Un emploi sur huit dans
la construction
Les Hautes-Alpes sont le département de
la région où le poids de l’emploi dans la
construction est le plus fort (et donc largement supérieur à son poids en France).
Le secteur est soutenu par le tourisme qui
crée des logements pour les touristes et des
infrastructures, qu’il faut ensuite entretenir.
Dans le Projet de Territoire de Biosphère, le
secteur de la construction offre encore un
emploi sur huit et a augmenté ses effectifs
jusqu’en 1990 ; mais il en a perdu 20 % entre
1990 et 1999.
Les deux plus gros employeurs de la zone
sont des entreprises de construction à
Saint-Crépin (Société de travaux Charles
QUEYRAS TP) et à Risoul (Sermont).
L’élevage herbivore domine un
secteur agricole à faible emploi
La forêt couvre seulement le quart du
territoire (le tiers en Provence-Alpes-Côte
d’Azur). C’est la superficie toujours en herbe
qui occupe 83 % de la SAU.
L’élevage herbivore domine, avec un cheptel
bovin de 2 600 têtes et ovin de 20 000 têtes.
L’agriculture a perdu beaucoup d’emplois
pour représenter environ 240 équivalents
temps plein en 2000. L’agriculture offrait un
emploi sur cinq en 1975, contre cinq fois
moins maintenant.
Le nombre d’exploitations agricoles a diminué d’un tiers entre 1988 et 2000, mais pas
celui des exploitations professionnelles qui
a augmenté de 14 %. La surface par exploitation a en conséquence augmenté ; ce sont
d’ailleurs les exploitations de 5 à 35 ha qui
ont disparu et les moyennes à grandes qui
ont augmenté. En 2000, les 225 exploitations
agricoles qui ont leur siège sur le Projet de
Territoire de Biosphère exploitaient 6 800 ha,
dont les deux tiers en fermage.
Très faible industrie
Depuis 1975, les effectifs employés dans
l’industrie (390 emplois en 1999) ont légèrement augmenté et leur poids dans l’emploi
total (9 %) est resté stable.
La société britannique Injection Alloys Ltd
(entre 50 et 100 salariés), qui fabrique du
calcium métal, est le cinquième employeur
de la zone. Elle a repris en avril 2005 SKW
métallurgie, société allemande qui avait ellemême succédé à Pechiney Electrométallurgie, ce qui permet de maintenir cette activité
industrielle à la Roche-de-Rame, malgré des
difficultés récurrentes.
Le reste des emplois s’éparpille entre de tous
petits établissements d’industries agro-alimentaires et de l’industrie des équipements
du foyer, avec la fabrication de jouets en bois
par exemple (« l’Alpin chez lui » à Arvieux).
121
Structure de l’emploi au lieu de travail en 1999
En %
Parc
Naturel
Régional
Projet de
Territoire de
Biosphère
Pays du Grand
Briançonnais
HautesAlpes
PACA
France
métropolitaine
EA Agriculture, sylviculture et pêche
3,8
3,8
2,1
5,6
3,1
4,2
EB Industries agricoles et alimentaires
3,5
2,8
2,4
2,2
2,1
2,7
EC Industries des
biens de consommation
1,8
1,6
0,8
1,0
1,8
3,3
ED Industrie automobile
0,0
0,0
0,1
0,1
0,1
1,2
EE Industries des
biens d’équipements
0,3
0,5
0,5
0,6
2,8
3,6
EF Industries des
biens intermédiaires
1,1
3,7
2,2
1,6
3,4
6,3
EG Energie
0,9
0,8
0,5
1,1
1,2
1,1
EH Construction
8,2
12,8
8,8
7,8
6,1
5,8
EJ Commerce
10,1
10,3
12,1
14,0
15,3
13,2
EK Transports
10,5
9,1
8,0
5,4
4,6
4,4
EL Activités financières
1,1
0,7
1,1
1,9
2,6
3,0
EM Activités immobilières
1,8
2,3
2,1
1,9
1,9
1,2
EN Services aux
entreprises
5,6
5,1
4,7
6,9
11,5
12,3
EP Services aux
particuliers
29,3
25,6
22,8
13,5
8,8
7,4
dont hôtels et restaurants
21,9
18,4
14,8
8,6
4,8
3,5
dont activités récréatives et culturelles
5,7
5,9
6,3
3,4
1,7
1,7
dont services personnels et domestiques
1,7
1,4
1,6
1,6
2,3
2,2
EQ Education, santé
et action sociale
11,8
11,5
20,3
21,8
19,9
19,0
ER Administration
10,0
9,3
11,3
14,7
14,8
11,4
Total
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
100,0
Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation
complémentaire au lieu de travail)
122
Un taux d’activité élevé quelque soit le sexe et l’âge
pour un emploi plutôt précaire
La forte fréquentation touristique de la zone
et du département induisent deux saisons
très marquées caractéristiques : quatre mois
d’hiver et deux mois d’été. Cette saisonnalité
et la polyvalence des emplois expliquent très
certainement le profil du marché du travail :
taux d’activité fort, chômage faible, sousreprésentation de salariés, surreprésentation
des Contrats à Durée Déterminée (CDD) et
des temps partiels parmi les salariés, salaire
brut horaire moyen bas.
Un taux d’activité supérieur de quatre points au taux français
Dans un département où le taux d’activité
est assez élevé, particulièrement chez les
jeunes et quelque soit le sexe, le taux d’activité du Projet de Territoire de Biosphère
est encore plus élevé. La population active
augmente plus que la population totale. Le
taux d’activité des femmes y est très nettement supérieur au taux d’activité féminin
de France, Provence-Alpes-Côte d’Azur et
même des Hautes-Alpes, et ce à presque
tous les âges. Le taux d’activité des hommes
en fin de vie professionnelle, au-delà de 55
ans, est lui aussi assez élevé.
Taux d’activité par sexe et tranche d’âge*
En %
Parc Naturel
Régional
Projet de
Territoire de
Biosphère
Pays du Grand
Briançonnais
HautesAlpes
PACA
France métropolitaine
Hommes de
15 à 64 ans
80,4
78,7
77,3
75,5
73,0
74,5
15 à 19 ans
11,2
10,1
11,7
10,7
11,5
10,9
20 à 24 ans
75,8
73,9
67,4
64,6
52,3
53,3
25 à 29 ans
95,9
95,3
94,0
93,9
88,7
90,6
30 à 54 ans
96,1
95,4
95,0
94,6
93,3
95,2
55 à 59 ans
73,4
68,5
72,8
68,8
69,7
70,7
60 à 64 ans
22,2
20,7
18,0
14,8
19,0
15,5
Femmes de
15 à 64 ans
68,7
66,6
67,2
65,4
60,1
63,1
15 à 19 ans
6,9
6,0
5,6
5,1
6,2
5,5
20 à 24 ans
65,1
64,8
67
61,5
47,1
48,2
25 à 29 ans
89,0
84,4
84,9
85,0
79,8
82,3
30 à 54 ans
83,0
81,9
81,7
81,8
75,8
80,1
55 à 59 ans
48,9
48,7
54,9
52,2
50,0
53,2
60 à 64 ans
16,8
16,0
15,2
14,2
15,0
14,2
Ensemble
74,6
72,8
72,4
70,5
66,4
68,7
(*) hors militaires du contingent
Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale)
123
Taux d’activité des femmes par tranche d’âge*
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1 5 à 19 a ns
20 à 24 a ns
PNR 2006
25 à 2 9 ans
3 0 à 54 an s
5 5 à 59 a ns
Projet de Territoire de Biosphère
60 à 64 a ns
France métropolitaine
Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale)
Un emploi non-salarié élevé
La part de non-salariés dans le Projet de
Territoire de Biosphère est forte : un emploi
sur quatre n’est pas salarié contre moins d’un
sur cinq dans les Hautes-Alpes et un emploi
sur neuf en France. Ceci est dû en partie
à la forte surreprésentation d‘artisans-commerçants dans la population. Toutefois, le
nombre de salariés est en forte augmentation
depuis 1990 : + 13 %.
Population active en 1999
Actifs ayant
un emploi
dont
salariés
dont non
salariés
Chômeurs
dont depuis Pop. active
plus d’un an totale (*)
Parc Naturel
Régional
2 766
1 955
811
189
68
2 955
Projet
de Territoire
de Biosphère
4 439
3 317
1 122
301
114
4 740
Pays du Grand
Briançonnais
14 371
11 372
2 999
1 176
465
15 547
(*) Hors militaires du contingent
Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale)
124
Evolution de la population active entre 1982 et 1999
Actifs
ayant un
emploi
dont
salariés
dont non
salariés
Chômeurs
dont depuis
plus d’un an
Pop.
active
totale (*)
Parc
Naturel
Régional
1982-1990
-0,2%
-0,3%
0,1%
57,9%
n.d.
2,4%
1990-1999
4,7%
10,6%
-7,2%
-1,0%
28,3%
4,3%
Projet de
Territoire de
Biosphère
1982-1990
1,0%
1,2%
0,4%
55,3%
n.d.
3,4%
1990-1999
6,3%
13,0%
-9,7%
2,0%
29,5%
6,0%
Pays du
1982-1990
Grand Brian1990-1999
çonnais
7,6%
7,9%
6,4%
51,8%
n.d.
9,8%
3,9%
5,1%
-0,4%
13,1%
36,0%
4,5%
1982-1990
5,1%
9,4%
-7,2%
41,1%
n.d.
7,4%
1990-1999
7,6%
12,3%
-8,2%
17,9%
48,5%
8,5%
1982-1990
7,2%
8,5%
1,1%
33,9%
n.d.
10,4%
1990-1999
3,3%
5,2%
-6,6%
26,8%
77,6%
6,8%
1982-1990
3,5%
6,2%
-9,6%
29,0%
n.d.
5,8%
1990-1999
3,0%
5,7%
-12,6%
24,5%
59,1%
5,4%
HautesAlpes
PACA
France
métropolitaine
(*) hors militaires du contingent
Source : INSEE - Recensements de la population 1982, 1990 (exploitation exhaustive) et
1999 (exploitation principale)
Un salarié sur quatre a un contrat à durée déterminée
Conditions d’emploi des salariés en 1999
CDD
Intérim
Emploi
aidé
ApprentisEmplois
sage-stage stables (*)
Total
salariés
Parc Naturel Régional
34,3
0,2
2,0
1,9
61,5
100,0
Projet de Territoire de
Biosphère
28,4
0,2
2,2
1,8
67,4
100,0
Pays du Grand Briançonnais
25,6
0,3
2,4
2,5
69,3
100,0
Hautes-Alpes
17,3
0,5
3,1
2,6
76,5
100,0
PACA
9,7
1,3
2,8
2,5
83,6
100,0
France métropolitaine
8,6
1,9
2,4
2,3
84,7
100,0
(*) Contrats ou emplois à durée indéterminée, titulaires de la fonction publique
Source : INSEE - Recensement de la population 1999 (exploitation principale)
125
Parmi ces salariés, plus d’un sur quatre a
un contrat à durée déterminée. C’est trois
fois plus que dans la région ou en France.
La part des temps partiels parmi les salariés, que ce soit pour les hommes ou pour
les femmes, est aussi supérieure à la part
régionale et nationale, mais inférieure à la
part départementale.
Un chômage bas
Dans un département où le taux de chômage est le plus bas de toute la région, et
beaucoup plus faible qu’au niveau national,
le territoire connaît une situation encore plus
favorable puisque son taux de chômage de
6,4 % (au sens du recensement) est inférieur
de trois points au taux départemental.
Le taux de chômage féminin est inférieur de
quatre points au taux des Hautes-Alpes, et
a diminué entre 1990 et 1999 (au-delà de 25
ans) comme dans le reste du département, à
l’inverse de Provence-Alpes-Côte d’Azur ou
de la France. Le nombre de DEFM (demandeurs d’emploi en fin de mois) a beaucoup
augmenté (un tiers) entre 2003 et 2004 après
avoir diminué entre 2002 et 2003.
Demandeurs d’emploi en fin de mois
au 31 décembre de l’année
Total
Hommes
Femmes
1998
537
281
256
1999
330
153
177
2000
284
117
167
2001
346
150
196
2002
293
131
162
2003
277
130
147
2004
322
158
164
Source : ANPE - DEFM catégories 1+2+3 Hors activités réduites
126
Un emploi peu qualifié
Des ménages aux faibles revenus
Avec une surreprésentation de catégories
socioprofessionnelles telles qu’ouvriers
qualifiés, personnels de services directs aux
particuliers, artisans et commerçants, et une
sous-représentation de cadres, l’emploi offert
dans le Projet de Territoire de Biosphère est
plutôt plus modeste qu’en France ou dans
les Hautes-Alpes.
En dix ans, la part des ménages non
imposés a diminué, plus qu’en France ou
dans les Hautes-Alpes, mais reste élevée :
la moitié des ménages fiscaux. Le revenu
médian s’élève à 13 900 euros par unité de
consommation (UC). Il est plus faible de 200
euros par rapport au Pays du Grand Briançonnais, d’environ 300 euros par rapport aux
Hautes-Alpes et de 700 euros par rapport à
Provence-Alpes-Côte d’Azur. 10 % de ménages, les plus modestes, déclarent un revenu
inférieur à 6 500 euros par UC (à peine 4 300
€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur) et 10 %
de ménages, les plus aisés, un revenu supérieur à 25 000 euros par UC (30 400 € en
Provence-Alpes-Côte d’Azur). L’éventail des
revenus est ainsi très resserré dans le Projet
de Territoire de Biosphère : le seuil des « bas
revenus » est quatre fois inférieur seulement
à celui des « hauts revenus ». En ProvenceAlpes-Côte d’Azur, c’est sept fois.
En effet, un emploi sur onze dans le Projet
de Territoire de Biosphère est occupé par
un commerçant, soit quatre fois plus qu’en
France. Les 500 personnels de services
directs aux particuliers représentent environ
12 % de l’emploi, deux fois plus qu’en France.
Le poids des artisans est lui aussi deux fois
plus fort qu’en France (6 % contre 3 %).
La part des ouvriers qualifiés est aussi
assez élevée puisqu’elle atteint 18 % des
emplois.
Le taux d’activité du Parc Naturel Régional
est encore supérieur au taux du Projet de Territoire de Biosphère, de six points par rapport
au taux français. Le nombre de salariés est
en augmentation toutefois également :+ 10 %
dans le Parc Naturel Régional et la part de
non-salariés est aussi très élevée : 30 %.
La part de CDD (34 %) est très élevée dans
le Parc Naturel Régional, puisque c’est un
emploi sur trois, deux fois plus que dans
le département et quatre fois plus qu’au
niveau national. Un emploi sur neuf dans
le Parc Naturel Régional est occupé par un
commerçant.
Compte-tenu du poids de l’artisanat et du
commerce dans le périmètre, la part des
bénéfices dans l’ensemble des revenus y est
élevée, 13,5 %, soit près de deux fois plus
qu’en France, alors que la part des revenus
due aux salaires est inférieure. La part due
aux autres revenus (essentiellement ceux
tirés du patrimoine) de 5,6 % est également
supérieure au taux français de 3,9 %.
Avec un salaire brut horaire moyen de
11,22 € beaucoup plus faible que dans le
Pays du Grand Briançonnais, le département
(12,02 €), la région (13,59 €) et encore plus
que la France (14,48 €), le Projet de Territoire
a donc un marché du travail atypique.
127
Revenu médian par unité de consommation en 2002
ITALIE
Hautes-Alpes
©IGN-Insee2005
Contour de la zone
Pays étrangers
Mers, océans et lacs
Alpes-de-Haute-Provence
Secret statistique
en euros
13628 ou plus
de 11184 à moins de 13628
moins de 11184
Source : INSEE - DGI - Revenus fiscaux 2002
4 400 emplois dans le Projet
de Territoire de Biosphère
Dans le Projet de Territoire de Biosphère,
l’emploi a augmenté de 6,4 % entre 1990 et
1999, dans un département où il a augmenté
de 8,1 %. L’appareil productif est éparpillé
dans de tout petits établissements, en particulier chez des artisans. Seulement cinq
établissements ont plus de 50 salariés.
Les Hautes-Alpes sont le département de
la région où les personnes travaillent le plus
souvent dans leur commune de résidence.
Mais comme partout ailleurs, les navettes
domicile-travail s’intensifient, surtout pour
les hommes.
128
Dans le Projet de Territoire de Biosphère
le nombre d’emplois offerts est inférieur à
celui des actifs ayant un emploi. En 1999,
les actifs occupés venant travailler dans la
zone sont 37 % de plus qu’en 1990, à peu
près comme dans les Hautes-Alpes.
A l’inverse, le nombre d’actifs occupés allant
travailler à l’extérieur de la zone a augmenté
du tiers dans le Projet de Territoire de
Biosphère et du quart seulement dans les
Hautes-Alpes. Malgré leur intensification,
ces échanges sont équilibrés dans le Projet
de Territoire de Biosphère (1 100 sorties
pour 1 000 entrées). En comparaison, les
actifs venant travailler dans le Pays du Grand
Briançonnais sont deux fois plus nombreux
que ceux allant travailler à l’extérieur.
Déplacements domicile-travail en 1990 et 1999
dans le Projet de Territoire de Biosphère
Effectifs 1990
Effectifs 1999
Evolution 1990-1999
Actifs occupés
au lieu de résidence
4 177
4 439
6,3%
résidant et travaillant dans
la même commune
2 682
2 341
-12,7%
résidant et travaillant
dans la zone
3 356
3 348
-0,2%
travaillant en dehors
de la zone
821
1 091
32,9%
dont travaillant à l’étranger
5
6
20,0%
Actifs venant travailler
dans la zone
743
1 014
36,5%
Emploi au lieu de travail
4 099
4 362
6,4%
Source : INSEE - Recensements de la population 1999 (exploitation principale)
et 1990 (exploitation exhaustive)
Les pôles d’emploi sont Guillestre avec 840
emplois, Vars avec 690 et Risoul avec 510.
Ce sont ces trois communes qui attirent le
plus d’actifs extérieurs à la zone (plus de
100 chacune) ; cependant Guillestre laisse
aussi partir travailler à l’extérieur du Projet
de Territoire de Biosphère 120 résidants.
Villar-Saint-Pancrace attire une bonne centaine d’actifs mais 520 de ces résidants vont
travailler à l’extérieur de la zone. La Rochede-Rame laisse également partir 140 de ces
résidants actifs.
C’est évidemment avec l’aire urbaine toute
proche de Briançon que les échanges domicile-travail sont les plus intenses, et le solde
très largement négatif (- 500 personnes).
Pour en savoir plus :
Portrait du pays de Maurienne - INSEE
Rhône-Alpes Octobre 2003
Portrait du pays Alpes Sud Isère - INSEE
Rhône-Alpes Mai 2004
Le peuplement des Alpes du Sud, dynamisme et attractivité - SUD INSEE l’essentiel
n° 69 Avril 2004
Les Hautes-Alpes : le tourisme favorise
l’emploi SUD INSEE l’essentiel n° 32
Octobre 2000
Hautes-Alpes : un équipement adapté aux
contraintes alpines - SUD INSEE l’essentiel
n° 12 Février 1999
La difficulté de liaison avec l’Italie empêche
des échanges réellement significatifs de
travailleurs frontaliers.
129
ANNEXES
La Base Permanente des Equipements 2004 contient 123 types d’équipements issus pour
l’essentiel des sources suivantes :
*
A D ELI (Auto matisation
et les auxiliaires médicaux),
*
FINESS (Fichier national des Etablissements sanitaires et sociaux),
*
RAMSESE (Répertoire Académique et Ministériel sur les établissements
du système éducatif),
*
SIRENE (répertoire des entreprises et établissements).
des
Listes
pour
les
chirurgiens - dentistes
On a établi trois gammes d’établissements selon leur degré de présence sur le territoire.
Répartition de 70 équipements en trois gammes
130
GAMME DE PROXIMITE
(21 équipements)
GAMME INTERMEDIAIRE
(28 équipements)
GAMME SUPERIEURE
(21 équipements)
Ecole maternelle
Collège
Lycée d’enseignement général
et/ou technologique
Ecole élémentaire
Orthophoniste
Lycée professionnel
Chirurgien-dentiste
Pédicure-podologue
Urgence
Masseurkinésithérapeute
Laboratoire d’analyses
médicales
Maternité
Infirmier
Ambulance
Etablissement de santé
court séjour
Pharmacie
Personnes âgées :
hébergement
Etablissement de santé
long séjour
Epicerie-Supérette
Personnes âgées :
services d’aide
Etablissement hospitalier
psychiatrique
Boulangerie-Pâtisserie
Garde d’enfant
d’âge préscolaire
Structure psychiatrique
ambulatoire
Boucherie-Charcuterie
Adultes handicapés
hébergement
Sage-femmes
Banque-Caisse
d’Epargne
Opticien lunetier
Orthoptistes
GAMME DE PROXIMITE
(21 équipements)
GAMME INTERMEDIAIRE
(28 équipements)
GAMME SUPERIEURE
(21 équipements)
Coiffure
Horlogerie-Bijouterie
Centre de santé
Maçon
Blanchisserie-Teinturerie
Personnes âgées :
soins à domicile
Plâtrier peintre
Supermarché
Enfants handicapés :
hébergement
Menuisier charpentier
serrurier
Librairie papeterie
Enfants handicapés :
services à domicile
ou ambulatoires
Plombier couvreur
chauffagiste
Droguerie quincaillerie
bricolage
Travail protégé
Electricien
Magasin de vêtements
Agence de travail
temporaire
Réparation automobile
et matériel agricole
Magasin d’équipements
du foyer
Cinéma
Taxi
Magasin de chaussures
Hypermarché
Fleuriste
Magasin d’électroménager
Parfumerie
Agence immobilière
Magasin de meubles
Poissonnerie
La Poste
Magasin d’articles de sports
et de loisirs
ANPE
Vétérinaire
Ecole de conduite
Entreprise générale
du bâtiment
Contrôle technique automobile
Soins de beauté
Pompes funèbres
Trésor public
131
Lits touristiques
Le nombre total de lits est évalué de la façon suivante :
1.
2 lits par chambre d’hôtel,
2.
3 lits par emplacement de camping,
3.
5 lits par résidence secondaire,
4.
Le nombre de places-personnes pour les autres hébergements (centres de vacances,
villages et maisons familiales de vacances, auberges de jeunesse, refuges et gîtes
d’étape, chambres d’hôte…).
Personnels de service directs aux particuliers (nomenclature PCS)
Cette catégorie comprend des professionnels :
1.
Du service hôtelier : seuls appartiennent à la catégorie les employés qualifiés ou non
qualifiés affectés au service hôtelier ou au service en salle dans les restaurants
ou café. Les «ouvriers non qualifiés» des cuisines sont rangés dans cette catégorie
(rubrique 561d), car il est fréquent qu’une même personne dans les petits
établissements aide en cuisine et serve en salle. En revanche, les cuisiniers qualifiés
sont classés parmi les ouvriers qualifiés de type artisanal (rubrique 636d) ;
2.
Des soins corporels d’hygiène et d’esthétique à l’exclusion des soins de santé ;
de la garde d’enfants en dehors des crèches et autres établissements spécialisés ;
3.
Du travail domestique chez des particuliers à l’exclusion de l’entretien de locaux
à usage collectif dont les professionnels sont classés en agent de service (rubriques
525a à 525d pour les écoles, hôpitaux et administrations) ou en ouvriers non qualifiés
de type artisanal (usines et bureaux d’entreprise) (rubrique 684a) ;
4.
De la surveillance de bâtiment d’habitation (concierges et gardiens d’immeuble) :
en revanche les gardiens d’usine sont classés avec les agents de sécurité (rubrique
534a) et les employés d’immeuble chargés du nettoyage et de l’entretien
avec les ouvriers d’entretien (rubrique 684a).
Revenus fiscaux
Décliné en quatre catégories, le revenu fiscal relatif à l’année N correspond à la somme
des ressources déclarées par les contribuables sur la «déclaration des revenus de l’année
N» avant tout abattement.
Le revenu fiscal comprend ainsi les revenus salariaux, les revenus des professions non
salariées, les pensions, retraites (hors minimum vieillesse) et rentes et les autres revenus.
Les autres revenus comprennent essentiellement des revenus du patrimoine : les revenus
des valeurs et capitaux mobiliers imposables au titre de l’IRPP, (ce qui exclut les revenus
132
défiscalisés comme le livret A et les produits de placements soumis à prélèvement libératoire), les revenus fonciers nets (loyers, fermages, parts de SCI, affichage), les revenus
accessoires (bénéfices industriels et commerciaux (BIC) non professionnels, des bénéfices
non commerciaux (BNC) non professionnels, et recettes brutes de locations meublées non
professionnelles.
Unité de consommation
Système de pondération attribuant un coefficient à chaque membre du ménage, et permettant de comparer les niveaux de vie de ménages de tailles ou de compositions différentes.
Avec cette pondération, le nombre de personnes est ramené à un nombre d’unités de
consommation (UC). Pour comparer le niveau de vie des ménages, on ne peut s’en tenir
à la consommation par personne. En effet, les besoins d’un ménage ne s’accroissent
pas en stricte proportion de sa taille. Lorsque plusieurs personnes vivent ensemble,
il n’est pas nécessaire de multiplier tous les biens de consommation (en particulier, les
biens de consommation durables) par le nombre de personnes pour garder le même
niveau de vie.
Aussi, pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente,
on utilise une mesure du revenu corrigé par unité de consommation à l’aide d’une échelle
d’équivalence. L’échelle actuellement la plus utilisée retient la pondération suivante :
1,0 UC pour le premier adulte du ménage ;
0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ;
0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
133
Chiffres clés sur le Projet de Territoire de Biosphère
Territoire
Région
PACA
20
963
10 042
4 506 253
8
144
1 229,80
31 399,60
Taux d’évolution annuel moyen de la population
sur la période 1990-1999
0,53 %
0,63 %
dû au solde migratoire
0,23 %
0,44 %
dû au solde naturel
0,30 %
0,19 %
Population ayant moins de 25 ans
28,4 %
29,0 %
Ensemble des ménages en 1999
4 103
1 896 302
2,4
2,3
Ménages d’une seule personne
30,1 %
32,5 %
Ensemble des logements en 1999
14 527
2 521 655
dont : résidences secondaires
67,0 %
16,4 %
Nombre de communes
Population en 1999
Densité en 1999 ( habitants / km2 )
Superficie en km²
Nombre moyen de personnes par ménage
logements vacants
3,7 %
7,6 %
Part des propriétaires dans l’ensemble des résidences
principales
61,9 %
51,9 %
Population active ayant un emploi en 1999
4 439
1 589 021
Part des chômeurs dans la population active en 1999
6,4 %
17,4 %
Emplois salariés et non salariés en 1999
4 136
1 576 808
dont agriculture
3,8 %
3,1 %
dont industrie
9,4 %
11,4 %
dont construction
12,8 %
6,1 %
dont tertiaire
74,0 %
79,4 %
1,7 %
4,4 %
Evolution du nombre d’emplois entre 1990 et 1999
Source : INSEE, recensements de la population 1990 et 1999
134
Territoire
Région
PACA
322
252 466
part des femmes
50,9 %
51,3 %
part des moins de 25 ans
16,5 %
15, 5%
part des 50 ans ou plus
14,9 %
15,4 %
16,2 %
-0,8 %
Distribution des revenus déclarés,
par unité de consommation, en 2002
Territoire
Région
PACA
Revenu fiscal médian
13 895 €
14 615 €
3,9
7,0
6 491€
4 329 €
25 462 €
30 379 €
Demandeurs d’emploi au 31.12.2004
Ensemble
Evolution 2003-2004
Source : ANPE (catégories 1-2-3)
Rapport inter - déciles *
Limite du 1er décile
e
Limite du 9 décile
* le rapport inter-déciles (9e décile/1er décile) établit le rapport entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus faibles
Part des revenus d’activité
70,5
Région
PACA
67,9
Part des pensions, retraites et rentes
24,0
26,8
Part des autres revenus
5,5
5,3
Structure des revenus de 2002 (en %)
Territoire
Source : INSEE - DGI Revenus fiscaux des ménages 2002
Texte téléchargeable sur www.insee.fr
135
Le Alpi Cozie: un frammento di storia
della catena alpina
Riccardo Polino & Gianfranco Fioraso
CNR - Istituto di Geoscienze e Georisorse
Riassunto:
I profondi solchi vallivi che si estendono tra la Valle di Susa
e la Valle Varaita rappresentano spaccati naturali che attraversando trasversalmente il cuore delle Alpi Cozie consentono di osservare nel dettaglio il complesso sistema di falde
che costituisce la catena alpina occidentale. Quest’ultima è
il risultato di un processo evolutivo che nell’arco di alcune
decine di milioni di anni ha portato alla collisione delle zolle
continentali paleo-europea e paleo-africana e alla formazione
della sutura alpina. La mobilità tettonica e il graduale sollevamento esercitato dalle due placche crostali nel tempo sono stati
tuttavia controbilanciati dall’insieme dei processi di erosione
superficiali (modellamento fluviale, glaciale e gravitativo) che
tendono a riequilibrarne il profilo, dando luogo ai rilievi nella
loro attuale configurazione.
Parole chiave:
Alpi cozie
Catena collisionale
Glacialismo
Fenomeni gravitativi
137
Résumé :
Les profondes cannelures marécageuses comprises entre la
Vallée de Susa et le Val Varaïta représentent des crevasses
naturelles qui, parcourant les Alpes Cottiennes permettent
d’observer dans le détail le complexe système des nappes
que constitue la chaîne alpine occidentale. Cette dernière
représente le résultat d’un processus évolutif qui a mené, en
quelques dizaines de millions d’années, à la collision de la
croûte continentale paleo-européenne et paleo-africaine et
à la formation de la suture alpine. La mobilité tectonique et
le soulèvement graduel réalisé au cours du temps par les
deux plaques continentales ont été contrebalancés par des
processus d’érosion superficiels (modelage fluvial, glacial et
gravitaires) tendant à en ré-équilibrer le profil, donnant aux
reliefs d’origines leur configuration actuelle.
Mots Clés :
Alpes cottiennes
Chaîne de collision
Glaciation
Phénomène gravitaire
138
Abstract :
The deep divides which exist between the Susa Valley and the
Varaïta Valley represent a natural profile. By travelling through
the Cottian Alps the complex system of rock layers which
constitute the Western alpine chain can be easily observed.
This chain is the result of an evolutionary process which led to,
over several million years, the collision of the paleo-European
and paleo-African continental plates to form the alpine chain.
The tectonic movement and this gradual raising process by
the two continental plates have been counterbalanced by
a process of surface erosion (river, glacial and gravitational
scouring) which have tended towards balancing out the profile,
providing the initial relief with its current forms.
Key words :
Cottian Alps
Collision chain
Glaciation
Gravitational phenomena
139
n quella porzione di catena alpina compresa tra la Valle di Susa e la Valle Varaita
affiorano alcuni fra i complessi litologici più
interessanti delle Alpi; in questi è conservata
traccia della lunga e complessa storia geologica che ha portato rocce provenienti da
ambienti tra loro molto diversi a configurarsi
nella posizione attuale (Fig. 1).
I
anche le Alpi Cozie) sia un elemento isolato
da due grandi superfici di discontinuità tettonica (faglie) note come Fronte Pennidico
e Linea Insubrica. Queste due faglie isolano
quella porzione di catena che ha subito profonde trasformazioni chimico-fisiche (metamorfismo) che hanno talora completamente
modificato la struttura e l’aspetto originario
delle rocce. In questo complesso sistema
di falde sono tuttavia preservati frammenti
della storia geologica che ci permettono di
ricostruirne le tappe fondamentali.
Fig. 2 - Stereogramma geologico delle Alpi occidentali. La
faccia anteriore coincide con una traccia che va dal Lago di
Ginevra al Monferrato passando per il Gran Paradiso. L’area
delle Alpi Cozie è analoga, come posizione strutturale, a
quella indicata sul profilo come Pennidico medio.
Fig. 1 - Schema geologico delle Alpi Cozie settentrionali con
indicate le principali unità tettoniche e litologiche (modificato
da CNR, 1990). BR: Unità brianzonesi; CS: Unità piemontesi
oceaniche e di margine continentale con indicate le maggiori
masse di rocce ofiolitiche (PV) e il Massiccio Ultrabasico di
Lanzo (LZ); Unità di basamento (GP: Gran Paradiso; DM:
Dora Maira; CF: Complesso grafitico del Pinerolese; SL:
Sesia-Lanzo). I pallini bianchi rappresentano i principali giacimenti minerari oggetto in passato di attività estrattive.
La catena alpina, nel suo insieme, è il risultato della collisione di due zolle continentali
(conosciute come paleo-Europa e paleoAfrica) che, durante un intervallo di tempo
durato alcune decine di milioni di anni, hanno
interagito per formare il complesso sistema di
falde originate dai margini continentali delle
due zolle e dalle rocce oceaniche interposte
(Debelmas et al., 1983). La Fig. 2 illustra la
struttura della catena alla scala della crosta
terrestre e mostra come la parte centrale
della catena collisionale (di cui fanno parte
140
Nelle Alpi Cozie possiamo ritrovare e riconoscere quasi tutti gli ambienti originari e
i fenomeni geologici che hanno concorso
alla formazione delle Alpi. Numerosi sono i
fenomeni significativi che si possono osservare percorrendo una sezione geologica
ideale dallo spartiacque italo-francese alla
pianura del Po.
Nella parte più esterna della catena, nell’alta
Valle di Susa, i sedimenti carbonatici poco
metamorfosati dei massicci dello Chaberton e del Roc del Boucher, testimoniano
l’originaria presenza nel bacino oceanico di
piattaforme carbonatiche (sedimenti marini
di acque poco profonde) di età triassica
(Polino et al., 1983) (Fig. 3); in questi massicci è tuttavia ancora possibile osservare
i resti dell’attività biologica che ha portato
alla costruzione delle piattaforme. Sono
altresì evidenti gli effetti della tettonizzazione alpina che ha intensamente deformato, ripiegandoli e fratturandoli, gli strati
originariamente orizzontali.
Fig. 3 - Alternanze di strati calcareo-dolomitici verticalizzati
sul versante sud-orientale del M. Chaberton.
Lungo tutto il profilo si possono osservare
i resti di quelle rocce oceaniche (ofioliti)
che erano interposte tra le zolle europea
e africana prima della loro collisione.
Queste rocce si presentano in posizioni
varie e mostrano una trasformazione
sempre più pronunciata avvicinandoci
alla pianura del Po:
- nelle vicinanze del Colle del Monginevro
si possono osservare i resti di quella che
doveva essere in origine la crosta oceanica,
con spettacolari colate basaltiche sottomarine perfettamente preservate (Fig. 4)
associate a grosse masse di gabbri (Fig. 5)
(Barféty et al, 1996);
Fig. 5 - Affioramento di gabbri sulla Punta Rascià, nei pressi
di Claviere. Queste rocce costituivano in origine il fondale
oceanico sul quale si sviluppavano le effusioni basaltiche a
«cuscini».
- procedendo verso la pianura, invece, le
rocce di origine oceanica appaiono sempre
più trasformate dal metamorfismo alpino
sino a perdere completamente le loro
caratteristiche originarie e diventare rocce
metamorfiche (eclogiti), come ad esempio
quelle che costituiscono i massicci dell’Orsiera (Pognante, 1979) e del M. Viso (Compagnoni et al., 1980). E’ da notare che le
rocce intensamente metamorfosate di questi
due massicci sono situate nelle porzioni
altimetricamente più elevate della catena, a
testimonianza dell’entità della deformazione
subita (Fig. 6).
Fig. 4 - Colate basaltiche sottomarine nei pressi del Colletto
Verde, nella Val Gimont. La forma globulare dei basalti («cuscini») è dovuta al rapido raffreddamento subito dalla lava al
contatto con l’acqua marina.
141
Fig. 6 - Profilo geologico attraverso le Alpi Cozie sulla trasversale del M. Viso (modificato da Debelmas et al., 1983). Si nota
come il brandello di rocce oceaniche che lo costituisce sia completamente isolato nella catena e posto al di sopra della pila di
falde. IVR: Zona di Ivrea; B: Zona Brianzonese; P: Zona Piemontese; D: Zona Delfinese; SB: Zona Subbrianzonese.
Associate alle ofioliti, si hanno anche tracce
dell’attività idrotermale che si sviluppava
durante la formazione della crosta oceanica
sotto forma di depositi minerari (Fig. 7). I più
importanti tra questi sono le mineralizzazioni
a solfuri (pirite e calcopirite; Fig. 8) dei giacimenti di Viafiorcia in Val Germanasca (Dal
Piaz et al., 1978), del Beth in Val Troncea
(Novarese, 1900) e di Grange d’Imbert nel
Gran Bosco di Salbertrand (Leardi & Natale,
1985) e le manifestazioni a ossidi di ferro e
manganese nei pressi di Cesana.
Fig. 8 - Campione di calcopirite proveniente dalla miniera del
Beth, situata a cavallo dello spartiacque che separa la Val
Germanasca dalla Val Troncea.
Fig. 7 - Schema che illustra il meccanismo di formazione
delle mineralizzazioni a pirite e calcopirite associate alle
ofioliti delle unità piemontesi (modificato da Evans, 1993).
Al margine più interno dell’arco alpino sono
presenti invece rocce che appartenevano
al margine continentale paleo-africano; in
questo settore sono chiaramente visibili gli
effetti delle trasformazioni legate la metamorfismo e alla tettonica alpina in rocce
metamorfiche originate da antichi sedimenti
silicei oppure carbonatici (Fig. 9).
142
Fig. 9 - Marmi (rocce originate dal metamorfismo di calcari)
associati ai micascisti e gneiss dell’Unità Dora-Maira, affioranti sul versante occidentale della cresta di Rocca Bianca,
in alta Val Germanasca. Questi marmi sono stati per lungo
tempo sfruttati come pietra ornamentale, commercialmente
conosciuta come «Bianco di Prali».
Le rocce e i fenomeni descritti finora rappresentano la testimonianza di eventi avvenuti
in un arco di tempo molto ampio e in luoghi
e profondità diverse della crosta terrestre.
Il trovarle oggi giustapposte in un rilievo di
montagne è la testimonianza della mobilità
della superficie terrestre e della sua continua evoluzione. La catena alpina nella sua
attuale configurazione costituisce quindi
la risultante del bilancio tra due opposte
variabili: la mobilità tettonica, che tende
ad accentuarne il rilievo, e l’insieme dei
processi erosivi che tendono, per contro,
a riequilibrarne il profilo.
L’attuale morfologia delle Alpi Occidentali, e
in particolare delle Alpi Cozie, non si discosta
di molto, nei suoi tratti generali, da quella che
vedeva la presenza nel prospiciente tratto di
pianura piemontese compreso tra Torino e
Saluzzo del bacino marino pliocenico: ciò
è testimoniato dai depositi litorali e fluviolacustri «villafranchiani» individuati sia nel
sottosuolo della pianura (Cavalli & Vigna,
1995) sia nei tratti terminali dei principali
solchi vallivi alpini (Caramiello et al., 1996),
come ad esempio in Valle di Susa (Alberto et
al., 2005), in Val Chisone (Collo, 1996) e in
Val Pellice (Aigotti et al., 1988; Collo, 1996).
L’età di questi sedimenti copre un intervallo
cronologico piuttosto ampio, compreso tra
il Pliocene medio e il Pleistocene inferiore
(Carraro, 1996). Il Pliocene medio (~ 3 Ma) è
infatti l’età attribuita alle paleoflore rinvenute
nell’area di affioramento della foresta fossile
di Nole, lungo l’alveo del F. Stura di Lanzo
(Martinetto, 1994; Bertoldi & Martinetto,
2001). I principali assi vallivi dell’arco alpino
a quel tempo erano quindi già ben delineati:
alcuni di essi si sono impostati parallelamente
alle grandi strutture fragili che tagliano la
catena alpina (es.: media Valle di Susa nel
tratto compreso tra Oulx e Giaglione; alta
Val Chisone nel tratto compreso tra Pragelato e Pourrieres); altri si sono sovrimposti,
tagliandole trasversalmente in direzione
Ovest-Est, alle principali suture tettoniche
dell’arco alpino con un classico rapporto di
sovraimposizione (es.: bassa Valle di Susa;
Val Pellice; Valle Po) (cfr. Fig. 1).
A partire dalla fine del Pleistocene inferiore
un rapido deterioramento climatico ha determinato il passaggio da condizioni di tipo
caldo-umido (le stesse che hanno accompagnato la sedimentazione della successione
«villafranchiana») a un periodo caratterizzato
da forti contrasti climatici: a periodi interglaciali con clima umido-temperato simile a
quello attuale si sono alternate fasi glaciali
sensibilmente più fredde (Ravazzi & Rossignol Strick, 1995; Ravazzi et al., 2005), con
temperature estive ed invernali più basse
di circa 8-10°C rispetto alle attuali (Frenzel
et al., 1992). In funzione del progressivo
accentuarsi dei picchi di oscillazione dei cicli
climatici, chiaramente registrati nelle curve
isotopiche dell’ossigeno ricavate dall’analisi
di carote di ghiaccio e di sedimenti marini,
alla morfogenesi legata all’acqua incanalata
e alla gravità si è quindi aggiunta con sempre
maggior frequenza l’azione esercitata dal
modellamento glaciale. A questo intervallo
temporale, protrattosi fino alle fasi terminali
del Pleistocene superiore, sono infatti stati
attribuiti i depositi diffusamente conservati
nelle Alpi Cozie e connessi ad almeno due
distinte glaciazioni (Cadoppi et al., 2002;
Polino et al., 2002).
L’esarazione glaciale ha avuto un duplice
ruolo: ha rimodellato e risagomato l’originaria morfologia pre-glaciale dei versanti e al
contempo ha determinato un significativo
approfondimento dei solchi vallivi in funzione
della natura, dell’erodibilità e della mobilità
tettonica dei rilievi attraversati. Tracce della
morfogenesi glaciale sono conservate
all’interno di tutte le principali vallate alpine
e lungo i maggiori bacini tributari (Fig. 10).
143
Fig. 10 - Schema di distribuzione delle masse glaciali nelle Alpi Cozie durante l’LGM. 1: rilievi alpini; 2: depositi glaciali
dell’Anfiteatro Morenico di Rivoli-Avigliana (AMRA); 3: depositi alluvionali dell’area di pianura; 4: dorsale spartiacque; 5: linea
di deflusso delle lingue glaciali; 6: selle di trasfluenza glaciale; 7: sbarramenti di frana. GSV: Ghiacciaio della Stura di Viù;
GDR: Ghiacciaio della Dora Riparia; GCN: Ghiacciaio del Cenischia; GSG: Ghiacciaio del Sangone; GTR: Ghiacciaio
della Val Troncea; GCH: Ghiacciaio del Chisone; GGR: Ghiacciaio del Germanasca; GPL: Ghiacciaio del Pellice; GPO:
Ghiacciaio del Po; GVR: Ghiacciaio del Varaita.
Tra le forme di esarazione glaciale in roccia,
particolarmente frequenti sono le superfici
montonate, i dorsi di cetaceo e le conche di
sovraescavazione che attualmente ospitano
i numerosi laghetti presenti soprattutto nei
settori di circo d’alta quota (es.: Laghi del
Beth alla testata del Vallone di Massello,
in alta Val Germanasca; Tredici Laghi nel
144
massiccio della P.ta Cialancia - P.ta Cornour;
Lago Superiore e Lago Fiorenza alla testata
della Valle Po). Nei tratti medi ed inferiori
delle valli glacializzate, ove sono invece
prevalsi i processi di accumulo del materiale
eroso nei settori a monte, sono più o meno
abbondantemente conservati i depositi
glaciali di fondo e di ablazione, questi ultimi
spesso accompagnati in superficie dalla presenza di massi erratici anche di dimensioni
ciclopiche (Fig. 11). Al margine delle lingue
glaciali i depositi sono spesso organizzati a
formare cordoni e cerchie moreniche, ciascuno dei quali corrisponde a distinti episodi
di stazionamento più o meno prolungati
dei ghiacciai (Fig. 12).
Fig. 11 - Affioramento di brecce basaltiche levigato dall’esarazione della lingua glaciale proveniente dall’altopiano
dell’Assietta, in alta Val Chisone. Sulla sinistra dell’immagine
è visibile un masso erratico di circa un metro di diametro.
Fig. 12 - Il piccolo ma spettacolare anfiteatro glaciale di
Borgata, nei pressi di Sestriere, modellato dal ghiacciaio del
T. Chisonetto. In primo piano sono chiaramente visibili i due
cordoni morenici sinistri, evidenziati dall’allineamento dei
larici, e la relativa depressione intermorenica.
In base alla distribuzione dei depositi
dell’ultima massima espansione glaciale
(Last Glacial Maximum, LGM), verificatasi
tra 30 e 19 mila anni cal BP (Orombelli et
al., 2006), i ghiacciai che occupavano le
testate dei bacini tributari confluivano e
talvolta occupavano per lunghi tratti anche
i principali fondovalle, come ad esempio in
Valle di Susa (Polino et al., 2002) e in Val
Pellice (Fig. 10). Tuttavia, solo il ghiacciaio
segusino raggiungeva lo sbocco in pianura
dando luogo all’insieme di forme e depositi
che costituiscono l’Anfiteatro Morenico di
Rivoli-Avigliana (Petrucci, 1970; Cadoppi et
al., 2002; Carraro et al., 2005). Negli altri casi
la fronte delle lingue glaciali si attestavano
invece all’interno delle valli (es.: Val Chisone,
Val Germanasca, Val Pellice e Valle Po),
raggiungendo spessori, quote e posizioni
diverse a seconda dello sviluppo planoaltimetrico e dell’esposizione dei relativi
bacini di alimentazione. Talvolta l’estensione
limitata e l’altimetria relativamente bassa
che caratterizza alcuni bacini ha consentito
unicamente lo sviluppo di masse glaciali
localizzate che non hanno mai raggiunto i
fondovalle principali: nel corso dell’LGM,
ad esempio, la fronte del Ghiacciaio del T.
Chisonetto non oltrepassava il tratto di fondovalle attualmente occupato dall’abitato di
Borgata (Fig. 12), senza quindi confluire nel
sottostante ghiacciaio proveniente dalla Val
Troncea; analoga situazione è ipotizzabile
anche per i ghiacciai ospitati sul versante
settentrionale della dorsale M. Frioland - P.
d’Ostanetta, nel bacino del T. Luserna, dei
quali sono conservati gli splendidi apparati
morenici frontali di Pian Frollero (Fig. 10).
Nei periodi di massimo sviluppo del glacialismo, in corrispondenza dei settori
spartiacque altimetricamente meno elevati
potevano verificarsi fenomeni di «trafluenza»,
che mettevano in contatto lingue glaciali
alimentate da bacini posti sui due lati dello
spartiacque italo-francese: è il caso dei
fenomeni di trasfluenza del Col di Thures
- Colle della Scala – Col des Acles (Polino
et al., 2002), del Colle del Monginevro, del
Col Bousson e del Col Chabaud, tutti ubicati
in alta Valle di Susa (Fig. 10). Un analogo
fenomeno è da segnalare anche al Colle del
145
Beth, ove il Ghiacciaio del Bric del Ghinivert
defluiva in parte verso la Val Germanasca, in
parte trasfluiva verso Ovest per congiungersi
con il Ghiacciaio della Val Troncea.
Successivamente all’LGM, le masse glaciali
hanno subito una rapida riduzione di volume
attestandosi con le proprie fronti in posizioni
sempre più prossime alle testate dei bacini;
le fasi di ritiro sono testimoniate da morene
cataglaciali conservate in più punti lungo gli
assi vallivi, come nel caso del gruppo di archi
morenici frontali conservati in prossimità
dell’abitato di Cesana Torinese che testimoniano le varie fasi di stazionamento del
Ghiacciaio del Ripa prima del suo definitivo
arretramento nella Val Thuras e nella Valle
Argentera. All’inizio dell’Olocene la maggior
parte dei rilievi alpini si presentavano ormai
privi di masse glaciali; solo nei settori altimetricamente più elevati e più protetti dei principali massicci rocciosi (Ambin-Vallonetto, Roc
del Boucher e M. Viso) resistevano ghiacciai
di circo di modesta estensione.
Una rapida inversione di tendenza nell’andamento della deglaciazione si è verificata nel
corso della Piccola Età Glaciale, verificatasi
tra il 1350 e il 1850 d.C. per effetto di una
repentina diminuzione delle temperature
medie che ha determinato una sia pur limitata riavanzata (dell’ordine delle decine o
delle centinaia di metri) delle fronti glaciali.
Attualmente le uniche masse glaciali presenti
nelle Alpi Cozie sono rappresentate dal
Ghiacciaio dell’Agnello (alla testata della
Val Clarea) e da piccoli apparati glaciali
localizzati nel Gruppo del M. Viso (Ghiacciai
delle Cadreghe, di Vallanta, di Coolidge, del
Viso e delle Due Dita). La continua e costante perdita di volume delle restanti masse
glaciali, talvolta manifestatasi con episodi
parossistici, come ad esempio il crollo della
fronte del Ghiacciaio Superiore di Coolidge
del luglio 1989 (Mortara & Dutto, 1990)
146
testimonia che il regresso è tuttora in atto
e in maniera irreversibile.
In molti casi l’estinzione delle lingue glaciali
ha lasciato il posto allo sviluppo dei rock
glaciers, caratteristici fenomeni di tipo periglaciale presenti a quote superiori ai 2630
m: essi sono costituiti da accumuli detritici a
grossi blocchi con nucleo di ghiaccio e sono
caratterizzati da lenti movimenti verso valle
(pochi mm o cm all’anno) che danno luogo
a tipiche morfologie ad archi concentrici.
Fra i numerosi rock glaciers attivi presenti
nelle Alpi Cozie meritano di essere segnalati
quelli ubicati alla testata del T. Gravio di Villar
Focchiardo (versante nord-occidentale della
Punta Cristalliera), i rock glaciers presenti
sul versante settentrionale della dorsale M.
Granero - M. Meidassa (alla testata della
Val Pellice) e i rock glaciers alla base della
parete Nord-Est del M. Viso, in Valle Po.
Contemporaneamente al progressivo
ridimensionamento del ruolo svolto dal glacialismo, sono subentrate la morfogenesi
gravitativa, diffusa lungo i versanti, e quella
fluvio-torrentizia, concentrata sui fondovalle.
Nel primo caso frane e collassi gravitativi
profondi in roccia hanno coinvolto estesi
settori di versante (talvolta con superfici
dell’ordine delle decine di chilometri quadrati
di estensione, come nel caso dei fenomeni
di S. Sicario e di Sauze d’Oulx in alta Valle di
Susa; Fig. 13), obliterando o traslando verso
valle le tracce connesse al modellamento
glaciale pleistocenico. Spesso l’entità delle
deformazioni gravitative è tale da aver profondamente modificato l’originario assetto
plano-altimetrico dei versanti, creando
morfologie del tutto particolari: lungo tutta
la dorsale spartiacque Susa-Chisone, nel
tratto compreso tra il Colle delle Finestre
e il M. Fraiteve, sono presenti fenomeni di
sdoppiamento o triplicamento del profilo di
cresta, trincee e depressioni chiuse di grande
diametro (Polino et al., 2002) che talvolta,
come al al Col Blegier, ospitano torbiere di
elevato pregio naturalistico. Nelle aree di
affioramento delle successioni metasedimentarie a calcescisti della Zona Piemontese,
alla presenza dei fenomeni gravitativi sono
spesso abbinate masse di travertino sviluppate a spese di vegetazione igrofila: piuttosto
inusuale nell’ambiente alpino, il travertino è
geneticamente legato all’intensa circolazione
idrica sotterranea all’interno del substrato
carbonatico fratturato che consente lo
sviluppo di fenomenologie pseudocarsiche
con fenomeni di dissoluzione del carbonato
di calcio e riprecipitazione dello stesso in
prossimità delle sorgenti (Fioraso, 1999).
che hanno avuto un maggiore impatto sul
territorio delle Alpi Cozie si ricordano quelli
verificatisi nel 1705, 1728, 1948, 1957, 1977
e nel 2000.
In taluni casi, i processi gravitativi e quelli
torrentizi mostrano di aver tra loro interagito:
è il caso di alcuni collassi gravitativi evolutisi rapidamente che hanno in parte o del
tutto sbarrato i fondovalle: ciò ha causato la
formazione nei tratti a monte di specchi d’acqua naturali, ora estinti, il cui riempimento
ha dato luogo ad estese pianure alluvionali
intravallive (Fig. 10): fra queste la Conca del
Prà in alta Val Pellice, le piane di Pourrieres
e di Pragelato in alta Val Chisone e quella di
Oulx-Salbertrand in Valle di Susa (Fig. 14): in
quest’ultimo caso datazioni 14C effettuate da
Tropeano & Olive (1993) su frammenti lignei
rinvenuti alla base della successione fluviolacustre hanno fornito per questi depositi
un’età di 9.525 ± 85 e 8.380 ± 95 anni BP.
Fig. 13 - Il gigantesco accumulo di frana di Sauze d’Oulx, su
cui sorge l’omonimo abitato. La frana, di età post-glaciale, è
tuttora in lento ma costante movimento.
L’attività fluvio-torrentizia ha invece completamente obliterato, seppellendola con i
propri apporti detritici, l’impronta glaciale.
L’importanza della dinamica torrentizia è
evidenziata dall’ingente volume di depositi
accumulatisi negli ultimi 20.000 anni e che
costituiscono le grandi pianure di fondovalle
e i numerosi conoidi torrentizi e di debris flow
che si raccordano ai versanti. L’intensità di
questi processi è testimoniata anche dall’elevata frequenza (talvolta a cadenza annuale)
con cui le vallate alpine vengono colpite da
eventi alluvionali di varia intensità ed estensione areale: fra gli eventi alluvionali storici
Fig 14. - Esempio dell’azione combinata della morfogenesi
gravitativa e di quella fluvio-torrentizia: la piana di Salbertrand è costituita da una potente coltre di sedimenti fluviolacustri depositati a seguito dello sbarramento della valle (in
località Serre la Voute) da parte di due imponenti fenomeni
gravitativi sviluppati sugli opposti versanti.
147
Nel caso dell’estinto Lago di Bousson, in Valle
Ripa, lo sbarramento naturale e i depositi
lacustri, presumubilmente di età olocenica,
sono invece stati profondamente dissecati
dal reticolato idrografico, come evidenziato
nella spettacolare sezione osservabile nei
pressi dell’omonimo abitato (Fig. 15).
Fig. 13 - Il gigantesco accumulo di frana di Sauze d’Oulx, su cui sorge l’omonimo abitato. La frana, di età post-glaciale, è
tuttora in lento ma costante movimento.
Bibliografia
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150
A partire dalla fine degli anni ’90 i rapporti transfrontalieri tra le valli del territorio del Massiccio del Monviso si sono molto intensificati. Attualmente parecchi
progetti europei nell’ambito del Programma Interreg III –Alcotra sono in corso
sul territorio del massiccio. In particolare il progetto «Monviso: Messa in rete dei
Parchi Naturali Regionali del Massiccio del Monviso» riguarda (ricade) sugli spazi
naturali protetti.A medio termine, l’insieme di questi progetti potrà permettere
di giungere ad un riconoscimento internazionale per il territorio nell’ambito del
Programma “Man and Biosfere” dell’UNESCO, come Riserva Transfrontaliera
della Biosfera.
Il territorio del Massiccio del Monviso ospita cinque Parchi Naturali Regionali,
quattro italiani (Parchi Naturali Regionali del Gran Bosco di Salbertrand, della Val
Troncea, dell’Orsiera-Rocciavrè e del Po Cuneese) e uno francese (Parc naturel
régional du Queyras). La loro messa in rete si basa sulla creazione di accordi
di paternariato, l’armonizzazione delle conoscenze, delle strategie di interventi
comuni sul massiccio e la realizzazione di alcuni studi che permetteranno di
approfondire la conoscenza del territorio. Questa collaborazione porterà ad una
condivisione delle conoscenze grazie alla messa in comune dei propri Know-how,
delle risorse umane e finanziarie.
Appello per la pubblicazione
Lo scopo degli annali scientifici è quello di evidenziare i vari studi e inventari condotti
sul territorio delle Alpi Cozie e raccoglieranno i lavori scientifici relativi all’ambiente
naturale (Fauna, Flora, Geologia/Pedologia) e al attività economiche e culturali
incentrati sul Massiccio del Monviso.
Questo appello è rivolto principalmente, agli amministratori e gestori del territorio, agli
istituti di ricerca e società di consulenza.
Le proposte di articolo scientifico sanno esaminate e selezionate da una Commissione
Scientifica composta da tecnici di ciascun Parco Naturale Regionale del Massiccio
del Monviso che può richiedere l’intervento di personale esterno.
Vi preghiamo di trasmettere il riassunto della vostra proposta (1 pagina) al Segretariato
di Redazione degli Annali Scientifici al seguente indirizzo: [email protected]
152
Depuis la fin des années 90, les relations transfrontalières entre les vallées du
territoire du Mont Viso n’ont cessé de s’intensifier. Actuellement, plusieurs programmes européens de coopération entrant dans le cadre d’Interreg III A ALCOTRA sont
en cours sur le massif. Plus particulièrement, le programme «Monviso : mise en
réseau des parcs naturels régionaux du massif du Mont Viso» concerne les espaces naturels protégés. A moyen terme, l’ensemble de ces programmes devraient
permettre d’aboutir à l’obtention d’une reconnaissance internationale dans le cadre
du programme «Man and Biosphere» de l’UNESCO sous la forme d’une Réserve
Transfrontalière de Biosphère.
Le territoire du Viso est en effet couvert par cinq parcs naturels régionaux, quatre
italiens (Parchi naturali regionali del Gran Bosco di Salbertrand, d’Orsiera-Rocciavre, della Val Troncea et del Po Cuneese) et un français (Parc naturel régional du
Queyras). Leur mise en réseau repose sur l’élaboration d’accords de partenariat,
l’harmonisation des bases de données déjà existantes, des stratégies d’intervention
communes sur le massif et la réalisation d’un certain nombre d’études permettant
d’accroître la connaissance du territoire. Elle devrait permettre le partage des
connaissances grâce à une mise en commun des savoir-faire, des ressources
humaines et financières.
Appel à contribution
Les annales scientifiques ont pour but de rendre compte des différentes études et inventaires conduits sur le territoire des Alpes Cotiennes.
Elles sont ouvertes à tous les travaux scientifiques relatifs au milieu
naturel (faune, flore, géologie/pédologie) et humain (activités culturelles et économiques) dans la mesure où elles concernent le territoire
du massif du Mont Viso.
Le public ciblé par cet appel à contribution est principalement issu de la recherche,
des gestionnaires de territoire ou encore de bureaux d’études.
Les propositions de communication sont examinées et sélectionnées par un comité
scientifique composé de techniciens de chacun des parcs naturels régionaux du
massif qui peuvent requérir l’avis de personnes extérieures.
Merci de transmettre le résumé de votre proposition de communication (1 page) au
Secrétariat de Rédaction des Annales Scientifiques : [email protected]
153
Direttive per gli Autori
Gli articoli su supporto cartaceo e digitale dovranno essere inviati in formato digitale
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Parc naturel régional du Queyras
La Ville
F 05350 Arvieux - France
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Oppure
Secretariato di Redazione degli Annali Scientifici del Monviso
Parco del Po Cuneese
Via Griselda, 8
I- 12037 Saluzzo (CN)
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Nella lettera di accompagnamento dovranno essere indicati l’indirizzo, un recapito
telefonico e l’e-mail dell’/degli Autore/i. I documenti forniti non saranno restituiti.
I contenuti dei lavori dovranno essere ordinati secondo il seguente schema:
Autore/i; indirizzo/i; titolo; riassunto; parole chiave (massimo 5); introduzione; area
di studio, materiali e metodi; risultati; discussione; ringraziamenti; Bibliografia.
Il riassunto ed il titolo devono contenere l’informazione concisa dei risultati ottenuti
e, se necessario, dei metodi di ricerca utilizzati.
Testo
Ogni contributo non dovrà superare le 38.000 battute, in carattere “Arial”, corpo 11
e interlinea doppia.
Il titolo dell’articolo deve essere chiaro e non deve contenere delle abbreviazioni.
Ogni cognome di Autore deve essere preceduto dal nome intero e seguito da un
asterisco che rinvia, in basso nella pagina, al titolo, alle qualifiche e all’indirizzo
professionale completo.
Tutte le abbreviazioni, i simboli, le parole o le espressioni specializzate appartenenti
ad una particolare disciplina dovranno essere esplicate in una nota infrapagina.
Il nome scientifico di una specie, qualora appare per la prima volta, dovrà essere
citato in corsivo per l’italiano e sottolineato per il francese.
154
Directives aux auteurs
Les manuscrits doivent être envoyés en trois exemplaires dactylographiés et en format
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une information concise des résultats obtenus et, si nécessaire, les méthodes
de recherches utilisées.
Texte
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corps 11 avec interlignes doubles.
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d’abréviation. Chaque nom d’auteur doit être précédé du prénom entier et suivi
d’un astérisque renvoyant en bas de page aux titres, qualités et à l’adresse
professionnelle complète.
Toutes abréviations, signes, mots ou expressions spécialisés dans une discipline
doivent faire l’objet d’une explication en note de bas de page.
Le nom scientifique est requis lors de la première mention d’une espèce et doit
être souligné pour les auteurs de langue française et en italique pour les auteurs
de langue italienne.
155
I Riferimenti bibliografici nel testo dovranno avere la seguente forma: (AUTORE,
2005), con il nome dell’Autore in Mayuscolo. Ogni riferimento bibliografico
dovrà rinviare ad una Bibliografia finale sistemata per ordine alfabetico dei
nomi degli autori. Quando un riferimento comporta la citazione di più di
due nomi, solamente il primo verrà citato, seguito dall’abbreviazione “et al”
e dalla data di pubblicazione. Al contrario, tutti i nomi degli autori dovranno essere
citati in Bibliografia.
I nomi comuni dovranno, come i nomi scientifici, avere la prima lettera del nome
del genere maiuscola e quella della specie minuscola (es. la Poiana calzata ),
fatti salvi i nomi di persona (es. Vespertilione di Daubenton), o quelli geografici
(es. Orecchione delle Alpi), o quando un aggettivo precede il nome del genere
o ancora quando il nome della specie o del genere sostituisce il nome completo
(ex: l’Effraie pour la Chouette effraie). I nomi volgari dei gruppi non prevedono
l’uso della maiuscola (es.i licopodi, un coleottero), al contrario dei nomi scientifici
(le Pteridophytes).
I nomi comuni devono essere sempre accompagnati dal nome scientifico. L’abbreviazione della data dovrà corrispondere al seguente formato: es. 10.08.2005.
Nel testo, solo i nomi degli autori saranno scritti in maiuscolo, il resto, compreso
il titolo ed i luoghi geografici saranno in minuscolo.
Lingua
Gli articoli saranno forniti e pubblicati nella lingua dell’autore se quest’ultimo è
francese o italiano, oppure in inglese se la lingua dell’autore è diversa. Le citazioni
degli autori francesi o italiani non saranno tradotte.
Riassunto
Ogni articolo sarà accompagnato da un riassunto di massimo 2000 caratteri e da 5
a 10 parole chiave nella lingua di pubblicazione. Il titolo, il riassunto e le parole chiave
saranno tradotti da parte dell’editore stesso nelle altre due lingue (es. Francese ed
Inglese se la lingua di pubblicazione è l’Italiano).
Illustazioni
La taglia massima delle figure e delle illustrazioni è di 10x15cm, la scala dovrà essere
contenuta nella figura. Il montaggio o l’eventuale collage saranno realizzati al momento
dell’impaginazione; le indicazioni per il giusto inserimento della figure potranno essere
date sotto forma di una schema a fine articolo, tenendo conto che il formato della
pubblicazione sarà di 17x24 cm.
156
Les références placées dans le texte prendront la forme suivante : (AUTEUR, 2005)
avec le nom de l’auteur en majuscules. Chaque référence devra par ailleurs renvoyer à
une liste bibliographique finale ordonnée par ordre alphabétique des noms d’auteurs.
Lorsqu’une référence comporte plus de deux noms, seul le premier nom sera cité,
suivi de l’abréviation «et al» et de l’année de parution. En revanche, dans ce cas là,
tous les noms d’auteur doivent être cités dans la bibliographie.
Les noms vernaculaires doivent comporter, comme les noms scientifiques, une
majuscule à la première lettre du nom du genre et une minuscule au nom d’espèce (ex: la Buse variable), sauf pour les noms de personne (ex: le Vespillon de
Daubenton) ou géographique (l’Oreillard des Alpes) ou lorsqu’un adjectif précède le nom de genre (ex: le Grand Murin) ou encore lorsque le nom d’espèce
ou de genre remplace le nom complet (ex: l’Effraie pour la Chouette effraie). Par
contre, les noms vernaculaires de groupe ne doivent pas comporter de majuscule (ex: les lycopodes, un coléoptère) à la différence des noms scientifiques
(ex: le Ptéridophytes).
Les noms communs seront toujours accompagnés de leur nom scientifique. Les
dates données en abrégé seront présentées de la façon suivante : 10.08.2005. Dans
le texte, seul les noms d’auteurs sont à écrire complètement en majuscule, le reste,
y compris les titres et lieux géographiques sera dactylographié en minuscule.
Langue
Les articles sont fournis et publiés dans la langue de l’auteur si ce dernier est
français ou italien et en anglais s’il ne maîtrise aucune de ces deux langues latines.
Les citations d’auteurs français ou italiens ne seront pas traduites.
Résumé
Chaque article sera accompagné d’un résumé de 2000 caractères maximum
dans la langue de publication ainsi que 5 à 10 mots clés. Le titre, le résumé et
les mots clés feront l’objet d’une traduction assurée par l’éditeur dans les deux
autres langues (ex : français et anglais si la langue de publication est l’italien).
Illustrations
La taille maximale des illustrations est de 10 cm x 15 cm, l’échelle étant contenue
dans la figure. Les montages ou collages éventuels seront réalisés au moment de
la maquette, des indications pouvant être données en fin d’article sous la forme d’un
schéma de montage, sachant que le format de publication est de 17 cm x 24 cm.
157
Le illustrazioni in nero, i grafici, la cartografia e le tabelle dovranno esser forniti su
carta bianca o carta da ricalco (contrassegnati con numerazione araba ed intitolati
“figura“). Le fotografie saranno fornite sia come originali o come diapositive in modo
da essere direttamente scannerizzate, sia sotto forma digitale in formato .tif con
una taglia minima di 20x20 cm a 300dpi.
Viene quindi richiesto agli autori di non occuparsi dell’impaginazione ma di indicare
solamente la posizione dell’inserimento.
Bibliografia
I riferimenti bibliografici dovranno essere presentati in ordine alfabetico come
di seguito:
BOUCHARDY C. 1986. La loutre. Editions Sang de la terre. Paris. 174p
Per tutti i lavori, l’editore ed il luogo di edizione dovranno essere sistematicamente
indicati. Se si tratta di un lavoro di Tesi universitaria, si dovrà aggiungere la definizione “Tesi” accompagnata dall’ambito di studio e l’indicazione della Facoltà.
Nella Bibliografia, i nomi scientifici, come i nomi di rivista e i titolo di apertura
saranno stampati in corsivo. I riferimenti non menzionati nel testo non dovranno
comparire nella Bibliografia. Se sono presenti meno di 5 riferimenti, possono essere
citati nel testo senza riferimento al titolo.
Supporto del testo
Gli articoli dovranno essere forniti sotto forma di un CDRom leggibile in Macintosh
o in formato Word per PC.
Dovrà essere fornita anche una copie in pdf in formato A4 (210x297 mm) stampato
solo nel retto con eventuali indicazioni per la pubblicazione.
Un invio per e-mail è anche possibile.
Verranno consegnati all’autore venti copie dell’articolo ed una copia della
pubblicazione.
158
Les illustrations en noir, les graphiques, cartes et tableaux complexes seront fournis
sur papier blanc ou sur calque (numérotés en chiffres arabes et intitulés “figure”).
Les photographies seront fournies soit sous forme d’originaux ou de diapositives de
manière à être scannées directement, soit sous forme numérique au format .tif avec
une taille minimale de 20 cm x 20 cm à 300 dpi.
Il est demandé aux auteurs de ne pas réaliser la mise en page des illustrations mais
d’indiquer leur lieu d’insertion.
Bibliographie
Les références devront être présentées par ordre alphabétique comme suit :
BOUCHARDY C. 1986. La loutre. Editions Sang de la terre. Paris. 174p.
Pour tout ouvrage, l’éditeur et la ville d’édition seront systématiquement mentionnés.
S’il s’agit d’une thèse, rajouter «Thèse» avec la discipline et l’Université.
Dans la bibliographie, les noms scientifiques, ainsi que les noms de revues et les
titres d’ouvrages seront imprimés en italique. Aucune référence non mentionnée
dans le texte ne doit figurer dans la bibliographie. S’il y a moins de cinq références,
elles peuvent être citées complètement dans le texte sans mentionner le titre.
Support du texte
Les articles sont fournis sous forme d’un CDRom au standard Macintosh ou PC
au format Word.
Il sera également fourni un exemplaire papier au format A4 (210 x 297 mm)
imprimé au recto seul qui portera éventuellement des indications nécessaires à
la publication.
Un envoi par courrier électronique est également possible.
Vingt tirés-à-part seront offerts à l’auteur ou au groupe d’auteur ainsi qu’un exemplaire
de la publication.
159
Cet ouvrage a été achevé d’imprimer en mai 2006
sur les presses de Louisjean Imprimeur
à Gap (Hautes-Alpes)
Légende / Legenda
Chef-lieu / Capoluogo
Maison de Parc / Casa di Parco
Aire d’application de la convention alpine /
Area di applicazione della convenzione alpina
Frontière / Frontiera
Sommet / Cima
Parcs naturels régionaux /
Parchi naturali regionali
Gran Bosco
di Salbertrand
Salbertrand
Pragelato
Fenestrelle
Ristolas
Arvieux
Monviso
Cuneo
Réalisation / Realizzazione: Europa Développement
Sources / Fonti: Parcs du Mont Viso / Parchi del Monviso
e territoire du Mont Viso, le «Grand Roi de Pierre», remarqué par les Romains pour
sa splendeur, est au centre d’un important projet qui rassemble les deux versants des
Alpes et les zones protégées établies sur ce territoire : Parc naturel régional du Queyras,
Parco naturale del Po Cuneese, Parco naturale d’Orsièra-Rocciavrè, Parco naturale della
Val Troncea, Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand.
L
Unis par une histoire commune et par un riche patrimoine naturel, les cinq Parcs
naturels régionaux du Mont Viso ont décidé de mettre en commun leurs connaissances,
leurs particularités et leurs expériences afin de photographier leur territoire et à envisager
ensemble le futur de leur terre commune et les autres entités du territoire.
La finalité de ces annales scientifiques est de décrire le territoire du massif du Mont Viso
grâce à des articles soit à caractère naturaliste, soit à caractère anthropique afin de
pouvoir fournir des informations utiles à la gestion du territoire et participer à l’approfondissement des connaissances.
l territorio del Monviso, il Grande Re di Pietra noto già ai tempi dei Romani per la sua
maestosa bellezza, è al centro di un importante progetto che coinvolge i due versanti
delle Alpi e le Aree protette che insistono su questo territorio: Parc naturel régional du
Queyras, Parco naturale del Po Cuneese, Parco naturale d’Orsièra-Rocciavrè, Parco
naturale della Val Troncea, Parco naturale del Gran Bosco di Salbertrand.
I
Uniti da una Storia comune e da un ricchissimo ambiente naturale, i cinque Parchi
del Monviso decidono di metter in rete le loro conoscenze, le loro peculiarità e le loro
esperienze per fotografare il loro territorio e progettare insieme il futuro della loro
terra commune con le altre entità del territorio.
La finalità di questo annale è quella di descrivere il territorio del massiccio del Monviso attraverso articoli sia di carattere naturalistico, sia antropico in modo da fornire utili
informazioni per la gestione del territorio e per una sua più approfondita conoscenza.
Collection éditée avec le soutien / Collezione stampata col sostegno:
Parcs naturels régionaux du
Parchi naturali regionali del
MONVISO
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Annali I pagg 121-162 - Parco del Po Cuneese