Festival du film italien
Villerupt
il était
une fois
Villerupt est une
petite ville du
Pays-Haut lorrain,
à proximité des
frontières belge et
luxembourgeoise
qui a vécu à partir
de 1879 l’aventure
de la sidérurgie lorraine.
Les nombreuses
concessions minières et les installations sidérurgiques
ont nécessité l’importation massive de main d’œuvre essentiellement
polonaise et italienne. De minuscules villages agricoles se sont transformés en cités du fer et ont vu
leur population augmenter de façon considérable.
Toutefois, à partir du milieu du 20ème siècle, la sidérurgie lorraine a commencé à sentir les effets de la crise
qui allait l’anéantir en une vingtaine d’années.
Ceci n’est pas une autre histoire. C’est dans ce
cadre économique et social que le Festival du Film
Italien de Villerupt est né et qu’il s’est développé.
En 1976,dans un groupe de cinéphiles de la Maison
des Jeunes et de la Culture a germé l’idée d’un «
Festival du Film Italien », simplement à cause du
succès que connaissait alors ce cinéma en France.
Du 9 au 14 novembre 1976, dix-huit films ont été
projetés dans trois salles. Le programme comportait
quelques avant-premières prestigieuses telles que
Novecento de Bernardo Bertolucci, ainsi que des
films plus ou moins anciens, de la première moitié
des années 70 (Dramma della gelosia,C’eravamo
tanto amati, Mimì metallurgico ferito nell’onore,
La classe operaia va in paradiso...). Mais le grand
événement qui a marqué pour longtemps l’imaginaire collectif a été la projection de Pane e cioccolata (Franco Brusati, 1973). Les spectateurs d’origine
italienne ne pouvaient que se reconnaître dans le
personnage de Nino Garofoli, l’immigré italien que
la Suisse rejette.
Ce devait être une manifestation sans suite. Sur le dépliant du programme
et sur l’affiche, «festival» n’est pas précédé de «1er» , mais le succès rencontré
(plus de 3000 spectateurs) donnait naturellement l’envie de recommencer.
Le « 2e festival du film italien de Villerupt » se déroula du 8 au 13 novembre
1977 et connut un succès bien supérieur (près de 6000 entrées), attirant du
coup l’attention de la presse régionale. Pour faire face à l’afflux important
de spectateurs, la 3e édition fut allongée. La fréquentation monta encore,
passant à plus de 10 000 entrées. Cette première phase du Festival du Film
Italien de Villerupt est marquée par un dépassement constant des attentes
des organisateurs. C’étaient des queues sans fin, des salles combles, des
gens assis par terre, des séances supplémentaires jusque tard dans la nuit.
La programmation comprenait toujours un nombre analogue de films, essentiellement ceux des «maîtres» de la comédie et des films «politiques»
qui avaient la faveur du public (pas uniquement italien, d’ailleurs) : Bertolucci, Comencini, Damiani, Fellini, Ferreri, Monicelli, Risi, Rosi, Scola. Progressivement, des œuvres de cinéastes nouveaux
furent introduites : Mario Brenta, Nanni
Moretti, Maurizio Nichetti, Francesco Nuti,
Carlo Verdone, Marco Tullio Giordana...
manifestant de la part des organisateurs
une attention cinéphile plus évidente.
D’année en année, la manifestation s’est
allongée jusqu’à la durée qui est encore la
sienne (deux semaines, trois week-ends) et
a rencontré un succès toujours grandissant :
elle a dépassé les 30 000 spectateurs lors de
sa sixième édition, en 1981. Dans le contexte
de la fin des années 70, le « Festival de Villerupt » satisfaisait tous ceux (organisateurs
et spectateurs) qui prônaient des pratiques
culturelles différentes, hors normes, sincères
et spontanées.En un mot,pures.Une centaine de personnes de tous âges et
de toutes conditions, d’origine italienne ou non, travaillaient ensemble pour
la réussite de la manifestation qui prenait des airs de fête populaire également hors des salles de cinéma.
Dès la 6e édition (1981), la diaspora causée par la crise de la sidérurgie décimait
les organisateurs. À cela il fallait ajouter
la crise du cinéma italien et la difficulté
à trouver des films de qualité en nombre
suffisant pour composer une programmation valable. Après la 8e édition
(1983), qui connut un succès analogue
aux précédentes, l’équipe baissa les
bras. On put croire que l’histoire s’arrêtait
là.
l fallut en réalité trois
ans pour qu’une
équipe se reconstitue. Entre temps,
l’importation
de
films italiens en
France était descendue à des minimums historiques
et il fallait donc
avoir recours à des
importations temporaires de films
inédits. En 1986, la
9e édition présentait Pupi Avati que
suivirent Carlo Verdone et Giuseppe
Bertolucci dans des
éditions suivantes.
La notoriété de la
nouvelle formule a
été tout à fait assise
en 1992 lors de la 15e édition.
L’aspect cinéphile et culturel de la manifestation s’est trouvé renforcé par une
articulation de la programmation en quatre parties : le panorama (des films
d’auteurs connus et reconnus, sortis en France), la compétition (des films « d’auteurs nouveaux »), l’hommage à un cinéaste (Risi, Rosi,Verdone, Nichetti...) et la
rétrospective (des films sur un thème tel que la guerre, Naples...). Silvio Orlando,
Valerio Mastandrea, Margherita Buy ou Giovanna Mezzogiorno ont progressivement remplacé les Gassman,Tognazzi,Manfredi,Mastroianni...dans l’imaginaire
collectif. La production actuelle propose une vision du monde qui peut être partagée par tous. On y retrouve une attention
constante aux problèmes de société, filtrée
par le mélange des genres et surtout par le
sens de la comédie. C’est la permanence
de cette tradition italienne qui compose le
goût de la satire et le sens du mélodrame
que les organisateurs ont décidé de mettre
en évidence.
Trente-quatre ans ont passé depuis la première édition : une génération. Tout en
conservant sa base associative, le festival
s’est professionnalisé. Le cadre MJC correspondait de moins en moins aux nécessités
d’une manifestation qui accueille chaque
année autour de quarante mille spectateurs.
Une nouvelle association s’est créée, le Pôle
de l’Image de Villerupt, à laquelle collaborent la Ville, la Communauté de Communes, les Départements et la
Région.
Avec la seule mission d’animation culturelle et cinématographique dans le
cadre de l’aménagement du territoire, elle correspond mieux à la réalité d’aujourd’hui.
Ceux qui ont connu la Lorraine du nord dans
les années 60 et 70 auraient bien du mal à
la reconnaître aujourd’hui. Le public qui fréquente le festival lui aussi a évolué. Une analyse menée par le laboratoire de sociologie de
l‘Université Nancy 2 met en évidence que ce
public vient de plus en plus loin (en général
des métropoles du sillon mosellan (Nancy,
Metz, Luxembourg), qu’il est cosmopolite et
d’un niveau culturel plutôt élevé. Il correspond en fait au public jeune adulte et adulte
qui fréquente le plus les cinémas (entre autres
d’art et essai).
Pour les organisateurs les enjeux sont multiples : il
s’agit de consolider l’aspect culturel de la manifestation et de diffuser la connaissance du
cinéma italien sur une zone plus vaste tout
en conservant un esprit éminemment « populaire » qui se traduit par la convivialité de la
fête. C’est pourquoi le Festival, soutenu par les
instances du cinéma italien, cultive les partenariats les plus divers avec d’autres institutions
culturelles Lorraines et Luxembourgeoises. Les
autorités régionales, départementales et locales nous poussent à favoriser l’éclosion
d’un moment fort de la culture italienne
dans toute la région.
Festival du film italien
Villerupt
Voir Naples et sourire (?)
Dans l’actualité internationale la Camorra napolitaine est en train de supplanter en notoriété
la Mafia sicilienne. L’iconographie napolitaine, déjà fournie en violences et incivilités diverses,
s’est enrichie d’images de rues envahies par les ordures, de décharges illégales de déchets
toxiques, de protestations populaires sans grand effet. Gomorra est venu se greffer sur ce substrat, lui donnant une dimension mythique. Pourtant, à l’automne 2010, le public italien a plébiscité Benvenuti al Sud, qui donnait de la Campanie et plus généralement du Sud italien une
idée différente, brocardant savoureusement des stéréotypes trop vite généralisés. Le film de
Miniero renouait ainsi avec la vision traditionnelle d’une région bénie des dieux, soleil, mer et
joie de vivre, véhiculée entre autres par la chanson napolitaine.
Le Festival du Film Italien de Villerupt s’était déjà interrogé, lors de sa 17e édition, sur cette double
représentation de Naples. Mais depuis, une édition après l’autre, c’est plus de trente films traitant de Naples qui ont été présentés sur nos écrans. Le moment est sans doute venu de refaire
le point.
Gomorra
Gorbaciof
Paisà
Benvenuti
al sud
L’oro di Napoli
Le mani
sulla città
Il postino
Paisà de Roberto Rossellini.................................................1946
L’oro di Napoli de Vittorio De Sica...................................1954
Le mani sulla città de Francesco Rosi...........................1963
Il postino de Michael Radford..........................................1994
Gomorra de Matteo Garrone..........................................2008
Gorbaciof de Stefano Incerti............................................2010
Benvenuti al sud de Luca Miniero..................................2010
Festival du film italien
Villerupt
le Festival de A à Z
A comme avant-premières
L comme Lorraine et Luxembourg
A comme Amilcar
M comme Macho ma non troppo
Ainsi en 2010, on avait Benvenuti al sud de Luca Miniero,
Gorbaciof de Stefano Incerti, Le quattro volte de
Michelangelo Frammartino ou encore Una vita tranquilla
de Claudio Cupellini.
Le nom du Trophée du Festival sculpté par Amilcar Zannoni
est remis chaque année aux lauréats.
B comme bénévoles
L’essentiel du staff est composé de plus de cent bénévoles
qui ont acquis au cours des années une expérience et une
qualité professionnelle valeureuse.
C’est dans la Grande Région, dans un rayon de 120 km
autour de Villerupt que réside 90% de notre public. Mais les
spectateurs qui viennent de plus loin (Alsace, Bourgogne,
Champagne, Région Parisienne, Belgique et même Italie)
sont chaque année plus nombreux.
Les hommes dans le cinéma italien.
M comme Maradona
N comme Naples
«Voir Naples et sourire (?)».
B comme Benvenuti al sud
O comme O sole mio…
C comme cinéma
P comme public
Le festival s’attache à présenter les films les plus
contemporains afin de mieux faire connaître le cinéma
italien actuel et ceux qui en sont les auteurs.
D comme débats
De nombreux réalisateurs viennent à Villerupt pour rencontrer
le public après la projection de leurs films. Rencontres
appréciées par le public autant que par les artistes.
E comme Esch-sur-Alzette
L’un des sites luxembourgeois du festival qui donne à la
manifestation sa dimension transfrontalière.
F comme Festival du Film Italien
de Villerupt
G comme Gomorra
H comme hommages
Chaque année, un ou plusieurs invités sont mis à l’honneur.
Le festival présente tout ou partie de leur œuvre et une
rencontre avec le public est organisée.
I comme inédits 
Le comité de sélection visionne des dizaines et des dizaines
de films en vue de la programmation qui propose chaque
année une vingtaine de films inédits en France : le festival est
l’une des rares occasions offertes au public de les découvrir.
J comme jeunes… 
Des lycéens et des étudiants de Nancy, Metz, Esch-surAlzette et Luxembourg composent le Jury jeune. Ils passent
cinq jours au festival, voient les films de la sélection qui leur
est préparée et remettent un prix après des délibérations
souvent homériques.
…et comme Jury 
Un jury composé de personnalités françaises et italiennes du
cinéma et des médias distingue un film parmi une sélection
d’œuvres premières et secondes. Un coup de pouce à
certains films et la découverte de nouveaux de talents
(Gabriele Muccino, Prix du jury en 2003) est ainsi assurée.
Sans qui le festival n’aurait pas toute sa notoriété.
P comme Pulcinella
Q comme quand est-ce que ça commence ?
Patience, le festival débutera le 28 octobre, pour être précis.
R comme rétrospectives
Sur un thème différent chaque année, le moyen de revoir
des classiques sur grand écran et de découvrir des perles
tombées dans l’oubli.
S comme séances
6 séances, à partir de 11 heures les samedis, dimanches
et jours fériés. 3 séances à partir de 15 heures les jours
ouvrables.
T comme thème
À chaque édition, un thème pour la rétrospective et le visuel.
Cette année: «Voir Naples et sourire (?)».
T comme Totò
V comme Venise
Un rendez-vous que nous ne manquons jamais. L’occasion
de voir les meilleurs films à venir et parfaire notre sélection.
V comme Vesuvio
Z comme zen
Un festival que nous voulons convivial, avec le minimum
de files d’attente et de stress. Un festival, les mains dans les
poches.
Festival du film italien
Villerupt
ils sont venus en 2010
Filippo NIGRO
Alessandro ARONADIO
essandro SIANI
ca MINIERO, Al
Claudio BISIO, Lu
Z
EN
et Marco CHIM
Luca ARGENTERO
Adolfo FRANZÒ
Edoardo
LEO
Ascanio CELESTINI
Maurizio NICHETTI
Gianfra
ncesco
LAZOTT
I
Valeria CAVALLI
Vincenzo TERRACCIANO
Isotta TOSO
Claudio BISIO
et Alessandro SIANI
Stefano FREGNI
Luca ARGENTERO,
Luca LUCINI et Filippo NIGRO
Maurizio NICHETTI
EI
et Aureliano AMAD
Marco Luca CATTANEO
Crédits photos : Yves Cardellini
pour le Festival du film Italien de Villerupt
Festival du film italien
Villerupt
LES PALMARèS
Palmarès 33e édition Festival du film italien de Villerupt 2010
• Amilcar du Jury : IL RICHIAMO de Stefano PASETTO
• Amilcar du Jury Jeune : 20 SIGARETTE de Aureliano AMADEI
• Amilcar du Public : LA PRIMA COSA BELLA de Paolo VIRZI
• Amilcar de la Presse : LA SOLITUDINE DEI NUMERI PRIMI de Saverio COSTANZO
• Amilcar des Exploitants : BASILICATA COAST TO COAST de Rocco PAPALEO
• Amilcar de la ville de Villerupt : Maurizio NICHETTI, réalisateur et acteur
de 1982
à 2010
palmarès précédents :
Palmarès 7e édition du Festival du film italien de Villerupt 1982
• Prix du Public : MARIA ZEF de Vittorio COTTAFAVI
• Prix de la Presse: MARIA ZEF de Vittorio COTTAFAVI
Palmarès 8e édition du Festival du film italien de Villerupt 1983
• Prix du Public : viAGGIO CON PAPA’ de Alberto SORDI
• Prix de la Presse : STATE BUONI SO POTETE de Luigi MAGNI
• Mention spéciale du Jury : IL BUON SOLDATO de Franco BRUSATI
Palmarès 10e édition du Festival du film italien de Villerupt 1987
• Prix du Jury : SEGRETI SEGRETI de Giuseppe BERTOLUCCI
• Prix du Public : IL CORAGGIO DI PARLARE de Leandro CASTELLANI
Palmarès 11e édition du Festival du film italien de Villerupt 1988
• Prix du Jury : L’APPASSIONATA de Gianfranco MINGOZZI
• Prix du Public : IO E MIA SORELLA de Carlo VERDONE
Les Amilcars 2010
Aureliano Amadei
Maurizio
NICHETTI
et Alain
CASONI
Palmarès 12e édition du Festival du film italien de Villerupt 1989
• Prix du Jury : VADO A REPRENDERMI IL GATTO de Giuliano BRAGETTI
• Mention spéciale du Jury : MORTACCI de Sergio CITTI
• Prix du Public : MERY PER SEMPRE de Marco RISI
• Prix du Jury Jeune : SCUGNIZZI de Nanni LOY
• Prix spécial de la Ville de Villerupt : Giovanni DI CLEMENTE, Producteur
Palmarès 13e édition du Festival du film italien de Villerupt 1990
• Prix du Jury : IL TARÀSSACHI de Francesco RANIERI-MARTINOTTI
• Mention Spéciale du Jury : L’ARIA SERENA DELL’OVEST de Silvio SOLDINI
• Prix du Public : DICERIA DELL’UNTORE de Beppe CINO
• Prix du Jury Jeune : DICERIA DELL’UNTORE de Beppe CINO
Palmarès 14e édition du Festival du film italien de Villerupt 1991
• Prix du Jury : BAROCCO de Claudio SESTIERI
• Prix du Public : ITALIA GERMANIA 4 - 3 de Andrea BARZINI
• Prix du Jury Jeune : VITO E GLI ALTRI de Antonio CAPUANO
Palmarès 15e édition du Festival du film italien de Villerupt 1992
• Prix du Jury : VERSO SUD de Pasquale POZZESSERE
• Prix du Jury Jeune : ALLULODROM de Tonino ZANGARDI
• Prix du Public : ALLULODROM de Tonino ZANGARDI
Palmarès 16e édition du Festival du film italien de Villerupt 1993
• Prix du Jury : GANGSTERS de Massimo GUGLIELMI
• Prix du Public : TESTE RASATE de Claudio FRAGASSO
• Prix du Jury Jeune : TESTE RASATE de Claudio FRAGASSO
Palmarès 17e édition du Festival du film italien de Villerupt 1994
• Prix du Jury : I PAVONI de Luciano MANUZZI
LA BELLA VITA de Paolo VIRZÌ
• Prix spécial du Jury : Alessandro HABER pour LA VERA VITA de Antonio H
• Prix du Jury Jeune : COME DUE COCCODRILLI de Giacomo CAMPIOTTI
• Prix du Public : COME DUE COCCODRILLI de Giacomo CAMPIOTTI
Aureliano Amadei
et le jury jeune
Palmarès 18e édition du Festival du film italien de Villerupt 1995
• Prix du Jury : PEGGIO DI COSI’ SI MUORE de Marcello CESENA
• Prix du Jury Jeune : CUORE CATTIVO de Umberto MARINO
• Prix du Public : PASOLINI, UN DELITTO ITALIANO de Marco Tullio GIORDANA
Palmarès 19e édition du Festival du film italien de Villerupt 1996
• Prix du Jury : ALBERGO ROMA de Ugo CHITI
• Prix du Public : JACK FRUSCIANTE E’ USCITO DAL GRUPPO de Enza NEGRONI
• Prix du Jury Jeune :
JACK FRUSCIANTE E’ USCITO DEL GRUPPO de Enza NEGRONI
Palmarès 20e édition Festival du film italien de Villerupt 1997
• Prix du Jury : TUTTI GIU PER TERRA de Davide FERRARIO
• Prix du Jury Jeune : ARDENA de Luca BARBARESCHI
• Prix du Public : LA GRANDE QUERCIA de Paolo BIANCHINI
Palmarès 21e Festival du film italien de Villerupt 1998
• Prix du Jury : VITE IN SOSPESO de Marco TURCO
• Prix du Public : PER TUTTO IL TEMPO CHE CI RESTA de Vincenzo TERRACCIANO
• Prix du Jury jeune : OLTREMARE de Nello CORREALE
Palmarès 22e édition Festival du film italien de Villerupt 1999
• Prix du Jury : IL GUERRIERO CAMILLO de Claudio BIGAGLI
• Prix du Jury Jeune : MUZUNGU de Massimo MARTELLI
• Prix du Public : COME TE NESSUNO MAI de Gabriele MUCCINO
• Prix de la ville de Villerupt : Enrico LO VERSO, acteur
Palmarès 23e édition Festival du film italien de Villerupt 2000
• Prix du Jury : LA GUERRA DEGLI ANTO’ de Riccardo MILANI
• Prix du Jury Jeune : LA GUERRA DEGLI ANTO’ de Riccardo MILANI
• Prix du Public : IL CIELO CADE de Andrea et Antonio FRAZZI
Palmarès 24e édition Festival du film italien de Villerupt 2001
• Prix du Jury : I NOSTRI ANNI de Daniele GAGLIANONE
• Prix du Jury Jeune : RIBELLI PER CASO de Vincenzo TERRACCIANO
• Prix du Public : RIBELLI PER CASO de Vincenzo TERRACCIANO
• Prix de la Presse : LE FATE IGNORANTI de Ferzan OZPETEK
• Prix de la ville de Villerupt: Michele PLACIDO, acteur et réalisateur
Palmarès 29e édition Festival du film italien de Villerupt 2006
• Amilcar du Jury : BILLO IL GRANDE DAKHAAR de Laura MUSCARDIN
• Amilcar du Jury jeune :
NON PRENDERE IMPEGNI STASERA de Gianluca Maria TAVARELLI
• Amilcar du Public : NOTTE PRIMA DEGLI ESAMI de Fausto BRIZZI
• Amilcar de la Presse : ANCHE LIBERO VA BENE de Kim ROSSI STUART
• Amilcar du Festival du film italien de Villerupt :
Maurizio SCIARRA, réalisateur
Palmarès 30e édition Festival du film italien de Villerupt 2007
• Amilcar du Jury : (ex aequo)
NOTTURNO BUS de Davide MARENGO
LE FERIE DI LICU de Vittorio MORONI
• Amilcar du Jury Jeune: IL 7 E L’ 8 de S. FICARRA, S. PICONE e G. AVELLINO
• Amilcar du Public : NON PENSARCI de Gianni ZANASI
• Amilcar de la Presse : SATURNO CONTRO de Ferzan OZPETEK
• Amilcar du Festival du film italien de Villerupt :
Beppe CASCHETTO, producteur
Palmarès 31e édition Festival du film Italien de Villerupt 2008
• Amilcar du Jury : MAR NERO de Federico BONDI
• Mention spéciale du Jury :
PRANZO DI FERRAGOSTO de Gianni DI GREGORIO
LA TERRAMADRE de Nello LA MARCA
• Amilcar du Jury Jeune : MAR NERO de Federico BONDI
• Amilcar du Public : AMORE, BUGIE E CALCETTO de Luca LUCINI
• Amilcar de la Presse : PRANZO DI FERRAGOSTO de Gianni DI GREGORIO
• Amilcar de la ville de Villerupt : Nicola PIOVANI, compositeur et pianiste
Palmarès 32e édition Festival du film italien de Villerupt 2009
• Amilcar du Jury : DIECI INVERNI de Valerio MIELI
• Mention spéciale du Jury : LA BELLA GENTE de Ivano DE MATTEO
• Amilcar du Jury Jeune : LA CASA SULLE NUVOLE de Claudio GIOVANNESI
• Amilcar du Public : SI PUÒ FARE de Giulio MANFREDONIA
• Amilcar de la Presse : VINCERE de Marco BELLOCCHIO
• Amilcar des Exploitants : SI PUÒ FARE de Giulio MANFREDONIA
• Mention spéciale du Jury exploitant : LA BELLA GENTE de Ivano DE MATTEO
• Amilcar de la ville de Villerupt : Wilma LABATE, réalisatrice
Palmarès 25e édition festival du film italien de Villerupt 2002
• Prix du Jury : GIORNI de Laura MUSCARDIN
• Prix du Jury Jeune : QUELLO CHE CERCHI de Marco PUCCIONI
• Prix du Public : IL PIU BEL GIORNO DELLA MIA VITA de Cristina COMENCINI
• Prix de la Presse : L’ORA DI RELIGIONE de Marco BELLOCCHIO
• Prix de la ville de Villerupt : Enzo D’ALÒ, réalisateur
Palmarès 26e édition Festival du film italien de Villerupt 2003
• Prix du Jury : FATE COME NOI de Francesco APOLLONI
• Prix du Jury Jeune : L’AMORE DI MARJA de Anne Riita CICCONE
• Prix du Public : IL POSTO DELL’ANIMA de Riccardo MILANI
• Prix de la Presse : BUONGIORNO NOTTE de Marco BELLOCCHIO
• Prix de la ville de Villerupt : Maurizio SCAPARRO, réalisateur
Palmarès 27e édition Festival du film italien de Villerupt 2004
• Amilcar du Jury : LA SPETTATRICE de Paolo FRANCHI
• Amilcar du Jury Jeune : NON TI MUOVERE de Sergio CASTELLITO
• Amilcar du Public : CHE NE SARÀ DI NOI de Giovanni VERONESI
• Amilcar de la Presse : IO NON HO PAURA de Gabriele SALVATORES
• Prix spécial du Festival du film italien de Villerupt : Silvio MUCCINO, acteur
Palmarès 28e édition Festival du film italien de Villerupt 2005
• Amilcar du Jury (ex aequo) : SOTTO IL SOLE NERO de Enrico VERRA
VIVA ZAPATERO ! de Sabina GUZZANTI
• Amilcar du Jury Jeune (ex aequo) : ONDE de Francesco FEI
VIVA ZAPATERO ! de Sabina GUZZANTI
• Amilcar du Public : VIVA ZAPATERO ! de Sabina GUZZANTI
• Amilcar de la Presse : LA FINESTRA DI FRONTE de Ferzan OZPETEK
• Amilcar spécial du Festival du film italien de Villerupt : Ferzan OZPETEK
« Amilcar » :
Le César de Villerupt
Villerupt avait son grand prix, il a
désormais son « Amilcar », du nom du
sculpteur lorrain Amilcar Zannoni, l’un
des grands de la sculpture française
contemporaine, et cinéphile accompli.
L’artiste salue dans le Festival du
Film Italien de Villerupt « un cinéma
humainement engagé, apprécié d’une
population pouvant être fière d’avoir
joué un rôle essentiel dans l’histoire
culturelle de la Lorraine ».
Amilcar
ZANNONI
(Photo JB Presse)
Amilcar Zannoni, a fait don d’une de ses œuvres qui symbolise les récompenses dans les
différentes compétitions du festival.
Festival du film italien
Villerupt
Baru
29 juillet 1947
Naissance à Thil,
en
Meurthe-etMoselle, d’un père
italien et d’une mère
française d’origine
bretonne. Il est l’aîné
d’une famille de 3
garçons.
1968
Baru
qui
avait
entrepris des études
de Math/Physique
à l’université de
Nancy
bifurque
vers
l’éducation
p h y s i q u e et
sportive. Il deviendra
enseignant. Tout en
gardant du temps
pour réfléchir à une manière de prendre la
parole « publiquement ».
1972-73 Il passe deux années en Algérie pour faire son
service militaire en coopération. La découverte
de Reiser est un déclic. Il marche sur ses pas.
1975
Après plusieurs années d’apprentissage
autodidacte, Baru publie ses premiers travaux
dans Le Téméraire, périodique inspiré par Hara
Kiri et Charlie Hebdo, qu’il a fondé avec Jacques
Pierre et Daniel Ledran à Nancy. Son travail
est encore maladroit et toujours sous la forte
influence de Reiser.
1985
La Communion du Mino est édité par Etienne
Robial dans la collection X chez Futuropolis.
1987
Vive La Classe sort chez Futuropolis.
1988
Après avoir été prépublié dans l’Echo des
Savanes, Cours Camarade est édité en album
par Albin Michel. Prévue à l’origine en cinq
albums, cette histoire préfigure L’Autoroute du
Soleil à venir.
1991
Le Chemin de l’Amérique coécrit avec Thévenet
remporte l’AlphArt du meilleur album au festival
d’Angoulême.
Albin Michel réédite Quequette Blues en un
volume sous le titre Roulez Jeunesse.
1994
L’éditeur japonais Kodansha décide de publier
plusieurs auteurs européens. Baru réalise
L’Autoroute du Soleil pour la revue Morning.
1995
Baru publie une série d’histoires courtes dans
(A Suivre) qui seront réunies dans l’album Sur La
Route Encore. Une première version de Bonne
Année paraît dans le recueil Avoir 20 Ans en l’An
2000 aux éditions Autrement.
1998
Bonne Année, fable futuriste optimiste malgré son
apparente noirceur, paraît chez Casterman.
1982
Quequette Blues devait paraître dans Charlie
Mensuel. Mais le magazine s’arrête. Le projet
continue dans Pilote. Baru y publie d’abord
plusieurs récits courts qui seront repris plus tard
dans l’album La Piscine de Micheville.
1999
Premier des quatre tomes des Années Spoutnik.
15e Festival du Film Italien 1992
16e Festival du Film Italien 1993
2008
Pauvres Zhéros adapté du roman de Pierre Pelot
chez Rivages/Casterman/Noir.
2009
Réédition en intégrale des Années Spoutnik et
parution de Noir, une compilation de 3 récits
autour de Bonne Année, chez Casterman.
Réédition de La Piscine de Micheville aux éditions
les Rêveurs, en collaboration avec Le Pôle de
l’Image de Villerupt.
2010
Grand Prix de la ville d’Angoulême 2010 au
Festival international de la bande dessinée
Parution de Fais péter les basses, Bruno ! chez
Futuropolis, et de Villerupt 1966 aux éditions Les
Rêveurs. Ce coffret réunit Quéquette Blues, La
Piscine de Micheville et Vive la Classe ! en un seul
album. Il est accompagné de Génération Baru,
un film de 58 mn réalisé par Jean-Luc Muller, et
consacré au travail de l’auteur.
2011
Président du jury du 38e Festival International de
la bande dessinée d’Angoulême.
1996
La version française de L’Autoroute du Soleil
reçoit l’AlphArt du meilleur album au festival
d’Angoulême.
1978
Le Téméraire s’arrête. Baru met en chantier
l’album Quequette Blues.
1984
Dargaud publie Part Ouane le premier album
de Quequette Blues. Il recevra l’Alfred du Meilleur
Premier Album à Angoulême en 1985.
2006
Suite et fin de L’Enragé chez Dupuis.
2004
Le premier tome de L’Enragé paraît dans la
collection Aire Libre de Dupuis.
2005
Quequette Blues connaît une troisième
édition, toujours en volume unique mais chez
Casterman.
20e Festival du Film Italien 1996
25e Festival du F lm Italien 2000
34e Festival du Film Italien 2011
32e Festival du Film Italien 2009
33e Festival du Film Italien 2010
Festival du film italien
Villerupt
Contacts
Festival du film
Italien
de villerupt
6, rue Clemenceau BP 30 - 54190 VILLERUPT
Tél : 0033 (0)3 82 89 40 22
Fax : 0033 (0)3 82 89 54 02
E-mail : [email protected]
Site Internet : www.festival-villerupt.com
Délégué artistique : Oreste Sacchelli
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Coordinateur général : Yves Cardellini
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