Info Media Basket
Saison 2014-2015
1er octobre 2014
BASKETBALL
Lugano prend
Rendleman
LNA Les Lugano Tigers
ont engagé l’Anglais
Keith Rendleman
(23 ans, 203 cm).
CRIMES
Formé en NCAA au sein
de l’Université de
Wilmington (Caroline
du Nord), il évoluait la
saison passée en Corée
Certains délits autrefois
du Sud au Dongbu
réprimés ont aujourd’hui
Promy. En revanche,
disparu et sont entrés dans
l’Américain Christopher
les mœurs. Une exposition
Lee n’a pas convaincu
retrace cette évolution. > 25
les dirigeants du club
tessinois et ne s’est pas
JUSTICE
vu proposer de contrat.
L’évolution de
la transgression
Sept ans pour un
septuagénaire
Le Tribunal de la Sarine a
condamné à sept ans de
prison un homme de 70 ans
qui avait voulu faire tuer son
rival et défigurer son ex. > 11
ÉCOLE VAUDOISE
L’horaire continu
ne va pas de soi
Les communes vaudoises sont
à la peine pour appliquer le
principe de l’école à la journée
continue. Les questions restent nombreuses.
> 16
BASKETBALL
Situation difficile
pour Olympic
Le président Philippe de
Gottrau a tiré la sonnette
d’alarme hier lors de
l’assemblée générale:
«Le club a frôlé la faillite.»
Gil Montandon
19
19
21
23
23
24
> 21
FOOTBALL Le Paris SG dicte sa loi à Barcelone
HOCKEY Lausanne s’impose face à Genève-Servette
BASKETBALL Olympic dans une situation préoccupante
COURSE À PIED Tadesse Abraham en rêve
TENNIS Un cuisant échec pour Stan Wawrinka
HOCKEY Fribourg-Gottéron grandissime favori
BASKETBALL
«On est au bord de la planche»
FRIBOURG OLYMPIC • Le président Philippe de Gottrau a tiré la sonnette d’alarme lors de
l’assemblée générale. Le club, qui «a frôlé la faillite», vit «une situation très préoccupante».
COMMENTAIRE
Des matelots
et des rames
FRANÇOIS ROSSIER
Philippe de Gottrau est un homme qui
aime les métaphores. Il y a un an lors de
son arrivée à la tête du Fribourg Olympic,
le président avait comparé le club à «un
superbe bateau qui vogue depuis 1961 et
qui compte 15 titres de champion». Il
avait aussi parlé des avaries qui peuvent
survenir ou du vent parfois capricieux.
Son constat d’alors? «Il n’y a plus assez de
vent dans la voilure. Il est urgent de
redonner un cap au navire qui ne sait
plus trop où se diriger», avait-il déclaré.
Philippe de Gottrau:
«On ne peut pas continuer
comme ça!» JULIEN CHAVAILLAZ
Douze mois plus tard, le cap a été modifié
avec succès sur le terrain mais le vent est
toujours aussi faible du côté des sponsors. En sortant près de 150 000 francs de
sa poche, le président a permis à Olympic
de naviguer jusqu’à son assemblée générale. Pour atteindre sereinement le rivage
de fin de saison, il a choisi de professionnaliser son équipage, ajoutant notamment un responsable marketing sur
lequel il fonde beaucoup d’espoirs.
FRANÇOIS ROSSIER
La timide campagne de transferts n’augurait rien de
bon. En proie à des difficultés financières, Fribourg
Olympic a dû renoncer à engager plusieurs joueurs intéressants. Pas dramatique d’un point de vue sportif
puisque l’équipe a prouvé le printemps passé qu’elle
possédait le talent et les ressources pour aller loin, la situation était autrement plus inquiétante pour la santé
du club. L’assemblée générale, qui s’est tenue hier au
siège de GroupeE, sponsor principal d’Olympic, a
confirmé les craintes estivales.
En souffrance durant l’été 2013, où il s’était retrouvé
à court de liquidités, le club s’est à nouveau retrouvé
dans «une situation très préoccupante» au moment
de boucler les comptes avec un trou de quelque
150000 francs. «On a frôlé deux fois la faillite», souffle
le président Philippe de Gottrau, qui a été contraint
de mettre la main au porte-monnaie pour ramener le
déficit de l’exercice écoulé à 17521 francs.
Professionnaliser le club
«Lors de mon élection, j’étais loin de penser que le
plus dur était à venir», avoue-t-il aujourd’hui. Le club
venait pourtant de boucler la saison 2012/13 sur une
perte de 236000, perte ramenée à 40000 francs grâce
aux dons de mécène et à la mansuétude de ses créan-
ciers. Pour inverser la tendance, Philippe de Gottrau
s’était fixé pour objectif de faire revenir le public à la
salle Saint-Léonard. Une opération réussie puisque le
club a «redoré son blason en affichant un bel état d’esprit et en obtenant de bons résultats». Cela lui a permis
d’augmenter ses recettes de 38000 francs dans le secteur billetterie et buvette. Malheureusement, le beau
parcours sportif d’Olympic a aussi un revers de médaille avec des frais d’organisation pour les matches
supplémentaires et les primes versées aux joueurs
(+92000 francs).
L’autre grosse perte se situe au niveau du marketing, où le manque à gagner avoisine les 90000 francs.
«J’ai sous-estimé l’impact négatif que véhiculait l’image
du Fribourg Olympic», avoue le président. «On a tous
commis des erreurs, moi le premier. J’ai beaucoup appris durant cette première année de présidence. J’ai assumé mes responsabilités en aidant le club, mais je ne
pensais pas devoir m’engager dans une telle mesure.»
Un (gros) coup de pouce qu’il ne compte pas répéter:
«Je ne suis pas un président mécène. Aujourd’hui, on
est au bord de la planche. Je tire la sonnette d’alarme.
On ne peut pas continuer comme ça!»
Durant ses douze premiers mois à la présidence,
Philippe de Gottrau a découvert les limites du système
de milice. «Gérer un club prend du temps. Tous les
membres du comité ont des responsabilités dans leur
vie familiale et professionnelle. Il faut faire des choix et
pour moi, il est clair qu’on doit se diriger vers une structure professionnelle.»
Une dette de 366000 francs
Le président est passé de la parole aux actes en
engageant en mai dernier Patrick Buchs comme responsable marketing du club. Une nouveauté qui a des
incidences sur le budget 2014/15. Les frais d’administration augmentent cependant que les charges liées à
la première équipe diminuent dans les mêmes proportions. Au chapitre des recettes, le poste marketing
et sponsoring est nettement revu à la hausse
(+177000 francs). Des changements qui ne modifient
toutefois pas le budget global du club qui tournera,
comme cette année, autour de 1,2 million de francs
pour un bénéfice espéré de 12000 francs. De quoi réduire un tout petit peu la dette du club qui se monte
désormais à plus de 366000 francs. «Il faut faire très attention si l’on ne veut pas se retrouver face à l’irréparable, avertit le président. Notre principal objectif doit
être de diminuer notre dette.» En refusant de se serrer
drastiquement la ceinture, cela paraît difficile, pour ne
pas dire utopique. Philippe de Gottrau veut y croire. «Je
suis confiant. Je dois l’être…» I
Objectif: participer à une finale
Quatre beaux souvenirs
Philippe de Gottrau est un président passionné. Pour
s’en convaincre, il suffit de l’écouter partager quatre
souvenirs qui ont marqué sa première saison à la tête
du club. Très ému, la voix étriquée, le président
d’Olympic, au bord des larmes, a ralenti plusieurs fois
son discours pour gérer son trop-plein d’émotions:
«Je retiens d’abord le premier match à Massagno. Notre succès a provoqué l’étincelle qui a permis d’allumer un grand feu pour toute la saison. L’entraînement qui a suivi notre défaite en finale de la Coupe de
Suisse m’a aussi beaucoup marqué. Deux jours après
avoir joué devant 3000 personnes, je me suis retrouvé
seul dans la salle avec Petar Aleksic et les joueurs. On
s’est senti tout petit… Je me souviendrai également
longtemps de notre victoire à Neuchâtel qui nous a
ouvert les portes de la finale et du dernier match de la
finale à Lugano. On l’a perdu mais je n’avais pas l’impression qu’Olympic était le perdant. Pour moi, il est
le vainqueur moral de la saison passé.»
Ambition: une finale
Il y a un an, le comité s’était fixé pour objectif de participer à deux demi-finales. La saison 2013/14 a dépassé les attentes les plus optimistes avec une demifinale de Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de
Suisse et une finale des play-off. Pour l’année à venir,
le président, conscient que le dernier exercice a été
vraiment exceptionnel, ne s’enflamme pas. «On vise
une finale», dévoile-t-il. «Un titre, ça sera pour l’année prochaine», ajoute-t-il, tout sourire.
Pas de 4e étranger, mais…
Au vu de la situation précaire dans laquelle il se
trouve, Fribourg Olympic n’a pas l’intention d’engager
un quatrième étranger cette saison. Le club est néanmoins prêt à revoir sa position si Jonathan Kazadi venait à se faire opérer des genoux. Pour combler l’absence de leur meneur de jeu qui manquerait toute la
saison, les dirigeants se mettraient alors à la recherche
d’un renfort extérieur. Une décision concernant Kazadi sera prise dans les prochaines semaines.
Un comité décimé
Pas moins de six (!) membres ont choisi de quitter le
comité du Fribourg Olympic. Il s’agit de Martine Rouiller, Christophe Werro, Zeki Ayan, Valentin Wegmann,
Nicolas Porchet et Marc Vauthey. Il ne reste donc plus
que quatre personnes au comité: le président Philippe
de Gottrau, Kurt Eicher, président technique, Alain Dénervaud, directeur technique, et Federico Marangoni,
responsable des animations. A l’heure actuelle, il
manque un responsable des finances et un responsable du marketing/sponsoring, deux postes clés dans la
structure fribourgeoise. «Ce comité amaigri me fait
souci, a reconnu le président. Pour compenser partiellement ces départs, nous pouvons compter sur trois
salariés (Madeleine Meyer, secrétaire, Nicolas Fasel,
manager et Patrick Buchs, nouveau responsable sponsoring/marketing, ndlr), mais dans l’idéal, il est clair
que nous aimerions encore trouver deux personnes
supplémentaires pour le comité.»
Nouveau membre d’honneur
Ancien joueur, ancien caissier et organe de contrôle
chargé de la révision des comptes jusqu’à hier,
Georges Rouiller a été nommé membre d’honneur
du Fribourg Olympic sous de chaleureux applaudissements. «Merci! J’ai déjà assez parlé lors de la vérification des comptes alors je me contente de dire
merci», a-t-il sobrement réagi.
Action de soutien
Sous le slogan «Aidons Olympic tous ensemble!», le
président a lancé l’idée de réunir 40 donateurs à
10 000 francs. Le but avoué est d’effacer la dette du
club qui se chiffre désormais à 366 339 francs. Le défi
est de taille. «On a réuni près de 100 000 francs. Il faut
poursuivre cet effort», a-t-il demandé.
Deux nouveautés
Au chapitre des nouveautés, le président a annoncé le
«relooking» du site internet du club et la mise en
place d’un écran géant dans la salle Saint-Léonard.
«Ces supports nous permettront d’augmenter la visibilité de nos partenaires et celle du club», s’est réjouit
Philippe de Gottrau. FR
Esseulé après les démissions de plus de
la moitié des membres de son comité,
plombé par une dette de plus de
360 000 francs, Philippe de Gottrau n’a
pas le droit à l’erreur. Il croit en son idée.
Pourtant, la comparaison qu’il a faite
avec son grand voisin Gottéron – qui a
«parfaitement réussi le virage du professionnalisme» – est aussi audacieuse que
son pari semble risqué.
Le basketball suisse vit, ou vivote du
bénévolat. Pour l’avoir oublié depuis trop
longtemps, Fribourg Olympic se retrouve
aujourd’hui «au bord de la planche».
Plutôt que de chercher un vent nouveau,
il ferait bien de réduire la voilure, de faire
monter à bord des matelots et de sortir
les rames.
FOOTBALL
Le FC Sion mise
sur Admir Smajic
Le FC Sion a rapidement trouvé un remplaçant à Frédéric Chassot. Il s’agit d’Admir Smajic (51 ans), qui avait déjà brièvement dirigé
le club en 2004 avant de devoir renoncer pour
ennuis de santé. En Valais, le double national
suisse et bosnien collaborera avec Jochen
Dries, titulaire de la licence UEFA-Pro. Peutêtre que Smajic pourra, cette fois-ci, véritablement aller au bout de son histoire avec le
FC Sion. Nommé en fin de saison 2003/04,
alors que les Sédunois militaient en Challenge League et visaient la promotion, l’ex-international yougoslave puis bosnien (7 sélections au total) avait été victime d’un accident
à l’entraînement fin juillet.
Après avoir perdu connaissance puis été
conduit à l’hôpital pour des problèmes respiratoires, l’ancien meneur de jeu de Neuchâtel
Xamax (1988-1993), Bâle (1993-1997) et
Young Boys (1997-1999) avait subi une intervention chirurgicale aux cervicales dont il
avait mis beaucoup de temps à se remettre.
Sa place sur le banc valaisan avait été reprise
par Gilbert Gress. Smajic a fait ses premiers
pas d’entraîneur à YB une fois ses crampons
rangés. Il est ensuite rentré en Bosnie où il a
dirigé les Espoirs puis l’équipe nationale
(2001-2003), avant de revenir en Suisse, à
Yverdon, puis donc à Sion.
Il retrouve un club en perdition, avantdernier de Super League après dix matches,
avec seulement trois points d’avance sur la
lanterne rouge Lucerne. Un FCL qui sera l’adversaire des Sédunois dimanche à Tourbillon. Sion reste sur cinq revers en championnat, le dernier à Vaduz (1-0) qui a poussé
Frédéric Chassot à présenter sa démission dimanche dans la soirée. Chassot reste le directeur sportif du club. SI
championnat vaudois de dressage ont eu lieu à Sévery.
EN BREF
BASKETBALL
Césaria Ambrosio
à Hélios
Joueuse de Martigny pendant
trois saisons, Césaria Ambrosio
s’est engagée avec le club
d’Hélios. En 2013-2014, l’ailière de
19 ans a tourné à 8,5 points et 5,6
rebonds de moyenne. JM
BASKETBALL Le BBC Nyon se déplace ce soir à
Fribourg (20h30). Son ambition clairement affichée.
«Valider notre bon début»
Deux victoires et un objectif
clair: remporter un troisième succès consécutif, ce soir à Fribourg
(20h30 à la salle Saint-Léonard).
«Sur les quatre premiers matches
du championnat, j’aimerais tourner à 3-1, projette Julie Le Bris, la
coach du BBC Nyon. Là on est
bien.» Comprenez: vainqueur de
Winterthour et Pully, le club du
Rocher aurait tout intérêt à s’imposer contre l’Académie de Fribourg Olympic, avant de se frotter à Vevey, samedi.
Julie Le Bris persiste: «Cette semaine, la priorité c’est gagner contre Fribourg.» Sous-entendu: avec
un matelas de trois victoires, qui
sait ce qui pourrait se passer samedi. Mais avant un éventuel
bonus nommé Vevey, il y a cette
rencontre, ce soir. «Une partie à
prendre au sérieux!»
«Avec les jeunes, on ne
sait jamais vraiment»
L’avertissement n’est pas lancé à
la légère. Le BBC Nyon, bien
dans ses baskets, aurait tort de se
reposer sur un oreiller de paresse.
Fribourg M23 a, certes, mordu
deux fois le parquet lors des deux
premièresjournéesdeLNB(dont
Julie Le Bris ne masque pas son
objectif pour ce soir. ARCH. S.FROMHOLD
une défaite de 60 points à Vevey!). «Mais on ne sait pas quelle
équipelesFribourgeoisaligneront»,
expose Xavier Paredes.
Ces interrogations, on les retrouve également du côté de Julie Le Bris. «Avec les jeunes, on ne
sait jamais vraiment à quel niveau
ils peuvent évoluer», rajoute la
coach du BBC Nyon. Les Vaudois agitent le principe de précaution. Avec une ferme intention. «Nous voulons valider notre
bon début de saison.» FLOS
NBA
30 septembre 2014 10:29; Act: 30.09.2014 11:58
Thabo Sefolosha a peiné
à obtenir son visa
par Grégory Beaud ­ Le premier Suisse à évoluer en NBA a été
présenté lundi par les Hawks d'Atlanta, sa nouvelle équipe. Mais
tout n'a pas été si simple pour le Veveysan.
Thabo Sefolosha a été présenté à Atlanta. (photo: Keystone/Erik S. Lesser)
Après six saisons passées à Oklahoma City, Thabo Sefolosha a vu
son contrat se terminer. Agent libre, l'ailier a signé un bail de trois
ans avec les Hawks d'Atlanta. Après avoir passé tout l'été en Suisse,
il avait émis le souhait de rejoindre son nouveau club au plus vite
afin de préparer la nouvelle saison qui débutera dans un mois. «J'ai
été contraint de revoir mes plans, a-t-il détaillé. Comme mon nouveau contrat n'avait
pas encore démarré, l'immigration m'a fait patienter. Du coup, je suis resté plus
longtemps que prévu en Suisse.»
Ces soucis, qu'il relatait fin août, sont désormais derrière lui. Lundi, il était à Atlanta
pour y être présenté. Devant les médias locaux, il a regretté cette arrivée tardive: «Je
ne me suis pas encore vraiment entraîné avec les gars», a-t-il expliqué.
Depuis son arrivée à Atlanta, Thabo Sefolosha a dû régler les derniers détails
administratifs: de la recherche d'un logement à l'école pour ses filles. Ces problèmes
organisationnels désormais derrière lui, il peut entamer le camp d'entraînement avec
les Hawks. «Mais maintenant je suis là et très excité de bosser avec ce groupe.»
Atlanta disputera son premier match amical le 6 octobre, face aux New Orleans
Pelicans. Les Hawks commenceront leur saison le 29 octobre, à Toronto.
che il comitato d’organizzazione della Società Federale di Ginmnastica di
Chiasso ha saputo assicurare parlano da soli.
’uomo dai 4 volteggi
Uno su tutti? Sicuramente il giapponese Kenzo Shirai che, a 17 anni (!),
ai Mondiali di Anversa dello scorso
basket Il
e ragazze di casa nostra
Ma non ci sarà soltanto Kenzo:
arriveranno anche il tedesco Fabian
Hambuchen, specialista delle gare
multiple come del resto l’ucraino
Oleg Vernaiev. Sul fronte femminile,
la nazionale svizzera è attesa al varco, in particolare la chiassese Ilaria
e foto del Memorial Gander di due
anni fa. Martedì 28 ottobre ci sarà
poi il consueto saluto ufficiale de
Municipio agli atleti.
ve; la terza poi decreterà la vincitrice
assoluta nella “poule” finale a sei.
Una parentesi... ritmica
Come due anni fa, anche quest’anno gli organizzatori hanno voluto
introdurre, durante l’evento, una
parentesi riservata alla ginnastica
ritmica, con la presenza della nazio-
INFO E PRENOTAZIONI Sul sito
www.memorialgander.ch oppure a
numero 091 695 38 86 (orari d’uffi
cio). Posti in tribuna da 18 franchi.
Metanord Bellinzona ha spiegato filosofia e obiettivi della nuova stagione
«Con le giovani
nei playoff»
Diciamolo
francamente:
il
massimo campionato femminile
quest’anno si presenta in forma super ridotta (5 squadre), e se pensiamo che soltanto 2-3 anni fa le compagini erano 10 c’è di che riflettere
sui numerosi ritiri dovuti principalmente alle difficoltà finanziarie.
Una situazione, questa, che deve
trovare una soluzione in un futuro
a medio termine perché altrimenti
ORIENTAMENTO | TROFEO
ASTI
c’è il
rischio che tutto il movimento
cestistico in… gonnella venga molto condizionato.
Ma c’è chi vuole lavorare seriamente e fra questi sicuramente c’è il
Metanord Bellinzona, presentatosi
ufficialmente ieri allo Splash&Spa
di Rivera in vista della stagione
2014/2015 che debutterà sabato 11
ottobre. Molte le novità nel roster:
innanzitutto c’è una nuova straniera ed è Julie Seabrook, canadese,
già nella capitale due anni fa con
buon successo e reduce pure da un
buon campionato in Romania con
partecipazione in Coppa Europa. Si
cerca però anche una seconda straniera. I contatti ci sono, si tratta di
perfezionarli: questione probabilmente di una o due settimane.
orientamento A
Sul fronte svizzero hanno lasciato la squadra la Sohm (studio
a Zurigo), la Garbani (gli impegni professionali al momento non
conciliano con lo sport), la Stupar
(farà l’arbitro), la Rios Bueno (ha
attaccato le scarpette al chiodo) e
la Twehues (partita per Zurigo per
studio, lavoro e… cuore), che giocherà in LNB con l’Aarau di Tomic.
Necessario un ricambio e quindi
dal Riva sono arrivate la Bianda e la
Franscella; è stata inoltre promossa
in prima squadra la Magnetti. Poi ci
saranno altri inserimenti da un settore giovanile sempre interessante,
anche grazie alla collaborazione
con il Cassarate (in primis con le
U16 e le U19).
Il presidente Antoine Banfi ha
parlato degli obiettivi: «Sul piano
economico vogliamo puntare su
una seconda straniera ma restando
nelle disponibilità del nostro budget (70.000 franchi, ndr). Secondariamente vogliamo continuare
a far crescere il nostro movimento
giovanile ed i risultati fino ad ora ci
hanno dato ragione. Poi ovviamente, sul piano sportivo, puntiamo ai
playoff. L’anno scorso siamo arri-
Coach Twehues (a d.) si dice fiducioso in vista della nuova stagione. (Crinari)
’ultimainvolta
Zürcher
LA ROSA
vati in semifinale
tutte ledicomBianda
petizioni, ePer
quest’anno
vogliamo
Paolo Zürcher sarà Alessia
l’ultima
riprovarci,edizione
pur sapendo
Hélios,
Fora
del che
Gander
sottoNancy
la sua
Riva e Friborgo
sono fra
molto
Sofia
presidenza,
dueforti».
anni per
laFranscella
32a
Queste, infine,
le parole
coachFabio
Shadya
Lacalamita edizione
ci saràdi
infatti
Corti.
Scott Twehues:
chiuso Luisa
Zürcher«Abbiamo
è stato sicuramente
unoAvila
dei Lopez
un capitolo,
ne riapriamo
altro,
Lea Magnetti
motori
vincenti un
dello
staff organizcon nuove
giocatrici
devono
Menafoglio zativo
che hache
svolto
fino adRossella
ora un
essere inserite.
Sono fiducioso
per- Cristina
Mussinelli
incredibile
lavoro, facendo
arrivare
ché la squadra ha davvero voglia di Julie Seabrook
i campioni più affermati al mondo.
(MG)
far bene».
Nicole Zilic
1996
1997
1990
1995
1990
1998
1997
1996
1990
A lui un grazie a caratteri cubitali. La SFG di Chiasso in corpore,
infine, si attende il pubblico delle
grandi occasioni al Palapenz. E non
potrebbe essere diversamente visto
Pezzati e Caia Maddalena il Trofeo Faido Challenge
Carì premia i confederati
BASKET | LNA FEMMINILE
La località sciistica leventinese di
continua ad ottenere risultati d’eccelCarì non ha smentito la sua fama di
lenza quando si esprime in contesto
avere piste di discesa veloci neppure
alpino: Caia Maddalena ha concesso
per i 300 orientisti che sabato hanno
alla Ruppenthal un solo secondo di
gareggiato sui percorsi dell’undicevantaggio, mentre il marito Stefano
sima prova (organizzata dalla O-92,
ha terminato staccato di 35’’ dal vincon tracciati di Filippo e Mario Foiacitore, ed è a sua volta davanti di 27’’ al
da) del Trofeo miglior orientista Asti.
terzo classificato, l’altro confederato
Le due categorie più importanti, conSven Aschwanden. Solo quarto Tobia
La Metanord si presenta
proseguirà
gli
studi
all’Usi
di
Lutraddistinte dalle sigle DAL e HAL,
Pezzati, che ha affrontato la compegano».
al via della stagione sono state
appannaggio di due orientizione in modalità allenamento. Il
Una
stagione
con
cinque
squaIl vincitore degli uoterzo rango fra le DAL costituisce una
con diverse novità e tisti confederati.
dre in Schneider,
Lna... «È vero,
peròdei
credosorpresa per la stessa orientista che
mini, Florian
fa parte
un mix di giocatrici quadri che
sempre con lel’ha occupato; Giulia Pedrazzi, pur
dellaconfrontarci
nazionale rossocrociata
(under migliori
23), mentre
di Véroniesperte e giovani talenti
saràquello
un vantaggio
per laconcedendo quasi sei minuti di scarto
que Ruppenthal
è unogiovani.
dei nomiNon
emercrescita delle
avevaalle atlete che la precedono, ha battugenti. I senso
due giovani
hanno
preceduto
fare un
campionato
con leto nell’occasione orientiste molto più
di orientisti
nostrani
che vin-quotate di lei. Dai risultati delle catesquadre
di B senza
straniere:
di Dario ‘Mec’ Bernasconi una coppia
ha dominato per una ventina d’anni la
gorie giovanili spiccano le sonanti vitcere di 80 punti non serve a nesscena dell’orientamento ticinese e che
torie di Nicola Banfi fra i diciottenni e
Nel suggestivo scenario dello suno».
“Splash and Spa” di Rivera, la Me- A livello di budget? «La società
tanord Bellinzona ha presentato investe circa 140’000 franchi, la
la sua stagione agonistica 2014- metà dei quali va alla prima
2015. Una squadra, quella della squadra. Fare il passo secondo la
Capitale, che si presenta al via di gamba è il nostro impegno. Per la
una nuova stagione con parec- seconda straniera, vedremo cosa
chie novità, illustrate dal presi- ci porta il mercato. Un grazie ai
nostri sponsor, in primis alla Medente Banfi.
«Siamo sempre confrontati con tanord: poi Laube, Banca Stato,
le partenze delle giocatrici mi- Raiffeisen, Fizzy, Telesoccorso,
gliori, perché sono brave anche Autors Sa e altri sponsor minori
nello studio e quindi varcano il ma non meno importanti».
Gottardo per frequentare l’università – ha spiegato il numero
Obiettivo playoff
uno bellinzonese –. Una nota di
merito ma anche un gap che si Scott Twehues è il confermato
paga. Questa stagione siamo sen- coach, coadiuvato da Stefi De Luza Karen Twehues (approdata ad cia... «Per noi inizia un nuovo proAarau), Sohm (Zurigo), Carpani getto. In questi ultimi tre anni ab- Un bagno d’ottimismo allo ‘Splash and Spa’
(lavoro), Stupar che ha scelto l’ar- biamo visto crescere bene le nobitraggio e Bueno che ha chiuso stre ragazze che hanno tenuto della Seabrook, l’esperienza della giocarcela per il terzo o quarto
la carriera. Sono però arrivate bene il campo: un’ottima stagio- Franscella, la costanza di Fora e posto: i playoff sono il nostro
Franscella da Riva, Bianda dalla ne che ci ha portato alle semifina- Avila Lopez. Le “anziane” insom- obiettivo».
Muraltese, Magnetti dal settore li nelle tre competizioni. Con un ma ci permettono di guardare Edo Bobbià ha poi spiegato l’imgiovanile e Mattarelli dal parte- pizzico di fortuna avremmo an- avanti con fiducia. Con la loro pegno di Metanord... «Crediamo
nariato con il Cassarate. Infine che potuto disputare la finale di esperienza aiuteranno a far cre- nel progetto che questa società
c’è il ritorno di Julie Seabrook, Coppa Svizzera».
scere le giovani e sono certo che porta avanti e se continuiamo a
che dopo un anno in Bielorussia Si ricomincia da dove? «Il ritorno in questo campionato potremo legare il nostro nome alla squa-
bob Campionati
svizzeri
Buone prove
dei ragazzi
del BCSI
Nuova energia a Bellinzona
Ottima prestazione dei sette atleti ticinesi, dei
quali ben cinque nella categoria junior, che si
sono confrontati lo scorso weekend ad Andermatt con i migliori equipaggi di bob della Svizzera. Nella spinta individuale il BCSI ha portato
tutti e sette gli atleti e nella classifica finale assoluta è stato raggiunto un inaspettato 19° rango,
su 40 iscritti, con Cèdric Follador (1994, Team
Crameri). Nel bob a 2 il Ticino si è presentato con
tre equipaggi (due junior), uno dei quali composto da Filippo Bottani (1992) e Federico Crivelli
(1995), campioni ticinesi di spinta. Gli altri equipaggi della scuderia erano composti da Moreno
Beti (1977) con Nicolas Schrämli (1997) e da Roberto Crameri (1989) con Cèdric Follador (1994).
Da sottolineare la notevole prestazione del più
giovane, Nicolas Schrämli, che dopo soli pochi
mesi di preparazione ha già migliorato di 8 decimi i suoi tempi individuali di spinta. Gli sguardi
BASKET
attenti della
Federazione ci fanno capire che per
lui si sta realizzando
sempre2014/15
più la possibilità di
Metanord Bellinzona
rappresentare
con
il
monobob
i colori
rossocroJoelle Mattarelli (S), ala, 1997,
178 cm
ciati ai prossimi
giochi olimpici giovanili di LilNancy Fora (S), play, 1997, 174 cm
lehammer nel 2016.
Luisa A. Lopez (S/Cuba), ala, 1990, 179 cm
I prossimi appuntamenti del BCSI saranno
Nicole Zilic (S), guardia, 1996, 179 cm
a fine novembre,
sulla pista di Königsee per il
Shayda Lacalamita (S), ala/pivot, ’95, 182 cm
team Crameri,
per poi spostarsi a inizio dicemTI-PRESS/GIANINAZZI
Lea Magnetti
(S), ala,a 1998,
178 cm (Igls) per
bre con tutta
la scuderia
Innsbruck
Alessia
(S), ala, 1996,
178Ilcm
delle sessioni
di Bianda
allenamenti
e gare.
14 dicemdra è perché siamo contenti
di Sofia
Franscella
play/guardia,
’90, 168 cm Bobre inizierà
invece
la (S),
stagione
all’Olympia
come tutti operano, dal comitato,
Seabrook (Can), pivot, 1990, 190 cm
brun di St.Julie
Moritz.
al coach, alle giocatrici e ai nume- Rossella Menafoglio (S), guardia/ala, ’97, 175
rosi volontari. Metanord si ritiene Cristina Mussinelli (S), ala, 1996, 180 cm
fortunata di questa unione e cer- Coach: Scott Twehues
tamente proseguiremo anche in Assistente: Stefania De Lucia
futuro: energia pulita per una so- Team manager: Antonella Fora
cietà molto dinamica e seria».
LE PROTAGONISTE
Il ritorno della Seabrook
Studia all’Usi
TI-PRESS/GIANINAZZI
Julie Seabrook, un gradito ritorno a Bellinzona... «Diciamo che,
avendo la possibilità di frequentare l’Usi a Lugano, tornare a
Bellinzona è stato logico. L’ambiente è bello, la società seria, le
compagne splendide».
L’esperienza in Bielorussia?
«Dal punto di vista sportivo è
stata una bella esperienza. Mi
sono confrontata con le migliori
società russe, ho potuto giocare
in Europa e quindi per me è sta-
to un importante confronto».
Ma... «L’ambiente era molto particolare, poche giocatrici parlavano inglese e quindi mi sono
sentita molto sola. Avevo tempo
per me, ma quando è troppo non
si è molto contente».
Con Sofia Franscella un commento alla scelta di lasciare
Riva... «Ha inciso molto il fattore
tempo. Frequentando l’Asp a Locarno per diventare docente di
scuola dell’infanzia,
recarsi a
Riva era troppo. Bellinzona è
stata la scelta giusta per conciliare i due aspetti, visto che il basket non lo volevo lasciare. Scott
Twehues lo conosco da una vita
e quindi non ci sono stati problemi».
Con Luisa Avila Lopez, la “cavalla pazza” della squadra, una curiosità: ora che sei “vecchia”, sarai più disciplinata? «È difficile
cambiare, anche se quest’anno
sento maggiori responsabilità. Il
mio gioco è spesso molto istintivo, fuori dai canoni. Poi, quando
sbaglio, mi arrabbio con me
stessa e riesco anche a peggiorare le cose. Ma quando tutto gira,
quando la palla entra, so di poter
dare un bel contributo. Ma cambiare, non credo che ci riuscirò.
Mi impegno a essere determinata ma poi “parto per la tangente”: insomma, sanno che non
mollo mai e per questo mi perdonano molto».
MEC
Seconda edizione del Raiffeisen Momo Basket Camp
Anche la seconda edizione del Raiffeisen Momo Basket Camp svolta
a Riva San Vitale dal 25 al 30 agosto 2014 ha avuto un grande successo. Dopo i 56 iscritti della scorsa edizione, quest’anno abbiamo raggiunto quota 110 ‘camper’s’ tra ragazze e ragazzi dai 6 ai 14 anni.
Grazie alla competenza di allenatori qualificati e la supervisione del
coach della squadra di Serie A Femminile Fizzy Riva Muraltese
Aldo Corno la settimana è volata via senza intoppi. A metà tutti i
partecipanti hanno potuto assistere alla bella prestazione della nostra Nazionale contro l’Italia a Bellinzona, mentre, il giorno seguen-
te, vi è stato l’arrivo in palestra del nazionale Roberto Kovac a firmare autografi per la grande felicità di tutti i ragazzi presenti. E non
è tutto, da segnalare che, grazie alla collaborazione con la Sam Massagno, i giovani atleti hanno avuto l’onore di ricevere consigli e suggerimenti da alcuni giocatori statunitensi, i quali hanno anche mostrato ai ragazzi numeri di “magia” con la palla a spicchi, lasciandoli a bocca aperta. E così grazie all’inesauribile energia di Cristiano
Iannitti e di tutti i suoi collaboratori anche la seconda edizione passa agli archivi a pieni voti.
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