Info Media Basket Saison 2014-2015 28 août 2014 La Suisse limite les dégâts contre l’Italie Basketball La sélection de Petar Aleksic a bouclé sa phase de qualification pour l’Euro 2015 par une défaite devant l’Italie (80-65), à Bellinzone Dans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe de Suisse s’est inclinée 80-65 devant l’Italie. Les joueurs de Petar Aleksic ont profité d’un certain relâchement adverse pour revenir au score dans les dernières minutes. En fait, il aurait fallu un miracle à Bellinzone. De ceux qui interviennent tous les vingt ans. Un miracle pour que la Suisse, privée de ses trois meilleurs éléments, parvienne à dominer l’Italie. Giflée de trente points à Cagliari quelques jours auparavant, la sélection nationale a fait ce qu’elle a pu contre l’une des meilleures formations européennes. Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les joueurs suisses ont ensuite encaissé un sec 0-10 en 150 secondes. Si le score n’a pas pris des proportions indécentes en faveur des Transalpins, c’est parce que ces derniers ne se sont jamais véritablement sentis menacés et n’ont pas cherché à humilier leurs hôtes. La Suisse a même pu remporter le quatrième quart sur le score de 21-13. Satisfaction côté suisse, la belle performance de Marko Mladjan auteur d’un double-double (21 points/10 rebonds). En face, Luigi Datome a fait honneur à son rang en enquillant 24 points pour un insolent taux de réussite de 81,8%. Cette victoire permet à l’Italie de terminer en tête du groupe G et de se qualifier pour l’Euro 2015. Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La superbe victoire lors de la première partie devant la Russie a permis de se rendre compte que la sélection nationale est sur le bon chemin. Pour qu’elle franchisse un palier, il faudra qu’elle puisse compter sur ses joueurs évoluant en Amérique du Nord. A voir si le Vaudois Thabo Sefolosha et le Genevois Clint Capela auront envie de revêtir le maillot national dans le futur au sortir d’une longue saison NBA. SI Suisse - Italie 65-80 (15-28 1420 15-19 21-13) Bellinzone. 2400 spectateurs. Suisse: Kazadi (2), Mafuta, Dusan Mladjan (7), Dos Santos, Cotture (1), Vogt (12), Marko Mladjan (21), Kovac (14), Atcho (8), Herrmann. Italie: A. Gentile (4), Cusin (11), Datome (24), Cinciarini (17), Aradori (7), Cervi (6), L. Vitali, Polonara (1), S. Gentile (4), M. Vitali (3), Pascolo, Moraschini. Notes: la Suisse sans Sefolosha (choix personnel), Capela ni Brunner (blessés). BASKETBALL La Suisse battue EURO 2015 Dans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe de Suisse s’est inclinée 8065 devant l’Italie. Cette victoire permet à l’Italie de terminer en tête du groupe G et de se qualifier pour l’Euro 2015. SPORT LA LIBERTÉ JEUDI 28 AOÛT 2014 BASKETBALL La Suisse logiquement battue par l’Italie TENNIS Bencic et Federer passent, Chiudinelli éliminé HOCKEY La Suisse veut des championnats du monde CYCLISME John Degenkolb récidive et gagne l’étape ATHLÉTISME Déjà l’heure des retrouvailles FOOTBALL Match nul de Guin à domicile Ils tournent le dos au drapeau JEUDI POLÉMIQUE • A l’exemple de Diego Benaglio, plusieurs sportifs suisses – et non des moindres – renoncent à porter le maillot de l’équipe nationale. Faut-il le déplorer? FRANÇOIS ROSSIER «J’annonce ma retraite internationale.» «L’équipe nationale n’est plus ma priorité.» «Je renonce à cette compétition.» «Je déclare forfait.» Les formules diffèrent, mais le sens, lui, ne change pas. Régulièrement, des sportifs, pour des raisons qui leur sont propres, préfèrent tourner le dos au drapeau. La semaine dernière, c’est le footballeur Diego Benaglio qui a prononcé la première phrase. Le gardien, pourtant dans la force de l’âge, a choisi de son plein gré de renoncer à s’aligner avec l’équipe de Suisse. Une décision qui fait écho aux forfaits réguliers de Roger Federer ou Thabo Sefolosha (voir ci-dessous) pour ne citer que les exemples les plus connus du pays. Même argumentés et motivés, ces choix nourrissent la polémique. L’amour du maillot ou le service à la patrie doiventils primer sur les intérêts personnels ou le confort familial? Ancien international, fidèle de l’équipe de Suisse et dirigeant donnent leur avis sur la question. Les priorités changent THABO SEFOLOSHA (30 ANS) Gérer la fatigue La situation: Viendra-t-il ou ne viendra-t-il pas? Chaque été, Swissbasketball est suspendu aux lèvres de Thabo Sefolosha, son meilleur joueur et son plus précieux ambassadeur. Mais depuis trois ans, les dirigeants reçoivent à chaque fois une réponse négative de la part du joueur NBA. Le dernier match du Vaudois sous le maillot de l’équipe nationale remonte au mois d’août 2011. Son calendrier extrêmement chargé (plus de 80 matches par saison), sa situation contractuelle, le coût de son assurance ou ses pépins de santé ont souvent précipité la décision du nouveau joueur des Hawks d’Atlanta. Comme cela a encore été le cas cet été. ment, la charge est cependant tout aussi importante. «La campagne est longue. Il faut compter une cinquantaine de jours de mobilisation. Cela nécessite des sacrifices», reconnaît Jean-Luc Rouiller, qui doit aussi gérer «des joueurs qui préfèrent se reposer et occuper leur été différemment, qui n’ont tout simplement pas d’intérêt à rejoindre l’équipe nationale». Un rêve d’enfant Ce manque d’attractivité se retrouve dans d’autres sports. Un tournoi amical de hockey au milieu du mois de novembre, un match de préparation contre des footballeurs jamaïcains, une rencontre de Coupe Davis au Kazakhstan: tous les rendez-vous internationaux ne font pas rêver. Ce qui n’empêche pas Mathias Seger, re- Ses explications: «Le match en Suisse (contre l’Italie, ndlr) aurait été possible, mais je ne me sentais pas prêt à effectuer des voyages en Italie et en Russie. J’ai déjà multiplié les vols aux Etats-Unis pour négocier mon nouveau contrat. J’ai eu une bonne discussion avec le sélectionneur. Voir la victoire de la Suisse contre la Russie me donne envie de rejouer un jour avec cette équipe. J’ai pu constater qu’il y a vraiment quelque chose de beau à faire.» FR cordman du nombre de sélections en équipe de Suisse de hockey, de répondre toujours positivement aux convocations. «L’équipe nationale représente un rêve d’enfant pour moi. Elle est source de motivation tout au long de la saison. J’ai toujours beaucoup de plaisir à rejoindre la sélection et à me confronter aux meilleurs joueurs de la planète. Je vais en équipe de Suisse pour progresser et m’enrichir. Je ne me verrais pas choisir d’aller aux JO et renoncer aux mondiaux dans la foulée», explique le Zurichois, 36 ans, qui affiche 307 sélections, 16 championnats du monde et 4 Jeux olympiques (!), mais qui se garde bien de juger les retraites anticipées de ses compatriotes. «Ce sont des décisions personnelles. Parfois, on peut trouver ça dommage, mais on doit l’accepter. Pour un sportif, le plus important, c’est son corps. L’état physique est capital.» Le dévouement et l’attachement de Seger ont été récompensés par une médaille d’argent lors du championnat du monde 2013. Un honneur que n’a pas connu Heinz Hermann. Le milieu de terrain, qui a joué pour l’équipe nationale de 1978 à 1991 sans jamais prendre part à une phase finale, a tiré sa révérence juste avant la qualification de la Suisse pour la Coupe du monde aux EtatsUnis. Il en garde toujours une pointe de regret. «J’ai toujours été fier de jouer en équipe de Suisse, mais, à passé 30 ans, la question de la retraite arrive forcément un jour ou l’autre. J’ai arrêté parce que j’étais déçu (nonqualification à l’Euro 92, ndlr) et un peu fatigué, mais si tu n’écoutes que ton cœur, tu aimerais toujours jouer pour ton pays!» I TENNIS ROGER FEDERER (33 ANS) Compréhensible et «réfléchie» a toujours assuré Sprunger, la décision de renoncer à l’équipe nationale peut être lourde de conséquence. «Un joueur qui dit non une fois risque de ne plus jamais être convoqué», lâche Raphaël Berger. Sprunger a d’ailleurs payé son forfait au prix fort. L’attaquant fribourgeois a en effet manqué la médaille d’argent historique de la Suisse à Stockholm en 2013, puis il n’a pas été retenu pour les Jeux olympiques de Sotchi en 2014. «J’avais tout à fait conscience des conséquences possibles. Je ne suis donc pas surpris, mais déçu», a réagi Sprunger en janvier dernier lors de la publication de la liste des sélectionnés pour les JO. Le départ de Sean Simpson et l’arrivée de Glen Hanlon pourraient faire à nouveau grimper sa cote. Dans sa position de dirigeant, Raphaël Berger se préoccupe surtout des intérêts de son club. «Les bons joueurs jouent dans les bons clubs. Les bons clubs ont des saisons plus longues que les autres. Si l’équipe de Suisse doit constituer un challenge plutôt qu’une charge supplémentaire, le cumul, lui, est bien réel. Le joueur n’est rien sans son club. C’est lui qui l’emploie et qui lui verse son salaire. Le joueur a donc une responsabilité envers son club.» FR DIEGO BENAGLIO (30 ANS) La carrière d’abord La situation: Dans quelques mois, Roger Federer pourrait bien offrir le premier saladier d’argent de l’histoire à la Suisse, mais cela n’effacera pas complètement une dizaine d’années de relations pour le moins tumultueuses. Si le Bâlois n’a jamais définitivement tourné le dos à la Coupe Davis, il s’est engagé avec une parcimonie toute calculée. Quasiment jamais là au 1er tour (trois apparitions entre 2004 et 2014), le Maître est par contre souvent venu jouer les pompiers de service pour éviter à la Suisse de quitter le groupe mondial, ou pour l’aider à remonter. En 2012, «RF» était venu à Granges-Paccot pour affronter les Etats-Unis, mais la gifle reçue avait douché ses ardeurs pour 2013… Julien Sprunger n’a pas été verni sous le maillot de l’équipe de Suisse. Sévèrement blessé aux vertèbres en 2009 après une terrible charge de l’Américain David Backes, puis à la nuque en 2012 après un contact avec le Canadien Dion Phaneuf, l’attaquant de Fribourg-Gottéron est passé, par deux fois, durant près de six mois par la case infirmerie. De quoi faire grincer des dents Gottéron, son employeur, qui lui a demandé de «se ménager» en renonçant à la campagne 2013.«Julien est un joueur clé de notre équipe. Si le club est tenu de libérer ses joueurs pour rejoindre l’équipe nationale, il me paraît normal et légitime de pouvoir entrer en discussion avec la fédération, le sélectionneur national et le joueur, et d’émettre certaines réserves pour des cas particuliers comme celui de Julien», estime Raphaël Berger, directeur général des Dragons. FOOTBALL ALAIN WICHT BASKETBALL Les couleurs de la patrie: certains professionnels rêvent de les porter au plus haut, d’autres ont fait une croix dessus. KEYSTONE KEYSTONE Footballeur le plus capé du pays avec 118 sélections, Heinz Hermann refuse de blâmer Benaglio. «Je peux comprendre son choix. Durant toute la saison, un joueur professionnel subit une énorme pression. Quand on est jeune, on découvre un nouveau monde, on pense à sa carrière et on accepte tout sans se poser de questions, mais un moment donné, les priorités changent», explique le Zurichois, qui avait lui même annoncé sa retraite après 13 ans de bons et loyaux services. Même si le dicton dit que personne n’est irremplaçable, il paraît évident qu’un forfait, quel qu’il soit, affaiblit une équipe. Le basket suisse peut en témoigner, lui qui a dû composer tout l’été sans son leader emblématique Thabo Sefolosha, tout en devant faire face à une ribambelle de forfaits. «Dans le cas de Sefolosha, le volet financier est important (le Vaudois vient de signer un contrat de 12 millions de dollars, ndlr). En rejoignant l’équipe de Suisse durant l’été, il doit prendre en compte le risque de blessure et le manque à gagner qui pourrait en découler», concède JeanLuc Rouiller, directeur de la fédération suisse, qui doit aussi gérer l’autre extrémité, «ceux qui ne gagnent pas assez d’argent avec le basket et qui doivent travailler durant l’été pour gagner des sous...» Une précarité que ne connaissent pas le football et le hockey sur glace. En termes d’investisse- LE REVERS DE LA MÉDAILLE Ses explications: «Lorsqu’il s’agit de la Coupe Davis, la décision n’est jamais facile à prendre. Je ne me sens pas bien quand je vois l’équipe de double jouer pendant sept heures et perdre. C’était l’une des pires choses pour moi. Mais je ne peux pas tout avoir ou tout gagner. Je dois prendre des décisions qui sont bonnes pour ma carrière. J’ai aussi une famille et vous devez le comprendre.» FR Le club et la famille La situation: Après la Coupe du monde 2006, le gardien zurichois s’est imposé comme le titulaire indiscutable et indiscuté de l’équipe de Suisse. Souvent déterminant sur le terrain comme il l’a encore prouvé cet été au Brésil, il a également été un homme très précieux dans la cohésion du groupe où son statut d’«ancien» et de vice-capitaine lui conférait un rôle important. Mais le 20 août dernier, il a surpris tout son monde en annonçant son retrait de l’équipe nationale suisse. Ses explications: «Je n’ai pas pris cette décision à la légère. L’équipe nationale possède des perspectives et un supergroupe KEYSTONE Mujinga Kambundji 23 23 25 25 27 30 21 avec un bon état d’esprit, mais le programme de la saison à venir s’annonce chargé avec la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne et l’Europa League. J’aimerais désormais me focaliser sur mon travail avec mon club de Wolfsburg. Je suis en bonne forme, mais je ne suis plus tout jeune et j’ai besoin de plus de temps pour la régénération. A cela, s’ajoute encore le fait que je souhaite passer davantage de moments avec ma famille.» FR BASKETBALL BASKETBALL EUROBASKET 2015 • La campagne de qualification se termine par un revers attendu Villars continue de se renforcer en vue du championnat de LNB. Après avoir officialisé l’arrivée de Thomas Bugnon (Académie), le club du Platy annonce les engagements de Stan Leemans (22 ans, 205 cm) et Florian Rey (20 ans, 187 cm). L’intérieur belge à licence suisse évoluait la saison dernière avec Swiss Central, vice-champion de Suisse de LNB, avec qui il tournait à 11 points et 5,6 rebonds de moyenne. Rey, pour sa part, rentre d’une expérience d’une année aux Etats-Unis où il a évolué au niveau prep school à Raleigh en Caroline du Nord. L’année précédente, il avait inscrit une moyenne de 15 points par match avec Collonbey-Muraz en 1re ligue tout en s’entraînant avec le BBC Monthey. «Ce sont deux renforts, car ce sont deux profils de joueurs, un grand intérieur et un shooteur, que nous n’avions pas dans notre effectif», se réjouit Jean-Pierre Raineri, le directeur technique de Villars Basket. Le club annonce également la prolongation de la collaboration avec Thibaut Bongard pour une saison supplémentaire au poste d’entraîneur assistant. Villars devrait en outre annoncer le nom de son futur étranger d’ici à la fin de la semaine. FR La Suisse n’a pas à rougir face à l’Italie, qui remporte le groupe G. Mais cette équipe helvétique a un avenir. Deux arrivées à Villars EN BREF SEVERIN LÜTHI A CHOISI Marko Mladjan (à droite, face à Luca Vitali): le joueur de Fribourg Olympic a cartonné contre l’Italie. KEYSTONE STEFANO LURATI, BELLINZONE Il n’y a pas eu de deuxième exploit. Sans ses deux leaders Clint Capela et Greg Brunner, la Suisse n’avait tout simplement pas les moyens de rivaliser avec une formation du calibre de l’Italie qui vient de réintégrer le top huit européen. Comme à Moscou (–46 points) et comme à Cagliari (–30 points), le verdict final (–15 points) est logique. Et la Suisse n’a pas à en rougir. Il n’a pas fallu longtemps pour se rendre compte qu’il n’y aurait pas de match et que les joueurs de Petar Aleksic devraient, malgré toute leur bonne volonté, regarder les Transalpins de loin. Prise de vitesse et acculée aux fautes (8 infractions après 6’09’’ de jeu seulement), la sélection helvétique s’est tout de suite trouvée en grande diificulté (9-21 à la 6e) face à l’adresse des tireurs adverses terriblement efficaces. «Nous recherchions deux choses: défendre sérieusement dès la première seconde de jeu et faire tourner la balle», explique le sélectionneur italien Simone Pianigiani. «On a fait les choix justes et, à la mi-temps, on était parfaitement dans notre cible.» Un autre Mladjan Emmenée par Gigi Datome, le seul joueur estampillé NBA (Detroit Pistons) présent sur le parquet du Palasport de Bellinzone, l’Italie a donc réglé les affaires courantes en une mi-temps (29-48) avant de gérer la suite des débats. En face, la formation helvétique a eu le mérite de ne jamais renoncer, à défaut de revenir dans le match. Maladroits aux lancers francs (15 sur 29…) et lâchés par Dusan Mladjan pour une fois dans un mauvais soir (2 sur 10 au tir), les joueurs suisses ont eu en Marko Mladjan leur héros d’un soir. L’ailier du Fribourg Olympic boucle la partie avec des statistiques impressionnantes (21 points et 10 rebonds). «On n’avait rien à perdre et je me suis senti très relâché», jubilait-il d’ailleurs. Mais le cadet des Mladjan termine aussi la rencontre sur une jambe suite à une crampe au mollet gauche. A chaud, Petar Aleksic redoutait même une petite déchirure. Au-delà de cette défaite prévisible, la Suisse sort grandie de cette campagne européenne nouvelle formule. «Une équipe qui parvient à battre la Russie ne le réussit jamais par hasard», soulignait d’ailleurs Simone Pianigiani, en référence au succès historique obtenu par la Suisse en ouverture de ces qualifications. «La Suisse a démontré qu’elle avait des qualités évendentes et, surtout, la bonne attitude sur le terrain.» équipe a un futur», insistait Petar Aleksic. «En tout cas, je suis fier de mes joueurs qui m’ont permis de passer un été fabuleux.» Et, accessoirement, de démontrer que la Suisse existe sur la carte de l’Europe à condition de disposer de ses meilleurs éléments. L’avenir, ce sera en tout cas sans Oliver Vogt. Appelé en dépannage alors qu’il n’aurait même pas dû jouer cette campagne, le vétéran bâlois (34 ans) a, hier soir, disputé l’ultime match d’une carrière remarquable. I L’adieu de Vogt (15-28 14-20 15-19 21-13) Palasport (Bellinzone): 2400 spectateurs (guichets fermés). Arbitres: Conde (Esp), Geller (Bel), Marques (Por). Notes: la Suisse sans Capela ni Brunner (blessés). Sorti pour cinq fautes: D. Mladjan (36e). Suisse: Kazadi 2, Fridel 0, D. Mladjan 7, M. Mladjan 21, Mafuta 0, Kovac 14, Herrmann 0, Dos Santos 0, Atcho 8, Cotture 1, Vogt 12. Italie: A. Gentile 4, L. Vitali 3, Cusin 11, Datome 24, Cervi 6, Cinciarini 17, S. Gentile 4, Moraschini 0, Pascolo 0, M. Vitali 3, Aradori 7, Polonara 1. Classement: 1. Italie 4 matches/7 points (+43). 2 Russie 4/6 (+45). 3. Suisse 4/5 (-88). Privée de plusieurs de ses stars de la NBA, l’Italie a relancé un projet avec de jeunes joueurs. Et elle s’est donné les moyens d’y parvenir en accumulant douze matches de préparation et deux mois de stage. La voilà donc à nouveau dans le gotha européen. Quant à la Suisse, elle a prouvé, l’espace d’un exploit contre la Russie, avoir son mot à dire. «Je suis persuadé que cette jeune SUISSE - ITALIE 65-80 TENNIS Belinda Bencic a réussi une belle performance US OPEN • La Saint-Galloise a battu la Japonaise Kurumi Nara en trois sets. Chiudinelli éliminé. Federer passe. Belinda Bencic (WTA 58) poursuit sa progression. Comme à Wimbledon quelques semaines plus tôt, la Saint-Galloise de 17 ans s’est hissée en 16e de finale de l’US Open. Elle a réussi une belle performance au 2e tour en s’offrant le scalp de la tête de série N° 31 Kurumi Nara. La championne du monde junior s’est imposée 6-4 4-6 6-1 en 2 h 15 face à la petite Japonaise (1 m 55), sous une chaleur étouffante. Elle se mesurera au tour suivant à la gauchère allemande Angelique Kerber (N° 6), demi-finaliste à Flushing Meadows en 2011 et quart de finaliste à Wimbledon cet été. Les deux jeunes femmes n’ont encore jamais été opposées. «J’avais fait preuve d’un trop grand respect à l’Open d’Australie lorsque j’avais affronté Li Na», expliquait Belinda Bencic, qui s’était inclinée 6-0 7-6 au 2e tour à Melbourne face à la future lauréate du tournoi. «Désormais, je crois en mes chances face à de telles joueuses», poursuivait le N° 1 helvétique, dont le succès le plus probant de la saison a été obtenu en avril à Charleston face à Sara Errani (WTA 11 à l’époque) en quart de finale. Le compteur de Marco Chiudinelli (ATP 167) reste bloqué à 7 victoires en grand chelem. Le Bâlois s’est incliné 7-6 (7/3) 4-6 7-6 (15/13) 7-6 (7/4) face à Illya Marchenko au 1er tour. Le N° 3 helvétique peut nourrir les plus vifs regrets au terme de ce marathon de 4 h 19, disputé sous un soleil de plomb. Il a en effet manqué pas moins de cinq balles de set dans le crucial jeu décisif de la troisième manche puis a mené 4-2 dans le quatrième set face à Illya Marchenko (ATP 163), un Ukrainien qui était issu comme lui des qualifications. Pas dans un grand jour alors qu’il évoluait sous le regard de son idole de jeunesse Michael Jordan, Roger Federer (N° 2) a assuré l’essentiel au 1er tour. Le Bâlois a réglé le cas Marinko Matosevic (ATP 76) en trois sets (6-3 6-4 7-6) dans la nuit de mardi à mercredi. SI TENNIS Severin Lüthi a retenu quatre joueurs pour la demi-finale de la Coupe Davis contre l’Italie en septembre prochain à Genève: Roger Federer, Stan Wawrinka, Marco Chiudinelli et Michael Lammer. Dans le sillage de ses deux leaders, le capitaine a choisi de retenir avec Chiudinelli et Lammer les deux hommes qui ont gagné le point du double lors du premier tour en Serbie. On rappellera que Marco Chiudinelli avait été écarté pour le quart de finale contre le Kazakhstan. Henri Laaksonen lui avait été préféré, un peu à la surprise générale. SI KARL MOLITOR N’EST PLUS SKI ALPIN Le ski suisse pleure l’un de ses plus grands champions. Karl Molitor s’est éteint à l’âge de 94 ans. Natif de Wengen, Karl Molitor a remporté à six reprises dans les années 30 et 40 la descente du Lauberhorn. Il s’était également imposé à trois reprises dans le combiné et à deux reprises en slalom. Aucun autre skieur ne présente un tel palmarès dans la grande classique bernoise. Karl Molitor a également cueilli deux médailles aux Jeux olympiques de Saint-Moritz de 1948, l’argent dans le combiné et le bronze en descente. SI JNGLIN-KAMER BLESSÉE SKI ALPIN La poisse poursuit l’équipe de Suisse lors de son camp de préparation en Argentine. Une semaine après les blessures de Reto Schmidiger et Joana Hählen, c’est Nadja JnglinKamer qui a été touchée, au genou, lors d’un entraînement de géant. Une pause de deux à trois mois au moins sera nécessaire. Victime d’une lésion du cartilage du genou droit, Jnglin-Kamer (28ans) a rejoint la Suisse mardi soir pour y passer des examens. SI SAMUEL ETO’O ANNONCE SA RETRAITE INTERNATIONALE FOOTBALL Le Camerounais Samuel Eto’o, qui s’est engagé mardi pour deux ans avec Everton, a annoncé la fin de sa carrière internationale à 33 ans sur son compte Twitter. Eto’o, qui ne figurait pas dans la liste des 25 joueurs retenus pour les qualifications de la CAN 2015 début septembre, aura donc porté pour la dernière fois le maillot des Lions indomptables lors de la médiocre campagne au Mondial brésilien. SI JEUDI 28 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE BASKETBALL CLERC L’équipe de Monthey affiche complet A cinq semaines de la reprise du championnat, le club chablaisien a bouclé son contingent. Qui semble plus équilibré que la saison dernière. PAGE 21 BASKETBALL SPORTS MONTHEY Plus étoffé et plus équilibré Le club chablaisien boucle son contingent avec les arrivées des Américains Glasgow et Webb. Le Martignerain Raphaël Moret de retour. JÉRÉMIE MAYORAZ A un peu plus d’un mois de la reprise du championnat de LNA, le contingent du BBC Monthey est bouclé. Deux Américains viennent compléter l’effectif de Marc Overney et de Yanick EsBorrat. Il s’agit de l’intérieur Darryl Webb (1988, 200 cm) et du meneur Rodney Glasgow (1990, 180 cm) dont les arrivées dans le Chablais sont prévues lundi. «Nous avons pris un petit A contrario, Webb a bourlingué, lui qui a évolué au Japon, en Allemagne et aux Pays-Bas. Il fut même meilleur rebondeur du championnat de première division allemande en 2011-2012. L’an passé il jouait pour les Hitachi Sunrockers de Tokyo. «Je pense qu’il va avantageusement remplacer James Mathis, c’est un joueur très athlétique», poursuit Marc Overney qui a repris le chemin de la salle le 18 août. avons pris «un Nous petit risque au poste de meneur: Glasgow ne connaît pas l’Europe.» MARC OVERNEY ENTRAÎNEUR DU BBC MONTHEY risque au poste un, une sorte de pari. Glasgow, c’est un rookie qui ne connaît pas l’Europe. Il a un parcours prometteur, mais devra s’acclimater à un autre style de vie et de basket. Il peut être une très bonne ou une moyenne surprise», note l’entraîneur des Bas-Valaisans. Le nouveau meneur du BBCM arrive du Virginia Military Institue (NCAA, South Confercence) où ses statistiques étaient de 18,9 points, 4 rebonds et 5,9 assists de moyenne la saison dernière. Le BBC Monthey comptera donc quatre Américains dans ses rangs. Outre Glasgow et Webb, Ray Reese et Steven Idlet s’étaient déjà engagés avec le club chablaisien. Côté suisse, Raphaël Moret, Montheysan de 2005 à 2007, retrouve le Reposieux, lui qui évoluait à Martigny la saison dernière. Il cherchera à se faire une véritable place en LNA. «Notre projet consiste à travailler avec des Suisses, si possible de la région. Dans ce sens, l’arrivée de Raphaël est une excellente chose, tout comme le sont celles de Michellod et de Reichen. Sans oublier, bien sûr, le gros coup réalisé avec Westher Molteni. Pour vous dire, on a même dû refuser du monde. Une bonne surprise», apprécie le coach valaisan qui ne sait pas encore si Stéphane Grau sera toujours de la partie (raisons professionnelles). Le club chablaisien compte ainsi dix joueurs pour entamer la nouvelle saison, le 4 octobre prochain à domicile, contre Starwings. Alors, plus fort que la saison dernière, le BBCM? «Nous sommes plus étoffés et plus équilibrés. Je pense que nous allons vivre un bel exercice. Maintenant, il faudra voir les forces en présence chez nos adversaires. Neuchâtel sera très costaud, Genève et Fribourg aussi.» D’ici à la reprise, le BBCM disputera une série de matchs amicaux, avec un premier test le vendredi 5 septembre contre Lausanne (20 h 30, Reposieux). 19 BASKETBALL La Suisse battue par l’Italie A Bellinzone, la logique a été respectée (65-80). Dans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe de Suisse s’est inclinée 80-65 devant l’Italie. Les joueurs de Petar Aleksic ont profité d’un certain relâchement adverse pour revenir au score dans les dernières minutes. Il aurait fallu un miracle à Bellinzone. De ceux qui interviennent tous les vingt ans. Un miracle pour que la Suisse, privée de ses trois meilleurs éléments, parvienne à dominer l’Italie. Giflée de trente points à Cagliari quelques jours auparavant, la sélection nationale a fait ce qu’elle a pu contre l’une des meilleures formations européennes. Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les joueurs suisses ont ensuite encaissé un sec 0-10 en 150 secondes. Si le score n’a pas pris des proportions indécentes en faveur des Transalpins, c’est parce que ces derniers ne se sont jamais véritablement sentis menacés et n’ont pas cherché à humilier leurs hôtes. La Suisse a même pu remporter le quatrième quart sur le score de 21-13. Petite consolation. Satisfaction côté suisse, la belle performance de Marko Mladjan auteur d’un doubledouble (21 points/10 rebonds). En face, Luigi Datome a fait honneur à son rang en enquillant 24 points pour un insolent taux de réussite de 81,8%. Cette victoire permet à l’Italie de terminer en tête du groupe G et de se qualifier pour l’Euro 2015. Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La superbe victoire lors de la première partie devant la Russie a permis de se rendre compte que la sélection nationale est sur le bon chemin. Pour que la Suisse franchisse un palier, il faudra qu’elle puisse compter sur ses joueurs évoluant en Amérique du Nord. SI BASKETBALL L’équipe de Suisse perd logiquement Dans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe de Suisse s’est inclinée 80-65 devant l’Italie. Les joueurs de Petar Aleksic ont profité d’un certain relâchement adverse pour revenir au score dans les dernières minutes. Il aurait fallu un miracle à Bellinzone pour que la Suisse, privée de ses trois meilleurs éléments, parvienne à battre l’Italie. Giflée de trente points à Cagliari quelques jours plus tôt, la sélection nationale a fait ce qu’elle a pu contre l’une des meilleures formations européennes. Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les joueurs suisses ont ensuite encaissé un sec 0-10 en 150 secondes. Si le score n’a pas pris des proportions indécentes, c’est parce que les Transalpins ne se sont jamais véritablement sentis menacés et n’ont pas cherché à humilier leurs hôtes. La Suisse a même pu remporter le quatrième quart 21-13. Satisfaction côté suisse, la belle performance de Marko Mladjan auteur d’un double-double (21 points et 10 rebonds). En face, Luigi Datome a fait honneur à son rang en enquillant 24 points pour un insolent taux de réussite de 81,8 %. Cette victoire permet à l’Italie de terminer en tête du groupe G et de se qualifier pour l’Euro 2015. Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La victoire devant la Russie a permis de se rendre compte que la sélection nationale est sur le bon chemin, pour autant qu’elle puisse compter sur ses joueurs (Sefolosha et Capela) évoluant en NBA. SI n BASKETBALL La Suisse s’incline encore D ans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe de Suisse s’est inclinée 80-65 devant l’Italie. Les joueurs de Petar Aleksic ont profité d’un certain relâchement adverse pour revenir au score dans les dernières minutes. Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. Pour que la Suisse franchisse un palier, il faudra qu’elle puisse compter sur ses joueurs évoluant en Amérique du Nord. A voir si Sefolosha et Capela auront envie de revêtir le maillot national dans le futur. SI basket Grande festa per i 2.500 spettatori del Palasport di Bellinzona Troppi errori rossocrociati: l’Italia passa secondo logica calcio Champi Bilbao è fatale al Napoli Cédric Mafuta si fa sfuggire il pallone: uno dei tanti errori commessi dagli svizzeri ieri a Bellinzona. (foto Crinari) ey) di marco galli Palasport di Bellinzona strapieno (oltre 2.500 spettatori), grande festa, entusiasmo alle stelle e…. logica vittoria dell’Italia che ha fatto valere il peso della sua esperienza e, soprattutto, della sua netta superiorità tecnica e fisica. Per la Svizzera non c’è stato scampo, ha lottato con grande generosità, ha pure proposto – seppur per brevi tratti – anche un basket discreto, ma globalmente è apparsa limitata ed imprecisa. Imprecisa sia al tiro che, soprattutto, nell’avvicinamento all’area avversaria: troppo prevedibile la manovra, occorreva muovere (e di molto) la retroguardia azzurra per trovare il pertugio giusto, al contrario i nostri solo rarissimamente hanno saputo sorprendere gli ospiti, a questi livelli se non sei rapido vieni implacabilmente imbavagliato. E gli azzurri, anche ieri, hanno confermato di saper fare molto bene la loro parte nel gioco di interdizione. Tutto si è in pratica deciso già nel primo quarto con l’Italia tutt’altro che imprendibile ma sicuramente più continua nel rendimento e, soprattutto, efficacissima quando ha deciso di puntare sull’altezza: Cusin e Cervi sono state spine nel fianco, così come Datome che ha confermato le sue doti sia dalla media (5/6 al 20’) che dalla lunga distanza (1/2). È stato proprio quest’ultimo che ha spesso destabilizzato la nostra squadra, uno come lui le cose le fa in modo naturale ed anche i tiri difficili te li fa apparire facili. Dopo 10’ 15-28, il margine è poi rimasto sui 12-14 punti, quando però l’Italia ha deciso anche di verticalizzare (sfruttando alcune grossolani errori dei nostri, come le tre palle perse di Mafuta o qualche tiro forzato di altri suoi compagni, senza dimenticare la deficitaria percentuale ai liberi: 43%!), il margine è immediatamente salito, fino a chiudersi sul +19 alla pausa principale. Dopo la pausa la musica non Media è cambiata, con la Svizzera comunque capace di non farsi umiliare visto che il vantaggio degli ospiti è vacillato sui 13-14-15 punti, prima di terminare il match a -15 dopo i due liberi di Michele Vitali. Si chiude quindi con l’ultimo posto il cammino della nostra nazionale in queste qualifiche. Certo, le assenze di Brunner e Capela hanno pesato enormemente e coach : Arsenal, A. Bilbao, B. Leverkusen, Lugodorets, Malmö, Zenit S.P., Apoel, BATE, Maribor, Porto. I sorteggi (con il Basilea) oggi alle 18 a Monaco. I rossocrociati hanno chiuso all’ultimo posto il girone di qualificazione ai prossimi Europei, ma dalla sfida contro gli azzurri sono usciti a testa alta. Capitan Dusan Mladjan: «Loro si sono dimostrati più forti, ma il futuro è dalla nostra parte». Aleksic non ha avuto molte alternative anche se ha recuperato (si fa per dire) Vogt. Non c’erano soluzioni efficaci (sperare che Dos Santos potesse dare fisicità sotto canestro era francamente utopico) anche perché attualmente non abbiamo validi ricambi. Bravo Marko Mladjan in mezzo a tante “torri” come quelle italiane, complessivamente il “friborghese” ha fatto buone cose (ieri è stato il migliore dei suoi: bellissimi in particolare i suoi due ganci all’ultimo minuto del terzo quarto e all’inizio del quarPartner to). Il fratello Dusan ha pure proposto numeri interessanti anche se a fasi alterne: la difesa azzurra (come del resto quella russa a Mosca) hanno però saputo prendere le sue… misure e quindi spazio per colpire Dusan ne ha avuto poco, specialmente quando è stato raddoppiato. Si è visto anche il “maslega sagnese” Atcho: ieri prima a Bellinzona ha confermato di essere molto atletico. GIORNALE delPOPOLO promotion league Il Kovac non ha mancato di offrire pure qualche buon spunto. Spettacolare poi nel finale lo schiaccione di Vogt che dovrebbe chiudere qui la sua comunque bella carriera. Alla fine tanti applausi per tutti, importante è aver offerto una serata indimenticabile e perfettamente organizzata da Ticinobasket, grazie anche alla sessantina di collaboratori del Basket femminile Bellinzona e a Swissbasketball. Il Ticino ha risposto presente, ora speriamo che la presenza della nazionale al sud non rimanga un caso isolato. Svizzera comunque da non bocciare a priori, proprio per le citate assenze (la vittoria sulla Russia è lì che lo dimostra), al completo sicuramente avrebbe – a Bellinzona – potuto reggere l’urto e giocarsela fino alla fine, così com’è messa attualmente il duello con le “big” appare assolutamente improponibile. Così a fine gara, Dusan Mladjan: «L’Italia ha dimostrato di essere più forte, ma noi abbiamo il futuro dalla nostra parte una volta che tutti i “big” rientreranno in squadra. Derby Il Mendrisio ha la meglio sconfittosul Taverne San Gallo passa al Lido Locarno e fermo al palo LOCARNO - SAN GALLO U21 Quarta sconfitta in altrettante partite per il Locarno. Contro un avversario propenso al gioco e che ha lasciato molti varchi in difesa, i bianchi non sono stati capaci di andare in rete. Anzi, a segnare la rete decisiva sono stati gli ospiti al 20’ con Eisenring, bravo nello sfruttare di testa un’indecisione della difesa di casa sugli sviluppi di una punizione. A stroncare le speranze di rimonta è arrivata all’ora di gioco l’espulsione di Flena per un fallo a gioco fermo. Da lì in poi solo San Gallo in campo, con i ticinesi che Nel recupero della terza giornata del campionato di Prima Lega, il Mendrisio si è aggiudicato il derby sul campo del Taverne con il risultato di 3-2. Grazie X-X a questo successo la squadra di Ardemagni si è issata RETE: 20’ Eisenringcon 0-1 6 punti al secondo posto della del gruppo 3, che vede al LOCARNO: Buono; classifica Perazzo, Flena, momento Simic il Baden davanti a tutti Quadri, Regazzi; Nimeley, con unaBilinolunghezza di vantaggio (87’ Cetrangolo), Maggetti, sui momò.EschAncora fermo a quota 0 vac (46’Stojanov); Becchio, punti, invece, il neopromosso Tamann. verne,Alder, che sabato SAN GALLO U21: Freid; Fr- cercherà i primi punti in casa del Grasshopper U21, rokaj (70’ Tadzi), Eisenring; Breipenultimo con 2 punti. La terza titenmoser; Babic (93’ Gönitzer), cinese in Stevic lizza, il Team Ticino U21, Gelmi, Grabner, Scherrer; (75’Meresi); Mujic. è quinta con 4 punti. NOTE: Lido, 580 spettatori. Ammo- Svizzera - Italia 65-80 (15-28, 29-48, 44-67) SVIZZERA: Kazadi (2), Mafuta, Dusan Mladjan (7), Dos Santos, Cotture (1), Vogt (12), Marko Mladjan (21), Kovac (14), Atcho (8), Herrmann. ITALIA: A. Gentile (4), Cusin (11), Datome (24), Cinciarini (17), Aradori (7), Cervi (6), L. Vitali, Polonara (1), S. Gentile (4), M. Vitali (3), Pascolo, Moraschini. NOTE: Palasport Bellinzona, 2.570 spettatori; arbitri Conde (Spagna), Geller (Belgio) e Marques (Portogallo). Cinque falli: 36’08” Dusan Mladjan. Rimbalzi: Svizzera 35 (10 off/25 dif), Italia 39 (6/33). Svizzera senza Sefolosha (rinuncia), Capela e Brunner (infortunati). Puntiamo a qualificarsi per gli Europei del 2017». Marko Mladjan: «Sono felice della mia prestazione, siamo usciti a testa alta, purtroppo non potevamo fare molto perché gli azzurri hanno dimostrato tanta fisicità. Comunque possiamo crescere e ne abbiamo i mezzi». Coach Aleksic su Atcho: «Ha un eccellente profilo , è molto atletico. All’inizio era emozionato ma con il passare dei minuti si è… sciolto, ecco perché gli ho dato spazio». Coach Pianigiani: «La Svizzera è una buona squadra, non per niente ha battuto la Russia, ha buone prospettive future. Bene anche i miei, che specie nei primi 20’ hanno giocato con la giusta intensità». Sport Perso sì, ma non la faccia Davide alla fine non è riuscito a battere Golia. Ma alla prova dei fatti la Svizzera esce a testa alta dal derby con l’Italia. BASKET Qualificazioni Europei 2015 Svizzera 65 Italia 80 (15-28, 29-48, 44-67) Svizzera: Kazadi 2 (1/6), Fridel, D. Mladjan 7 (1/5, 1/5, + 2/4), M. Mladjan 21 (7/12, 2/6, + 1/5), Mafuta (0/2), Kovac 14 (2/2, 2/4, + 4/6), Hermann (0/1), Dos Santos (0/1), Atcho 8 (3/6, + 2/4), Cotture 1 (0/2, 1/2), Vogt 12 (2/8, 1/1, + 5/6) Italia: A. Gentile 4 (1/4, 0/3, + 2/5), Vitali 3 (1/4), Cusin 11 (4/3, +3/3), Datome 24 (6/7, 3/4, + 3/4), Cervi 6 (2/2, +2/2), Cinciarini 17 (5/9, 1/1, + 4/4), S. Gentile 4 (2/3, 0/5), Moraschini (0/1), Pascolo (0/2), Vitali 3 (0/1, + 3/4), Aradori 7 (1/3, 1/1, + 2/2), Polonara 1 (+1/2) Arbitri: Conde (Sp), Geller (Be) Marques (Por) Note: 2’400 spettatori. Uscito per falli: Dusan Mladjan al 36’08” di Dario ‘Mec’ Bernasconi Finisce con un duetto di cori, gli “Hop Suisse” e “Italia” con la felicità dei 2’400 presenti, 800 dei quali della vicina Penisola. Una Svizzera che esce a testa alta da questo impossibile girone, capace comunque di giocarsela sino alla fine, al di là delle differenze reali fra le due squadre. Un bel momento di basket svizzero, con i ticinesi sugli scudi, a cominciare da Marko Mladjan, capace di infilare 21 punti, prendere 10 rimbalzi (3 offensivi) e tenere a galla la Svizzera nel terzo quarto con 12 dei 15 punti realizzati dalla Nazionale. Ottimo anche l’altro ticinese Kovac che ha fatto la sua parte, con 14 punti e tanto cervello in campo. Sfibrato dalle difese, Dusan Mladjan ha fatto quello che ha potuto, forzando magari anche, ma lo 0 su 7 negli ultimi 3 quarti di gioco sta a significare quanta pressione gli abbiano messo addosso Gentile e compagni. Sugli allori anche Oliver Vogt, in Nazionale per fare un piacere a tutti, dopo gli infortuni di Capela e Brunner. Oliver non poteva chiudere in maniera migliore la sua esperienza in Nazionale: 12 punti, rimbalzi, difesa e uno schiaccione finale a mettere il suo timbro potente su questa sfida. Per gli altri, la regia di Kazadi, qualche spunto di Cotture (4 rimbalzi) e una bella partita anche per Atcho, giovane di belle speranze che non potrà che crescere. Nulla di più e quindi troppo poco per sperare. L’Italia, dal canto suo, ha fatto quello che doveva e cioè vincere. Dopo il +23 all’ultima pausa, si è vista una squadra senza molto costrutto, con molti cambi e poca determinazione, al cospetto di un Datome che è l’unico ad aver dato tutto e top scorer dell’incontro. Assente Gentile, poco efficace Aradori, solo Cusin e Cinciarini sono stati sui loro livelli. Probabilmente la Nazionale azzurra, sfibrata dalla prova di Cagliari contro la Russia, si è trovata in riserva mentale, conscia che non poteva perdere questa gara. Nel primo tempo la partita è stata in equilibrio per cinque minuti, il tempo per gli ospiti di prendere le misure agli elvetici, troppo fragili sotto i canestri malgra- Classifica finale gruppo G Italia 4 2 2 303 260 7 Russia 4 2 2 313 268 6 Svizzera 4 1 3 260 348 5 Vogt cerca di sorprendere il suo avversario do una buona difesa. Datome e Cusin han condotto le danze, il primo da fuori (4 su 4), il secondo nell’area, rendendo vita dura ai vari Vogt e Marko Mladjan sotto le plance. La Svizzera, già al 4° fallo dopo 3’32”, non ha avuto molti argomenti, anche per la forte pressione su Dusan Mladjan, 7 punti in 10’. L’Italia ha così allungato senza troppe difficoltà, portandosi a +10 al 6’, 9-19 e toccando il +14 all’8’, 9-23. Nel secondo quarto il gap è salito subito a 17 punti al 2’, 15-32. L’entrata di Kovac in campo è sta-ta salutare perché ha aiutato molto sia in difesa che in attacco. Du- san, sempre marcatissimo, non ha trovato spazi (0/3) mentre il fratello Marko, oltre a vedersela coi lunghi avversari, è stato prezioso in attacco, rimbalzi, una tripla e tap in. Polveri bagnate per Dos Santos e Mafuta, impalpabili, mentre Kovac, con due giochi da 3 punti, ha portato fieno in cascina. Ma la Svizzera, troppo “leggera” non ha potuto che arginare gli italiani che hanno chiuso il quarto a +19, 29 a 48. Il 6 su 19 confrontato con il 16 su 21 da 2 è la sintesi delle differenze. Due cifre per finire: 16/44 al tiro da 2, 21 su 35 per gli ospiti. Ma torneremo su tutto quanto. TI-PRESS/GOLAY DOPOPARTITA Pianigiani: ‘Missione compiuta’ In sede di analisi della partita, Marko Mladjan rende onore agli avversari: «Giocare contro una squadra così forte non è mai facile. L’ambiente che c’era al Palabasket ha dell’incredibile: all’inizio un po’ di nervosismo c’era, ma il calore del pubblico ha aiutato non poco». Al fratello Dusan il compito di fare il riassunto della campagna europea di questa Svizzera: «Un gruppo giovane e proprio per questo con un bel futuro davanti a sé. Durante questa campagna siamo cresciuti come gruppo e come individualità. Peccato solo per chi ha dovuto saltare l’ultima parte della campagna perché infortunato: con loro il torneo sarebbe stato ancora più avvincente». Il coach degli Azzurri Simone Pianigiani si compiace: «Sapevamo che non sarebbe stato facile vincere un girone comprendente la forte Russia e la pericolosa Svizzera. Ce l’abbiamo fatta: obiettivo raggiunto». M.I.