1 Il- le ~ le tlè f!d rri - L P UPLE VALD N . L'Union · ValdOtaine, qui se rattache aux principes fédéralistes, a comme finalités d'assurer l'épanouissement du caractère ethnique et linguistique du peuple valdOtain, d 'en servir les intérêts culturels, économiques, politiques et sociaux et de favoriser la coopération "ntre les communautés ethniques. 10 26èmeAnnée Hebdomadaire de l'U.v .. 27.29, av . des Maquisards _ Aoste 10 mars 1978 41120 - Enr. Tribunal d 'Aoste n . 2 du 24·5.1954 . Expédition abonn . postal groupe 1 (70%) - 200 lires Impr. DUC . 65, av. du Bataillon d 'Aoste 41147 Directeur responsable BRUNO SALVADORI t di è - 0, li10 ee ore L'UNION " L"ESPRIT DE -- ce- V oici l~ texte du discours que M, l'Avocat Séverin Cave ri a prononcé à l'Assemblée Rénérule de cc L'Union )), le 20 décembre /945, à Aoste: 10 ï~U un si grand nombre d'al:lis comme aujourd 'hu:,. U~ de ces iti o- Les Vaidôtains n'ont iù u- to il w a- n- o- lle ri- Ile :ela lia n- ote 10 di se a le, Jn ,iù ~I de le de sa ésa et Hu- do- ou- engée le ent à fils jamais amis d :·sa:t dernièrement, daoi une réumcr. d ' un des cinq p'lT' tis, qu'il ne comprenait pas pourquoI On avait fondé une Union Valdôtaine et qu'il ne comprenait pas qu'est-ce que cétalt .dte Umon Vald6tal ro e. (( ·Que peuvent-ils aVOir en commun ._- disait-il - des socialistes et ("kt libéra;.lx, des communistes et des déntO-chrétiens! \J * ** Evidemment, il est diffic:ile pour des non-va,l dôtains de comprendre de prime abord quclie est la situation locale. On a de la peine à nous comprendre parce qu' on pense que la Question valdôtaine soit née ' comme un champignon après le 26 octobre 1922 ou après le 8 septembre 1943 . On oublie Q!1e · les vak~.ôtains furment une minorité et que cette . minorité a été forgée pa. la configuration !o"(éographique et par l'histoiœ mêmes du Pays. N'oublions pas QUe les Vau-· dois de Piémont, qui sont pourtant unis par le lien de leur confession religieuse, n'ont pu arl'lver à une affirmation nette de leurs droits minoritaires, aussi parce qu'ils manquent d'unitt géographique . Vous savez, d'autre part, gue l'historien Jean Baptiste De Tiliier disait qUe la Vallée d ' Aos~e Il était ni (( ultra montes)) Iii (( cltra montes )) - mais IC intr<: montes )l. Or cette conception intramontaine , cette conoeption de nI'tramontanisme n'est pas née au À VIII.me s:ècle dans la pense" de J. B. de Til fier, comme une Minerve armée dans l'a. tête de Jupiter, . puisque nous la trouvons dans les documents historiques précedènts, par exemple dans un mémoire. que rEvêQue d'Aoste l3ailly adressait, au XVII.me siècle, à la Cour Romaine, en refusant le payement des dîmes. Cette conception intramontaine, Qui a toujours sommeillé dans l'âme du peuple valdôtain. est la conséquence directe de la configuration ' géographique du Pays. àr dans le cirque des montagnes qui sont nOs amours, dans cette Il catisella » comme on a bien voulu le définir, un petit " peuple a formé soft indivlduaiité pendant 14 siècles de son histoire. Evidemment, la question val: dôtaine n 'a , pas commencé en 1943 ou en 1944. Evidemment, avant d'être socialistes ou libéraux C:o(Tlmunisles oU dé:mo-chrétiens, nous sommes des Valdôtains, Nous pouvons être orientés, mdividueHem'ènt vers des idéolo~ie8 politiques C1-iHérentes et c'est Lien que ce soit ainsi puisque les partis sOnt nécessaires dans ~n régime qui ne veut pas êtn, totalitaire, puisque les modernes n'ont pas encore su imiter l'ancienne démocratie d'Athè nes, qui était bien une démocratie, même si elle n'était pas fonùée sur les partis. Mais au de là et au dessus \ des différences de paroisse ou de chapelle il yale fond commun, il y a les intérêts communs, Il y a notre histoire, il y a notre individualitê, il y a ia flamme que les anc€!l~es ont gardée, 9ue les génératiOns ont transmise. la Hamme .qu.' un petit curé de montagne. àont p;usieurs se moquaient , même parmi ses confrères, a allumée de nouveau dans un petit cénacle de jeunes! la flamme qUI a couvé dans es réunions clandestines de Il la Jeune Vallee d'Aoste )), de la vraie jeune Vallée d'Aoste, la flamme que Emile Chanoux, ce martyr non. encore vengé de l'idée valdôtaine, a transformé par Sa vie et par sa mort.dans un incendie. t.;~i ne s'éteindra jamais. Voilà pourquoi l'Union ValJôtaine a été formée . C'est parce Qlue nous voulons rester nousmèmes, parce que le peuple valciôtain ne veut pas mourir. C 'est beau de lutter pour cetic Idée. Soyons dignes de J'espo:", du pays . Il ne faut pas qU(~ J'on puisse dire que les intellectuds , que les gens de la Ville se sont laissés acheter Par la convoitise des fauteu ils. Et surtout garùo-s-nous des querelles mesquines. Lorsque la ja·l ousie, cette terrible ennemie de notre cause, cherche de diviser nos esprits, rappelons-nous que la cause valdôtame est en jeu, qu'une concentratilOn formidable d'intérêts cherche et cher' chera de nous dompter, que le vieux centralisme romain et méridional nous a déjà déclaré h guerre par la voix de Nitti . Mais le plus !j!rand ennemi est en nous: c 'est la discorde . Les rivalités de pernonne, de famille et de clan avaient ces · sé pendant la période de la 1ut- te contre l'ennemi commun : le fascisme . Nous avons alors pensé qu"\ , ces rivalités étaient .mortes, : mais nous les voyons déjà· rel prendre vigueur comme/ des serpents endormis, L'Union Valdôtainedoit écraser ces serpents de discorde et créer le front commun des vaIr d&tains, quelque soit leur parti. i Il faudra surtout éviter qu'un ! groupe ou une tendance cherche de monopoliser l'Union. L'es: pnt d'exclusivisme doit être i étouffé: la maison de l'Union doit avoir les portes et les fenêtres ouvertes; tous ·peuve~t entier. Pour nous il n'y a pas de différence de couleur: il y aura parmi nous des conservateurs et des pro!o"(ressistes, des croyants ci des incroyants, des par-t.isan;; el des internés, les ouvriers d'c la première heure et de la der nière : pour noUS ils ne seront que des valdôtains. Nous n 'avons pas de buts-..cachés, de buts mystérieux ou tén~breux . Notre act::<m se développera à la, lumIère du .soleil. Le but est un seul : traiJailLer tous ensem- bie pour la petite Patrie. *** Il faudra d'autre part eViter que J'Union Valdôtaine :.;e réàuise au rôle d'une Famja Tunneisa, qui s 'occupe seuiemerlt cÎes costumes de Gressoney et de Courmayeur . Le folklore' est une bonne chose, et peut être un moyen indirect. Mais ce n'est Qu'un asper.t et un des moins importants de notre action .• D'autre part nous ne devons pas être des admirateurs outrés du passé : ceux QUI ne voient pas le présent et ne re~ardent pas vers J'avenir sont semblables à ces perso~nagcs de la Bible, qui ont été transformés et figés en des statues de sei, tandis · qu'il s"e retournaient vers la cité morte . . L'étude de notre histoire sera UlJ .moyen formidable de valdôtall~sation, surtout des jeunes, mais nous devons dans le même' temps concevoi,r les problèmes yaldôtains d'une manIère moderne. Sans cela, on nous considérera comme des restaurateurs de vieilleries. Il ne s'agit pas de ça. li faut démontrer que les yieux, que les réactionnaires sont les autres, . ceux qui · conçoivent ïEtat unitaire et centralisé commc un Dieu, ceux qui conçoi,.. vent la NatIon comme un mythe C'U comme un bloc omogène. La . conception mode~e de j' Etat ne peut plus être celle de Hégel ou des unitaires, du sièc cle passé. Les hommes modernes se sont aperçus que les petites patries sont plus vivantes que jamais et qu'en tuant les petites patries, les grandes patries deviennent àes abstractions stratosphériques. Donc nous sommes nous les jeunes et les modernes: les vieux' et les réactionnaires sont ceux qu~ nous fatiguent les oreilles avec de la prose patriotarde . LiSCIZ s'il vous plait les manifcstesofficiels. C'est écœura~t , C'est toujours IC gl'immancabili destini », cc la vLttoria mutilatll )). Il J'entusiasmo travolgente ». Il Aosta romana e sabauda )), On a seulement oublié (( Il Duce insonne )) que ' les transformistes rusés et habiles ont mis de côté, parce que celà ne rend pius, ou est devenu peutétre dangereux. Vous voyez comme tout ceia est vieux, usé , fripé: j.} nous faut du nouveau, 'un style moins rhétorique, . plus vrai, plus austère, plus robuste, plus sec , si. YOUS \'oulez plus aride, plus de cheznous, en un mot plus valdôtain. D'autre part nous ne devons pas être trop sévères: Nous devons bien comprendre QUe c'est diEficde de se débarasser des anciennes habitudes. II peUt arriver par exemple qu 'un ancien centurion de la rn~lice, dans une réunion de démocrates ou d 'antifascistes s'oùblie et que, dans ùn mom~nt de JistractlOn id lève le bras, comme quand il lança_t son . POIgnard vers le soleil, dans les parades du temps impérial. Permettez-moi une dernière observation : nous devons ' éviter àe tomber dans un nationalisme régional . Les valdôtains ne doivent pas penser d'être le peuplt> é iu . Nous ne devons pas faire de la déma!o"(ogie valdôtaine. Nous Jevons reconnaître nos défauts afin ,le pouvOIr les corriger. ' Le journal de l'Union Valdô · taine devra dénoncer ce qu' il y a chez nous d 'arriéré et de routin;er et indiquer les . exemples que nos voisins Savoyards, Suis~es et Piémontais etc . peuvent nous donner, dans .J'instruction dans l'agriculture, daIis r éleva: ge du bétail, dans la sylviculture, dans tous les champs de l'ac' tivité humaine. L'Union doit être un instmment d'élévation matérielle ct spirituelle . Sa devise sera alors la sUIvante: « Tradition et pro· grès )). Avt. S. CAVERL 2 LE PEUPLE VALDOTAIN 'l'I' ~ ~ Breuil, 24 février 1978. A la rédaction du Peuple Valdôtain 27-29 av. des Maquisards - Aoste Je sbis une jeune inscrite à l'Union Valdôtaine qui habite Breuil. C'est à travers ce journal que chaque semaine je suis les changements, les luttes, les efforts que le mouvement conduit pour une unité des valdôtains sous le drapeau du régionalisme. Malheureusement il faut reconnaître que ma commune est bien éloignée de ces positions. On profite bien souvent de n'importe quelle situation pour créer de la bagarre, des chicanes, dans un mot la désunion des valdôtains. Par la suite de l'avalanche qui a provoqué six morts on a justement bien polémisé, parce qu'on n'était pas préparé à affronter ce fait imprévu. On espère que tout ça nous rendra plus responsables et nous trouvera mieux organisés dans le , futur. Mais maintenant on se sert de - cette situation pour un jeu politique, pour faire ressortir le prestige de quelques soi - disant régionalistes visant aux prochaines élections. L'article paru le 22 février sur «la Gazzetta dei Popolo» est bien clair. C'est malheureux mais j'oserais dire que je me sens fâchée et j'exprime toute mon indignation. C'est à ce journal que je demande une réponse, parce que je , ne trouve pas juste d'accepter ces offenses, du moment que .. ous sommes «una vallata dissidente»; au contraire, il faudrait s'occuper de nous et ouvrir les yeux à ces valdôtains qui se font entraîner et sont utilisés pour les buts personnels de quelqu'un. Je suis sûre de votre solidarité et j'espère que, dans votre disponibilité, vous direz quelques mots sur cette Valtournenche «dissidente». Pession Annemarie '* '* '* '* Transférer sur le plan politique et même parti tique le discours sur les évènements d~ Breuil fait certainement partie, comme le dit parfaitement notre jeune lectrice, d'un jeu de quelque personnage qui, profitant des choses qui se sont passées, cherche à transférer sa responsabilité et son incapacité sur le dos de la Région. Parler donc de «dissi~en ce» de la Valtournanche envers l'actuelle maj ori té régionale c'est vraiment continuer dans la politique de rupture de l'unité nationale valdôtaine qui est et sera toujours au-dessus de toute alliance ou de toute junte. Il faudrait, au contraire, aller aux racines du mal, demander qui a boulé, en 1963, la loi sur l'urbanisme qui aurait placé notre communauté à l'avant-garde de la utte aux spéculations et qui aurait empêché l' «obbrobrio» du Breuil, rebaptisé Cervinia dans l'oRtique du capital milanais ou turinais. Il faudrait aussi demander pourquoi les administrateurs de Valtournanche n'ont pas eu la capacité de freiner le développement chaotique de la zone tandis que quelque GRAND propriétaire soi-disant autonomiste faisait ses intérêts personnels en se fichant pas mal des raisons profondes de la communauté locale ... S'il y a une dissidence au Breuil, c'est la dissidence du capital et d'une politique qui est anti-valdôtaine et qui ne peut et ne pourra jamais trouver un accord avec les programmes de l'UV et les intérêts du peuple valdôtain. Encore un commentaire: tant qu'il y aura des Annemarie en Vallée d'Aoste, notre peuple a tout l'espoir de redevenir maître chez lui. Et c'est dans ce sens que l'UV de la réunification est ouverte à tous ces valdôtains qui ont clair dans leur tête le futur valdôtain de notre pays: maîtres chez nous. La porte est ouverte et la collaboration est demandée avec force dans toutes les réunions de notre mouvement, car ~ans l'Union il y a tout l'espace pour la discussion et pour le travail dans le cadre de l'unité et le progrès de notre peuple. Bruno Salvadori ESSERE DONNA Mi capita spesso, da un po' di tempo a questa parte, di intavolare delle discussioni, naturalmente sempre con degli uomini che mi accusano di essere «femminista» dimostrando di capire ben poco di quella che è stata ed è la realtà della donna. 10 non sono «femminista» nel senso che oggi si attribuisce a questa parola ma credo profondamente nei diritti della donna, nel riscatto di una condizione che ha posto questo sesso, per secoli, in disparte. Se 'oggi le donne si fanno sentire è perchè si sono stancate di essere considerate degli oggetti di cui gli uomini si sono serviti, dei graziosi soprammobili da esporre ed a cui era vietato il diritto di esprimere le proprie idee. Se non fossero esistite le «suffragette americane» probabilmente ancora oggi le donne non avrebbero il diritto di voto, avrebbero il do vere di sottostare aile leggi che 10 Stato imponeva loro, ci sarebbero mille ,altri esempi da citare per porre in evidenza questo stato di inferiorità. Oggi le donne (salvo rare ecceziom) non contestano l'uomo in quanto tale, ma per il ruolo che ha lorD imposto. La vera donna non rifiuta la sua condizione' di moglie e di madre ma cerca di migliorarla, prendendo coscienza dei , suoi diritti e dei suoi doveri, onde stabilire con l'uomo un rapporto di verso e più maturo. Per la donna essere accettata nella società al pari dell'uomo è una conquista che le impedirà poi di diventare inibita e frustrata, con gravi ripercussioni sulla vita familiare. Un buon rapporta uomo-donna si costruisce col dialogo, col cercare insieme le soluzioni ai problemi che l'esistenza pone ogni giorno, ma se la voce femminile non conta niente ed è il maschio a decidere ponendola in unD stato di inferiorità con frasi tipo: «tu non capisci niente, queste non sono cose per donne, vai a fare la calzetta ecc. », ebbene non si potrà poi pretendere di avere il sesso femminile sempre sorridente e disponibile. Il femminismo è una realtà deI nostro tempo, ma cosa c'è dietro questo? Anni di pillole amare mandate giù in nome della superiorità dell'uomo, anni di sacrifici in nome dell'abnegazione e dell'amore verso il marito ed i figli, alla donna non rimaneva che il dovere di restare in silenzio. Ci sono stati degli enormi passi avanti grazie aile rivendicazioni di questa minoranza (?) che ha combattuto e combatte in cià in cui crede; spesso mi sento dire: «Ma voi donne cosa volete? Vi abbiamo dato tutto ... » 10 non so cosa si ÎI/tenda per tutfo, se la casa, gli elettrodomestici 0 la pelliccia... Per me tutto significa avere il diritto di avere dei diritti e di essere trattata aUa pari al di fuori deI sesso. Gli antifemministi ripetono ad ogni pie' sospinto: «parità di I.ùritti, parità di doveri», ma chi li nega? Chi ci si sottrae? Noi donne non pretendiamo tanto per reclamare qualcosa, ma per avere il nostro posto al sole, la nostra dignità, e questo ribadisco non significa rifiutare i ruoli biologici che la natura ha predisposto, ma collocarli ne/la loro giusta dimensione. Come moglie e madre posso dire che per me essere donna significa gestire una vita familiare LE Georgette Rolland in due, -ma non per questo fossilizzare la propria esistenza tra pentole e pannolini sporchi; essere donna vuole anche dire partecipare attivamen{e alla vita sociale deI nostro Paese, prendere coscienza dei vari problemi che 10 travagliano, essere una persona produttiva nella società con idee proprie e con il diritto di esporle anche al di fuori delle pareti domestiche. - dô fa de fie m ml pa NOTRE LANGUE Un patrimoine à conserver m( tio sel ça a Un peu partout, en Europe, depuis la moitié du siècle dernier, on s'est efforcé de démolir les langues Ibcales, appelées communément dialect'es, pour la «bonne» raison qu'on les consid_érait un obstacle à l'apprentissage de l'idiome officiel. Et sans aller trop loin, jetons un coup d'oeil de l'autre côté de la montagne, chez nos amis du Valais Romand dont le parler offre de nombreuses analogies avec le nôtre. Là, l'instituteur avait le droit de frapper d'amende pécuniaire l'écolier distrait qui, par mégarde , laissait échapper une phrase ou se servait de sa langue de famille pour s'entendre avec ses camarades. Ça étonne quand on songe avec quel scrupule la Suisse pousse au respect des habitudes locales, des us et coutumes de ses confédérés. Ces mesures vexatoires sont à présent heureusement abolies. Et chez nous? Tout dernièrement on pouvait voir, dans l'agenda des écoles moyennes le français figurant comme langue étrangère et l'interdiction faite aux élèves de parler la langue de chez eux. A vec de telles mesures, comment ne pas discréditer dans l'esprit des jeunes la langue parlée à la maison, représentant le plus souvent ce qu'il y a de plus précieux au monde: les idées claires et le bon sens? Mais, objectera-t-on, quelle est l'utilité pratique des dialectes et quels avantages y at-il à les conserver? Ici c'est à Montaigne que j'en demande la raison. «Ce que le français n'arrive pas à énoncer, dit-il, j'y arrive à travers mon Périgourdin». Ce mot, sorti de la bouche d'un tel écrivain, dispense de tout commentaire. Et tout ne s'arrête pas à cette citation. L'enfant qui parle deux langues, l'une d'elles fût-elle son dialecte, se soumet à une salutaire gymnastique intellectuelle qui le prédispose tout naturellement à l'apprentissage et à la compréhension des langues étrangères, chose si importante à notre époque. Et pour ceux qui fréquentent l'Université, il devient un subside à l'exégèse de textes anciens. Quelle joie pour nous, de retrouver dans les chroniqueurs, les trouvères et les troubadours dù moyen âge, des mots, des expressions -disparues depuis longtemps du français courant et conservées toutes fraîches sur les lèvres de nos villageois! Exemple: une délicate poésie «Le Printemps», écrite au XVe siècle par Charles d'Orléans: Lesfourriers d'hiver sont arrivés Le temps a laissé son manteau De vent, de froidure et de pluie Et s'est vêtu de broderies De soleil luisant, clair et beau. Est-il besoin, après cette délicieuse et poétique définition de recourir au sanscrit, de remonter au grec, aboutir au latin en passant par l'arabe pour trouver l'étymologie et la dérivation de notre <do fourrier» ? Qui sait aujourd'hui que «sommet» se disait en ancien français sonjon, vautour = mochet , jardin = courtil, mouillé = blet (poire blette), donner = bailler, greffer enter, ruisseau ~ ru? . Je m'arrête essoufflé. A vous, chers lecteurs, 'de poursuivre la liste de c'es termes vénérables qui ont à leur acquit des siècles de bons services et sont encore là frais et dispos à continuer de nous prêter main forte, pourvu que nous les sachions bien employer. Alexandre Clos qu Or tre ve tOI lar no SU po pa mé cel l'E arr po nis est est pel pel no et jOl me l'l po fOI bu po COI qu les jOl act de~ me agi jOl J jet no mé pal tio dr< chI sis: pri ne ce pll tio tOI fer J tio de ce ~IN 3 LE PEUPLE VALDOTAIN Assemblée consultative du 12 février [osIra es- dire vita renlemi una ~ielà ritto telle r l'else ymi le lent om:an:e à :eux ;ité, ~xé- de Jniles ige, -di- du lées Ires pie: rinècle ivés 'JU fuie 'U. déion de au abe : et «10 =lue :ien r= ·til, te), A 'urnes eur Jns là de rvu ien 10s AND,RIONE: 33 ANS D'ACTIVITE' POUR LE PAYS Cette année l'Union Val- part de Mgr Blanchet. Mais dôtaine a 33 ans. Il faut maintenant que M . Zaccafaire attention, car beaucoup gnini et M. Berlinguer se de gens voudraient la cruci- rencontrent à Rome toutes fier et se partager ses vête- les semaines en parlant un herments. Et poursuivant cette langage ésotérique et métique pour la plupart, et métaphore, nous ne devons que le Parti Communiste fait pas oublier que nous sommes un signe de contradic- pirtie d'un programme ou d'une majorité - on ne comtion. Nous sommes, en effet, la prend pas bien - et est, en seule minorité de langue fran- tout cas, indispensable pour çaise, au sud des Alpes, qui qu'un gouvernement démoa encore une vie propre et chrétien puisse se former, je qui lutte pour son existence. crois, après bien des années, Or, cette minorité ne peut ê- - même si cela peut paraître tre défendue que par un mou- un manque de modestie vement local qui sache avant que nous n'était pas de choitout préserver le patois et la sir entre les blancs et les langue française. Evidemment rouges, mais c'était avant nous pouvons être d'accord tout défendr:e la Vallée d'Aoste sur certaines réformes et nous et ne pas être à la remorque pouvons accepter, je ne dirai ni des uns ni des autres. Et pas comme le moindre mal, c'est dans les difficultés et mais comme un progrès, une dans l'engrenage - laissez-moi certaine décentralisation de le dire - de l'administration l'Etat italien, une certaine engrenage fatigant, lourd, difamélioration dans les rap- ficile à mettre en mouveports entre citoyens et orga- ment, c'est dans la difficulté de l'heure présente que nous nisations étatiques. Cependant notre positIOn cherchons de renforcer et de est différente. Notre position propager cette idée qui est est celle de la défense d'un l'idée de l'Union. Je citerai quelques exempeuple et d'un rêve d'indéples. En premier lieu, nous pendance pour lequel nous avons réussi, après une lutte nous sommes toujours battus très longue et des difficultés et que nous réaffirmons ausans nombre, à mettre la jourd'hui. Nous le réaffirmain, au moins du point de mons parce que sans cela vue juridique, sur l'école. l'Union Valdôtaine serait déL'école est aujourd'hui valpourvue de ses racines prodôtaine. Elle nous coûte 21 fondes, elles n'aurait pas le milliards de lires, c'est-à-dire but spécifique de son action la plus grosse tranche du budpolitique. Et naturellement, getrégional. Cependantcelaest comme toujours en politinécessaire. Et nous ne somque, la tactique, la pratique, mes qu'à un début, car le les événements de tous les fait d'avoir certains pouvoirs jours doivent conduire notre ne veut pas dire qu'on ait action. Nous ne sommes pas sur le personnel et mainmise des doctrinaires, nous somqu'on ait obtenu l'enseignemes des gens qui doivent ment du français tel que agir dans la vie de tous les nous le souhaitons. C'est pourjours. quoi - et je voudrais en reJe voudrais faire, à ce sumercier publiquement Mlle jet, quelques considérations: Viglino - nous avons mis sur nous avons toujours proclamé notre indifférence aux pied un vaste réseau de stapartis, à tous les partis na- ges; stages qui se tiennent en tionaux - qu'ils soient de Suisse ou à Grenoble et qui droite, du centre ou de gau- peut-être se tiendront, d'ici che_- parce que si nous choi- peu, même au Québec, pour sissions de suivre la logique la formation du personnel. prioritaire d'un parti, nous C'est un travail de longue ne serions que l'appendice de haleine; c'est un pari que 'ce parti et nous n'aurions nous faisons pour sauver la plus cette indépendance d'ac- Vallée d'Aoste. Quand nous tion qui nous permet, dans . aurons du bon personnel qui toutes les conditions, de dé- sache enseigner en français fendre les intérêts valdôtains. et ·qui sache apporter à nos Dans le passé, cetteposi- jeunes, dans leur langue, certion nous à valu beaucoup taines vérités, eh bien, nous de critiques, même une espè- croyons que notre situation ce d'excommunication de la s'améliorera d'une manière décisive et que le français sera sauvé en Vailée d'Aoste . A cette tâche nous vous ap.pelons tous et nous vous demandons de collaborer: puisque l'on parle beaucoup d'une certaine démocratisation de l'école, en tant que parents ou en tant . qu'usagers de l'école même, soyez exigeants. Prétendez que l'effort de l'Administration soit suivi et qu'il donne ses fruits . D'un autre côté, nous continuons à nous battre - là encore dans des difficultés considérables - pour la défense de notre territoire. Ne croyez pas que ce soit une seconchose d'importance daire. Je dirai même que ces années-ci ce problème a été le point le plus vulnérable, le débiteur. il l'était même aC'est une lutte difficile, car, naturellement, on tou- \ vant que Stammati se charge che des intérêts. Mais je vou- \ de ne pas nous verser l'ardrais vous dire très amicale- gent qui nou~ revient - qui ment et très sincèrement que ', depuis 32 ans ne paie pas ce notre devoir est d'être sévè- qu'il doit payer et à un more. L'Union Valdôtaine, qu'el- ment donné propose de vous le soit au pouvoir ou à l'op- donner 500/0 de ce qui vous position, n'a pas le devoir de est dû . N'est-il pas plus sage défendre des intérêts parti- et prudent d'accepter tout de culiers. Ils sont très impor- suite ce 50% et de se résertants, certes, mais notre de- ver de discuter ensuite pour voir est de défendre la Vallée obtenir le reste, ou bien fautd'Aoste tout entière et son il dire: non, nous ne voulons avenir, de façon que notre rien jusqu'à ce que la somme pays puisse toujours être le ne soit pas complète. Faipays que nous avons reçu de sons~nous de la politique ou nos ancêtres et que nous des affirmations de principe? devons léguer dans de bon- C'est pour cela que nous nous battons, pour que ces nes conditions à nos enfants. D'autre part, nous pour- <<norme di attuazione» desuivons l'interminable batail- viennent une réalité le plus le commencée en 1948 pour tôt possible. Et là-dessus je l'application intégrale du Sta- dois dire également que les tut. Le 26 février 1948 l'U- anti-valdôtains ne se sont pas nion Valdôtaine a critiqué le trompés: ils savent que cela statut d'autonomie le quali- peutnousserviretrenforcernofiant de pauvre, misérable treautonomie. A telle enseigne, statut; pourtant, à partir de que de tous les côtés - s'il y ce moment-là, même si nous a parmi vous quelqu'un qui estimions que ce n'était pas vit dans le parc du Grandsuffisant, nous avions le de- Paradis il le sait ' mieux que voir d'en obtenir l'application les autres - on ,~herc1ie a , \ , point sur lequel nous avons . perdu des positions importantes: nous avons livré, hélas, trop de territoire et trop de communes à une empreinte aliénante venant de l'extérieur, qui est en train de transformer notre pays . Et si certains scandales , si certaines condamnations ont été possibles, si M . Milanesio a eVlété emprisonné, c'est demment parce qu'il est facile de spéculer dans l'immobilier, mais c'est aussi parce qu'une faiblesse coupable a empêché, jusqu'à ce que l'Union ait pris en main ce problème, que certaines ,~gles et certaines limites ne freinent cette spéculation dans laquelle trop de gens se sont enrichis et trop de Valdôtains se sont appauvris. totale. Cela n'est pas encore fait. Bien des point sont laissés dans l'oubli ou sont appliqués d'une façon insuffisante. Après de longs pourparlers et une action . politique entreprise par le sénateur Fosson à Rome , le 15 octobre 1976 le Conseil des Ministres a approuvé le transfert des fonctions administratives à la Région , ce «paquet» appelé généralement <mor!lle di attuazione». Eh bien! y-a-t-il quelqu'un en Vallée d'Aoste qui a cru bon de faire -des critiques, de soulever des difficultés plus ou moins juridiques, de faire- ' du byzantinisme autour d'une parole ou de l'autre? Je voudrais vous poser une question. Imaginez un mauvais débiteur - car l'Etat -italien est un mauvais Rome de saboter ces «norme» pour que la Vallée d'Aoste ne devienne pas plus autonome; et c'est pourquoi nous croyons avoir fait là un travail dans l'intérêt de tous les Valdôtains, quelle que soit leur idée ou leur position politique. Chers amis, l'année 1978 estune année d'élections. Nous y allons sereinement. Nous y allons avec cette tranquillité qui ne peut être donnée que par la conscience d'avoir fait, malgré des erreurs, tout ce qui était possible pour défendre la Vallée d'Aoste. A nous, tous ensemble, de travailler pour que la Vallée d'Aoste vive aujourd'hui et vive dans le futur à travers notre mouvement. \ , LE PEUPLE VALDOTAIN 4 L'AUTONOMIE ET LA UIL Mon oncle soutient qu'il y a trois choses au monde qu'il est inutile de faire: 1) balayer la neige: c'est le soleil qui s'en charge; 2) tuer les gens: c'est la nature qui y pense; 3) laver la tête aux ânes: dix minutes après ils l'ont de nouveau sale. Il faudrait bien ajouter une quatrième chose: répondre à ceux qui s'obstinent à nepa~ comprendre. Mais que voulezvous ... On est bien gêné quand il faut sans cesse prendre la plume pour réaffirmer des principes cent fois exprimés. C'est pour cela que souvent on laisse dire ... Cependant, quand le vase est plein, il faut intervenir et s'en prendre, si c'est le cas, à la goutte qui a fait déborder le vase. Et c'est bien à la goutte (comment définir autrement la VIL dans le contexte social de la VDA?) que se rapportent ces quelques. lignes. J'ai lu sur la Gazzetta deI Popolo du 28 Février un petit article relatant la position de la VIL à propos du Conseil Régional et dont le titre est «Rivedere le norme sugli organismi scolastici». Je ne m'accrocherai pas aux petits détails qui me font penser que la prise de position du syndicat italien ait comme seul but celui de se faire de la publicité à bon marché (comment pourraitil, le Président de la commission de Coordination, à qui s'est adressée la VIL, reprendre en examen une loi qu'il a déjà approuvée?). J'arrêterai plutôt mon attention sur l'idée de fond qui a inspiré les récriminations de la UIL, idée de fond qui, malheureusement, est trop souvent présente dans les revendications des organismes italiens. Se rapportant à la loi régionale du 8-8-1977 sur les organes collégiaux de l'école, la UIL reproche à l'Administration Régionale de ne pas avoir respecté le DPR N. 416 de 1974 qui prévoit pour le Conseil Provincial un Président élu par l'assemblée. Cet acte administratif . de la Région, d'après .M. Cugnetta, porte-parole de la UIL, ne .. trouve pas de justifications dans les nécessités d'autonomie de notre vallée: «Nè riteniamo in,vocabile una particolare autonomia operativa per il fatto stesso che laddove 10 ha ri tenuto opportuno (tutela della minoranza nella provinci a di Trieste e Gorizia e norme particolari per Trento e Bolzano) il iegislatore ha emanato apposite disposizioni con gli articoli 34 e 35 dello stesso DPR citato». L'optique politique de la VIL est donc la suivante: il y a des lois de l'état qui doivent être reproduites le plus fidèlement possible en VDA. Malheureusement existe aussi un Statut d'autonomie qu'on ne peut pas ignorer et qui permet aux Valdôtains d'apporter des adaptations aux lois italiennes. Il s'agit de faire ainsi que les adaptations ' soient insignifiantes de façon que, les -règles qui dirigent la vie des Valdôtains soient le plus possible conformes aux règles qui soutiennent les destinées des italiens. L'optique valdôtaine est une autre: il y a avant tout des exigences propres aux Valdôtains (en premier lieu une aspiration à l'indépendance qui n'a pas encore été étouffée); ces aspirations doivent être harmonisées avec des lois de l'état que nous ne pouvons pas encore nous permettre d'ignorer; nous appuyant sJJr le Statut hous essayons de traduire nos aspirations dans nos lois, arrachant le plus possible de pouvoir à l'état et courant souvent le risque de voir nos projets de loi rejetés. Le DPR N. 416 prévoit, au dessus du Conseil de district, le Conseil Scolaire Provincial et le Conseil Scolaire National. La VDA, n'étant pas une provincë, ne pouvait donc pas instituer un Conseil Provincial. Elle a opté alors pour un Conseil Scolaire Régional qui n'a pas de correspondant en Italie. Bien sûr, on aurait pu attribuer au Conseil Scolaire Régional les fonctions des Conseils Scolaires Provinciaux telles quelles et lui donner, la même structuration (le Président serait ainsi élu par l'Assemblée). Il aurait suffi de changer le nom à l'organe en question: le Conseil Provincial devient Conseil Régional sans que ses compétences ne soient accrues ... Mais ce type de procédé n'est pas dans nos traditions. Nos législateurs ont fait un choix différent et, pour ce qui est de la Présidence du Conseil Scolaire Régional, ils se·sont insp~rés du Conseil Scolaire National italien, qui est présidé par le Ministre à l'I.P. (et chez nous par l'Assesseur). 1 faut les comprendre nos législateurs actuels: ils n'ont aucune nostalgie pour le mot Provincia, surtout quand celui-ci se rapporte à notre vallée. Comment pourrait-on leur demander de suivre des modèles «provinciaux»? Quant à l'optimisme contenu dans la phrase citée de M. Henri CHANTEL ~ Pdt M. Cugnetta, qui semble voir section UV Aoste - ville dans l'état italien un grand Remercie le Mouvement de protecteur des groupes eth- l'avoir accepté comme l,mioniques allogènes, je sens le niste. devoir de préciser que nous Invite tous à oeuvrer dans avons eu tout le loisir d'ex- l'intérêt du peuple valdôtain. périmenter la qualité de la Demande à toutes les sectutelle italienne. Nous re- tions d'aider la Jeunesse Valnonçons volontiers à ces dé- dôtaine. lices et .nous revendiquons M. Mario TREVES avec toutes nos forces le plus Section UV d'Emarèse d'autonomie possible et, UV = gente che crede nelle quand l'occasion de nous don- co se positive. ner des structures politico- Dice che in tutti i partiti ci administratives un petit peu sono delle persone molto podifférentes se présente, nous sitive; anche quelli degli aftri ~herchons d'en profiter. partiti possono essere valdoQue voulez-vous? Nous stani e non solo quelli dell'UV, quindi bisogna cercare sommes ·faits comme ça ... Alexis Bétemps · di convincere il popolo e la gente che i Valdostani devono essere soprattutto unionisti. C'è una crisi nel nostro popoto; crisi di valori, mentre il futuro della Valle è nelle mani dei giovani. No n'en un viou melet Chiede qual'è l'impostazione que ara l'est tot Man delle elezioni e qual'è il rapmë l'at incà le bouëgno dret porto tra fede e politica nel et 10 mouro toujour plan. Movimento. · Conclude affermando che l'u«Bello» trent'an fé quan l'ëre un dzen poil/en nificazione è solo un punto l'ëre gramo 10 donté di partenza. pe melaté 10 fen. M. Georges JORRIOZ Assesseur de la Santé Su la tëta et ba 10 cu Remercie le Mouvement de o vaoulo pe 10 tsemin dret l'avoir accepté comme uniotappove ba le fé niste. et vià comme un diret. Défense du français et du patois. Vuitove quatro fer in l'er, M. Alex DI PLACIDO l'ëre gramo torné 10 accapé. Tapave tot pe l'er... Demande l'aide des pays franféijet pouëye 10 incontré, cophones, précise la position des minorités ethniques au L'est toujours ità mèitë sein de l'Etat italien et extotta sa via prime la nécessité d'arriver n'en jamë boillà-lèi laçë · au fédéralisme intégral. renque d'ève puya. Assemblée du 12 février LES INTERVENTIONS DES INSCRITS Lo noutro viou melet. M. Aldo PERRIER Charvensod' Ne pas vendre nos terrains, nos propriétés. Expose des problèmes de l'agriculture, de la montagne, des pays de montagne. Problème de la défense du patois . M.Jean BOTTEL - Fénis Se félicite que les Valdôtains ont compris le sens de la réunification. Appel aux jeunes: sauvegarde de notre ethnie et de notre autonomie. Commémor~ les bonsValdôtains qui nous ont quittés. Mme BONFILLON Beaucoup de bonne volonté pour l'initiative de l'école valdôtaine. Appel aux dames valdôtaines pour une collaboration plus active. Demande une ext~nsion du fédéralisme intégral: autonomie totale, autogestion, idéologie. M. Henri ARMAND St-Nicolas Sauvegardè du territoire. Défense de notre culture particulière et de nos droits. Critique un article paru Sl,lr «L'Vnità» ayant trait aux minorités ethniques et linguistique (de Tullio De Mauro). M. Adolphe CLOS Pdt du «c. T. V.» Reprend le discours de la crise des valeurs. Faire un effort pour la défense de notre langue. Politique de l'église en V, d'Aoste: là aussi les principer valdôtains doivent être respectés. Lo noutro viou melet l'at pas vu tan de dzen l'at toujour maque bu d'écouet et peccou de gramo fen. Lo reuil di modzon et gnenca toujour praou; de tsamë et de s-étsardon sèyà quan l'ëron dza trop maou. {Orama via, londze via» dit 10 viou diton la sina l'est belle fenia, fenia pe dabon. N'en atsetou un dzen. tratteur... Lliu l'est toujour i baou; 10 vendre no féi mou i coeur, më portan faoudrèit praou ... Trente cinqu'an de via passàye in servissen... mereute bin euna poésia et... tsëca de bon fen. INES DIEMOZ - ALLEIN Vermouth - Marsala - Spumanti - Crèmidea - Amarà Leader nelle confezioni particolari' RICERCA: UN AGENTE per la VALLE D'AOSTA al quale affidare DUE MANDATI: UNO per BECCARO CLASSICO e UNO PER VINtCLASSICI OELLE VARIE REGION!. . OFFRE: Buon trattamento provvigionale. Incentivi. Buon portafogllo Clienti g-ià esisfenti con reali possibilità potenziamento. InQuadramento Enasarco. Assicurazione. ~ICHI~DE: Auto propria. Serietà. Volontà qi affer._marsi. Iniziativa. 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La seconde fois, sur le même hebdomadaire (N° 46) sous le titre «Classe ouvIjère en Vallée d'Aoste», je prenais en témoignage la parution du livre de M. Roberto Nicco pour expliciter la poli1 tique du PCI en VDA. , Troisièinement, à la sortie du livre en librairie, votre Parti organisa une conférence-débat. En présence du public, le jeune historien en fit le résumé. S'ensuivit la discussion. A mon grand ~ffare ment, lorsque je pris la parole pour élucider un chapitre de l'ouvrage qui, à mon ,avis, recélait une contradiction: la position ambivalente du PCI en 1919 et en 1945 au sujet de la question valdôtaine, et je me permis alors d'évoquer votre passé historique, un véritable tollé de protestations et une cascade d'objections s'abattirent sur moi. Un monsieur moustachu me coupa la parole, pavoisant et narrant immopestement son antifascisme. A l'en croire, il incarna toute la Résistance, jouant la vedette âestalinisation du PCI. La Vallée d'Aoste occupe face à ses ouaiIies. «C'est donc notre devoir» une place privilégiée au coeur Bel exemple de démocratie! d'unionistes et de fédéralistes de l'Europe, une place qui Cependant, je ne fus pas d'ouvrir les bras aux forces pourra être prépondérante. décontenancé pour autant. Son climat, lui aussi, est saines qui existent à la base Tant pis pour les camarades! et pourquoi .pas à la'- direc- privilegié (vigne, amandiers, Je vais leur dire leur quatre tion de ce parti, en VDA. · abricotiers, figuiers, rosiers, vérités. Et que l'on ne vienne pas serpolet ... ). D'abord le PCI «se dérus- nous dire que des responsaSes ntOntagJles, les plus sifie sans jamais se destali- bles qui votent à main levée bautes et les plus belles d'Eunisen> -et , tout courant poli- et parlent contre leur con- rope, doivent solliciter, à lontique d'opposition dans le science rie sont pas «intéres- gueur d'année, un tourisme Parti est non seulement iIi~ sants». Ce serait ne rien com- international et social ainsi terdit mais anathémisé. (Vous prendre à la réalité des partis , qu'une clientèle de passage. commencez à en faire les de type staliniën: une machiSes, glaciers et ses torrents frais). «La tradition de l'or- ne glacée, certes, mais aussi lui ,assurent facilement une ganisation, l'attachement au des êtres de chair et de sang précieuse autonomie énergéParti devient l'attachement qui se débattent dans un vé- tique. jnconditionnel aux dirig~ants: ritable drame. Ce serait Un cheptel familial existe idolâtrie, culte de la person- oublier que M. Dubcek, et qu'il faut améliorer. Ses pro~ nalité,pouvoirpersonnel. Sans vous M. Manganoni, avant duits laitiers sont connus et oublier le poids décisif d'un d'être le héros du Printemps apprésiés:il suffit d'en main. secrétaire, seul à bénéficier de Prague et le dissident tenir la qualité et d'en assude l'appui total d'un appa- valdôtain, fûtes ceux qui vo- rer le marcbé. reil où des milliers de per- tiez et parliez contre leur Ses vins sont excellents: il manents sont soumis à la conscience sous les ordres de convient d'en conserver l'inrègle de l'inconditionnalité Novotnyou de Togliatti, Ber- tégrité, d'en ét.!ndre le marsous peine de licenciement linguer, Dolchi et Compa- cbé commercial. immédiat et... sans préavis. gnie. Son Ecole d'Agriculture D'où ces congrès systémati«Il fàut aider les militants s'agrandit: l'agriculteur comquement monolithiques. Vous sincères ' et de valeur d'au- me l'éleveur de XX ème siècle n'avez pas le droit de criti- jourd'hui à devenir demain · étant un tecbnicien. quer Berlinguer, Chinchéré les Dubcek, les Smirkovski, Sa forêt est là, séculaire, ou Dolchi? Par contre on les Pélikam> et les MANGA- malmenée et malade, mais vous octroie le droit de les NONI du PCI. · qu'il convient de faire reviaimer. Cher Monsieur, vous ap- vre. Quelques coopératives prosparteniez à l'Histoire ValdôJe suis sûr qu'à l'intérieur taine, à présent, vous rentrez pèrent déjà; d'autres s'orgadu PCI existent des forces dans sa Légende. nisent. saines (Vous en êtes le sym-On pense, on a même Alex Di Placido bole valdôtain) et des «homcommencé à construire et à mes honorables qui sont laminés et qui sont placés devant un dilemme dramatique: jouer le jeu et attendre, ou parler et être aussitôt broyés, sans aucun rés.u ltat». Pour Sono state definite le norme 4) appartengano a nuc/uei faouvrir la perspective autoge- per l'attribuzione di assegni e miliari il cui reddito annuo acstionnaire, il faut deux «prin- sussidi di studio a studenti uni- certato non superi Lire 4.000.000. temps de Prague»: l'un à versitari meritevoli e bisognosi Tale reddito pub essere aumenMoscou. «l'autre ... via delle per l'anno accademico 1977 tato di Lire 500.000 per ogni Botteghe Oscure». Inutile de 1978. figlio a carico dopo il primo. Possono concorrere per otte-" L'assegno di studio è determiparler d'autonomie non trunere un assegno di studio, di nato nei seguenti importi: quée avec ces gens-là sans importo variabile da lire 100.000 Reddito annuo accertato a Lire 500.000, gli studenti unida Lire 0 a Lire 3.500.000 versitari in possesso dei seguenti daLire3. 501. 000aLire3. 800. 000 daLire3.801. OOOaLire4.000. 000 requisiti: 1) siano residenti in Valle d'AoImporto assegno sta e ivi effettivamente domiciLire500.000 Les propriétaires qui n'ont liati; 2) siano iscritti a corsi di laurea Lire250.000 pas vendu leur alpage et qui Lire 100. 000 prêtent les pistes, matière in- o di diploma presso Università italiane. dispensable, ne sont jamais à L'assegno di studio non è cumuSe iscritti al 2° anno devono l'honneur au partage du gâaver superato, entro la sessione labile con il presalario 0 con alteau. Je trouve que les gens estiva, almeno due esami previ- treprovvidenze di importo pari qui sont restés fidèles à la sti dal piano di studio per l'an- o superiore. Qualora 10 studente montagne n'ont aucune channo accademico precedente a quel- risulti beneficiare di borse 0 di assegni di studio di importo ce de faire valoir leur point 10 cui si rijerisce la domanda. Se iscritti ad anni successivi al inferiore, potrà ottenere la lide vue sur tout problème qui les concerne en voie directe secondo devono aver superato, quidazione dell'assegno per un entro la sessione estiva, un nu- importo pari alla differenza. ou indirecte. Possono inoltre concorrere per mero di esami pari a quello Je suggère que l'Adminiprevisto dal piano di studio per ottenere un sussidio di studio di stration Régionale et surtout gli anni precedenti ed almeno importo non superiore a Lire celle Communale, avant d'acdue ' dell'anno immediatamente 250.000, a titolo di rimborso corder un permis pour toute anteriore a quello cui si rijerisce spese per l'acquisto dei libri di nouvelle installation, exigent la domandq; testo, gli studenti universitari in que les gens du payS aient le 3) abbiano fatto domanda per possesso dei seguenti requisiti: droit de souscrire à une part ottenere il presalario statale e ne 1) siano residenti in Valle d'Aosipno sta,ti esc/usi per mancanza- sta ed ivi effettivamente domidu capital de la Société. ciliati; di fondi; Richard Tercinod AUX PIEDS DU MT-BLANC Le Président d'une Société qui exploite les remontées mécaniques de Courmayeur a déclaré récemment à la Presse que les opérateurs touristiques de sa zone avaient accusé des pertes s'élevant à des centaines de millions à cause du blocage de la route nationale pendant un weekend de janvier~, Il S'llsit d'une déclaration intéressante qui donne la mesure des intérêts en jeu dans la région du Mont-Blanc. On a l'habitude de dire que ces Sociétés font la fortune de la population iocale; C'est vrai, mais ce phénomène n'atteint pas tout le monde. PENSEZ-Y BIEN éqniper de petites industries locales. Région frontalière, notre Vallée exige la pratique de trois langues: on en voit enfin la nécessité. C'est un ' pays d'art spontané et d'artisanat appliqué car artistes et artisans ne s' épanouissent ' bien qu'en milieu indépendant. Et voici que, tout à coup, timidement, la culture valdôtaine reprend son esSor. Et ça bouge, en douce, sous les cendres ... Si nous le voulions, tous encordés et abanant d'un commun effort, demain, nous rivaliserions d'aisance avec notre voisin, le Valais ... le coeur valdôtain en suprématie. Pensez-y bien ... et allez-y! Irma Bonfillon. FINANZIAMO stlpendlatl, casallnghe correntlstl, bancarl C.so G. Cesare 150 telef. 233,861 - 238.913 velocltà e rlservatezza. ATTENZIONE flnanzlamentl ln glornata a casallnghe, correntlsti, bancarl. VIa C. Colombo, 1 Tel. 504.463 - 580.870 TORINO ASSEGNI E SUSSIDI A UNIVERSITARI 2) appartengano a nuc/ei familiari il cui reddito annuo accertato non superi Lire 4.000.000. Tale reddito pub essere aumentato di Lire 500.000 per ogni figlio a carico dopo il primo; 3) siana iscritti a corsi di laurea o diploma pressa Università italiane 0, se iscritti ad anni successivi al primo, abbiano superata entro il 30 dicembre 1977 la metà degli esami previsti dal piano di studio e almeno un esame nel corso dell'anno solare 1977. Il sussidio per l'acquisto dei libri di testo è cÜmulabiie con il presalario statalè, con l'assegno di studio regionale 0 con altre provvidenze analoghe. Per ogni ulteriore' informazione, gli interessati potranno rivolgersi presso gli uffici dell'Assessorato a(la Pubblica Istruzio- . ne. OCCASIONE per mot/vi dl famlglla cadesi avviatlssimo negozlo lAVASECCO TINTOSTIRERtA /n Aosta - Buona posizlone Te/e'onare 0165t32.883 ore serail LE PEUPLE VALDOTAIN 6 Les prlncipaPI pro!gramRies des lélélisions francophones . SEMAINE DU Il AU 17 MARS 1978 SAMEDI Il 12h30 Samedi et demi 13h35 Loto chansons 17h 10 Des animaux et des hommes 18h00 La course autour du monde 20h35 Série: Madame le Juge (nO 1) 22h05 Questions sans visage 22h55 Drôle de baraque SAMEUI 11 10h55 Ski alpin 11h50 Un 'ora per voi 12h50 Patinage artistique 14h45 Film: Sous les toits de ·Paris 17h55 Film: Le temps des as (n ° 3) 20h35 Histoire des trains (n ° 5) 21h30 Les oiseaux de nuit (variétés) DIMANCHE 12 12h00 Bon dimanche - Blue jeans 78 13h25 Grand album 14h30 Série: Drôle de dames 15h25 La lorgnette 17h25 Monsieur cinéma 18h15 Petit théâtre du dimanche 20h32 Elections législatives (premier tour) DIMANCHE 12 12h45 Michel Strogoff (n° 4) 13h40 Dimanche-mélodies 16h05 Concert 16h45 Le carrousel du dimanche 17h55 Patinage artistique 20h10 Voltaire ce diable d'homme (n° 3) 21h15 Jeu: A vos lettres 21h35 Ali you need is love (rock and roll) LUNDI 13 15h05 Série: Le magicien (n ° 2) 17h55 Fenêtre sur. .. 20h32 La tête et les jambes 21h35 Marna Rosa (n° 1) LUNDI 13 17h 10 Au pays du Ratamiaou 17h40 La récré du lundi 20h35 L'histoire en jugement (n° 3) 22h45 Entretiens: Marcel Carné (n° 3) MARDI 14 17h55 Fenêtre sur ... 20h35 Campagne électorale 21h05 Dossiers de l'écran: Film + Débat MARDI 14 15h00 Tv-Contacts 17h40 La récré du mardi 18h05 Courrier romand 21h15 Film:Le fleuve MERCREDI 15 15h05 Le monde merveilleux de Disney 15h55 Un sur cinq 20h35 Campagne élctorale 21h05 Question de temps (mag. actualité) 22h10 Il y a 100 ans Alfred Cortot JEUD,I 15h05 17h55 20h35 21h05 16 Série: Le magicien (n ° 3) Fenêtre sur. .. Campagne électorale Film: Le troisième homme 16 Feu vert (im~ges du monde) Courrier romand Temps présent (mag. information) Film: Claudine en ménage VENDREDI 17 9h25 Ski alpin 13h25 Hockey sur glace 17h 10 Au pays du Ratamiaou 17h45 Agenda 20h20 Spectacle d'un soir 21h30 Silvesterkliluse TOUS LES JOURS SAUF SAMEDI ET DIMANCHE 13h50 14h03 15h55 , 18h55 Feuilleton Aujourd'hui Madame Aujourd'hui magazine Jeu: Des chiffres et des lettres Dans notre 1 régi<'m on parle trop l'italien; 1l'italien à l'école, dans les bureaux publics, à l'église, dans les journaux quotidiens, etc. Par exemple, je trouve qu'en Vallée d'Aoste l'église ferme complètement les portes au français. Pourtant, dans le clergé, i/ y a plusieurs prêtres valdôtains. Ces prêtres devraient donner une main aux valdôtains, pour réinstaurer le français dans ce pays qui a toujours eu une certaine culture. Même son journal «II corriere della valle d'Aosta» est écrit en italien et surtout par des personnes étrangères à la Vallée. Les messes sont célébrées en italien, le catéchisme dans l'école valdôtaine est aussi en italien. Où donc est allé finir ce Patrimoine qu'est le français, gardé si précieusement par nos meiux abbés? Pourquoi ce français ne ressort-il qu'une fois par an dans «Le Messager Valdôtaim>? Lorsque nous organisons, nous, jeunes, des manifestations culturelles, des fêtes dans les vi/lages, que nous participons aux chorales, on entend les gens dire: «Les jeunes ne savent pas le français et même plus le patois». La cause en est directement imputée à l'église, à l'école et souvent aux parents, hostiles à ces choses. L 'Assessorat à l'instruction publique, présidé par Mlle V/GL/NO, dans ces dernières années a déjà fait un pas en avant vers ce bagage de connaissances que fgrme l'école valdôtaine. Est-ce seulement parce que Mlle ViGL/NO 1 est une bonne val- dôtaine, ou est-ce aussi pour le fait qu'elle appartient à l'Union Valdôtaine? Dans les bureaux publics, si l'on veut se faire comprendre il faut parler italien [et il faut tenir compte que la Vallée d'Aoste est entièrement basée sur le tourisme!]. Les journaux quotidiens: par exemple «La Gazzetta deI Popolo» donne deux pages sur les nouvelles en Vallée non seulement en italien, mais avec beaucoup de fautes, soit sur les noms de pays ou sur les noms de personnes, et quelquefois déplace un événement d 'une commune à une autre (Documentation à l'appuI). Les partis politiques et les mouvements qui opèrent dans la Vallée d'Aoste écrivent souvent en italien, même les D.P., qui semblaient être un mouvement régionaliste, au contraire pu- ' blient un journal pratiquement tout en italien, comme d'ailleurs le sont ses collaborateurs. En tirant les conclusions de tout ceci, l'unique mouvement qui a toujours porté en avant les discours sur le français et le patois, c'est l'U. V. Donnons une main à ce mouvement et à sa presse. A tenir compte que ce mou. vement, dans les dernières années, a perdu malheureusement les hommes plus valables aussi bien du point de vue politique que culturel. Tout de même la bataille continue telle qu'elle avait été commencée auparavant: «MOUVEMENT POUR LA DEFENSE DE LA LANGUE, DE L'ETHNIE, DU PEUPLE VALDOTA/N». ARTHUR. MERCREDI 15 17h10 Au pays du Ratamiaou 17h35 Ne perdez pas la boule! 18h15 l'antenne est à vous 20h25 Film: Le déjeuner sur l'herbe 22h05 La Tanzanie JEUDI 17h40 18h05 20h20 21h20 VENDREDI 17 15h05 Série: Dossier danger immédiat 17h55 Fenêtre sur ... 20h35 Campagne électorale 21h05 Feuilleton: Un ours pas comme les autres 22h05 Apostrophes 23h22 Ciné-club: A travers le miroir TROP D'ITALIEN DANS CE PAYS 18h30 18h40 19h00 20h00 Musti (pour les petits) Système D Un jour, une heure Jeu: Passe et gagne Béb~ repousse sa bouillie. Est-il capricieux? Est-il malade? Mais non, voyons! il en a assez de nos soupettes insipides, de nos panades livides. Une purée décorée à l'aide des branches d'une fourchette ou modelée aIT volume et représentant un fruit , une fleur, une spirale puis dorée au four ... un peu de conëentré de tomateS dans son riz- ou ses pâtes... des càrottes râpées arro~ées d'une larme d'huile d'olive et émaillées de rognures d'olives vertes ou noires, un brin de persil haché ou de cubes de betterave aiguiseront son appétit à coup sûr. De la couleur, de l'imagination valent un fortifiant, car, manger des yeux, vouS' connaissez? Belle à bien peu de frais, Madame: trois ou quatre cuillerées de lait tiède constitue un merveilleux démaquillant et lait de beauté. A la saison des fraises, ajoutez-y quelques gouttes du jus de ces fruits. Enfin je recommande,' gratuit et combien efficace , le sourire à coeur ouvert. Maman-Gr'an 7 LE PEUPLE VALDOTAIN a " '" AGRICOLTURA ed EDILIZIA a Vorrei trattare in questo articolo due argomenti : agricoltura ed edilizia che sebbene sembrino totalmente diver si tra loro, nella realtà territoriale della nostra Valle sono indissolubilmente legati. Lo Stato cerca di rilanciare nelle Regioni Italiane l' agricoltura, una cosa giusta sia dal lato economico che occupazionale; anche nella nostra Regione molt-i uomini politici seguono questo iter con una quantità di - belle parole ed anche con i fatti considerando che stanno nascendo cooperative ecc. Quello che mi sgomenta èil fatto che moite proprietà terriere vengono vendute per costruire case, fabbriche ecc. ed i piani regolatori molto spesso non tengono affatto in considerazione il problema agricolo, e cosi vediamo terreni fertili e produttivi tramutarsi in villette e condomini. Mi chiedo spesso cosa succederà (vista la conformazione geografica della Valle d'Aosta) se -continuiamo a costruire indiscriminatamente. Fra qualche anno~ci saranno dei centri urbani disseminati ovunque e per l'agricoltura resterà talmente poco spazio che non ci sarà più alcun interesse- a continuare un lavoro che economicamente non rende, quindi sorgerà il problema occupazionale di coloro che si saranno stancati di fare i contadini, si supplirà alla mancanza di lavoro con l'industria e la nostra bella verde Valle diventerà in breve tempo il paradiso dell'inquinamento con prevedibili conseguenze per la salute. Qualcuno a questo punta obietterà che a causa dell'espansione demografica le abitazioni servono. Sono perfettamente d'accordo, ma perchè non prendere allora in seria considerazione la ristrutturazione delle vecchie case? Si sta facendo ma non nei dovuti termini e non analizzando a fondo il problema. Nei nostri paesi si possono vedere dei villaggi _comp~eta- 5 LIGOR C'è, pol, un altro as petto nella questione salassa ... Dobbiamo' qulndl Impugnare le armi per rlsolvere, dopo il problema risolto delle nostre frontiere marittime, il problema delle nostre frontlere mente in rovina, vecchi ruderi imervibili COi! tre 0 4uattro proprietari, padroni ciascuno di· un vano . La realtà evidenzia un fatto spiacevole e cioè se uno di lorD intende ristrutturare la casa si trova di fronte gli altri proprietari che non avendo alcun interesse 0 per motivi di gelosia non vogliono né vendere né rifare la loro parte ostacolando _cosi chi aveva optato per la' ristrutturazione. Casi simili ve ne sono a migliaia essendo un tempo le proprietà molto più frazionate e cosi si è arrivati alla sfacelo di tante nostre belle case. Ora se la Regione interviene con mutui, agevolazioni ecc. perchè non interviene con delle leggi adeguate per risolvere il problema degli alloggi? Basterebbe istituire un organo dicontrollo In ogni Cornu ne ed appurare quali e quante abitazioni sono pericolanti 0 disabitate. Convocati i proprietari, stabilire chi intende ricostrui- rebbero a tutta la comunità. Sorgerebbero allora delle zone ~ompletamente rimesse a nuovo con enorme vantaggio dal punta di vista estetico, cesserebbe il problema degli alloggi ed i terreni produttivi servirebbero per l'agricoltura. Il discorso pub sembrare utopico, ma io credo che se qualcuno avesse il coraggio di proporre una tale legge ebbene la Valle_d'Aosta cambierebbe as petto e potrebbe diventare una Regione modello sotto moiti punti di vista. Georgette Rolland ASSURANCES TOUTE NATURE (vie - incendies - accidents - autos - vols - risques agricoles - transports - risques divers, etc.) L'intérêt est réciproque si pour Vos nécessités vous vous adressez à: L'AGENCE GENERALE ((TIRRENA •• (Géom. Jean PIEROPAN) 31 - Place E. Chanoux - AOSTE tél. 40037 , - le salasse Sapete, ilIustri padri, che Il territorio è ricco di ... ora che Roma è di nuovo in piedi, forte, fiera e compatta come non mai! re cercando di mettere d'accordo le controparti e procedere quindi all'aiuto di codes te pers one con mutui ecc. Qualora i proprietari non giungano ad un accordo per puro spirito di contraddizione 0 per intralciare il vicino, ecco che dovrebbe scattare una legge che obbliga a · vendere dando la possibilità di portare avanti l'iniziativa a chi 10 desidera. Se poi a nessuno interessa, la Regione dovrebbe avere il diritto diacquistare l'edificio e di ristrutturarlo ricavandone cosi abitazioni che servi- Pensate quale serbatolo dl schiavi sanl e robu$tI potrebbe diventare quella valle alpestre! Ma soprattutto tenete presente quanta sarebbe importante, - poter accedere per nol, Iiberamente Per questo io affermo, per quanta riguarda 1 Salassi, che la parola d'ordine è una sola, categorica e~mpegnativa per tutti! Textes de Bruno Salvadori Dessins de Joseph Rivolin ... che portano all'~I vezla e alla Gallla! NIENTARur E LI ANNIENTEREMO! LE PEUPLE VALDOTAIN 8 LE SCHEDE Fin du premier quadrimestre. Tous les écoliers vont à la maison avec leurs bulletins scolaires . ' Mais , cette année , les parents n'auront plus la possibilité de quantifier la valeur de leurs enfants en faisant la somme des notes méritées dans les différentes disciplines: cette année, il y a «le schede» . " Ce qui ne manquera pas de mettre dans l'embarras tous les bons pères de famille qui, au cours des années, avaient mis au point un système infaillible pour solliciter un meilleur engagement de leurs fils à l'école: un 4 = deux gifles, un 5 = une gifle, un 6 = une grimace, un 7 = un petit sourire, un 8 = une tape amicale sur l'épaule. Les seuls vraiment contents des «schede» sont les élèves: grâce à Malfatti, d'un seul coup ils ont mis dans l'embarra~ les parents et les professeurs. Mais venons à nos moutons, ou mieux, à ces charmants toutous qui font de la politique. Ces enfants terribles qui jonglent au Conseil Régional ont bien mérité eux aussi leurs «schede» . Tout du moifls c'est ce que soutient le directeur du Peuple qui m'a confié la lourde tâche de préparer les profils des Conseillers. Naturellement je me suis rebellé: «Je ne vais pas faire 35 profils, quoi?» je lui ai dit. «Fais-en quelques uns au moins, m'a-t-il répondu. Et n'oublie pas Benzo qui, PARAIT-IL, aime qu'on le tienne en considération et qu'on' s'occupe un peu de lui ... » Et je me suis mis à l'oeuvre. Et que les exclus m'excusent: j'aurai encore l'occasion de chanter leurs gestes. Promis. En ordre alphabétique, pas d'importance, naturellement. BENZO CARLO: Modeste et résolu, il participe activement à la vie du Conseil, mettant sa compétence (qui recouvre tous les domaines) au service de la population. Peu ambitieux, il se contenterait de quelques présidences; peu importe lesquelles. Sa fréquence au Conseil est régulière et ses absences tombent toujours au bon moment'. Les amis l'appellent aussi Psico-Medico-Pedagogico. Il pourrait faire davanpeut-être tage, mais c'est mieux comme ça. BORDON MAURO: Timide et réservé, il voterait ~ pour Monami rien que pour le plaisir de l'avoir toujours en face ,a u Conseil. Il se distingue dans l'expression orale où il excelle par sa concision: «Saro breve ... » soutient-il. Brimé dans ses ambitions (il n'est quand même pas plus bête que Rà mera,et Chabod qui font les Assesseurs) il espère toujours faire le Président de 'ta Junte: à force de voir Andrione il est convaincu qu'il suffit d'être grand (de taille) pour occufler le fauteuil présidentiel. Quand il perd son assurance il devient méchant. CHANU GIORGIO: Quand il parle, il ne rit jamais, plongeant dans l'embarras son auditoire qui voudrait rire à ses boutades mais ne sait jamais quand c'est le bon moment. Très sportif, il excelle dans la natation et les eaux houleuses de la politique ne luifontpas peur . Né (politiquement, bien sûr) avec les OP, il est vierge (politiquement, bien sûr). Sa mémoire est un peu faible: il oublie régulièrement qu'il a été syndic d'Aoste avec la OC . Il aime répéter: «Noi OP nel '69 non c'eravamo ancora». Mais où étiez-vous? CHINCHERE FRANCO: Doué d'un caractère vif, il intervient souvent dans la vie du Conseil mais pas toujours à propos. Souvent distrait, le Président l'a surpris une fois en train de jouer à la beiote avec Crétier. Sévèrement répdmandé, il a déclaré que la faute était à Manganoni et a mérité ainsi la considération des électeurs du PCI. Il excelle dans l'expression orale surtout quand il raconte des blagues sur les carabiniers. En mûrissant, il deviendra meilleur, comme le Champagne ... LUSTRISSY FAROUCHE: Particulièrement bien développé pour son âge, il est très bien inséré entre Pollicini et Lanivi. Doué d'un esprit méthodique, c'est à lui que les collègues s'adressent quand il faut débrouiller des situations confuses. Sa préparation en histoire est remarquable et il réussit souvent à apporter une note de bonne humeur au Conseil avec ses exposés d'histoire valdôtaine. Ceux qui ne le connaissent pas pourraient même le prendre pour un érudit. Il soutient que la composante féminine devrait être mieux représentée au Conseil. MANGANONI CLAUDE: Elégant et distingué, ceux qui ne le connaissent pas bien le confondent parfois avec Dolchi . Jovial et obéissant, il participe activement à la vie du Conseil, posant des questions dont il connaît déjà la réponse et d'autres dont il ne comprend pas la réponse. Parfois cruel, il a été surpris par Trossello à vivi sectionner un petit oiseau égaré dans sa vigne. Tout dernièrement, il a fait des progrès remarquables qui, cependant, ne lui permettront pas de redoubler la classe et de se retrouver au Conseil l'année prochaine ( dans les rangs du PCI au moins). MAPELLI ANGE: Esprit pacifique, il participe avec intérêt à la vie du Conseil mais son rendement n'est pas proportionnel à son ardeur. Père de famille, il a 5 enfants, répète-t-il souvent (mais peuton jamais prendre en parole un OC?), provoquant régulièrement une vague de commisération parmi les Conseillers. Il s'exprime mieux en oral qu'en écrit et s'il ne s' exprimait pas, ce serait mieux encore. Aigre Vin DECES CHEZALLET: Le 3 dù niois de mars est décédé, après quelques jours d'hospitalisation, M. BAL Adolphe, dit Alido, à l'âge ç1e 51 ans. Il était inscrit depuis longtemps à notre Section de J'Union Valdôtaine, à laquelle il avait donné tout son appui. Notre Section présente les condoléances les plus émues à sa femme Pastoret Césarine, à son fils Rinaldo qui a bien voulu suivre l'exemple de son père, à sa fille Romilda et à tous ses parents. '**" '* '* ''** '* '* Affittasi in Aosta: vigneto di dieci ~~ quartanate, più frutteto _$ di N° 330 pian te ,*. alto fusto mele renette, delicius, starchi, peri martin sec e caiser Rivolgersi a: Jacquemin Giuseppe Pantaleone Cascina Saraillon, 7 a Km . 2 sulla strada Gran S. Bernardo 11100 AOSTA '* '* "* *' '** ''** ''** '*'*'**'*'*'** MEGLIO TARDI CHE MAI Finalmente, anche il Direttore dei settimanale cattolico «Corriere della Valle d'Aosta» don Tarcisio Lassalaz, pare che abbia lasciato un pochino il suo ottimismo, per avvicinarsi di più al realismo: Infatti, in questi giorni ho avuto il piacere di poter leggere sul n° 7/78 di cotesto settimanale la sua considerazione sulla politica deI «Corriere»; in cotesto articolo, questo spettabile ecclesiastico considera «che se siamo ancora un Paese libero, cio è dovuto anche al fatto che moiti in Italia hanno ascoltato quegli ammonimenti dell'Episcopato ed hanno votato D .C., magari come scriveva recentemente Montanelli «turandosi il naso per non sentire 10 sgradevole odore» . Con'questo non vogliamo non riconoscere che nella D . C. vi siano stati e vi siano ancora uomini - tipico è il caso dell'on . prof. La Pira recentemente scomparso - che ben meritano tutta la nostra stima e riconoscenia». (???) Non voglio affatto negare che anche nella D.C. 0 sia nella Democrazia Cattolica italiana vi siano stati e vi siano ancora degli uomini che meritano la nostra riconoscenza, lascio il compito ad ognuno a giudicare, in particolare modo in riferimento alla Dottrina che cotesto partito si dice ispirato. Sono d'accordo nel considerare che degli «scandali e uomini mena degni si trovano dappertutto» pero, che ce ne siano tanti in un partito che si dice ispirato dalla Dottrina Cristiana, non vi risulta vergognoso? A me, non solo mi risulta vergognoso, ma mi risulta anche compromettente per tutta la Cristianità! Benchè l'autentica Dottrina dei Vangelo per la sua pregiata distinzione non puo essere confusa con la «D.C.», che dagli incoscienti e da quelli che non la conoscono; pero, visto la pretenzione e la dominazione di cotesto partito, non vedo come i coscienti della autentica Dot-. trina deI Vangelo possano considerarsi rispettati da cotesto partito. In quanta al problema della Itbertà; analizzando come i vari Governi di maggioranza della «D.C.» che hanno governato l'ltalia in quest'ultimo trentennio, visto come hanno legalizzato e tutelato la libertà, mi risulta che non solo cotesta «O .C.» abbia poco merito di gloriarsi, ma visto l'intolleranza alla libertà di fede cristiana genuina, e la tolleranza al male al quale ci ha ridotti, ai disordini , agli scandali, , ai compromessi , ecc ... , in vigore, apche per questi motivi, 'non Vi ri suit a che dovrebbe vergognarsi, e di avere almeno il rispetto di cambiare la sua denominazione per non compromettere 01tre, tutto la Cristianità con Essa? Ma finalmente, come ho già sopra menzionato, an~he il Direttore deI Settimanale cattolico, lasciando un pochino il suo ottimismo, termina il suo articolo citando l'Episcopato Francese, dicendo: «Non intendiamo dire che tutte le scelte si equivalgono e che siano accettabili; ciascuno deve lasciarsi sem pre interrogare dal Vangelo, accettato nel suo rigore e nella sua totalità. Ma l'esperienza della storia mostra che rifiutando il pluralismo, si apre la via all'intolleranza e, in una parola, al totalitarismo». Inoltre, in ultimo, cotesto spettabile Direttore deI «Corriere» dice: «Certamente è auspicabile che i cristiani, politicamente divisi - parliamo soprattutto per quelli della nostra Valle d'Aosta - sappiano dare attraverso un'opera di crescente coscentizzazione e a un dialogo umile e paziente, l'esempio di una unità che passando al di sopra delle scelte contingenti a livello di situazione, cammini verso una convivenza civile ove non ci sia oppressione dell'uomo sull'uomo, ma tutti siano uguali e fratelli». Cari lettori, le parole che mi sono permesso di riportare dal «Corriere» in questo modesto articolo, mi risultano assai chiare perchè ogni persona cosciente dei suoi diritti, possa confrontarle rettamente in riferimento alla sua fede e la sua coscienza. Onore e pace a chiunque fa il bene! Grazie per avermi letto e rispettosi saluti . Firmino Clos In Riviera Ligure CERCASI CUOCO 0 CUOCA per stagione estiva. 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