristiano Iannitti e di tutti i suoi collaboratori anche la seconda edizione passa agli archivi a pieni voti.