Un emploi sur huit dans la construction Les Hautes-Alpes sont le département de la région où le poids de l’emploi dans la construction est le plus fort (et donc largement supérieur à son poids en France). Le secteur est soutenu par le tourisme qui crée des logements pour les touristes et des infrastructures, qu’il faut ensuite entretenir. Dans le Projet de Territoire de Biosphère, le secteur de la construction offre encore un emploi sur huit et a augmenté ses effectifs jusqu’en 1990 ; mais il en a perdu 20 % entre 1990 et 1999. Les deux plus gros employeurs de la zone sont des entreprises de construction à Saint-Crépin (Société de travaux Charles QUEYRAS TP) et à Risoul (Sermont). L’élevage herbivore domine un secteur agricole à faible emploi La forêt couvre seulement le quart du territoire (le tiers en Provence-Alpes-Côte d’Azur). C’est la superficie toujours en herbe qui occupe 83 % de la SAU. L’élevage herbivore domine, avec un cheptel bovin de 2 600 têtes et ovin de 20 000 têtes. L’agriculture a perdu beaucoup d’emplois pour représenter environ 240 équivalents temps plein en 2000. L’agriculture offrait un emploi sur cinq en 1975, contre cinq fois moins maintenant. Le nombre d’exploitations agricoles a diminué d’un tiers entre 1988 et 2000, mais pas celui des exploitations professionnelles qui a augmenté de 14 %. La surface par exploitation a en conséquence augmenté ; ce sont d’ailleurs les exploitations de 5 à 35 ha qui ont disparu et les moyennes à grandes qui ont augmenté. En 2000, les 225 exploitations agricoles qui ont leur siège sur le Projet de Territoire de Biosphère exploitaient 6 800 ha, dont les deux tiers en fermage. Très faible industrie Depuis 1975, les effectifs employés dans l’industrie (390 emplois en 1999) ont légèrement augmenté et leur poids dans l’emploi total (9 %) est resté stable. La société britannique Injection Alloys Ltd (entre 50 et 100 salariés), qui fabrique du calcium métal, est le cinquième employeur de la zone. Elle a repris en avril 2005 SKW métallurgie, société allemande qui avait ellemême succédé à Pechiney Electrométallurgie, ce qui permet de maintenir cette activité industrielle à la Roche-de-Rame, malgré des difficultés récurrentes. Le reste des emplois s’éparpille entre de tous petits établissements d’industries agro-alimentaires et de l’industrie des équipements du foyer, avec la fabrication de jouets en bois par exemple (« l’Alpin chez lui » à Arvieux). 121 Structure de l’emploi au lieu de travail en 1999 En % Parc Naturel Régional Projet de Territoire de Biosphère Pays du Grand Briançonnais HautesAlpes PACA France métropolitaine EA Agriculture, sylviculture et pêche 3,8 3,8 2,1 5,6 3,1 4,2 EB Industries agricoles et alimentaires 3,5 2,8 2,4 2,2 2,1 2,7 EC Industries des biens de consommation 1,8 1,6 0,8 1,0 1,8 3,3 ED Industrie automobile 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 1,2 EE Industries des biens d’équipements 0,3 0,5 0,5 0,6 2,8 3,6 EF Industries des biens intermédiaires 1,1 3,7 2,2 1,6 3,4 6,3 EG Energie 0,9 0,8 0,5 1,1 1,2 1,1 EH Construction 8,2 12,8 8,8 7,8 6,1 5,8 EJ Commerce 10,1 10,3 12,1 14,0 15,3 13,2 EK Transports 10,5 9,1 8,0 5,4 4,6 4,4 EL Activités financières 1,1 0,7 1,1 1,9 2,6 3,0 EM Activités immobilières 1,8 2,3 2,1 1,9 1,9 1,2 EN Services aux entreprises 5,6 5,1 4,7 6,9 11,5 12,3 EP Services aux particuliers 29,3 25,6 22,8 13,5 8,8 7,4 dont hôtels et restaurants 21,9 18,4 14,8 8,6 4,8 3,5 dont activités récréatives et culturelles 5,7 5,9 6,3 3,4 1,7 1,7 dont services personnels et domestiques 1,7 1,4 1,6 1,6 2,3 2,2 EQ Education, santé et action sociale 11,8 11,5 20,3 21,8 19,9 19,0 ER Administration 10,0 9,3 11,3 14,7 14,8 11,4 Total 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation complémentaire au lieu de travail) 122 Un taux d’activité élevé quelque soit le sexe et l’âge pour un emploi plutôt précaire La forte fréquentation touristique de la zone et du département induisent deux saisons très marquées caractéristiques : quatre mois d’hiver et deux mois d’été. Cette saisonnalité et la polyvalence des emplois expliquent très certainement le profil du marché du travail : taux d’activité fort, chômage faible, sousreprésentation de salariés, surreprésentation des Contrats à Durée Déterminée (CDD) et des temps partiels parmi les salariés, salaire brut horaire moyen bas. Un taux d’activité supérieur de quatre points au taux français Dans un département où le taux d’activité est assez élevé, particulièrement chez les jeunes et quelque soit le sexe, le taux d’activité du Projet de Territoire de Biosphère est encore plus élevé. La population active augmente plus que la population totale. Le taux d’activité des femmes y est très nettement supérieur au taux d’activité féminin de France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et même des Hautes-Alpes, et ce à presque tous les âges. Le taux d’activité des hommes en fin de vie professionnelle, au-delà de 55 ans, est lui aussi assez élevé. Taux d’activité par sexe et tranche d’âge* En % Parc Naturel Régional Projet de Territoire de Biosphère Pays du Grand Briançonnais HautesAlpes PACA France métropolitaine Hommes de 15 à 64 ans 80,4 78,7 77,3 75,5 73,0 74,5 15 à 19 ans 11,2 10,1 11,7 10,7 11,5 10,9 20 à 24 ans 75,8 73,9 67,4 64,6 52,3 53,3 25 à 29 ans 95,9 95,3 94,0 93,9 88,7 90,6 30 à 54 ans 96,1 95,4 95,0 94,6 93,3 95,2 55 à 59 ans 73,4 68,5 72,8 68,8 69,7 70,7 60 à 64 ans 22,2 20,7 18,0 14,8 19,0 15,5 Femmes de 15 à 64 ans 68,7 66,6 67,2 65,4 60,1 63,1 15 à 19 ans 6,9 6,0 5,6 5,1 6,2 5,5 20 à 24 ans 65,1 64,8 67 61,5 47,1 48,2 25 à 29 ans 89,0 84,4 84,9 85,0 79,8 82,3 30 à 54 ans 83,0 81,9 81,7 81,8 75,8 80,1 55 à 59 ans 48,9 48,7 54,9 52,2 50,0 53,2 60 à 64 ans 16,8 16,0 15,2 14,2 15,0 14,2 Ensemble 74,6 72,8 72,4 70,5 66,4 68,7 (*) hors militaires du contingent Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) 123 Taux d’activité des femmes par tranche d’âge* 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0 1 5 à 19 a ns 20 à 24 a ns PNR 2006 25 à 2 9 ans 3 0 à 54 an s 5 5 à 59 a ns Projet de Territoire de Biosphère 60 à 64 a ns France métropolitaine Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) Un emploi non-salarié élevé La part de non-salariés dans le Projet de Territoire de Biosphère est forte : un emploi sur quatre n’est pas salarié contre moins d’un sur cinq dans les Hautes-Alpes et un emploi sur neuf en France. Ceci est dû en partie à la forte surreprésentation d‘artisans-commerçants dans la population. Toutefois, le nombre de salariés est en forte augmentation depuis 1990 : + 13 %. Population active en 1999 Actifs ayant un emploi dont salariés dont non salariés Chômeurs dont depuis Pop. active plus d’un an totale (*) Parc Naturel Régional 2 766 1 955 811 189 68 2 955 Projet de Territoire de Biosphère 4 439 3 317 1 122 301 114 4 740 Pays du Grand Briançonnais 14 371 11 372 2 999 1 176 465 15 547 (*) Hors militaires du contingent Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) 124 Evolution de la population active entre 1982 et 1999 Actifs ayant un emploi dont salariés dont non salariés Chômeurs dont depuis plus d’un an Pop. active totale (*) Parc Naturel Régional 1982-1990 -0,2% -0,3% 0,1% 57,9% n.d. 2,4% 1990-1999 4,7% 10,6% -7,2% -1,0% 28,3% 4,3% Projet de Territoire de Biosphère 1982-1990 1,0% 1,2% 0,4% 55,3% n.d. 3,4% 1990-1999 6,3% 13,0% -9,7% 2,0% 29,5% 6,0% Pays du 1982-1990 Grand Brian1990-1999 çonnais 7,6% 7,9% 6,4% 51,8% n.d. 9,8% 3,9% 5,1% -0,4% 13,1% 36,0% 4,5% 1982-1990 5,1% 9,4% -7,2% 41,1% n.d. 7,4% 1990-1999 7,6% 12,3% -8,2% 17,9% 48,5% 8,5% 1982-1990 7,2% 8,5% 1,1% 33,9% n.d. 10,4% 1990-1999 3,3% 5,2% -6,6% 26,8% 77,6% 6,8% 1982-1990 3,5% 6,2% -9,6% 29,0% n.d. 5,8% 1990-1999 3,0% 5,7% -12,6% 24,5% 59,1% 5,4% HautesAlpes PACA France métropolitaine (*) hors militaires du contingent Source : INSEE - Recensements de la population 1982, 1990 (exploitation exhaustive) et 1999 (exploitation principale) Un salarié sur quatre a un contrat à durée déterminée Conditions d’emploi des salariés en 1999 CDD Intérim Emploi aidé ApprentisEmplois sage-stage stables (*) Total salariés Parc Naturel Régional 34,3 0,2 2,0 1,9 61,5 100,0 Projet de Territoire de Biosphère 28,4 0,2 2,2 1,8 67,4 100,0 Pays du Grand Briançonnais 25,6 0,3 2,4 2,5 69,3 100,0 Hautes-Alpes 17,3 0,5 3,1 2,6 76,5 100,0 PACA 9,7 1,3 2,8 2,5 83,6 100,0 France métropolitaine 8,6 1,9 2,4 2,3 84,7 100,0 (*) Contrats ou emplois à durée indéterminée, titulaires de la fonction publique Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale) 125 Parmi ces salariés, plus d’un sur quatre a un contrat à durée déterminée. C’est trois fois plus que dans la région ou en France. La part des temps partiels parmi les salariés, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, est aussi supérieure à la part régionale et nationale, mais inférieure à la part départementale. Un chômage bas Dans un département où le taux de chômage est le plus bas de toute la région, et beaucoup plus faible qu’au niveau national, le territoire connaît une situation encore plus favorable puisque son taux de chômage de 6,4 % (au sens du recensement) est inférieur de trois points au taux départemental. Le taux de chômage féminin est inférieur de quatre points au taux des Hautes-Alpes, et a diminué entre 1990 et 1999 (au-delà de 25 ans) comme dans le reste du département, à l’inverse de Provence-Alpes-Côte d’Azur ou de la France. Le nombre de DEFM (demandeurs d’emploi en fin de mois) a beaucoup augmenté (un tiers) entre 2003 et 2004 après avoir diminué entre 2002 et 2003. Demandeurs d’emploi en fin de mois au 31 décembre de l’année Total Hommes Femmes 1998 537 281 256 1999 330 153 177 2000 284 117 167 2001 346 150 196 2002 293 131 162 2003 277 130 147 2004 322 158 164 Source : ANPE - DEFM catégories 1+2+3 Hors activités réduites 126 Un emploi peu qualifié Des ménages aux faibles revenus Avec une surreprésentation de catégories socioprofessionnelles telles qu’ouvriers qualifiés, personnels de services directs aux particuliers, artisans et commerçants, et une sous-représentation de cadres, l’emploi offert dans le Projet de Territoire de Biosphère est plutôt plus modeste qu’en France ou dans les Hautes-Alpes. En dix ans, la part des ménages non imposés a diminué, plus qu’en France ou dans les Hautes-Alpes, mais reste élevée : la moitié des ménages fiscaux. Le revenu médian s’élève à 13 900 euros par unité de consommation (UC). Il est plus faible de 200 euros par rapport au Pays du Grand Briançonnais, d’environ 300 euros par rapport aux Hautes-Alpes et de 700 euros par rapport à Provence-Alpes-Côte d’Azur. 10 % de ménages, les plus modestes, déclarent un revenu inférieur à 6 500 euros par UC (à peine 4 300 € en Provence-Alpes-Côte d’Azur) et 10 % de ménages, les plus aisés, un revenu supérieur à 25 000 euros par UC (30 400 € en Provence-Alpes-Côte d’Azur). L’éventail des revenus est ainsi très resserré dans le Projet de Territoire de Biosphère : le seuil des « bas revenus » est quatre fois inférieur seulement à celui des « hauts revenus ». En ProvenceAlpes-Côte d’Azur, c’est sept fois. En effet, un emploi sur onze dans le Projet de Territoire de Biosphère est occupé par un commerçant, soit quatre fois plus qu’en France. Les 500 personnels de services directs aux particuliers représentent environ 12 % de l’emploi, deux fois plus qu’en France. Le poids des artisans est lui aussi deux fois plus fort qu’en France (6 % contre 3 %). La part des ouvriers qualifiés est aussi assez élevée puisqu’elle atteint 18 % des emplois. Le taux d’activité du Parc Naturel Régional est encore supérieur au taux du Projet de Territoire de Biosphère, de six points par rapport au taux français. Le nombre de salariés est en augmentation toutefois également :+ 10 % dans le Parc Naturel Régional et la part de non-salariés est aussi très élevée : 30 %. La part de CDD (34 %) est très élevée dans le Parc Naturel Régional, puisque c’est un emploi sur trois, deux fois plus que dans le département et quatre fois plus qu’au niveau national. Un emploi sur neuf dans le Parc Naturel Régional est occupé par un commerçant. Compte-tenu du poids de l’artisanat et du commerce dans le périmètre, la part des bénéfices dans l’ensemble des revenus y est élevée, 13,5 %, soit près de deux fois plus qu’en France, alors que la part des revenus due aux salaires est inférieure. La part due aux autres revenus (essentiellement ceux tirés du patrimoine) de 5,6 % est également supérieure au taux français de 3,9 %. Avec un salaire brut horaire moyen de 11,22 € beaucoup plus faible que dans le Pays du Grand Briançonnais, le département (12,02 €), la région (13,59 €) et encore plus que la France (14,48 €), le Projet de Territoire a donc un marché du travail atypique. 127 Revenu médian par unité de consommation en 2002 ITALIE Hautes-Alpes ©IGN-Insee2005 Contour de la zone Pays étrangers Mers, océans et lacs Alpes-de-Haute-Provence Secret statistique en euros 13628 ou plus de 11184 à moins de 13628 moins de 11184 Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux 2002 4 400 emplois dans le Projet de Territoire de Biosphère Dans le Projet de Territoire de Biosphère, l’emploi a augmenté de 6,4 % entre 1990 et 1999, dans un département où il a augmenté de 8,1 %. L’appareil productif est éparpillé dans de tout petits établissements, en particulier chez des artisans. Seulement cinq établissements ont plus de 50 salariés. Les Hautes-Alpes sont le département de la région où les personnes travaillent le plus souvent dans leur commune de résidence. Mais comme partout ailleurs, les navettes domicile-travail s’intensifient, surtout pour les hommes. 128 Dans le Projet de Territoire de Biosphère le nombre d’emplois offerts est inférieur à celui des actifs ayant un emploi. En 1999, les actifs occupés venant travailler dans la zone sont 37 % de plus qu’en 1990, à peu près comme dans les Hautes-Alpes. A l’inverse, le nombre d’actifs occupés allant travailler à l’extérieur de la zone a augmenté du tiers dans le Projet de Territoire de Biosphère et du quart seulement dans les Hautes-Alpes. Malgré leur intensification, ces échanges sont équilibrés dans le Projet de Territoire de Biosphère (1 100 sorties pour 1 000 entrées). En comparaison, les actifs venant travailler dans le Pays du Grand Briançonnais sont deux fois plus nombreux que ceux allant travailler à l’extérieur. Déplacements domicile-travail en 1990 et 1999 dans le Projet de Territoire de Biosphère Effectifs 1990 Effectifs 1999 Evolution 1990-1999 Actifs occupés au lieu de résidence 4 177 4 439 6,3% résidant et travaillant dans la même commune 2 682 2 341 -12,7% résidant et travaillant dans la zone 3 356 3 348 -0,2% travaillant en dehors de la zone 821 1 091 32,9% dont travaillant à l’étranger 5 6 20,0% Actifs venant travailler dans la zone 743 1 014 36,5% Emploi au lieu de travail 4 099 4 362 6,4% Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale) et 1990 (exploitation exhaustive) Les pôles d’emploi sont Guillestre avec 840 emplois, Vars avec 690 et Risoul avec 510. Ce sont ces trois communes qui attirent le plus d’actifs extérieurs à la zone (plus de 100 chacune) ; cependant Guillestre laisse aussi partir travailler à l’extérieur du Projet de Territoire de Biosphère 120 résidants. Villar-Saint-Pancrace attire une bonne centaine d’actifs mais 520 de ces résidants vont travailler à l’extérieur de la zone. La Rochede-Rame laisse également partir 140 de ces résidants actifs. C’est évidemment avec l’aire urbaine toute proche de Briançon que les échanges domicile-travail sont les plus intenses, et le solde très largement négatif (- 500 personnes). Pour en savoir plus : Portrait du pays de Maurienne - INSEE Rhône-Alpes Octobre 2003 Portrait du pays Alpes Sud Isère - INSEE Rhône-Alpes Mai 2004 Le peuplement des Alpes du Sud, dynamisme et attractivité - SUD INSEE l’essentiel n° 69 Avril 2004 Les Hautes-Alpes : le tourisme favorise l’emploi SUD INSEE l’essentiel n° 32 Octobre 2000 Hautes-Alpes : un équipement adapté aux contraintes alpines - SUD INSEE l’essentiel n° 12 Février 1999 La difficulté de liaison avec l’Italie empêche des échanges réellement significatifs de travailleurs frontaliers. 129 ANNEXES La Base Permanente des Equipements 2004 contient 123 types d’équipements issus pour l’essentiel des sources suivantes : * A D ELI (Auto matisation et les auxiliaires médicaux), * FINESS (Fichier national des Etablissements sanitaires et sociaux), * RAMSESE (Répertoire Académique et Ministériel sur les établissements du système éducatif), * SIRENE (répertoire des entreprises et établissements). des Listes pour les chirurgiens - dentistes On a établi trois gammes d’établissements selon leur degré de présence sur le territoire. Répartition de 70 équipements en trois gammes 130 GAMME DE PROXIMITE (21 équipements) GAMME INTERMEDIAIRE (28 équipements) GAMME SUPERIEURE (21 équipements) Ecole maternelle Collège Lycée d’enseignement général et/ou technologique Ecole élémentaire Orthophoniste Lycée professionnel Chirurgien-dentiste Pédicure-podologue Urgence Masseurkinésithérapeute Laboratoire d’analyses médicales Maternité Infirmier Ambulance Etablissement de santé court séjour Pharmacie Personnes âgées : hébergement Etablissement de santé long séjour Epicerie-Supérette Personnes âgées : services d’aide Etablissement hospitalier psychiatrique Boulangerie-Pâtisserie Garde d’enfant d’âge préscolaire Structure psychiatrique ambulatoire Boucherie-Charcuterie Adultes handicapés hébergement Sage-femmes Banque-Caisse d’Epargne Opticien lunetier Orthoptistes GAMME DE PROXIMITE (21 équipements) GAMME INTERMEDIAIRE (28 équipements) GAMME SUPERIEURE (21 équipements) Coiffure Horlogerie-Bijouterie Centre de santé Maçon Blanchisserie-Teinturerie Personnes âgées : soins à domicile Plâtrier peintre Supermarché Enfants handicapés : hébergement Menuisier charpentier serrurier Librairie papeterie Enfants handicapés : services à domicile ou ambulatoires Plombier couvreur chauffagiste Droguerie quincaillerie bricolage Travail protégé Electricien Magasin de vêtements Agence de travail temporaire Réparation automobile et matériel agricole Magasin d’équipements du foyer Cinéma Taxi Magasin de chaussures Hypermarché Fleuriste Magasin d’électroménager Parfumerie Agence immobilière Magasin de meubles Poissonnerie La Poste Magasin d’articles de sports et de loisirs ANPE Vétérinaire Ecole de conduite Entreprise générale du bâtiment Contrôle technique automobile Soins de beauté Pompes funèbres Trésor public 131 Lits touristiques Le nombre total de lits est évalué de la façon suivante : 1. 2 lits par chambre d’hôtel, 2. 3 lits par emplacement de camping, 3. 5 lits par résidence secondaire, 4. Le nombre de places-personnes pour les autres hébergements (centres de vacances, villages et maisons familiales de vacances, auberges de jeunesse, refuges et gîtes d’étape, chambres d’hôte…). Personnels de service directs aux particuliers (nomenclature PCS) Cette catégorie comprend des professionnels : 1. Du service hôtelier : seuls appartiennent à la catégorie les employés qualifiés ou non qualifiés affectés au service hôtelier ou au service en salle dans les restaurants ou café. Les «ouvriers non qualifiés» des cuisines sont rangés dans cette catégorie (rubrique 561d), car il est fréquent qu’une même personne dans les petits établissements aide en cuisine et serve en salle. En revanche, les cuisiniers qualifiés sont classés parmi les ouvriers qualifiés de type artisanal (rubrique 636d) ; 2. Des soins corporels d’hygiène et d’esthétique à l’exclusion des soins de santé ; de la garde d’enfants en dehors des crèches et autres établissements spécialisés ; 3. Du travail domestique chez des particuliers à l’exclusion de l’entretien de locaux à usage collectif dont les professionnels sont classés en agent de service (rubriques 525a à 525d pour les écoles, hôpitaux et administrations) ou en ouvriers non qualifiés de type artisanal (usines et bureaux d’entreprise) (rubrique 684a) ; 4. De la surveillance de bâtiment d’habitation (concierges et gardiens d’immeuble) : en revanche les gardiens d’usine sont classés avec les agents de sécurité (rubrique 534a) et les employés d’immeuble chargés du nettoyage et de l’entretien avec les ouvriers d’entretien (rubrique 684a). Revenus fiscaux Décliné en quatre catégories, le revenu fiscal relatif à l’année N correspond à la somme des ressources déclarées par les contribuables sur la «déclaration des revenus de l’année N» avant tout abattement. Le revenu fiscal comprend ainsi les revenus salariaux, les revenus des professions non salariées, les pensions, retraites (hors minimum vieillesse) et rentes et les autres revenus. Les autres revenus comprennent essentiellement des revenus du patrimoine : les revenus des valeurs et capitaux mobiliers imposables au titre de l’IRPP, (ce qui exclut les revenus 132 défiscalisés comme le livret A et les produits de placements soumis à prélèvement libératoire), les revenus fonciers nets (loyers, fermages, parts de SCI, affichage), les revenus accessoires (bénéfices industriels et commerciaux (BIC) non professionnels, des bénéfices non commerciaux (BNC) non professionnels, et recettes brutes de locations meublées non professionnelles. Unité de consommation Système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage, et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes. Avec cette pondération, le nombre de personnes est ramené à un nombre d’unités de consommation (UC). Pour comparer le niveau de vie des ménages, on ne peut s’en tenir à la consommation par personne. En effet, les besoins d’un ménage ne s’accroissent pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble, il n’est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même niveau de vie. Aussi, pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l’aide d’une échelle d’équivalence. L’échelle actuellement la plus utilisée retient la pondération suivante : 1,0 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans. 133 Chiffres clés sur le Projet de Territoire de Biosphère Territoire Région PACA 20 963 10 042 4 506 253 8 144 1 229,80 31 399,60 Taux d’évolution annuel moyen de la population sur la période 1990-1999 0,53 % 0,63 % dû au solde migratoire 0,23 % 0,44 % dû au solde naturel 0,30 % 0,19 % Population ayant moins de 25 ans 28,4 % 29,0 % Ensemble des ménages en 1999 4 103 1 896 302 2,4 2,3 Ménages d’une seule personne 30,1 % 32,5 % Ensemble des logements en 1999 14 527 2 521 655 dont : résidences secondaires 67,0 % 16,4 % Nombre de communes Population en 1999 Densité en 1999 ( habitants / km2 ) Superficie en km² Nombre moyen de personnes par ménage logements vacants 3,7 % 7,6 % Part des propriétaires dans l’ensemble des résidences principales 61,9 % 51,9 % Population active ayant un emploi en 1999 4 439 1 589 021 Part des chômeurs dans la population active en 1999 6,4 % 17,4 % Emplois salariés et non salariés en 1999 4 136 1 576 808 dont agriculture 3,8 % 3,1 % dont industrie 9,4 % 11,4 % dont construction 12,8 % 6,1 % dont tertiaire 74,0 % 79,4 % 1,7 % 4,4 % Evolution du nombre d’emplois entre 1990 et 1999 Source : INSEE, recensements de la population 1990 et 1999 134 Territoire Région PACA 322 252 466 part des femmes 50,9 % 51,3 % part des moins de 25 ans 16,5 % 15, 5% part des 50 ans ou plus 14,9 % 15,4 % 16,2 % -0,8 % Distribution des revenus déclarés, par unité de consommation, en 2002 Territoire Région PACA Revenu fiscal médian 13 895 € 14 615 € 3,9 7,0 6 491€ 4 329 € 25 462 € 30 379 € Demandeurs d’emploi au 31.12.2004 Ensemble Evolution 2003-2004 Source : ANPE (catégories 1-2-3) Rapport inter - déciles * Limite du 1er décile e Limite du 9 décile * le rapport inter-déciles (9e décile/1er décile) établit le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles Part des revenus d’activité 70,5 Région PACA 67,9 Part des pensions, retraites et rentes 24,0 26,8 Part des autres revenus 5,5 5,3 Structure des revenus de 2002 (en %) Territoire Source : INSEE - DGI Revenus fiscaux des ménages 2002 Texte téléchargeable sur www.insee.fr 135 Le Alpi Cozie: un frammento di storia della catena alpina Riccardo Polino & Gianfranco Fioraso CNR - Istituto di Geoscienze e Georisorse Riassunto: I profondi solchi vallivi che si estendono tra la Valle di Susa e la Valle Varaita rappresentano spaccati naturali che attraversando trasversalmente il cuore delle Alpi Cozie consentono di osservare nel dettaglio il complesso sistema di falde che costituisce la catena alpina occidentale. Quest’ultima è il risultato di un processo evolutivo che nell’arco di alcune decine di milioni di anni ha portato alla collisione delle zolle continentali paleo-europea e paleo-africana e alla formazione della sutura alpina. La mobilità tettonica e il graduale sollevamento esercitato dalle due placche crostali nel tempo sono stati tuttavia controbilanciati dall’insieme dei processi di erosione superficiali (modellamento fluviale, glaciale e gravitativo) che tendono a riequilibrarne il profilo, dando luogo ai rilievi nella loro attuale configurazione. Parole chiave: Alpi cozie Catena collisionale Glacialismo Fenomeni gravitativi 137 Résumé : Les profondes cannelures marécageuses comprises entre la Vallée de Susa et le Val Varaïta représentent des crevasses naturelles qui, parcourant les Alpes Cottiennes permettent d’observer dans le détail le complexe système des nappes que constitue la chaîne alpine occidentale. Cette dernière représente le résultat d’un processus évolutif qui a mené, en quelques dizaines de millions d’années, à la collision de la croûte continentale paleo-européenne et paleo-africaine et à la formation de la suture alpine. La mobilité tectonique et le soulèvement graduel réalisé au cours du temps par les deux plaques continentales ont été contrebalancés par des processus d’érosion superficiels (modelage fluvial, glacial et gravitaires) tendant à en ré-équilibrer le profil, donnant aux reliefs d’origines leur configuration actuelle. Mots Clés : Alpes cottiennes Chaîne de collision Glaciation Phénomène gravitaire 138 Abstract : The deep divides which exist between the Susa Valley and the Varaïta Valley represent a natural profile. By travelling through the Cottian Alps the complex system of rock layers which constitute the Western alpine chain can be easily observed. This chain is the result of an evolutionary process which led to, over several million years, the collision of the paleo-European and paleo-African continental plates to form the alpine chain. The tectonic movement and this gradual raising process by the two continental plates have been counterbalanced by a process of surface erosion (river, glacial and gravitational scouring) which have tended towards balancing out the profile, providing the initial relief with its current forms. Key words : Cottian Alps Collision chain Glaciation Gravitational phenomena 139 n quella porzione di catena alpina compresa tra la Valle di Susa e la Valle Varaita affiorano alcuni fra i complessi litologici più interessanti delle Alpi; in questi è conservata traccia della lunga e complessa storia geologica che ha portato rocce provenienti da ambienti tra loro molto diversi a configurarsi nella posizione attuale (Fig. 1). I anche le Alpi Cozie) sia un elemento isolato da due grandi superfici di discontinuità tettonica (faglie) note come Fronte Pennidico e Linea Insubrica. Queste due faglie isolano quella porzione di catena che ha subito profonde trasformazioni chimico-fisiche (metamorfismo) che hanno talora completamente modificato la struttura e l’aspetto originario delle rocce. In questo complesso sistema di falde sono tuttavia preservati frammenti della storia geologica che ci permettono di ricostruirne le tappe fondamentali. Fig. 2 - Stereogramma geologico delle Alpi occidentali. La faccia anteriore coincide con una traccia che va dal Lago di Ginevra al Monferrato passando per il Gran Paradiso. L’area delle Alpi Cozie è analoga, come posizione strutturale, a quella indicata sul profilo come Pennidico medio. Fig. 1 - Schema geologico delle Alpi Cozie settentrionali con indicate le principali unità tettoniche e litologiche (modificato da CNR, 1990). BR: Unità brianzonesi; CS: Unità piemontesi oceaniche e di margine continentale con indicate le maggiori masse di rocce ofiolitiche (PV) e il Massiccio Ultrabasico di Lanzo (LZ); Unità di basamento (GP: Gran Paradiso; DM: Dora Maira; CF: Complesso grafitico del Pinerolese; SL: Sesia-Lanzo). I pallini bianchi rappresentano i principali giacimenti minerari oggetto in passato di attività estrattive. La catena alpina, nel suo insieme, è il risultato della collisione di due zolle continentali (conosciute come paleo-Europa e paleoAfrica) che, durante un intervallo di tempo durato alcune decine di milioni di anni, hanno interagito per formare il complesso sistema di falde originate dai margini continentali delle due zolle e dalle rocce oceaniche interposte (Debelmas et al., 1983). La Fig. 2 illustra la struttura della catena alla scala della crosta terrestre e mostra come la parte centrale della catena collisionale (di cui fanno parte 140 Nelle Alpi Cozie possiamo ritrovare e riconoscere quasi tutti gli ambienti originari e i fenomeni geologici che hanno concorso alla formazione delle Alpi. Numerosi sono i fenomeni significativi che si possono osservare percorrendo una sezione geologica ideale dallo spartiacque italo-francese alla pianura del Po. Nella parte più esterna della catena, nell’alta Valle di Susa, i sedimenti carbonatici poco metamorfosati dei massicci dello Chaberton e del Roc del Boucher, testimoniano l’originaria presenza nel bacino oceanico di piattaforme carbonatiche (sedimenti marini di acque poco profonde) di età triassica (Polino et al., 1983) (Fig. 3); in questi massicci è tuttavia ancora possibile osservare i resti dell’attività biologica che ha portato alla costruzione delle piattaforme. Sono altresì evidenti gli effetti della tettonizzazione alpina che ha intensamente deformato, ripiegandoli e fratturandoli, gli strati originariamente orizzontali. Fig. 3 - Alternanze di strati calcareo-dolomitici verticalizzati sul versante sud-orientale del M. Chaberton. Lungo tutto il profilo si possono osservare i resti di quelle rocce oceaniche (ofioliti) che erano interposte tra le zolle europea e africana prima della loro collisione. Queste rocce si presentano in posizioni varie e mostrano una trasformazione sempre più pronunciata avvicinandoci alla pianura del Po: - nelle vicinanze del Colle del Monginevro si possono osservare i resti di quella che doveva essere in origine la crosta oceanica, con spettacolari colate basaltiche sottomarine perfettamente preservate (Fig. 4) associate a grosse masse di gabbri (Fig. 5) (Barféty et al, 1996); Fig. 5 - Affioramento di gabbri sulla Punta Rascià, nei pressi di Claviere. Queste rocce costituivano in origine il fondale oceanico sul quale si sviluppavano le effusioni basaltiche a «cuscini». - procedendo verso la pianura, invece, le rocce di origine oceanica appaiono sempre più trasformate dal metamorfismo alpino sino a perdere completamente le loro caratteristiche originarie e diventare rocce metamorfiche (eclogiti), come ad esempio quelle che costituiscono i massicci dell’Orsiera (Pognante, 1979) e del M. Viso (Compagnoni et al., 1980). E’ da notare che le rocce intensamente metamorfosate di questi due massicci sono situate nelle porzioni altimetricamente più elevate della catena, a testimonianza dell’entità della deformazione subita (Fig. 6). Fig. 4 - Colate basaltiche sottomarine nei pressi del Colletto Verde, nella Val Gimont. La forma globulare dei basalti («cuscini») è dovuta al rapido raffreddamento subito dalla lava al contatto con l’acqua marina. 141 Fig. 6 - Profilo geologico attraverso le Alpi Cozie sulla trasversale del M. Viso (modificato da Debelmas et al., 1983). Si nota come il brandello di rocce oceaniche che lo costituisce sia completamente isolato nella catena e posto al di sopra della pila di falde. IVR: Zona di Ivrea; B: Zona Brianzonese; P: Zona Piemontese; D: Zona Delfinese; SB: Zona Subbrianzonese. Associate alle ofioliti, si hanno anche tracce dell’attività idrotermale che si sviluppava durante la formazione della crosta oceanica sotto forma di depositi minerari (Fig. 7). I più importanti tra questi sono le mineralizzazioni a solfuri (pirite e calcopirite; Fig. 8) dei giacimenti di Viafiorcia in Val Germanasca (Dal Piaz et al., 1978), del Beth in Val Troncea (Novarese, 1900) e di Grange d’Imbert nel Gran Bosco di Salbertrand (Leardi & Natale, 1985) e le manifestazioni a ossidi di ferro e manganese nei pressi di Cesana. Fig. 8 - Campione di calcopirite proveniente dalla miniera del Beth, situata a cavallo dello spartiacque che separa la Val Germanasca dalla Val Troncea. Fig. 7 - Schema che illustra il meccanismo di formazione delle mineralizzazioni a pirite e calcopirite associate alle ofioliti delle unità piemontesi (modificato da Evans, 1993). Al margine più interno dell’arco alpino sono presenti invece rocce che appartenevano al margine continentale paleo-africano; in questo settore sono chiaramente visibili gli effetti delle trasformazioni legate la metamorfismo e alla tettonica alpina in rocce metamorfiche originate da antichi sedimenti silicei oppure carbonatici (Fig. 9). 142 Fig. 9 - Marmi (rocce originate dal metamorfismo di calcari) associati ai micascisti e gneiss dell’Unità Dora-Maira, affioranti sul versante occidentale della cresta di Rocca Bianca, in alta Val Germanasca. Questi marmi sono stati per lungo tempo sfruttati come pietra ornamentale, commercialmente conosciuta come «Bianco di Prali». Le rocce e i fenomeni descritti finora rappresentano la testimonianza di eventi avvenuti in un arco di tempo molto ampio e in luoghi e profondità diverse della crosta terrestre. Il trovarle oggi giustapposte in un rilievo di montagne è la testimonianza della mobilità della superficie terrestre e della sua continua evoluzione. La catena alpina nella sua attuale configurazione costituisce quindi la risultante del bilancio tra due opposte variabili: la mobilità tettonica, che tende ad accentuarne il rilievo, e l’insieme dei processi erosivi che tendono, per contro, a riequilibrarne il profilo. L’attuale morfologia delle Alpi Occidentali, e in particolare delle Alpi Cozie, non si discosta di molto, nei suoi tratti generali, da quella che vedeva la presenza nel prospiciente tratto di pianura piemontese compreso tra Torino e Saluzzo del bacino marino pliocenico: ciò è testimoniato dai depositi litorali e fluviolacustri «villafranchiani» individuati sia nel sottosuolo della pianura (Cavalli & Vigna, 1995) sia nei tratti terminali dei principali solchi vallivi alpini (Caramiello et al., 1996), come ad esempio in Valle di Susa (Alberto et al., 2005), in Val Chisone (Collo, 1996) e in Val Pellice (Aigotti et al., 1988; Collo, 1996). L’età di questi sedimenti copre un intervallo cronologico piuttosto ampio, compreso tra il Pliocene medio e il Pleistocene inferiore (Carraro, 1996). Il Pliocene medio (~ 3 Ma) è infatti l’età attribuita alle paleoflore rinvenute nell’area di affioramento della foresta fossile di Nole, lungo l’alveo del F. Stura di Lanzo (Martinetto, 1994; Bertoldi & Martinetto, 2001). I principali assi vallivi dell’arco alpino a quel tempo erano quindi già ben delineati: alcuni di essi si sono impostati parallelamente alle grandi strutture fragili che tagliano la catena alpina (es.: media Valle di Susa nel tratto compreso tra Oulx e Giaglione; alta Val Chisone nel tratto compreso tra Pragelato e Pourrieres); altri si sono sovrimposti, tagliandole trasversalmente in direzione Ovest-Est, alle principali suture tettoniche dell’arco alpino con un classico rapporto di sovraimposizione (es.: bassa Valle di Susa; Val Pellice; Valle Po) (cfr. Fig. 1). A partire dalla fine del Pleistocene inferiore un rapido deterioramento climatico ha determinato il passaggio da condizioni di tipo caldo-umido (le stesse che hanno accompagnato la sedimentazione della successione «villafranchiana») a un periodo caratterizzato da forti contrasti climatici: a periodi interglaciali con clima umido-temperato simile a quello attuale si sono alternate fasi glaciali sensibilmente più fredde (Ravazzi & Rossignol Strick, 1995; Ravazzi et al., 2005), con temperature estive ed invernali più basse di circa 8-10°C rispetto alle attuali (Frenzel et al., 1992). In funzione del progressivo accentuarsi dei picchi di oscillazione dei cicli climatici, chiaramente registrati nelle curve isotopiche dell’ossigeno ricavate dall’analisi di carote di ghiaccio e di sedimenti marini, alla morfogenesi legata all’acqua incanalata e alla gravità si è quindi aggiunta con sempre maggior frequenza l’azione esercitata dal modellamento glaciale. A questo intervallo temporale, protrattosi fino alle fasi terminali del Pleistocene superiore, sono infatti stati attribuiti i depositi diffusamente conservati nelle Alpi Cozie e connessi ad almeno due distinte glaciazioni (Cadoppi et al., 2002; Polino et al., 2002). L’esarazione glaciale ha avuto un duplice ruolo: ha rimodellato e risagomato l’originaria morfologia pre-glaciale dei versanti e al contempo ha determinato un significativo approfondimento dei solchi vallivi in funzione della natura, dell’erodibilità e della mobilità tettonica dei rilievi attraversati. Tracce della morfogenesi glaciale sono conservate all’interno di tutte le principali vallate alpine e lungo i maggiori bacini tributari (Fig. 10). 143 Fig. 10 - Schema di distribuzione delle masse glaciali nelle Alpi Cozie durante l’LGM. 1: rilievi alpini; 2: depositi glaciali dell’Anfiteatro Morenico di Rivoli-Avigliana (AMRA); 3: depositi alluvionali dell’area di pianura; 4: dorsale spartiacque; 5: linea di deflusso delle lingue glaciali; 6: selle di trasfluenza glaciale; 7: sbarramenti di frana. GSV: Ghiacciaio della Stura di Viù; GDR: Ghiacciaio della Dora Riparia; GCN: Ghiacciaio del Cenischia; GSG: Ghiacciaio del Sangone; GTR: Ghiacciaio della Val Troncea; GCH: Ghiacciaio del Chisone; GGR: Ghiacciaio del Germanasca; GPL: Ghiacciaio del Pellice; GPO: Ghiacciaio del Po; GVR: Ghiacciaio del Varaita. Tra le forme di esarazione glaciale in roccia, particolarmente frequenti sono le superfici montonate, i dorsi di cetaceo e le conche di sovraescavazione che attualmente ospitano i numerosi laghetti presenti soprattutto nei settori di circo d’alta quota (es.: Laghi del Beth alla testata del Vallone di Massello, in alta Val Germanasca; Tredici Laghi nel 144 massiccio della P.ta Cialancia - P.ta Cornour; Lago Superiore e Lago Fiorenza alla testata della Valle Po). Nei tratti medi ed inferiori delle valli glacializzate, ove sono invece prevalsi i processi di accumulo del materiale eroso nei settori a monte, sono più o meno abbondantemente conservati i depositi glaciali di fondo e di ablazione, questi ultimi spesso accompagnati in superficie dalla presenza di massi erratici anche di dimensioni ciclopiche (Fig. 11). Al margine delle lingue glaciali i depositi sono spesso organizzati a formare cordoni e cerchie moreniche, ciascuno dei quali corrisponde a distinti episodi di stazionamento più o meno prolungati dei ghiacciai (Fig. 12). Fig. 11 - Affioramento di brecce basaltiche levigato dall’esarazione della lingua glaciale proveniente dall’altopiano dell’Assietta, in alta Val Chisone. Sulla sinistra dell’immagine è visibile un masso erratico di circa un metro di diametro. Fig. 12 - Il piccolo ma spettacolare anfiteatro glaciale di Borgata, nei pressi di Sestriere, modellato dal ghiacciaio del T. Chisonetto. In primo piano sono chiaramente visibili i due cordoni morenici sinistri, evidenziati dall’allineamento dei larici, e la relativa depressione intermorenica. In base alla distribuzione dei depositi dell’ultima massima espansione glaciale (Last Glacial Maximum, LGM), verificatasi tra 30 e 19 mila anni cal BP (Orombelli et al., 2006), i ghiacciai che occupavano le testate dei bacini tributari confluivano e talvolta occupavano per lunghi tratti anche i principali fondovalle, come ad esempio in Valle di Susa (Polino et al., 2002) e in Val Pellice (Fig. 10). Tuttavia, solo il ghiacciaio segusino raggiungeva lo sbocco in pianura dando luogo all’insieme di forme e depositi che costituiscono l’Anfiteatro Morenico di Rivoli-Avigliana (Petrucci, 1970; Cadoppi et al., 2002; Carraro et al., 2005). Negli altri casi la fronte delle lingue glaciali si attestavano invece all’interno delle valli (es.: Val Chisone, Val Germanasca, Val Pellice e Valle Po), raggiungendo spessori, quote e posizioni diverse a seconda dello sviluppo planoaltimetrico e dell’esposizione dei relativi bacini di alimentazione. Talvolta l’estensione limitata e l’altimetria relativamente bassa che caratterizza alcuni bacini ha consentito unicamente lo sviluppo di masse glaciali localizzate che non hanno mai raggiunto i fondovalle principali: nel corso dell’LGM, ad esempio, la fronte del Ghiacciaio del T. Chisonetto non oltrepassava il tratto di fondovalle attualmente occupato dall’abitato di Borgata (Fig. 12), senza quindi confluire nel sottostante ghiacciaio proveniente dalla Val Troncea; analoga situazione è ipotizzabile anche per i ghiacciai ospitati sul versante settentrionale della dorsale M. Frioland - P. d’Ostanetta, nel bacino del T. Luserna, dei quali sono conservati gli splendidi apparati morenici frontali di Pian Frollero (Fig. 10). Nei periodi di massimo sviluppo del glacialismo, in corrispondenza dei settori spartiacque altimetricamente meno elevati potevano verificarsi fenomeni di «trafluenza», che mettevano in contatto lingue glaciali alimentate da bacini posti sui due lati dello spartiacque italo-francese: è il caso dei fenomeni di trasfluenza del Col di Thures - Colle della Scala – Col des Acles (Polino et al., 2002), del Colle del Monginevro, del Col Bousson e del Col Chabaud, tutti ubicati in alta Valle di Susa (Fig. 10). Un analogo fenomeno è da segnalare anche al Colle del 145 Beth, ove il Ghiacciaio del Bric del Ghinivert defluiva in parte verso la Val Germanasca, in parte trasfluiva verso Ovest per congiungersi con il Ghiacciaio della Val Troncea. Successivamente all’LGM, le masse glaciali hanno subito una rapida riduzione di volume attestandosi con le proprie fronti in posizioni sempre più prossime alle testate dei bacini; le fasi di ritiro sono testimoniate da morene cataglaciali conservate in più punti lungo gli assi vallivi, come nel caso del gruppo di archi morenici frontali conservati in prossimità dell’abitato di Cesana Torinese che testimoniano le varie fasi di stazionamento del Ghiacciaio del Ripa prima del suo definitivo arretramento nella Val Thuras e nella Valle Argentera. All’inizio dell’Olocene la maggior parte dei rilievi alpini si presentavano ormai privi di masse glaciali; solo nei settori altimetricamente più elevati e più protetti dei principali massicci rocciosi (Ambin-Vallonetto, Roc del Boucher e M. Viso) resistevano ghiacciai di circo di modesta estensione. Una rapida inversione di tendenza nell’andamento della deglaciazione si è verificata nel corso della Piccola Età Glaciale, verificatasi tra il 1350 e il 1850 d.C. per effetto di una repentina diminuzione delle temperature medie che ha determinato una sia pur limitata riavanzata (dell’ordine delle decine o delle centinaia di metri) delle fronti glaciali. Attualmente le uniche masse glaciali presenti nelle Alpi Cozie sono rappresentate dal Ghiacciaio dell’Agnello (alla testata della Val Clarea) e da piccoli apparati glaciali localizzati nel Gruppo del M. Viso (Ghiacciai delle Cadreghe, di Vallanta, di Coolidge, del Viso e delle Due Dita). La continua e costante perdita di volume delle restanti masse glaciali, talvolta manifestatasi con episodi parossistici, come ad esempio il crollo della fronte del Ghiacciaio Superiore di Coolidge del luglio 1989 (Mortara & Dutto, 1990) 146 testimonia che il regresso è tuttora in atto e in maniera irreversibile. In molti casi l’estinzione delle lingue glaciali ha lasciato il posto allo sviluppo dei rock glaciers, caratteristici fenomeni di tipo periglaciale presenti a quote superiori ai 2630 m: essi sono costituiti da accumuli detritici a grossi blocchi con nucleo di ghiaccio e sono caratterizzati da lenti movimenti verso valle (pochi mm o cm all’anno) che danno luogo a tipiche morfologie ad archi concentrici. Fra i numerosi rock glaciers attivi presenti nelle Alpi Cozie meritano di essere segnalati quelli ubicati alla testata del T. Gravio di Villar Focchiardo (versante nord-occidentale della Punta Cristalliera), i rock glaciers presenti sul versante settentrionale della dorsale M. Granero - M. Meidassa (alla testata della Val Pellice) e i rock glaciers alla base della parete Nord-Est del M. Viso, in Valle Po. Contemporaneamente al progressivo ridimensionamento del ruolo svolto dal glacialismo, sono subentrate la morfogenesi gravitativa, diffusa lungo i versanti, e quella fluvio-torrentizia, concentrata sui fondovalle. Nel primo caso frane e collassi gravitativi profondi in roccia hanno coinvolto estesi settori di versante (talvolta con superfici dell’ordine delle decine di chilometri quadrati di estensione, come nel caso dei fenomeni di S. Sicario e di Sauze d’Oulx in alta Valle di Susa; Fig. 13), obliterando o traslando verso valle le tracce connesse al modellamento glaciale pleistocenico. Spesso l’entità delle deformazioni gravitative è tale da aver profondamente modificato l’originario assetto plano-altimetrico dei versanti, creando morfologie del tutto particolari: lungo tutta la dorsale spartiacque Susa-Chisone, nel tratto compreso tra il Colle delle Finestre e il M. Fraiteve, sono presenti fenomeni di sdoppiamento o triplicamento del profilo di cresta, trincee e depressioni chiuse di grande diametro (Polino et al., 2002) che talvolta, come al al Col Blegier, ospitano torbiere di elevato pregio naturalistico. Nelle aree di affioramento delle successioni metasedimentarie a calcescisti della Zona Piemontese, alla presenza dei fenomeni gravitativi sono spesso abbinate masse di travertino sviluppate a spese di vegetazione igrofila: piuttosto inusuale nell’ambiente alpino, il travertino è geneticamente legato all’intensa circolazione idrica sotterranea all’interno del substrato carbonatico fratturato che consente lo sviluppo di fenomenologie pseudocarsiche con fenomeni di dissoluzione del carbonato di calcio e riprecipitazione dello stesso in prossimità delle sorgenti (Fioraso, 1999). che hanno avuto un maggiore impatto sul territorio delle Alpi Cozie si ricordano quelli verificatisi nel 1705, 1728, 1948, 1957, 1977 e nel 2000. In taluni casi, i processi gravitativi e quelli torrentizi mostrano di aver tra loro interagito: è il caso di alcuni collassi gravitativi evolutisi rapidamente che hanno in parte o del tutto sbarrato i fondovalle: ciò ha causato la formazione nei tratti a monte di specchi d’acqua naturali, ora estinti, il cui riempimento ha dato luogo ad estese pianure alluvionali intravallive (Fig. 10): fra queste la Conca del Prà in alta Val Pellice, le piane di Pourrieres e di Pragelato in alta Val Chisone e quella di Oulx-Salbertrand in Valle di Susa (Fig. 14): in quest’ultimo caso datazioni 14C effettuate da Tropeano & Olive (1993) su frammenti lignei rinvenuti alla base della successione fluviolacustre hanno fornito per questi depositi un’età di 9.525 ± 85 e 8.380 ± 95 anni BP. Fig. 13 - Il gigantesco accumulo di frana di Sauze d’Oulx, su cui sorge l’omonimo abitato. La frana, di età post-glaciale, è tuttora in lento ma costante movimento. L’attività fluvio-torrentizia ha invece completamente obliterato, seppellendola con i propri apporti detritici, l’impronta glaciale. L’importanza della dinamica torrentizia è evidenziata dall’ingente volume di depositi accumulatisi negli ultimi 20.000 anni e che costituiscono le grandi pianure di fondovalle e i numerosi conoidi torrentizi e di debris flow che si raccordano ai versanti. L’intensità di questi processi è testimoniata anche dall’elevata frequenza (talvolta a cadenza annuale) con cui le vallate alpine vengono colpite da eventi alluvionali di varia intensità ed estensione areale: fra gli eventi alluvionali storici Fig 14. - Esempio dell’azione combinata della morfogenesi gravitativa e di quella fluvio-torrentizia: la piana di Salbertrand è costituita da una potente coltre di sedimenti fluviolacustri depositati a seguito dello sbarramento della valle (in località Serre la Voute) da parte di due imponenti fenomeni gravitativi sviluppati sugli opposti versanti. 147 Nel caso dell’estinto Lago di Bousson, in Valle Ripa, lo sbarramento naturale e i depositi lacustri, presumubilmente di età olocenica, sono invece stati profondamente dissecati dal reticolato idrografico, come evidenziato nella spettacolare sezione osservabile nei pressi dell’omonimo abitato (Fig. 15). Fig. 13 - Il gigantesco accumulo di frana di Sauze d’Oulx, su cui sorge l’omonimo abitato. La frana, di età post-glaciale, è tuttora in lento ma costante movimento. Bibliografia Aigotti D., Collo G. & Zanella E. 1988. I depositi lacustri della bassa Val Pellice (Provincia di Torino). Boll. Mus. Reg. Sc. Nat., 6 (1), pp. 305-319. Alberto W., Baggio P., Boano P., Carraro F., Castelli M., Fioraso G., Forno M.G., Giardino M., Josa S., Lucchesi S., Mallen L., Martinotti G., Moscariello A., Olivero S., Nicolussi Rossi S., Paro L., Tiranti D. & Vezzoli G. 2005. 14th Meeting of the Association of European 148 Geological Societies. Torino, September 19th23rd 2005. Geological excursion in the middle Susa Valley and in the Torino Hill (NW Italy). Guidebook. Il Quaternario, 18 (2), pp. 3-55. Barféty J.C., Lemoine M., de Graciansky P.C., Tricart P. & Mercier D. 1996. Notice explicative, Carte géol. France (1/50.000), feuille Briançon (823). BRGM, 180 pp. Pognate U. 1979. The Orsiera–Rocciavré metaophiolitic complex (Italian Western Alps). Ofioliti, 4, pp. 183-198. 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Orombelli G., Ravazzi C. & Cita M.B. 2006. Osservazioni sul significato dei termini LGM (UMG), Tardoglaciale e postglaciale in ambito globale, italiano ed alpino. Il Quaternario, 18 (2), pp. 147-155. 149 Petrucci F. 1970. Rilevamento geomorfologico dell’Anfiteatro morenico di Rivoli-Avigliana (Prov. Torino). Mem. Soc. It. Sci. Nat., 18 (3), pp. 95-124. Pognate U. 1979. The Orsiera–Rocciavré metaophiolitic complex (Italian Western Alps). Ofioliti, 4, pp. 183-198. Polino R., Monticelli F. & Vaccaro D. 1983. L’unità piemontese Chaberton - Grand Hoche (Val Susa - Alpi Occidentali): evoluzione litostratigrafica, assetto strutturale e rapporti con i complessi circostanti. Mem. Soc. Geol. It., 26, pp. 489-498. Polino R., Borghi A., Carraro F., Dela Pierre F., Fioraso G. & Giardino M. 2002. Note illustrative della Carta Geologica d’Italia alla scala 1:50.000. Foglio 132-152-153 “Bardonecchia”. Servizio Geologico d’Italia, 128 pp. Ravazzi C. & Rossignol Strick M. 1995. Vegetation change in a climatic cycle of Early Pleistocene age in the Leffe Basin (Northern Italy). Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology, 117, pp. 105-122. Ravazzi C., Pini R., Breda M., Martinetto E., Muttoni G., Chiesa S., Confortini F. & Egli R. 2005. The lacustrine deposits of Fornaci di Ranica (late Early Pleistocene, Italian PreAlps): stratigraphy, palaeoenvironment and geological evolution. Quaternary International, 131, pp. 35-58. Tropeano D. & Olive P. 1993. Eventi geomorfologici nelle Alpi italiane e nella pianura occidentale del Po: inquadramento cronologico in base a radiodatazioni 14C. Il Quaternario, 6 (2), pp. 189-204. 150 A partire dalla fine degli anni ’90 i rapporti transfrontalieri tra le valli del territorio del Massiccio del Monviso si sono molto intensificati. Attualmente parecchi progetti europei nell’ambito del Programma Interreg III –Alcotra sono in corso sul territorio del massiccio. In particolare il progetto «Monviso: Messa in rete dei Parchi Naturali Regionali del Massiccio del Monviso» riguarda (ricade) sugli spazi naturali protetti.A medio termine, l’insieme di questi progetti potrà permettere di giungere ad un riconoscimento internazionale per il territorio nell’ambito del Programma “Man and Biosfere” dell’UNESCO, come Riserva Transfrontaliera della Biosfera. Il territorio del Massiccio del Monviso ospita cinque Parchi Naturali Regionali, quattro italiani (Parchi Naturali Regionali del Gran Bosco di Salbertrand, della Val Troncea, dell’Orsiera-Rocciavrè e del Po Cuneese) e uno francese (Parc naturel régional du Queyras). La loro messa in rete si basa sulla creazione di accordi di paternariato, l’armonizzazione delle conoscenze, delle strategie di interventi comuni sul massiccio e la realizzazione di alcuni studi che permetteranno di approfondire la conoscenza del territorio. Questa collaborazione porterà ad una condivisione delle conoscenze grazie alla messa in comune dei propri Know-how, delle risorse umane e finanziarie. Appello per la pubblicazione Lo scopo degli annali scientifici è quello di evidenziare i vari studi e inventari condotti sul territorio delle Alpi Cozie e raccoglieranno i lavori scientifici relativi all’ambiente naturale (Fauna, Flora, Geologia/Pedologia) e al attività economiche e culturali incentrati sul Massiccio del Monviso. Questo appello è rivolto principalmente, agli amministratori e gestori del territorio, agli istituti di ricerca e società di consulenza. Le proposte di articolo scientifico sanno esaminate e selezionate da una Commissione Scientifica composta da tecnici di ciascun Parco Naturale Regionale del Massiccio del Monviso che può richiedere l’intervento di personale esterno. Vi preghiamo di trasmettere il riassunto della vostra proposta (1 pagina) al Segretariato di Redazione degli Annali Scientifici al seguente indirizzo: [email protected] 152 Depuis la fin des années 90, les relations transfrontalières entre les vallées du territoire du Mont Viso n’ont cessé de s’intensifier. Actuellement, plusieurs programmes européens de coopération entrant dans le cadre d’Interreg III A ALCOTRA sont en cours sur le massif. Plus particulièrement, le programme «Monviso : mise en réseau des parcs naturels régionaux du massif du Mont Viso» concerne les espaces naturels protégés. A moyen terme, l’ensemble de ces programmes devraient permettre d’aboutir à l’obtention d’une reconnaissance internationale dans le cadre du programme «Man and Biosphere» de l’UNESCO sous la forme d’une Réserve Transfrontalière de Biosphère. Le territoire du Viso est en effet couvert par cinq parcs naturels régionaux, quatre italiens (Parchi naturali regionali del Gran Bosco di Salbertrand, d’Orsiera-Rocciavre, della Val Troncea et del Po Cuneese) et un français (Parc naturel régional du Queyras). Leur mise en réseau repose sur l’élaboration d’accords de partenariat, l’harmonisation des bases de données déjà existantes, des stratégies d’intervention communes sur le massif et la réalisation d’un certain nombre d’études permettant d’accroître la connaissance du territoire. Elle devrait permettre le partage des connaissances grâce à une mise en commun des savoir-faire, des ressources humaines et financières. Appel à contribution Les annales scientifiques ont pour but de rendre compte des différentes études et inventaires conduits sur le territoire des Alpes Cotiennes. Elles sont ouvertes à tous les travaux scientifiques relatifs au milieu naturel (faune, flore, géologie/pédologie) et humain (activités culturelles et économiques) dans la mesure où elles concernent le territoire du massif du Mont Viso. Le public ciblé par cet appel à contribution est principalement issu de la recherche, des gestionnaires de territoire ou encore de bureaux d’études. Les propositions de communication sont examinées et sélectionnées par un comité scientifique composé de techniciens de chacun des parcs naturels régionaux du massif qui peuvent requérir l’avis de personnes extérieures. Merci de transmettre le résumé de votre proposition de communication (1 page) au Secrétariat de Rédaction des Annales Scientifiques : [email protected] 153 Direttive per gli Autori Gli articoli su supporto cartaceo e digitale dovranno essere inviati in formato digitale al seguente indirizzo: Secrétariat de Rédaction des Annales scientifiques du Mont Viso Parc naturel régional du Queyras La Ville F 05350 Arvieux - France [email protected] Oppure Secretariato di Redazione degli Annali Scientifici del Monviso Parco del Po Cuneese Via Griselda, 8 I- 12037 Saluzzo (CN) [email protected] Nella lettera di accompagnamento dovranno essere indicati l’indirizzo, un recapito telefonico e l’e-mail dell’/degli Autore/i. I documenti forniti non saranno restituiti. I contenuti dei lavori dovranno essere ordinati secondo il seguente schema: Autore/i; indirizzo/i; titolo; riassunto; parole chiave (massimo 5); introduzione; area di studio, materiali e metodi; risultati; discussione; ringraziamenti; Bibliografia. Il riassunto ed il titolo devono contenere l’informazione concisa dei risultati ottenuti e, se necessario, dei metodi di ricerca utilizzati. Testo Ogni contributo non dovrà superare le 38.000 battute, in carattere “Arial”, corpo 11 e interlinea doppia. Il titolo dell’articolo deve essere chiaro e non deve contenere delle abbreviazioni. Ogni cognome di Autore deve essere preceduto dal nome intero e seguito da un asterisco che rinvia, in basso nella pagina, al titolo, alle qualifiche e all’indirizzo professionale completo. Tutte le abbreviazioni, i simboli, le parole o le espressioni specializzate appartenenti ad una particolare disciplina dovranno essere esplicate in una nota infrapagina. Il nome scientifico di una specie, qualora appare per la prima volta, dovrà essere citato in corsivo per l’italiano e sottolineato per il francese. 154 Directives aux auteurs Les manuscrits doivent être envoyés en trois exemplaires dactylographiés et en format numérique à l’adresse suivante : Secrétariat de Rédaction des Annales scientifiques du Mont Viso Parc naturel régional du Queyras La Ville F 05350 Arvieux - France [email protected] Ou Secretariato di Redazione degli Annali Scientifici del Monviso Parco del Po Cuneese Via Griselda, 8 I- 12037 Saluzzo (CN) [email protected] Dans la lettre d’envoie seront indiqués l’adresse, le numéro de téléphone et l’émail du (des) auteur(s).Les documents fournis ne seront pas restitués. Le contenu de l’article sera décrit de la manière suivante : Auteur(s), adresse(s), titre, résumé, mots clés, introduction, aire d’étude, méthodologie, résultats, discussions, remerciements, bibliographie. Le résumé et le titre devront contenir une information concise des résultats obtenus et, si nécessaire, les méthodes de recherches utilisées. Texte Chaque contribution devra comporter au maximum 38.000 signets, en “Arial”, corps 11 avec interlignes doubles. Le titre de l’article doit apparaître sans ambiguïté et ne doit pas comporter d’abréviation. Chaque nom d’auteur doit être précédé du prénom entier et suivi d’un astérisque renvoyant en bas de page aux titres, qualités et à l’adresse professionnelle complète. Toutes abréviations, signes, mots ou expressions spécialisés dans une discipline doivent faire l’objet d’une explication en note de bas de page. Le nom scientifique est requis lors de la première mention d’une espèce et doit être souligné pour les auteurs de langue française et en italique pour les auteurs de langue italienne. 155 I Riferimenti bibliografici nel testo dovranno avere la seguente forma: (AUTORE, 2005), con il nome dell’Autore in Mayuscolo. Ogni riferimento bibliografico dovrà rinviare ad una Bibliografia finale sistemata per ordine alfabetico dei nomi degli autori. Quando un riferimento comporta la citazione di più di due nomi, solamente il primo verrà citato, seguito dall’abbreviazione “et al” e dalla data di pubblicazione. Al contrario, tutti i nomi degli autori dovranno essere citati in Bibliografia. I nomi comuni dovranno, come i nomi scientifici, avere la prima lettera del nome del genere maiuscola e quella della specie minuscola (es. la Poiana calzata ), fatti salvi i nomi di persona (es. Vespertilione di Daubenton), o quelli geografici (es. Orecchione delle Alpi), o quando un aggettivo precede il nome del genere o ancora quando il nome della specie o del genere sostituisce il nome completo (ex: l’Effraie pour la Chouette effraie). I nomi volgari dei gruppi non prevedono l’uso della maiuscola (es.i licopodi, un coleottero), al contrario dei nomi scientifici (le Pteridophytes). I nomi comuni devono essere sempre accompagnati dal nome scientifico. L’abbreviazione della data dovrà corrispondere al seguente formato: es. 10.08.2005. Nel testo, solo i nomi degli autori saranno scritti in maiuscolo, il resto, compreso il titolo ed i luoghi geografici saranno in minuscolo. Lingua Gli articoli saranno forniti e pubblicati nella lingua dell’autore se quest’ultimo è francese o italiano, oppure in inglese se la lingua dell’autore è diversa. Le citazioni degli autori francesi o italiani non saranno tradotte. Riassunto Ogni articolo sarà accompagnato da un riassunto di massimo 2000 caratteri e da 5 a 10 parole chiave nella lingua di pubblicazione. Il titolo, il riassunto e le parole chiave saranno tradotti da parte dell’editore stesso nelle altre due lingue (es. Francese ed Inglese se la lingua di pubblicazione è l’Italiano). Illustazioni La taglia massima delle figure e delle illustrazioni è di 10x15cm, la scala dovrà essere contenuta nella figura. Il montaggio o l’eventuale collage saranno realizzati al momento dell’impaginazione; le indicazioni per il giusto inserimento della figure potranno essere date sotto forma di una schema a fine articolo, tenendo conto che il formato della pubblicazione sarà di 17x24 cm. 156 Les références placées dans le texte prendront la forme suivante : (AUTEUR, 2005) avec le nom de l’auteur en majuscules. Chaque référence devra par ailleurs renvoyer à une liste bibliographique finale ordonnée par ordre alphabétique des noms d’auteurs. Lorsqu’une référence comporte plus de deux noms, seul le premier nom sera cité, suivi de l’abréviation «et al» et de l’année de parution. En revanche, dans ce cas là, tous les noms d’auteur doivent être cités dans la bibliographie. Les noms vernaculaires doivent comporter, comme les noms scientifiques, une majuscule à la première lettre du nom du genre et une minuscule au nom d’espèce (ex: la Buse variable), sauf pour les noms de personne (ex: le Vespillon de Daubenton) ou géographique (l’Oreillard des Alpes) ou lorsqu’un adjectif précède le nom de genre (ex: le Grand Murin) ou encore lorsque le nom d’espèce ou de genre remplace le nom complet (ex: l’Effraie pour la Chouette effraie). Par contre, les noms vernaculaires de groupe ne doivent pas comporter de majuscule (ex: les lycopodes, un coléoptère) à la différence des noms scientifiques (ex: le Ptéridophytes). Les noms communs seront toujours accompagnés de leur nom scientifique. Les dates données en abrégé seront présentées de la façon suivante : 10.08.2005. Dans le texte, seul les noms d’auteurs sont à écrire complètement en majuscule, le reste, y compris les titres et lieux géographiques sera dactylographié en minuscule. Langue Les articles sont fournis et publiés dans la langue de l’auteur si ce dernier est français ou italien et en anglais s’il ne maîtrise aucune de ces deux langues latines. Les citations d’auteurs français ou italiens ne seront pas traduites. Résumé Chaque article sera accompagné d’un résumé de 2000 caractères maximum dans la langue de publication ainsi que 5 à 10 mots clés. Le titre, le résumé et les mots clés feront l’objet d’une traduction assurée par l’éditeur dans les deux autres langues (ex : français et anglais si la langue de publication est l’italien). Illustrations La taille maximale des illustrations est de 10 cm x 15 cm, l’échelle étant contenue dans la figure. Les montages ou collages éventuels seront réalisés au moment de la maquette, des indications pouvant être données en fin d’article sous la forme d’un schéma de montage, sachant que le format de publication est de 17 cm x 24 cm. 157 Le illustrazioni in nero, i grafici, la cartografia e le tabelle dovranno esser forniti su carta bianca o carta da ricalco (contrassegnati con numerazione araba ed intitolati “figura“). Le fotografie saranno fornite sia come originali o come diapositive in modo da essere direttamente scannerizzate, sia sotto forma digitale in formato .tif con una taglia minima di 20x20 cm a 300dpi. Viene quindi richiesto agli autori di non occuparsi dell’impaginazione ma di indicare solamente la posizione dell’inserimento. Bibliografia I riferimenti bibliografici dovranno essere presentati in ordine alfabetico come di seguito: BOUCHARDY C. 1986. La loutre. Editions Sang de la terre. Paris. 174p Per tutti i lavori, l’editore ed il luogo di edizione dovranno essere sistematicamente indicati. Se si tratta di un lavoro di Tesi universitaria, si dovrà aggiungere la definizione “Tesi” accompagnata dall’ambito di studio e l’indicazione della Facoltà. Nella Bibliografia, i nomi scientifici, come i nomi di rivista e i titolo di apertura saranno stampati in corsivo. I riferimenti non menzionati nel testo non dovranno comparire nella Bibliografia. Se sono presenti meno di 5 riferimenti, possono essere citati nel testo senza riferimento al titolo. Supporto del testo Gli articoli dovranno essere forniti sotto forma di un CDRom leggibile in Macintosh o in formato Word per PC. Dovrà essere fornita anche una copie in pdf in formato A4 (210x297 mm) stampato solo nel retto con eventuali indicazioni per la pubblicazione. Un invio per e-mail è anche possibile. Verranno consegnati all’autore venti copie dell’articolo ed una copia della pubblicazione. 158 Les illustrations en noir, les graphiques, cartes et tableaux complexes seront fournis sur papier blanc ou sur calque (numérotés en chiffres arabes et intitulés “figure”). Les photographies seront fournies soit sous forme d’originaux ou de diapositives de manière à être scannées directement, soit sous forme numérique au format .tif avec une taille minimale de 20 cm x 20 cm à 300 dpi. Il est demandé aux auteurs de ne pas réaliser la mise en page des illustrations mais d’indiquer leur lieu d’insertion. Bibliographie Les références devront être présentées par ordre alphabétique comme suit : BOUCHARDY C. 1986. La loutre. Editions Sang de la terre. Paris. 174p. Pour tout ouvrage, l’éditeur et la ville d’édition seront systématiquement mentionnés. S’il s’agit d’une thèse, rajouter «Thèse» avec la discipline et l’Université. Dans la bibliographie, les noms scientifiques, ainsi que les noms de revues et les titres d’ouvrages seront imprimés en italique. Aucune référence non mentionnée dans le texte ne doit figurer dans la bibliographie. S’il y a moins de cinq références, elles peuvent être citées complètement dans le texte sans mentionner le titre. Support du texte Les articles sont fournis sous forme d’un CDRom au standard Macintosh ou PC au format Word. Il sera également fourni un exemplaire papier au format A4 (210 x 297 mm) imprimé au recto seul qui portera éventuellement des indications nécessaires à la publication. Un envoi par courrier électronique est également possible. Vingt tirés-à-part seront offerts à l’auteur ou au groupe d’auteur ainsi qu’un exemplaire de la publication. 159 Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en mai 2006 sur les presses de Louisjean Imprimeur à Gap (Hautes-Alpes) Légende / Legenda Chef-lieu / Capoluogo Maison de Parc / Casa di Parco Aire d’application de la convention alpine / Area di applicazione della convenzione alpina Frontière / Frontiera Sommet / Cima Parcs naturels régionaux / Parchi naturali regionali Gran Bosco di Salbertrand Salbertrand Pragelato Fenestrelle Ristolas Arvieux Monviso Cuneo Réalisation / Realizzazione: Europa Développement Sources / Fonti: Parcs du Mont Viso / Parchi del Monviso e territoire du Mont Viso, le «Grand Roi de Pierre», remarqué par les Romains pour sa splendeur, est au centre d’un important projet qui rassemble les deux versants des Alpes et les zones protégées établies sur ce territoire : Parc naturel régional du Queyras, Parco naturale del Po Cuneese, Parco naturale d’Orsièra-Rocciavrè, Parco naturale della Val Troncea, Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand. L Unis par une histoire commune et par un riche patrimoine naturel, les cinq Parcs naturels régionaux du Mont Viso ont décidé de mettre en commun leurs connaissances, leurs particularités et leurs expériences afin de photographier leur territoire et à envisager ensemble le futur de leur terre commune et les autres entités du territoire. La finalité de ces annales scientifiques est de décrire le territoire du massif du Mont Viso grâce à des articles soit à caractère naturaliste, soit à caractère anthropique afin de pouvoir fournir des informations utiles à la gestion du territoire et participer à l’approfondissement des connaissances. l territorio del Monviso, il Grande Re di Pietra noto già ai tempi dei Romani per la sua maestosa bellezza, è al centro di un importante progetto che coinvolge i due versanti delle Alpi e le Aree protette che insistono su questo territorio: Parc naturel régional du Queyras, Parco naturale del Po Cuneese, Parco naturale d’Orsièra-Rocciavrè, Parco naturale della Val Troncea, Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand. I Uniti da una Storia comune e da un ricchissimo ambiente naturale, i cinque Parchi del Monviso decidono di metter in rete le loro conoscenze, le loro peculiarità e le loro esperienze per fotografare il loro territorio e progettare insieme il futuro della loro terra commune con le altre entità del territorio. La finalità di questo annale è quella di descrivere il territorio del massiccio del Monviso attraverso articoli sia di carattere naturalistico, sia antropico in modo da fornire utili informazioni per la gestione del territorio e per una sua più approfondita conoscenza. Collection éditée avec le soutien / Collezione stampata col sostegno: Parcs naturels régionaux du Parchi naturali regionali del MONVISO