REPERTOIRE, DECEMBRE 2000
Gio Bonaventura VIVIANI
(1638-1693)
CAPRICCI ARMONICI OP. 4.
Gunar Letzbor (violon), Andréas
Lackner (trompette), Wolfgang Zerer
(clavecin et orgue), Roberto Sensi
(violone), Luciano Contini (archiluth),
Katalm Sebella (basson).
Arcana A 302 (Abeille Musique). 2000
DIAPASON – JANVER 2001
Les sonates de Viviani,
beaucoup
moins
connues que celles de
Corelli, ont pourtant
influencé le grand compositeur dans la
forme de la sonate de chambre, son
ordonnance de mouvements de danse
et surtout la traditionnelle introduction
grave et libre. Ce musicien cosmopolite
s'est tour à tour établi a Innsbruck et à
Naples, intervenant également dans la
vie musicale de Venise, Rome et Milan
où il dirigea opéras et oratorios de son
cru. Son style très personnel évoque
également les œuvres de Schmelzer et
Biber, dont il a très certainement étudié
l'art de la variation (arias) et le
caractère mélancolique des figurations
mélodiques (mouvements lents des
sinfonias).
Le violon de Gunar Letzbor
rassemble ici tout ce que l'on peut rêver
d'une technique baroque accomplie et
laissant toute liberté à l'interprète de se
concentrer sur l'expression. Le son est
riche et détendu, constamment vocal,
les diminutions aisées et la justesse
absolument
impeccable,
toujours
ajustée
au
tempérament
des
instruments à clavier. Point d'acidité ni
de chute de la ligne , la qualité de
timbre est constante, même dans les
pianissimos les plus ténus ; les
passages virtuoses ne sacrifient jamais
a l'expressivité (Toccata seconda).
Le programme fait alterner avec
bonheur un riche continuo (orgue,
basson, violone, clavecin) dont les
membres, très au fait du style, sont
tous admirables de cohésion et de
souplesse. On découvrira avec délice
les deux sonates pour trompette
basées sur une écriture en écho
virtuosité
sans
faille,
complicité
musicale avec le basson apportent un
éclat supplémentaire à ce programme
déjà varié. Un disque ô combien
délectable à acquérir sans l'ombre
d'une hésitation.
Philippe Ramin
NOUVEAUTE € € € €___________79'
Stéréo DDD________________________
Présence, matière, définition a couper le
souffle.____________________________
Notice (excellente analyse des pièces et
des formes musicales propres au
compositeur)_______________________
GIO BONAVENTURA
VIVIANI
1638-ca 1692
Capricci armonici da
chiesa e da camera a violino solo. Sonate
per tromba sola.
Gunar Letzbor (violon),
Andreas Lackner (trompette naturelle),
Wolfgang Zerer (clavecin et orgue),
Roberto Sensi (violone da gamba),
Luciano Contint (archiluth), Katalin
Sebella (basson).
Arcana A 302, distribution Musidisc
(CD: 168 F). 1999.
TT : 1 h 19'. Notice quadrilingue.
TECHNIQUE : 8 - Image stéréo: 6.
Définition 9. Timbres : 9. Dynamique : 8.
Prise très proche. Les instruments sont un
peu grossis.
DDD
Les albums consacrés à Viviani
n'encombrent pas les rayons des
discothèques. Sort injuste (que
cet
enregistrement
vient
heureusement conjurer) pour un
musicien qui se révèle un repère
important dans l'élaboration d'un
nouveau langage instrurnental
dont Corelli va fixer te style et
les formes dans ses sonates et
concertos grosses.
Viviani, au gré d'une carrière
itinérante
et
largement
européenne (à la cour des
Habsbourg à Innsbruck), paraît
avoir été un médiateur entre la
leçon de virtuosité chère aux
écoles antérieures (la vénitienne
et, plus encore, la germanoautrichienne illustrée par Biber
ou Schmeizer) et les schémas
corelliens.
Ainsi, si son style annonce les
modèles pré-classiques à venir
dans les sonates (mais la Sonata
seconda s'enfièvre ex. Abrupto),
ses arias à variations, toccatas et
suites avec premier mouvement
libre
gardent,
dans
leur
alternance
de
passages
mélodiques et agités, quelque
chose de la straraganza. Et la
Toccata prima est remarquable, à
cet égard, qui se grise de traits
éperdus, images d'une « folie »
métrique qui se calme sur des
tenues d'archet avant que le
basson n'entre à son tour dans le
mouvement d'une danse ludique.
Je viens de parler de violons pour
mieux dire tout ce que la muse
inventive de Viviani lui doit. En
tout cas, c'est bien là l'atout
majeur d'une approche vitalisée
par la palette d'effets et d'affects du trait funambulesque à
l'épanchement cantabile - dont
Gunar Letzbor est prodigue, sur
un superbe Sébastian Klotz du
XVIIIe siècle. Tour à tour
flamboyant, nostalgique, lyrique,
son archet enchanté a toutes les
tournures, si j'ose dire, du violon
baroque. Reste que, bien
évidemment,
ce
beau
et
chaleureux disque ne se réduit
pas à la performance d'un seul
artiste et que chaque intervenant
- la trompette agile de Andréas
Lackner, le violone da gamba de
Roberto Sensi, le basson de
Katalin Sebella, l'archiluth de
Luciano Contint, l'orgue et le
clavecin de Wotfgang Zerer doit être associé au bonheur de
l'interprétation. On souhaite aller
plus loin avec les mêmes dans le
réveil de Viviani.
• ROGER TELLART
Crescendo n°5 1
Fevrier - Mars 2001
Giovanni Bonaventura
VIVIANI
(1638 - 1693?)
Capficci Armonici
(opera quarfa)
G.Letzbor (violon),
A.Lackner (frompetie), W. Zerer
(clavecin & orgue), R. Sensi (violone),
L. Contini (archilufh), K. Sebella
(basson)
1999-DDD-79'00"-Textes de
presentation en franciais, allemand,
anglais et italien - Arcana A 302
Viviani est un compositeur passionnant à plus d'un égard, dont on ne
peut malneureusement apprécier le
talent qu'avec parcimonie, au gré
d'une discographie très indigente.
C’est dire que cette nouvelle
réalisa-tion du label Arcana tombe
à pic! Elle vient en effet très à
propos nous rappeler à quel point
la musique du compositeur italien
est vive et inventive, riche d’une
palette expressive qui embrasse à
la fois la rièvre baroque et ses
contrastes abrupts et le préclassicisme naissant au lyrisme
plus maitrisé. De la virtuosité
debridee à l'epanchement délicat
et nostalgique, le programme très
varié de cet enregistrement nous
offre donc une galerie de tableaux
d'atmosphère qui mettent en
exergue tant l'inspiration de l'auteur
que l'excellence technique des
interpretes. L'archet somptueux et
virevoltant de Gunar Letzbor se
joue en effet de toutes les subtilités
d'une musique riche en affetti
contrastés. Ses confreres ne sont
pas en reste et participent
pleinement à la réussite d'un
enregistrement qui devrait
largement contribuer à sauver la
musique de Viviani d'un oubli
totalement injuste.
Jean-Marie MarchaI
CONCERTO 2001
Violine und Trompete
Giovanni Bonaventura Viviani: Capricci
armonici da chiesa, e da camera op. 4. Gunar
Letzbor (Vn.)/ Andreas Lackner (Tr.)/ Wolfgang
Zerer (Cemb./ Org.)/ Roberto Sensi (Vdg.)/
Luciano Contini (Lt.), Katalin Sebella (Fg.).
Arcana (302) ®2000 (Vertrieb Note l) CD
Der junge Geiger Gunar Letzbor setzt mit dieser
Einspielung seine Reihe erstklassiger Interpretationen von Solosonaten des ausgehenden
17. Jahrhunderts fort, in der er sich bislang
insbesondere mit Heinrich Ignaz Franz Biber
auseinander gesetzt hatte (Gesamtaufnahmen der
Rosenkranzsonaten und der Sonaten von 1681).
Vivianis 1678 veröffentlichte Capricci armonici
gehören ebenfalls in den österreichischen Raum,
wirkte der gebürtige Florentiner doch bis 1676
als von Kaiser Leopold I. persönlich ernannter
Kapellmeister am Innsbrucker Habsburgerhof.
Vivianis Stil verbindet italienische Elemente, wie
sie auch in den Werken seines HofkapellKollegen Pandolfi Mealli zu finden sind, mit der
österreichisch-deutschen Sprache von Biber und
Johann Heinrich Schmelzer. Allerdings reicht die
Virtuosität in den Werken Vivianis niemals an
die Biber'sche heran, eher scheint er sich auf
überbordende Klangschönheit festgelegt zu
haben. Bemerkenswerterweise hatte in eben dem
Jahr, in dem der römische Druck von Vivianis
Opus 4 erschien, Corelli unter der Leitung des
Komponisten in Rom musiziert, und so
verwundert es nichts dass sich Anregungen
dieser Werke auch in Corellis Schaffen
wiederfinden.
Gunar Letzbor fängt Vivianis Stil sehr schön
ein, mit klarer Tongebung, reiner Intonation und
wendigem Spiel; kongenial erweisen sich seine
Begleiter. Der Basso continuo ist sehr variabel
besetzt und gewinnt so den Werken zahlreiche
zusätzliche Farbnuancen ab. Hervorzuheben sind
zwei
für
eine
Violinmusik-Sammlung
ungewöhnliche Einschübe: Sonaten für trombetta
und Continuo. Diese auf die Naturtonreihe
beschränkten Werke bläst Andreas Lackner
klangschön und mit gebührender Virtuosität, und
so bieten sie eine willkommene Abwechslung zu
den Geigensonaten.
Alles in allem also eine empfehlenswerte
Produktion, die eine neue Facette der
Barockmusik vorstellt.
Olaf Krone
CD CLASSICA FEBBRAIO 2001
VIVIANI
Capricci armonici op. IV
Letzbor, Lackner, Zerer, Sensi, Contini,
Sebella
Arcana A 302. 79:00. Note (Ted. It. Ingl.).
1999.
A: 8 T: 10
Amadeus
VIVIANI
CAPRICCI ARMONICI OP.4
Gunar Letzbor, Andreas Lackner, Wolf-gang Zerer,
Roberto Sensi, Luciano Contini, Katalin Sebella
Arcana / A 302 / Distr Florence International / 1999 /
DDD / Libretto buono / Italiano / 180201
Artistico:
Tecnico:
Giovanni Buonaventura Viviani (1638 ca-1692
ca) lavoró inizialmente a Innsbruck dove, nel
1672, ricevette la nomina a Kapellmeister, per
poi proseguire nell'attività di compositore di
opere e di musica per violino a Venezia.
Curioso poi il fatto che dopo lunghe
peregrinazioni per I’Italia ritornò, negli ultimi
anni della sua vita, in Toscana e in particolare
a Firenze, sua cittá natale. Viviani ha scritto
musica per quasi tutti i generi musicali della
sua epoca. Le sue sonate per strumento
solista vennero pubblicate a Augsburg Roma
e Venezia tra il 1676 e il 1678. In particolare
questa incisione si rifà all'edizione veneziana
del 1678 di Capricci armonici da chiesa, e da
camera a violino solo cioè Sinfonie, Toccate
Sonate…. Alle 22 composizioni per violino e
clavicembalo e organo fanno seguito due
sonate per tromba e basso continuo. Lo stile
di Viviani, che a tratti ci ricorda quello
artificioso ed eccentrico di Biber, risente di
influenze di compositori quali Schmelzer e
Rosenmüller. Si ipotizza persino che Viviani
abbia fatto conoscere a Corelli lo stile
violinistico del Nord Europa. In effetti in
questa raccolta sono presenti sia elementi di
grande inventiva melodica e ritmica, sia di
suadente cantabilitá. In entrambi i casi il
violinista Gunar Letzbor si disimpegna con
notevole perizia strumentale. II suo modo di
suonare il violino barocco, pur rispettoso dello
stile e della prassi esecutiva seicentesca,
privilegia innanzitutto la bellezza del suono e
la varietà delle arcate. In altre parole, è in
grado sia di sostenere con morbidi accenti le
frasi più lunghe e cantabili, sia di rivelarsi
guizzante e incisivo dove la scrittura di Viviani
lo richiede. Questa musica, tuttavia, pur
essendo varia e sempre molto ispirata sul
piano dell'invenzione, risente un po' della
frammentarietà propria un po' a tutta la scuola
strumentale europea prima di Corelli. Notevoli
sono invece per la solare cantabilità le due
Sonate per trombetta sola, eseguite con
limpidissima sonorità da Andreas Lackner. Gli
altri protagonisti a tutto tondo dell'incisione
sono Wolfgang Zerer (clavicembalo e
organo), Roberto Sensi (violone da gamba),
Luciano Contini (arciliuto), Katalin Sebella
(fagotto). Commento tecnico: Registrazione
naturale e morbida in tutta la gamma. Buona
definizione
dei
singoli
strumenti.
Giovanni Toffano
*****
*****
Fu una vita particolarmente movimen-tata quella di
Giovanni Buonaventura Viviani, un'esistenza che
condusse il compositore fiorentino a sperimentare
quasi tutti i generi musicali del suo tempo lavorando
a Innsbruck, Venezia, Roma, Napoli, Milano in
Calabria e, per finire, a Pistoia. Pubblicati per la
prima volta nel 1676 i Capricci Armonia op 4 sono
per lo più una serie di composizioni in più movimenti,
destinate a uso religioso e profano. Alle 22
composizioni per violino e clavicembalo o organo
fanno seguito due sonate per tromba e basso
continuo. Sotto l'influenza delle Sonate a violino solo
op 3 e 4 di Giovanni Antonio Pandolfi Mealli
(Innsbruck 1660), l’op 4 di Viviani si pone a tratti
come mediatore tra i nordici Heinrich Ignaz Biber,
Johann
Heinrich
Schmelzer,
Johann
Jakob
Rosenmüller e l'italiano Arcangelo Corelli. Della
raccolta viene qui proposta una scelta curata da un
gruppo di interpreti particolarmente attenti alla
dimensione timbrica, alla scelta degli strumenti, al
rispetto del loro lessico barocco, a una creativa
concertazione (nella realizzazione del continuo si
alternano clavicembalo, organo, violone da gamba,
arciliuto e fagotto). II violino di Gunar Letzbor non e
sempre
impeccabile
nell'intonazione
e
non
e
neppure dotato di quello sprint visionano di Andrew
Manze, ma riesce a trasmettere tutto l'amore e il
rispetto per l'identità storica di un repertorio tanto
difficile quanto irripetibile…
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Giovanni Buenaventura Vivían