r---- - - -- - - 67. L'Union mènera une politique concurrente en matière de protection des animaux dans la mesure où cette politique s'impose pour des raisons commerciales, de concurrence ou morales. Education et recherche 68. Dans le domaine de l'éducation et de la recherche, L'Union a pour mission a) de créer un cadre favorisant la prise en conscience, chez les citoyens, de L'identité propre de l'Union; UE b) d'assurer un niveau minimum d'instruction permettant de choisir librement une AH activité professionnelle, un emploi ou un Lieu de formation dans toute l'Union c) d'encourager une recherche de dimension européenne en matière de sciences 69. L'Union a ~ompétence EU humaines. concurrente notamment pour établir les règlementations HA suivantes : a) La validité, à l'échelle de l'Union, des diplomes, certificats et autres titres . E et L'équivalence des temps de scolarité, d'étude et de formation; l AH U b) La promotion de l'élaboration de programmes de formation communs ou comparables t EU par les centres de formation et, pour ce qui est des établissements scolaires et d'enseignement supérieur, par Les ministères et Les universités des Etats membres ; l [ ! l c) La promotion de La recherche scientifique importante pour l'ensemble de L•union r HA aussi bien directement par Le biais ' d'établissements de recherche et de formation propres à l'Union- qu'indirectement. Politique culturelle 70. L'Union a pour missi'on de renforcer et développer .l'action communautaire dans le domaine culturel, dans le respect total ·de· la · Liberté d'expressjon, du ,pluralis•e . ' ~ et des valeurs nationales. Elle peut en outre - 24 - PE 83.326/A/déf. i ! a) faire connaitre, tant à L'intérieur qu'à L'extérieur, L'évoLution de La v1e cuLtureLLe dans L'ensemble de L'Union - et promouvoir Les échanges cuLturels ; b) promouvoir La compréhension culturelle entre Les citoyens de l'Union; c> améliorer la situation des travailleurs cultureLs de l'Union. Pour ce faire, L'Union pourra coopérer avec le Conseil de l'Europe et utiliser des organes tels que l'Institut Universitaire Européen et La Fondation Européenne qui se situent dans Le cadre de L'Union. L'Union peut également UE encourager un programme européen d'échange de jeunes. 71. L'Union peut arreter des règles concernant le rapprochement des légisLations AH en matière de droits d'auteur et de libre circulation des oeuvres culturelles réalisées par des personnes exerçant leur activité dans l'Union. EU Politique de l'information HA 72. L'Union a pour tache d'encourager de vastes échanges d'information et L'accès des citoyens à l'information, à l'échelle de l'Union. a ainsi compétence pour assurer, par de multiples formes d'organisation, E ElL~ AH U une offre étendue et une concurrence aussi large que possible dans le domaine de l'information. IL convient d'éliminer les obstacles s'opposant à La circulati6n des informations à l'échelLe de l'Union, grace à de~ règlementations EU vaLables pour L'ensemble de L'Union. 73. L'Union peut promouvoir la coopération des sociétés de Radio et Télévision en HA vue d'un programme conçu à son échelLe. - 25 - PE 83.326/A/déf. l r l ~ RELATIONS INTERNATIONALES DE L'UNION - M. PRAG Principes et objectifs 74. L'Union fait porter ses efforts en matière de relations internationales sur l'établissement de la paix par le règlement pacifique des conflits, la dissuation des agressions, la réduction équilibrée et contrOlable des forces, ~utuelle, des armements, l'élévation du niveau de vie dans le tiers monde, le développement et l'améliaration des relations UE économiques et monétaires internationales en général et des échanges commerciaux en particulier ainsi que le renforcement AH de l'organisation internationale. A cette fin, l'Union est compétente : .r EU a) pour les questions, les politiques et les secteurs concernant clairement et directement les intérets de la totali té ou de plusieurs des Etats membres de l'Union HA b) dans les domaines i o~ les Etats membres pris individuelle- AH UE ment ne peuvent agir aussi efficacement que l'Union en tant que telle i c) dans les domaines o~ une politique extérieure commune est nécessaire pour que l'Union puisse réaliser ses objectifs EU de politique intérieure d) dans les domaines o~ i une politique ou une action de l'Union complèterait efficacement les politiques étrangères ll HA menées dans le ca dr e des· compé'tences dea Età ts membres • ·' 75. La poli tique extérie ure· de l' Union ·s ' inspire des principes suivants : - conscience du danger morte l que ..-représente la· guerre et . ' • '':. .. ~- ,·' . . , : ;, ' t' ' . de la .nécessité supérieurè d .révfte_r les cònflits · partout .;. ... • • ' 'lo! : '; . :.. ,t, <'r:.~. ~ ,4.• ~ . ·, . "' .l ~ •• .: ·' r• o~ . ila ' r isquent d' éc la. ter · ·è 't /Qè:,~·réEi Òudr.e le·s c6hf +.i .t s qui ~ ~~-:. 1·. .• :.. . ~· •. //~ . l::< . -~. oi • ... :· • : ... se sont déclarés, .- ·; - conscience aussi de la nécessité, · pour l' .Union, d • etre e n ' • l~ mesure de sauvegarder efficacement ses intérets légitimes, ~ reconnaissance du lien étroit entre les aspects économiques et politiques de la politique --- - 26 - extérieure~ PE 83.326~~/déf. '. - reconnaissance de son étroite interdépendance et de son profond engagement, tant politiques qu'économiques, vis-àvis du tiers monde, ainsi que du fait qu'une politique de développement efficace non seulernent est importante pour les pays en voie de développement, mais constitue aussi un gage de prospérité pour le monde industrialisé et de paix pour le monde entier, - conscience de la nécessité croissante de discuter ensemble des problèmes de sécurité et, dans certains domaines, de UE mettre au point des vues et des conceptions communes en matière de sécurité, AH - acceptation du fait que de nombreux aspects de la politique de sécurité sont, à terme, inséparables du reste de la EU politique extérieure, - sonviction que les politiques extérieures de l'Union, sous HA tous leurs aspects, doivent former un tout cohérent, - volonté de faire en sorte que ces actions soient soumises au contrale démocratique. AH U E Les relations extérieures de caractère économigue 76. L' union a une compéte1;1ce 'ex·c lusive dans tous les domaines où les Traités actuels attribuent une compétence exclusive à la Communauté européenne. EU 77. Ces compétences sont exercées progressivement, selon les modalités et échéances établies par l'Autorité législative HA sur proposi tion de la Commission, · au cours d! ..une période rie pouvant excéder cinq ans, en ce qui concerne les politiques .. . . de crédit à l'exporta.t io'n et la nég_o ciation ·des accorda de commerce et de coopération, lorsque- les compétences exclusives définies dans les Tra~tés existants n'ont ~s ·été exercées dans ces domaines. •..l 78. Au cours ; d~une . période .·de tr.ansition de dii ~~~n~, ia· politique de développement mené~ -à <1, égard de tous i~~ _. pays - signatai- res ou non de la Convention de Lomé .- fait progress·ivement l'objet d'une politique · commune dana le cadre de laquelle sont traités tous les échanges avec les pays - 27 - e~ voie de PE 83. 326/A/ déf. développement et les aides accordées à ces derniers, sur la base des principes et des compétences exposés aux § 74 et 75, tant que l'Union et ses Etats membres continueront de mener des programmes indépendants en matière de développement, l'Union sera chargée de coordonner ces programmes. 79 . L'Union est compétente dans les matières constituant le prolongement, à l'extérieur, des politiques communes internes. 80 . Dans l'exercice de ses compétences en matière de relations UE économiques extérieures, l'Union est représentée par la Commission dans ses relations avec les pays tiers et les organi- AH sations internationales ; la Commission agit au nom de l'Union le Conseil de l'Union peut lui donner des lignes directrices. Lorsque l'exercice des compétences de l'Union comporte la f' EU signature d'actes ou d'accorda avec des pays tiers · ou des . organisations internationales, ceux-ci sont négociés et conclu HA par la Commission sur la base de lignes dir ectrices qui lui sont adressées par ·1e Conseil de l 'Union. E La Commission fait rapport au Parlement avant ' l'ouverture des négociations _; au cours des négociations, la Commission infor ~ co~ssions AH U les compéte_ntes du ·Parlement de façon confiden- f ti elle. Pour eritrer ·e~ ·vigueur, ces actes e t accorda doivent r etre ratifiés par le Conseil et par le Parlement européen. i l f l EU 81. Dans le programme qu'elle présente au Parlement, la Commission r indique aussi lea · grandes lignes de ses politiques dans ce j HA domaine. Relations diplomatigues . égalemèn~ 82. a) L'Union détient une ~ompétence en ce qui l concern~ les aspects politiques. des . relations ·extérieures. Elle étudie ce s ' aspects '. ·. . ~t-:·. pr~~~d -. .~~~--~ -. ··f~·- ')'r · déc. isio~·s -~-ù~~n~ les -· · · · ·.. '.".i~\ -~ .:_ ·• ··? · s' avérer " :·: . · • • nécessa'ires. :dans le .ca·dre ' ,a es procédures élaborées selon ;·_- :"·..,~·· . · ~~;.l~ti-~:~- ~- ': ~ ~-~. ~· ' . ·.,. :;-t·. '· . .~-: . . la méthode de la coope~ation. ·Elle veille·. ·à :: ce que ·ies •• • ; l Etats membres de l'Union adoptent une attitude cohérente et unie dans les affaires inter.riationa les. - 28 - PE 83 .• 326/A/déf • l, b) Sur proposition de la Commission, du Conseil, du Parlement ~t d'un ou plusieurs Etats membres, p~ut - à l'unanimité - à l'action commun~. c) Lorsqu'une qu~stion l'action commun~, tout~ désigné~ décision Cons~il un ou transfér~r a été l~ la domaines plusi~urs comm~ d~ Européen d~ relevant soumettr~ à nouv~au soit à la méthode de coopération, soit à la compétence nationale, doit etre prise par le Conseil Européen statuant UE à l'unanimité ; toutefois, si cette questiona un caractère transitoire, l'obligation d'action commune sera qu~stion dès ne sera plus d'actualité. AH que cette levé~ 83. a) L'Union arrete des positions communes dans le cadre des EU organisations et négociations internationales, en conformité aux principes énoncés ci-dessus pr~ndre (par. 75). Elle peut l'initiative d'une action commune spécifique visant ~ HA à ·réaliser un objectif convenu i b) elle peut formuler dea propositions visant à résoudre AH UE des conflits dans le monde. ·84. Dans les domaines dans lesquels l'Union a décidé de suivre une action commune : a) Le Conseil de l'Union statue à la majorité qualifiée des EU suffrages exprimés (l). Un Eta t membre peut, pour défern re un intéret national majeur ayant trait au sujet en discus- HA sion, demander que le vote soit reporté, en précisant ses raisons - qui doivent ensui~e etre publiées - et en deman- dant que la question soit réexaminée afin _q a'il soit dQment tenu compte de cet intéret i b) Afin d'arriver à un accord sur une politique ou une question spécifique, le Conseil de l'Unian peut, à titre exceptionnel et par un vote unanime, _ autoriser ·aux dispositions prévues au § 25) (~onformément un ou · plusieurs Etats membres à déroger à •certaines dispositions relatives à cette politique ou à cette question i (l) Les abstentions ne comptent pas et ne contribuent donc pas à former une minorité de blocage. - 29 - PE 83. 326/A/ déf. l . c) Les accords et traités sont négociés par la Commission en vertu d'un mandat défini par le Conseil de l'Union conformément aux procédures prévues ci-dessus. Ils sont ratifiés par le Conseil et le Parlement. Le Conseil et la Commission font périodiq1..1e ment rappar t au Parlement sur les progrès et les perspectives des négociations ; d) La Comrnission est chargée de mettre en ~w~ les politiques arretées par le Conseil. Elle agit comme porte-parole de UE l'Union. 85. Dans tous les domaines où les intérets de plus d'un Etat AH membre sont en jeu mais où aucune action commune n'a été engagée, les Etats membres coopèrent au niveau du Conseil Européen et se consultent avant d'agir. Toutefois, dans le pe~t EU cas où une action immédiate est nécessaire, un Etat membre simplement informer le Conseil Européen avant de prendre HA une initiative. 86. Dans les domaines faisant l'objet de coopération, le Conseil E Européen peut demander à son Président, au Président du Conseil de l'Union, ou à la Comrnis.sion d'agir comme porte- AH U parole de l'Union. " Sécurité 87. L'Union est compétente pour les problèmes politiques de EU sécurité. En outre, l~ Conseil E~ropéen, statuant· à l'tinanimité, peut HA conférer à i'Union des responsabili:t~s de· car~ctèrè spécifique dans le domaine de la sé.c urité, telles que le désarmement, l'approvisionnement en armements, les ventes d'armes aux . pays tiers, la politique de .. . défen~e·; ou à toute autre !matière e n rapport avec la s'écuri't'é. ·Représentati·o n à l 'extéri:èur · 88. La Commission' peut etre autorisée ·Par le Con~·~ti de l'Union à établir des représentations propres dans dea pays tiers. - 30 - PE 83.326/A/déf. ·- ~·~ ~• . J. :·; Celles-ci sont chargées de toutes les affaires relevant de l'action commune de l'Union et coordonnent aussi, en collaboration avec le rep:- ésentant de l'Etat mernbre qui assure la présidence du Conseil de l'Union, l'activité diplomatique des Etats membres dans tous les domaines faisant l'objet de coopération. Dans les pays où il n'y a pas de r.eprésentation de la Comrnission, l'Union est représentée, chaque fois que cela est UE possible, par le représentant de l'Etat rnernbre qui assure à ce mornent la présidence du Conseil ou bien par le représen- EU AH UE HA EU AH tant d'un autre Etat mernbre. HA 89. l { ~· - 31 - PE 83. 326/A/ déf. FINANCES DE L'UNION - M. SEELER Principes 90. L'Union dispose d'un régime financier propre, distinct de celui de ses Etats membres et géré par ses Institutions selon les dispositions contenues dans le Traité et dans les Lois. 91. L'Union finance sur ses recettes Les dépenses dont Les Etats membres Lui ont conféré La responsabilité. En meme temps qu~ts lui confient des taches, les Etats membres transfèrent à l'Union Les moyens financiers nécessaires à leur UE accompLissement, de teLLe sorte que La charge financière pesant sur les citoyens ) 92. AH ne s'en trouver pas, en principe, accrue. Les recettes de L'Union sont perçues et ses dépenses effectuées sur la base du EU budget voté par L'autorité budgétaire. 93. HA Ressources Les finances de L'Union au moment de sa naissance sont celLes des Communautés. L'U,n_ion reçoit un pourcentage fixe de l'assiette de La taxe à La valeur ajoutée, 94. L'Uni~n AH UE étabLi sur la base de La programmation. financière prévue au paragraphe 107. peut modifier, par loi organique, les recettes existantes ou en créer de nouvelles et, par loi, autoriser la Commission à émettre des emprunts. A l'expiration d'une période transitoire de dix ans, l'Union est compétente EU 95~ pour arreter- dans La mesure du nécessaire pour L'intégration économique de lois~cadres relatives . à l'harmonisation fiscale (par exemple : HA l'Union- des imp6ts sur le revenu1 droits d'accise, taxes à la valeur ajoutée, imp6ts sur les bénéfices des entreprises, accises sur les huiles minérales et taxes stir les opérations de bourse, de change et par chèque). . 96.• La perception des recettes de l'Uniora est, en princi_pe·, corì.f iée ·'àu'x· 'services ' :: .~ . . ' 7 ... fiscaux des Etats membres ; -l 'Union .leur- ve~se une :~ede.vanc~ à,"'cett:,~~ fin. Toutefois l'Union peut ~tablir~ pa~ ta loi;. des services de. p·~r:·é'eption qui lui • ;-"' .• ,· ~~ ' • •' :> • • •• "'"' • :~ ~~~... :~.. ..... ,;{'\;; -c.;.\ ~-. ,.~. sont propres. - 32 - PE 83.326/A/déf. 97. les r ecettes perçues par les Etats membres pour Le compte de L'Union ne sont i nscrites ni dans les budgets, ni dans Les trésors nat i onaux, mais sont ve rsées, dès leur perception, directement à L'Union. 98 . Dans les documents fiscaux destinés aux citoyens, la part due à l'Union doit etre préc i sée. 99. Une l oi organique introduira dans le système financie r de l'Union une forme pa rticulière de péréquation fiscale - portant aussi bien sur les recettes que sur l es dépenses- destinée à atténuer des déséquilibres excessifs du ni veau économique entre différents pays ou régions. Cette péréquation sera effectuée UE pa r l es f i nances de l'Union. AH Dépen s es 10 0. L' Union assure L'efficacité de ses dépenses par des procédures systématiques EU d ' analyse cout-bénéfice et de révision périodique des actions et des politiques t' HA qu 'e l le conduit. La Commission fait régulièrement rapport à l'Autorité budgétaire. 101. Touies ·les dépenses de l'Union font l'objet de la meme procédure budgétaire, sans. qu'il soit établi de distinction entre dépenses obligatoires et dépenses tt c.cf:.~ E non ~Òbligatoires. AH U e-14\.... ~ J.,. .l,~,"" J.;. t~t- .l)~ .. t ..:t·.. "' ~~--~~--------~~--:tp~en foncti~n du besoin de financemen~. dei a&tie~ 'é et palitiq~e& se~M~Ae~ Cette évolution est encadrée par des prévisions EU 'f i nancières précises attachee annuellement à chaque action ou politique. HA Programmes financiers 1-03. Après- chaque nouve l le ré le et i on du · Par l eme nt et à la sui te du renouvellement de la Commission, celle-ci propose une révision de la ·répartition des taches et des charges financières entre l'Union et les Etats membres pour ,la durée de la législature. 1Q4. Dans'~-·ce· cadre, l'Autorité . législative. adopte une .·programmation ~'·:ti.nancièr!e . p lu~·i~:~ nuelle ·défini· ~~ant l'évolution probable ~~~'· recettes ~t·. ~~~g~· ~ d~~,e~~es. .~~ ..";, Ce programme est révisé annuellement et sert de \ igne directrice ·' pour l ' établ i ssement du budget de l'Union. - 33 - PE 83.326/A/déf. Budget 105 . L'Union arrete, par Loi organique, La procédure d'adoption- et Le règlement f inanc i er d'exécution - du budget. 106. Toutes Les recettes et dépenses des Institutions de L'Union au titre de L'exercice (année civile) sont dans Le budget et font l'objet d'une reg~oupées procédure de décision unique. Les recettes de L'Union ne sont pas affectées. Les emprunts et Les prets sont inscrits dans Le budget sous une forme définie UE par Le règLement financier. Les opérations d'emprunts et de prets sont possibles au cours de L'exercice dans La Limite du plafond fixé dans Le budget. En AH principe, les capitaux empruntés peuvent uniquement servir à financer des i nvestissements. L'autorité LégisLative décide, en règLe générale Lors de l 'adoption du budget, des exceptions à ce princ i pe, en particuLier en période EU de crise économique. ; f' HA 107. Les budgets de toutes Les Institutions de L'Union, à L'exception de La Comm i ssion, ne contiennent que des dépenses de fonctionnement. Ces budgets sont E proposés et gérés par chacune de ces Institutions. e~ Le transmet à L'Autorité budgétaire . AH U 108. La Ccimmission prépare le projet de budget 109. Dans Les déLais fixés par le règLement financier EU a) Le Conseit peut proposer, en première le6ture, des amendements qu' i L soumet au ParLemE:mt ; HA b) le ParLement · peut ·modifier, en première Lecture, à la majorité des membres qui Le composent, les ame~demen~s pr~posés adopte~ par le Conseil et de · nouveaux amendements··à la majo~ité .des voix e~primées ; c) ·te Conseil peut modifier, en deux~~me lecture, à ~a .: majorité des 3/5 des voix · pondé~ées exprimées· .comprenant la ma]~rité des délégàtions . les:,aniendements A ' -:;: 'j • ·~ ~':.~,~~: .. 0 \ ~~ O O ~ t:. ;,-.. O ; • .-"~ -:-:. - O 0 adoptés par le Pa~ lèment. I.l peut'~_'renvoyer ·. l '.ensembl~ du .pr'oj e,t · de .budget_ amendé par Lè Parlemé'n i · à ' la . coliim~i ·ssion .èt demander à céllè~ ~f de soumettre - • • ;· -,: • . .• ••. : ' ... ·~ • ... . • • • .n ~ •' • .' •·• ~ { ...':. ;f, un nouveau projet ; - 34 - PE 83.326/À/déf. . ,. d) en deuxième Lecture, Le Parlement ne peut repousser Les amendements adoptés par le Conseil qu'à la double majorité des membres qui le composent et des 3/5 des voix exprimées ; à La fin de cette procédure, Le Parlement arrete Le budget à La majorité des membres qui Le composent. 110. L'absence d'une décision par une des deux branches de L'autorité budgétaire, dans Le délai fixé par Le Règlement financier, équivaut à son acceptation du projet dont elle a été saisie. 111. La Commissiona Le droit de rejeter Les amendements apportés par Le Conseil UE ou par Le Parlement en première Lecture du budget. Le maintien de ces amendements en deuxième lecture nécessite une nouvelle décision prise à La par L'organe en cause de l'autorité budgétaire. Si La AH majorité <... ) Commission s'oppose, en dehors de la procédure budgétaire annuelle, à des décisions du Conseil ou du Parlement génératrices de dépenses, le maintien 112. L~rgane en cause de L'Autorité budgétaire. HA <••• ) par EU de ces décisions nécessite aussi une nouvelLe décision prise à La majorité Si Le budget n'est pas arreté dans Les délais fixés; La procédure des douzièmes provisoires est d'appLication. A cet égard, La référence est constituée par Le E budget de L'exercice précédent, y compris tous Les budgets suppLémentaires AH U et rectificatifs. Cette disposition n'est appLicabLe que pendant un déLai de six mois. Passé ce déLai, la Commission ne · peut ·plus effectuer que les dépenses l'U~ion. décoÙLant des obligations LégaLes ou contractueLles de EU Exécution du budget et controle HA 113.· · Le budget de l 'Union est exécuté . par La Commission et sous sa responsabi l ité. Elle doit s'y tenir. La ~ommission établit et l~Autorité budgétaire arrete, en conformité avec les dispositions du règlement financier, les budgets supplémentaires et Les budgets rectificatifs en cours d'~xercice ; le règlement financier établit également les modalités de virements. 114. Le controle de l'exécution du bud~et est as~uré d~ façon indépendante par la Cour · des comptes, qui - dispose de po~~oirs d'~nvestigatio~ f{xés par la loi, tant auprès des Institutions de l'Union que des ·;nstances concernées dans les Etats membres. \ - 35 - PE 83.326/A/déf. Après la cloture d'un exercice, la Commission doit soumettre à l'Autorité UE budgétaire le compte de gestion. Si la cloture de l'exercice laisse apparaitre un excédent- cet excédent doit etre ajouté aux recettes de l'exercice suivant ou servirà l'amortissement anticipé des crédits contractés ; si L'exercice AH se solde par un déficit, celui-ci doit etre imputé, avec Les intérets AH UE HA EU nécessaires, aux dépenses de l'exercice suivant. EU 11 6. Le Parlement accorde la décharge à la Commission. HA 115. - 36 - PE 83.326/A/déf. r------ j_ - --- -- LES INSTITUTIONS DE L'UNION Principes d~ ~ ------ - M. ZECCHINO bas~ 117. La composition s'inspir~nt ~t d~s a) participation pouvoirs 1~s Institutions d~s d~ 1'Union principes suivants d~s Etats m~mbr~s b) 1égitimité démocratique c) séparation des pouvoirs UE d) efficacité de fonctionnement. Le Parlement Européen univ~rsel AH 118. Le Parlement est élu tous les cinq ans au suffrage direct avec vote libre et secret par les citoyens de l'Union. Ses membres ne peuvent pas etre liés par des instructions ni de mandat impératif. EU rec~voir 119. L'élection du Parlement est régie par une loi organique (la HA réglementation actuellement en vigueur reste d'application jusqu 1 à l'adoption de cette lei). E 120. Le Parlement arrete san règlement intérieur à la . :majorité . ' '. . AH U · absolue des membres qui 1e composent. -- , . _4 : IM,).J.. ( . . -- Le Parlement vote norma l! me n t à la · ma j or ité~'Ydee · & uf fQges .. . 1 exprimés (les abstentions n étant·--pas décomptées). vote : EU Dana les cas expressérnent prévus dana le Traité, le Parlement m~jorité des membres qu~ le composent ; HA a) soit . à la b)l aoit à ·la majorité dea .membres qui le c~mposent et des v -~ / 3/Sèmea. - ou des .2 /3 .- .dea suffrages exprimés ( lea abstentions n 1 étant paa décompt ées) • .... Le quorum est. fixé par le règlement Etat membre au niveau ministériel. Dana ce contexte, lea Etats membres disposent souverainement e leur représentation. - 37 - PE 83.32~/A/déf. paragraphe 121 Le Conseil est composé des représentations des Etats membres. Chaque représentation est nommée par Le gouvernement et présidée par un ministre chargé, de manière spécifique et permanente, des HA EU AH U E HA EU AH UE affaires de L'Union. .. 122. Les voix des représentations sont affectées d'une pondérat i on qui est celle prévue par les Traités communautaires. 1 2 3 . Le Conseil arrete son règ~ment à la majorité absolue des voix des représentations. 124 . ~;s L modalités de vote du Conseil sont les suivantes : ~,- v ~ \- ~~~~~L a) majorité des représentations (une voix par délégation) pour l'adoption du règlement intérieur et lorsque cette majorité est spécifiée dans ledit règlement intérieur. UE b) majorité des voix pondérées / exprimées (les abstentions l ne comptent pas) comprenant au moins la moitié des repré- AH sentations ; cette rnajorité s'applique dans tous les cas où une autre majorité n'est pas expressément prévue par EU le Traité. c)-nlajorité des 3/5 ou des 2/3 des voix pondérées exprimées (ies abstentions ne comptent pas) comprenant au moins la HA rnajorité des représentations ; cette majorité s'applique dans les seuls cas spécifiés par le Traité. -+J) u.~~t., (;l . E Pouvoirs du Parlement Européen et du Conseil de l'Union AH U 125. Le parlement approuve le programrne politique de la Commission, autorisant ainsi cette dernière à entrer en fonction ; controle, QQAferm6maAt awE proQ&ènres fix&e& èan~ &GR rQglementi EU les activités de la Comrnission ; . peut adopter, à la majorité des deux tiers . des voix exprimées et .à la majorité des membres HA qui le composent, une motion de censure, contraignant les rnembres de la .comm.issim à se démettre de leurs fonctions. 1 2 6. Le Parlement et le Conseil 38 ~ PE . 83.326/A/déf. . (. · (:J'2i(91 N M . t12G. doptent les lois.,La proposition de loi émane normalela Commission. Elle peut aussi provenir du Conseil membre du Parlement. organiques ne peuvent etre adoptées qu'à la qualifiée par le Parlement et par le Conseil. proposition émanant de la Commission ou des membres Parlement est soumise à l'examen du Parlement qui peut l'approuver, l'amender ou la rejeter. UE Le texte examiné par le Parlement est transmis au Conseil qui, dans un délai de 6 mois, peut le èonfirmer, demander AH la convocation de la commission de concertation ou la ~ EU repousser à la majorité des 3/5 des voix pondérées et à la . majorité des représentations. La proposition de loi émanant du Conseil est transmise au Parlement qui, dans un délai de 6 mois, peut l'adopter HA demander la convocation de la commission de concertation ou ·1a repousser à la majori té des 3/5 voix exprimées et à la rnajorité des membres. l l t AH UE La cornrnission de ..9oncertation (dont la composition et la (1' procédure font ·l' objet d'un règlement adopté_ par Ìe Parl~·_: rnent e·t le Conseil) peut forrnuler un texte d~ ,c ompromis. f Ce texte, qui ne peut plus etre arnendé, est\ s· o~rrii's·· :.:au vote ~ EU définitif du Parl<!mènt et du Cons<!il. Tout au long .de la procédure •" l~gislative, .\ la Commission t HA a le . droit de présenter . des amendements' et des pròpositions q~;Ji ' d~ivent etre exa~i~ées . en . pri~r'l. ~é~~ doptent le! budget. La procédure d • adoption_·'. ~du budget ~r~pcipes est régie par- une loi organique (dont les de base sont énoncés au chcp i tre sur les financ._e s). ·. -~ 1 ~ j .... c) ratifient ·les Ti-ai'tés: ~ Les Traités ' internat'fona~x sont ~. .-.~ ~ l •. ':.. ' • • ' .f' ! ... J . • • ; •• .-,11· •. •• , i ' .. l' • • • concl'~s·-i ~·r_ la · 'c<?minis.si~n sq~ _la base des . di·r ·e ctives · d~i . ch~~f C..'ll~J:;~j. .~P. . ' ' .\· ..··. . Conseilret sOìlt: rafffìés par le Parlemént· et·''par le Consei!, selon les procédures visées ,, au chapitre sur les relations internationales. . - 39 - l. l ;..... _ ~ -->L.:.c. l (\{( éf'ff' ·1tx1f ~--- \...A- (?(-) (( IK St 1 rvT( o N l' r""L'- g ?ARAGRAPHE 12()a) !10 CoH~tSSI'OH .;, Amandements Position de Spinelli ··-- ..... - . - - - - - -·- ·- - - - - ----- ·· ·----- ·--· --··- ··· ·· ···- ·-- - -· - - - · - - · ·· ·-- ·· · ---· -··· .. ------ ·--·· -·-· ·-- ···- ·· ·! Texte Original Radoux et ·autres PPE Prag De Gucht repris Le Parl~ment et_le Conseil de l'Union exercent conj~intement le pouvoir l~gislatif avec la participation active de la Commission.- i -· · · - --·-·-· · · ·· o AH UE 1 [r ni t i at ·i v~}· --·· -···-------------------·--· --- · ----- --·-·----·-··- -------------· Texte _ Or~gipal EU 2o La Commission ~ le pouvoir de présenter l~s projets de loi au Parlement. Z.. <f c.f e é_ .e.,.cav.U1...1- ~ J~vu~· Jl v•~..:~ .. ·~~tA. .-,~·":'·"""+. - HA Radoux -e:t·,:. aùtres PPE i Prag De Gucht · repris UE .. .... _.... ............ ····•· ...... ----- ·- -· ....... ...... ·--·-·- ·- ·· - •.. ·- ·--- ----- -- -- ----- --- ··- ··--·-····-- -------·····-- -----·····- --- Su!__demande Radoux et autres Prag De Gucht repris moti vée du P a r Leme n t . ou .du . Con se i L .de...-l..'. UnJon,.- la- COmmi ss.:i oh... présent e un proj et de Lo i conforme. . à - ce.tte .. demande.- ; -·e LLe--peut . .éga Leme n t o motifs~ .. . EU - refuser en exposant ses AH 3 Radoux et autres PPE De Gucht . · repris [Role de la Commission] ·- 5. ·· Tout au long de La -- ._,. ~~ ... . . l . . HA 4o En cas de rerus ùe la Commission, le Porle"ment ou le Conseil do l'Union, suivE'Int les procédures prévues dnns lauro .règlementn, peuvent introduiro un proj et ùe loi con_('orma à ln ····-- ·---··demande. · J~a Co.rnrnirt!Jion ùoit exprirner son ovir/ sur le projot. _ . ·- ···-· - - -··~· · · · ··-· - - --·---·· --- - - ~ -- ·· - · - · ------ ·--· -·· -·-- ·· -·- - · Texte Original Radoux ·et ·autres PPE Prag De Gucht repris " ènt .er-·de-sa~~~d~ments procédu re~-- La · ,Co~Ts. si ·on - p e u t - prés. qui ùoi ve nt et re discut~s ef~ot é s en priori té ;!. Elle a aussi le dro i t ùe re tirer se !l prop.r es proj et s de Lo i o l .l 'll. ..' l/ l i /l'' ·ll .. . ..... ·~ Suite par 126 Arnendements a) \ Position de M. SPINELLI ' [Premi è re lecture] Combinaison de Loi. IL - texte originaL L'invitant soit à modifier soit à retirer ce projet ; pour Les proj~ts de Lois organiques, le Parlement peut soit les amender à La majorité absoLue soit - groupe PPE - M. De Gucht Les approuver à la majorité quaLifiée. - M. Prag - MM. Radoux et autres EU 7. A La fin de la première Lecture du Partement, La Com~ission -tout en conservant Les prérogatives .prévues au par. 5 ci-dessus- exprime son avis sur L'ensembLe du projet issu du Parlement; ce projet et L'avis de La (ommission sont UE p~;~t· (dans un délai de si x moi s) AH 8. Le Consei L.· ,r .l HA transmis au C~n~eiL~ a> approuver le projet, sans le modifier, · à La majorité absoLue · b> le rejeter à l'unanimité EU ,: ,, HA c> l'amender ·à la majorité simple Dans . l es 2, p_r'emi ers cas, la procédure est achevée ; dan.s le 3ème cas, s' ouvre une procédure · de : con~ertation •. , ,l l - du : peut - statuant à La major.ité simpLe (et dans un déLai de 6 mois) amender un proJ~t de Loi~ L'approuver, ou Le renvoyer à ·La Commission avec un avis motivé UE ·~t pro}~ts 6. En première lecture, le Parlement est saisi de tous Les AH '-~'. ;:. ... ._...,._..... --- ---· ~.~ ..... - ~~~·· ..--- - .. 11 'l.. l ti<J ::_ rj I. Il' · l:l · '' • ' Sui te par. 126 a) · :__ ~e~· ~:N:LLI __ ... _ Pos·iti-on . _ _ _ -- - ---· . _.·.·:..:.. ______ _ 9. Si la Commission expressément a donné un av1s defavorabLe au projet issu du ParLement ----ains·f -que dari'5'- "L"es- casde'-pro1efs- de- ré>fs-· o·rganiques- ,;_- le'c6nsè"fCpeutJ· <dans un déLai de six mois): a) approuver le 1projet, sans le modifier, à la majorité qualifiée i b) le rejeter à la majorité qualifiée UE .... AH c) l'amender à la majorité simple · - ou, . pour les lois organiques, à la majorité absoLue- l~s HA [comité de concertation] 10. Si une EU Dans les 2 premiers cas, la procédure est achevée ; dans le 3ème cas, s'ouvre procédure de concertation. textes approuvés par le Parlement et le Conseil divergent, un Comité de UE concertation est invité à proposer une solution de compromisCdans un délai de 3 mois.) (oeuxième Lecture] ·-------·· -··· HA .. .. EU AH 11. La composition -et la pro~édure du Comité de concertation font l'objet d'un règlement adopté par le P~rl~~ent et le Conseil. 12. Le texte issu du Comité de concertation est soumis au Parlement et au Conseil qui le votent sans l'amender- en 2ème lecture ~t dans un délai de 3-mois)à la majorité · absolti~ o~;pour les lois organiques, à la majorité ~ ~~al~fiée. l Il ' 13. Si Le Comité de concertation n'a pas réussi à proposer de compromis le Parlement - en 2ème lecture<et dans un délai de 3 mois r ne peut voter, à La majorité absolue, que des amendements au projet issu du.Consei L et présentés par La Commission ; le Parlemen~ doit adopter ce texte à la majorité absolue ou, pour " les lois organiques, à la ! majorité qualifiée. ·-- --· -- - ti. ~ -· - ~-· - --.....,_,.,-,..---_-,.,.-..,-----.-.-~- Amendements ,.&.<.,, . ~... ~<t; --·· ··- - - ~'-'' .:-_,o..-.. _. &.&4);.~•-•- .: ~~--..: ..::...:.c;..__. _... /t ·~ suite par. 126 a) Position de M. SPINELLI : Amendements 14. Le Conseil - en 2ème Lecture ~t dans un délai de 3 mais)- peut rejeter Le texte issu du Parlement par un vote à La majorité qualifiée - sans pouvoir l'amender UE -~ AH plus avant. EU [oélais] HA 15. Tout au long de la procédure législative, l'omission de décision sur un texte de La part du Parlement eu du Conseil de L'Union dans Les délais impartis, UE équivaut à son acceptation. ·- - . ·-- --·- -·- ··- - ·- ·· ··· .l A ··.&) ~ ..r -/-· AH 16. P a r Leme nt et cmsei C peuvent t outefoi·s- modi fi ~ ;:-d •·u~--commun accord Les dé L'~ i s "'?,' :.:~ HA EU prévus ci-dessus. '1. ,,.. ..:., • l l ,j .. ·~ l •. , '/; i --- L e Conseil Européen 127~ Le Conseil Européen est composé des chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que du Président de la Commissi on tEJ!l i a voiJ:: con&ulta.tisr~dt Q~- 1 2·8. Le Conseil Européen - nomme le Président de la Commission, Institutio~ - adresse des messages aux de l'~nion, \? - - décide de la transformation des comp~tences potentielles UE en compétences effectives, après consultation du Parlement et de la Commission, - ,p:reRà les déeisions dans le damaine de la coopératicm, _flP.f -- AH - exerce les autres compétences qui lui sont>f a · - r ~~-~~e~ par le Trai té. EU La . Commission l -- - - - 129. La durée du manda t de la Commi)sion est . égale à ce.J:le du HA .. rnandat du Parlement. Le Président de la Commission est nommé, au début ' de chaque AH UE législature du Parlement, par le Conseil Européen, après consultation du Président du Parlement. Les membres de la ,. .C ommission ·sont nommés par . · le Piésident de cette dernière. fL;;- Commission t t se présente , - immédiatement -~~près sa nomination, ~ devant le Parlement poq.r faire approuver son programme poli/ t tique et recevoir sor(' investiture. f EU . · ·-~ 130. La s:omposition et l'organisation· de la Comrilissiqn sont fixées i HA ' --·· . l par '· une loi organique ( les dispesi tions appl:lcables au moment· de l ·'entrée en vigueur du Traité de · l'Union restent d'application jusqu'à l'adoption de cette loi). La Comniissi on : ~ . ~ .. ~ . t -:..r" 3~ -. ' ' ..~: .) ~ ·~ , définit . les ·orientatioris '- de l'~ctioo !~ :_ . . ' . ,l ·- ·~ . • .-_ •• . ./"~, .. ~ ~ • l. - • ·~:{~ .. l es in~ tia ti ves approi?riéés ~our le.ur formule les propositions de loi, - 4b - PE 83.326/A/déf. ------------~ - arre te le s règ le ments d' appl ication d es lois, - élabore le projet de budget, - pourvoit à l'exécution du budget, - représente l'Union dans les relations extérieures, conformément aux dispositions des § 82 d) et 85, - veille à l'application du txaité et des lois de l'Union. La Cour de justice 131. Les membres de la Cour de justice sont nommés pour moitié UE par le Parlement et pour moitié par le Conseil. 132. L'organisation de la Cour de justice, le nombre de membres AH qui la composent, les règles concernant la no~ination et la durée du mandat sont régis par une loi organique (les dispositiana d'application au moment de l'entrée en vigueur du Traité EU restent d'application jusqu'à l'adoption de cette loi). ~ 133. La Cour de justice assure le controle juridictionnel dans HA les memes conditions que celles prévues dans les Traités communautaires - avec les précisions et modifications suivant~ l' AH UE qui seront spécifiées par la loi de l'Union t accès élargi des pa.rtic uliers par. recours individuel à la Cou~·~ de ~ justice en cas de lésion de leurs droits et \ intéret~ pcir tout acte .de l'Union les concernant, t EU - compétence expresse de la Cour pour la !%' otecti on des droitsl fondamentaux, · ir\. HA -- - - droit de bassation de .l a Cour de justice en cas · de refus de saisir la Cour d'un recours préjudiciel ou en cas de méconnaissance d'une décision préjudicielle, . - égali té .d • accès - et de . contrOle dea act·e s - de toutes les Institutions devant la Cour de 1ustice, \•'· . posa ibili té . pour ~·. là Cour é:1e j uatice de aanct~onner les manqu · l menta par · lea · Etata membres aux obligations découlant du droit de l'Union, - 41 - PE 83.326/A/d~t. - possibilité pour la Cour dans le cadr~ d'un d'abrog~r r~cours un act~ préjudici~l ou d~ ~n l'Union ~xc~ption d'illégalité, compét~nce de la Cour de Justice pour tout différend membr~s entre Etats princip~s d~ auxiliair~s Organes en connexion av~c l~s l'Union (l). de l'Union 134. L'Union est dotée d~s organes auxiliair~s b) le Comité économique ~t c) la Banque d'investissement, monétair~ social, autonome • EU ., europé~nne suivants AH a) la Cour des comptes, d) le Fonds taches et UE - nécessair~s à son fonctionnement. E auxiliaires HA L'Union peut créer, par une loi organique, d'autres organes AH U 135. Les membres de la Cour des comptes sont nommés pour moitié par le Parlement et pour moitié par le Conseil • .. 136. L'organisation de la Cour des comptes, le nombre · des membres qui la composent, les règles concernan"t .la nomination et EU la durée du mandat sont fixés par une loi. Toutes les dispositions applicables au moment de . l'entr~e . en vigueur du HA Trai té res te n t d • appl~ca tion j usq·u '.à l' adoption de ce t te lo i. !!~-~~~~~~-~~~!!~~!s~~-~~-!~~~! "" 137. Le Comité écono['Q.ique et ·s ocial est l'organe de consultation l>/ . de la Commission, du Parlement, du ·conseil et du Conseil . \ Européen et · peut leur adresser des avis de sa propre initiative. - '. 138. Le Comité é~~~~~ique et social conserve tions prévues par • -.'r les Trai tés communautaires. (l) M.. DE GUCHT - 42 - l... ' fonc~ ,• PE 83. 326/A/ déf. 139 . Les membres de 1is t es ofession- ne1les • La parité doit teurs doit règ~ment intérieur. UE 140. Le comité arrSte son 1 41. L'organisation, le fonctionnement et les objectifs de la AH Banque européenne d'investissement sont fixés par une loi organique. Les dispositions applicables au moment de l'entrée EU en vigueur du Traité restent d'application jusqu'à l'adoption de c et te loi. HA Le siège de l'Union 42. Le Conseil européen fixe le siège des institutions. Le -s~ le Conseil européen n'a pas pris de décision AH U siège unique. E .Parlement, le Conseil de l'Union et la Commission ont un .sur le siège dans les deux ans qui suivent l'entrée en vigueur du traité de f ·'.Union, le Parlement statue définitivement sur .le _siège unique du Parlement, du Conseil de l'Union et de la HA EU Commission. .j - 43 - PE 83. 326/A/ déf. \ / ··- '· \ ·, !· / / :~ . ( ' .; - ./' ... ,;- / ehC1 ·o Z: ·. o· """""'-, ..___r __./ . "-. CAME:J~~A, Dgl / DEPUTAT'l ./ _--:.:. _,- v' : l -·'r""..J . ( - . _._,.. ·i 1 / -, .... ___ .... -_ ~ .... ,..... .. ........ / .... L .. ... -< , __ '; . / AH -~':.~~· \,..- .. ( - / --/ -~ UE ~- . '" .:~(t?~~Q(?[fl.. _ :. _ ~ EU ,":"---- ('--C. / ,.J, i ) . .\ ·--- "'\ ·v / ' '"'- . ~ .. / -~ o---- ;~ •• l r _.... """>/ - o o O o o o ooo ;~ _.../. 1•' / O : : • · : : o o o o o o o o o oo o o o o·:· o o o o o o J o - -~ - • O o o o O ; / ;f o o o o o o o O o L~ O - o o o o o o o o o ', " .::.: o o o o o o o o o o o o o o o ·~ (. ·- , . ' -~ EU /· ' o o O o o o o o o o o o o , o O o OOoo O o o o o o o o o o o O o o l ' L E o o o .... o o o . ,/ if:' \ j . AH U o o \ ' - ì- ... . .... : . -. ·.=..•• -- .. ".". --- .--. ~- . - .. .. -..,.. ~ •.... _._..... --i:.... -.:--:-....·.... :::. ) , ... __ / HA .' / --._·1 ·., HA ) / __.::'"'").,.) '· \ ·.,.---- ) '-- ---:....._.-..., .-/ .. "' ·- \ f \ - ( , _.............. _ \ -l·( ' \ .. ~ ,:" .J -· "'";<...., • \ ·., / ·- \. P A-. R L A M E N T O .· .... EUROPEO . i •l :;' .. ~:.. : (" .,COM('1ISSIONE PER GLI AFFAR I ISTITUZIONALI " UE l . ,,:. . su - EU L'UNIONE ECONOMICA AH DOCUMENTO DI LAVORO on. Jacques MOREAU 17.1.1983 WP 0211 1 OR : FR HA EU AH U Relatore E HA ... PE-· 80.497 l ri v. I N o· I C E .j · Pagina ........................................................... 3 Posizione del relatore •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Note metodolog1che •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 4 5 INTRODUZIONE DEFINIZIONE - OBIETTIVI - PRINCIPI 6 1 • Definizione 6 Unificazione dello spazio economico Attuazione di politiche settoriali comuni UE 6 7 2. Obiettivi e principi DELL'UNIONE A. UNIFICAZIONE DELLO SPAZIO ECONOMICO 1• Mercato interno 14 14 14 15 16 2. Politica 18 3. Politica monEtaria e finanziaria AH U E a) Libera circolazione •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• b) Politica ci concorrenza •••••••••••••••••••••••••••••••••••••• è> Contesto çiuridico delle imprese ••••••••••••••••••••••••••••• con~iunturale 20 25 B. ATTUAZIONE DI PO LIT ICHE SETTORIALI COMUNI 1• Energia 2. Ricerca/sviluppo/innovazione 3. Industria e t ecnologia 4. Trasporti e telecomunicazioni 5. Agri co Ltura WP 0211! SCH/nat 20 22 23 Relazioni eccnomiche esterne HA 4. EU Sistema moretario europeo ······~······················,······· di finanziamento ••••••••••••••••••••••••••••••••••• Meccanis~i " 7 9 10 11 11 13 HA I. COMPIT~ECONOMICI EU AH Necessità gell'Unione economica ••••••••••••••••••••••••••••••••••• Approccio 'pragmatico •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Principio di realismo politico e di responsabilità politica ••••••• Principio di sussidiarietà •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Convergenza delle economie ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 7 25 ..................................... 27 28 • • • • • • • • • • • '! .!' . !! • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 30 33 - 2 - PE 80.497/riv. I N D I C E (segue) Pagina .· II. COMPETENZE ECONO~ICHE 35 DELL'UNIONE A. RIPARTIZIONE DELLE COMPETENZE TRA L'UNIONE E GLI STATI MEMBRI ••••••• 1. Sfera .~ di 36 competenze dell'Unione ••••••••••••••••••••••••••••••••• 36 Competenze esclusive •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Co~pet~nze concorrenti ~····································· Competenze potenziali ••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 37 38 41 Modalità d'esercizio delle competenze dell'Unione ••••••••••••••• 42 B. RIPARTIZIONE TRA LE ISTITUZIONI DELL'UNIONE ••••••••••••••••••••••••• 44 a) b) 2. 1. Poteri dell'organo Legislativo •••••••••••••••••••••••••••••••••• 2. Pot~ri AH .. UE c) dell'organo esecutivo EU CONCLUSIONI 45 46 NOTE · •••••••••••••••••••• ~ •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 47 HA EU AH U E HA 44 · ·-~··. WP 02111 SCH/nat -:'--' .2 bis - PE 80.497/riv. ~NTRODUZ ION'E . 1. Con La risoluzione del 9 Luglio 1981, i l Parlamento ha deciso "di assumere pienamente L'iniziativa di dare un nuovo slancio all'istituzione dell'Unione europea" e di creare una commissione "incaricata di elaborare delle modifiche dei .Trattati esistenti". 2. Con la risoluzione del 6 Luglio 1982, il Parlamento ha definito con UE maggior precisione il mandato affidato a tale commissione che esso ha dunque incaricato di "preparare un progetto di modifica dei Trattati che definisca compiti, le competenze e le Istituzioni dell'Unione basandole sui valori AH fondamentali della Comunità". Nel settore economico, tale risoluzione precisa: - "i compi~t EU 3. i de LL'Unione ( ••• ) saranno formuLa t i i n una prospetti va di HA crescènte solidarietà politica, economica e sociale dei suoi P'" lOLi ( ••• ) e a favore di un'economia stabile e aperta" (1), -"per attuare questi compiti ( ••• ) L'Unione dovrà disporre delle opportune competenze allo scopo di ( ••• ) proporre nuove iniziative ( ••• ) nei settori AH UE seguenti: ( ••• )La politica economica generale (in particolare: credito, investimento, fiscalità, ricerca), La politica settoriale (industria, agricoltura, terziario, energia) e La politica commerciale (soprattutto per quanto concerne L'approvvigionamento energetico e di materie prime), La EU politica monetaria e Lo sviluppo parallelo degli aspetti economici e monetari dell'Unione economica e monetaria, in particolare Lo sviluppo di HA strumenti com,mi" ( 2). 4. IL compito del relatore sulla politica economica interna ed esterna dell'Unione -ossia "L'Unione economica" -consiste dunque nel definire: - . 9a una parte, i compiti che L'Unione dovrà ass=uf!1ere nel settore economico, · -~ ·• -dall'altra, Le competenze di cui essa dovrà disporre per L'attuazione di tali compiti. - o - WP 02111 SCH/nat - 3 - PE 80.497/riv. ------- 5. Sono queste dunque le precedute tuttavia da ~n d~e parti principali del presente documento, capitolo relativo all~ définizione dell~''Unione economica", ai suoi obiettivi e ai suoi principi di base. -o - Posizione del relatore 6. In margine alla presente analisi, il relatore desidera precisare La sua UE concezione politica generale. AH IL Problema essenziale cons i ste- nell'ambito del "nuovo slancio tendente all'istituzione dell'Unione"- nel promuovere L'Europa dal rango di ·potenza commerciale mondiale a quello di un'autentica potenza economica e EU politica: nei settori chiave <energia, industria/tecnologia, moneta ••• ), L'Europa deve poter al contempo fare fronte alle formidabili ~fide poste dalla mutazione economica del mondo moderno e garantire La propria autonomia - HA dunque La propria sicurezza - nei confronti dei suoi grandi concor ~nti e partners, Acquisendo un'autentica indipendenza economica, L'Europa potrà al ruolo di attore politico sulla scena mondiale. E 7. as~urgere Tale obiettivo sarà raggiunto se gli sforzi di risanamento intrapresi su AH U infine scala nazionale saranno uniti e nello stesso tempo sostenuti da un consid~>revole rafforzamento della solidarietà, dell'equità e della 8. EU coooerazione su scala dell'Unione. L'ampiezza e la diversità dei oroblemi da affrontare esigono che sia esolorata ogni via, che sia favorita ogni" iniziativa, che sia Pç>_sto in atto HA .. ogni mezzo utile a promuovere tale cooperazione; solo La creazione e Lo sviluppo di politiche comuni più intense, più audaci ma che diano anche più spazio all'immagina<ione e che siano più diversificate di quelle condotte finora dalla Comuni1à, permetteranno all'Unione di attuare questo obiettivo ambizioso. 9. Tali nuove politiche raggiungeranno una loro vera dimensione solo se saranno accompagnate da talune modifiche dei meccanismi decisionali -ossia del quadro istituzionale della Comunità attuale. Vari suggerimenti spe~ifici, concreti e praqmatici fiqurano a questo proposito nel prosieguo del presente documento. WP 0211! SCH/nat - 4 - PE 80.497/riv. 10. D'altra parte, non sembra · superfluo insi tere sugli intimi Legami che devono unire - in Euro~a - La politica etonomi ~e quella soci.ale. Una certa forma di consenso sociale costituisce infatti La caratteristica essenziale del sistema economico europeo: il progresso sociale deve accompagnare (e non "compensare") il progresso economico. L'armonizzazione sociale è pertanto una base necessaria dilta coesione e della solidarietà europea. Note metodologiche a) Nell'elaborazione del presente documento, L'autore ha, beninteso, UE 11. tenuto costantemente conto dell'importanza delle realizzazioni comunitarie nel settore economico -sia che si trattasse del consenso politico fra gli Stati AH membri della Comunità in merito alla Legittimità e alla necessità dell'integrazione economica, sia che si trattasse delle realizzazioni concrete . l cui questa Comunità è pervenuta in ventici~que anni d'attività (vedi, ad EU esempio, unione doganale, agricoltura, ma anche, in una cert = misura, 12. vale a L'~utore di~e HA concorrenza, siderurqia, ecc.). ha parimenti tenuto presente gli "affari pendenti comunitari", Le azioni in via di realizzazione nonché i progetti di riforma o 13. Pur basando q~indi AH UE di approfondimento (cfr. "mandato" del 1980). La sua analisi sull'esperienza passata, il relatore tuttavia ha principçlmente fatto ricorso a una visione esplorativa e volontaristica dell'Unione europea, sforzandosi soprattutto di individuare gli EU elementi innovatori che permetteranno di realizzare in questo settore non tanto correzioni o çdattamenti della situazione attuale, ma un vero e proprio "salto di qualità", un autentico superam_e nto delle ~a attuali; ritenuto di interpretare correttamente La decisione del HA così facendo, egli contraddizio~-~ Parlamento del 9 Luglio 1981 "di assicurare pienamente L'iniziativa di dare un nuovo slancio all'i!"tituzione dell'Unione europea". 14. b) Nell'ambito del presente documento di Lavoro, L'"Unione economica" comprende i vari settori della vita economica. Tutt-avia da questo studio sono ~sclusi taluni comparti che (nonostante abbiano ripercussioni economiche innegabili, ma La cui importanza è secondaria) sono affrontati in un'ottica diversa nei documenti di Lavoro relativi alla "politica della società dell'Unione" (in particolare La politica regiona-Le e La politica sociale) e alle "relazioni intf·rnazionali dell'Uniooe.' : (segnatamente le relazioni economiche non commerciali). WP 0211 I SCH/nat - 5 - PE 80.497/riv. DEFINIZIONE - OBIETTIVI - PRINCIPI 1. Definizione 15. La nozione -di Unione economica copre un vastissimo campo di azioni assai diverse che possono essere situate intorno a due idee di base: L'unificazione dello spazio economico, commerciale e monetario L'a~tuazione di politiche settoriali comuni. UE - AH Unificazione dello spazio economico Tale unificazione consiste nel ravvicinare, coordinare, armonizzare e 16. l completare -secondo i casi e secondo -Le ·esigenze - Le norme che disciplinano comprom~ttano, EU il funzionamento dei meccanismi economici nei vari Stati ~embri affiché non ma al contrario favoriscano, La migliore utilizzazione possibile del potenziale comune dell'Unione; si tratta di crear il quadro HA ,· comune dell'attività economica europea. Tali norme - cui sono soggetti gli operatori economici - sono in E 17. AH U generale fissate dalle autorità pubbliche degli Stati e pertanto occorrerà armonizzarne o coordinarne L'azione per pervenire: -all'apertura, alla fluidità e all'unificazione complete del "mercato -interno", EU -al coordinamento delle politiche congiunturali nazionali, HA -alla realizzazione di una politica monetaria e finanziaria comune, -al consolidamento definitivo dell'Unione doganale esterna e alla creazione di una politica commerciale comune. 18. L'unificazione dello spazio economico è stata in parte prevista ed organizzata dai Trattati comunitari e in parte realizzata in alcuni settori; ·.} uttavia, una parte delle realizzazioni permane ..fragile (vedi mercato interno), taluni obiettivi non hanno potuto essere pienamente raggiunti (vedi politica commerciale comune), mentre altri sono stati appena sfiorati (vedi politica congiunturale). WP 0211I SCH/nat - 6 - PE 80.497/riv. Attuazione di politiche -settoriali tomuni 19. 1 L'armonizzazione di tale quadro e di tali norme economiche - ancora assai insufficiente nel campo delle grandi politiche settoriali -è destinata a permette re t o. sviluppo de l la cooperazione atti va tra gli operatori economici. Ma, per essere effettiva, tale cooperazione necessiterà di un grado variabile di o~gahizzazione, d'inquadramento, d'incentivazione e di garanzia finanziaria che l'Unione dovrà fornirle. Azioni più o meno specifiche e UE politiche più o meno strutturate saranno a tal fine elaborate dalle ~O. AH Istituzioni dell'Unione. I grandi settori interessati saranno quelli dell'agricoltura, dell'energia, della _ ricerca/sviluppo/innov~zione, EU dei trasporti/teleconunicazioni • dell'industria/tecnologia e .ln taluni di q.Jesti settori (garanzia agricola, ri-:erca nucleare) le abb~sognino HA realizzazioni comunitarie sono importanti, malgrado nella fase attuale di taluni adattamenti; in altri invece sono debol ·,se non 2. AH U E t r a s c.u r ab i Li . Obiettivi e principi 21. EU Necessità dell'Unione economica Alla fine del secondo conflitto mondiale, L'economia occidentale -e s~a ricostruzione e il s~~ sviluppo sulla HA quindi europea- ha intrapreso La base di due grandi ~ilastri quali gli accordi di Bretton-Woods e del GATT; il nuovo ordine economico mondiale scaturito da tali accordi ha favorito L'opera di integrazione comunitaria che ha grandemente beneficiato del periodo di forte crescita degli anni '60. AL contrario, La progressiva perturbazione dei meccanismi monetari e commericali mondiale a partire dal 1970 ha ·:_:.·. considerevolmente frenato questo slancio, mentre Le successive crisi energetiche hanno messo a dura prova La solidarietà economica e politica tra paesi europei. WP 021 1 I SCH/nat - 7 - PE 80.497/rivw 22. La necessità di dare nuovo slanciti ~Ll'in~egrazione economica europea emerge da una triplice constatazione: -dopo L'inizio degl1 anni '70, La zona europea non si è sufficientemente adattata alle nuqve , condizioni economiche mondiali in materia energetica, industriale, tecnologica e monetaria; La sua competitività si è ridotta; il rallenta~ento della crescita e il corrispondente aumento della disoccupazione minacciano non solo il livello di vita dei cittadini, La UE stabilità politica e La coesione sociali degli Stati, ma anche L'indipendenza economica di questi ultimi tra Le grandi potenze industriali; AH -gli sforzi di risanamento, intrapresi principalmente su scala nazionale, sono risultati insufficienti a invertire tale tendenza; poco o mal ... EU · coordinati - tausa una certa carenza dell,e I .stituzioni comunitarie -essi hanno anzi aggravato il divario economico tra i vari Stati, nessuno dei quali può più ragionevolmente sperare di far fronte coi soli propri mezzi a " ~sfide; HA . tal i nuovi '. l'organ t zzazione comunitaria -quale fu concepita 25-30 anni or sono in un contesfo~conomico AH U E mondiale completamente diverso e il cui compito era quello di avviare azioni di cooperazione in taluni settori specifici <carbone/acciaio - unione doganale - agricoltura) - attualmente non dispone più degli strumenti necessari a promuovere una forma più intensa e più EU diversificata di czione e di cooperazione. 23. Di fronte a questa situazione, occorre definire il nuovo quadro in cui potrà esplicarsi L'indispensabile azione c?mune di risanamento economico; tale HA quadro deve essere tracciato tenendo cont6 di due esigenze compléfuentari: -da una parte, concepire azioni e politiche comuni più numerose, più audaci, più approfondite ••• , -dall'altra, adattare ove occorra Le strutture e Le procedure decisionali per poter diversificare Le azioni necessarie e garantirne L'efficacia, La ,._ ~ . r~~{dità e La continuità. r WP 0211 I SCH/nat -· 8 - PE 80.497/riv. Approccio pragmatic-o 24. .. l' 25 anni di esperienza consentiranno all'Unione di disporre di una visione più chiara delle strategie da porre in atto -vale a dire degli obietti vi da ragg_iungere (uni c i t à di mercato, preferenza comunitari a, unione monetaria, ecc.) e degli strumenti per pervenirvi; essa potrà così procedere a un certp perfezionamento del ruolo economico della Comunità. In questo senso, non ouò esserci opposizione tra Le nozioni di "strategie" e di "politiche" 25 . UE comuni. L'Unione svolgerà quindi compiti economici di un'estrema diversità e a AH dei Livelli di responsabilità variabili. Più che di un trasferimento progressivo, generale e Lineare delle competenze economiche dagli Stati membri al l e istanze' dell'Unione, occorrerà quiodi .parlare della presa a carico comune EU di problemi specifici cui dovranno essere fornite soluzioni adatte a Livello dell'Unione. In taluni casi, tale presa a carico si tradurrà in un'azione e HA una po l itica integrate che Lasceranno poca autonomia agli organi nazionali incaricati della Loro applicazione. In altri settori, si tratter .sempli~emente di informazioni e di consultazioni reciproche. Ma diversità non AH UE significa dispersione e Le istanze dell'Unione vigileranno sulla coerenza dell'insieme e sull'applicazione effettiva delle decisioni comuni. 26. Questo necessario pragmantismo si tradurrà parimenti nella progressività dei meccanismi. IL ricorso a tapoe successive- già sperimentato nel sistema EU comvnitario, ad esempio, per L'eliminazione delle tariffe doganali -sarà esteso a nuovi settori di cooperazione attiva. Parimenti si potrà fare ricorso ad azioni di cooperazione "a partecipaz_ione variabile", vale a dire attuate in HA modo orogressivo e differenziato a secondo degli Stati membri: tale azione, decisa dagli organi competenti dell'Unione, all'inizio sarà intrapresa solamente da taluni Stati membri cui, in una fase successiva, andranno aggiungendosi altri secondo un calendario che terrà conto dei problemi e delle difficoltà specifiche; tale orocedura derogatoria dovrà tuttavia essere accompagnata da talune garanzie che verranno precisate qui di seguito • . r · ~ 0211I SCH/nat WP - 9 - PE 80.497/riv. Principio di realismo politico e di responsabilità politica 27. L'Unione dovrà esercitare un certo grado di regolazione -diretta o indiretta -dell'economia. I suoi interventi avranno quindi una dimensione politica susce~~ibile di porre interrogativi del tipo seguente: -fino a che punto l'Unione può interferire -o incitare gli Stati membri a farlo - nell'attività delle impr~se; può, ad esempio, portare avanti una "politica industriale" elaborata? UE che tipo di politica congiunturale può essa seguire, favorire o consigliare? Quale priorità accordare alla lotta per L'occupazione e contro L'inf l azione? AH Che tipo di rilancio raccomandare (consumo, investimento ••• )? 28. EU - ecc. Le risposte a tali interrogativi dovranno partire dalle caratteristiche HA comuni dei regimi economici degli Stati membri: sistema di ec - ,.omia mista (Stato/imprese>, di redistribuzione delle risorse, di garanzie collettive, ecc-. "'E' in questo contesto che L'Unione dovrà ricercare, attraverso Le sue azi~ni e politiche, L'efficienza economica e sociale acquisita al minor costo 29. AH UE possibile. Perciò, il principale criterio d'azione sarà La razionalità dei meccanismi economici utilizzati e La parallela attuazione di una "politica 30. EU della società" dell'Unione (in materia regionale, sociale, ambientale ••• ). Tuttavia, se La situazione Lo -esige, L'Unione dovrà e-ssere in grado di HA risolvere talune questioni di dimensioni politiche connesse alla sua attività economica (esempi: sviluppo dell'energia nucleare, ristrutturazione di interi settori industriali, scelta di ihdirizzi industriali, ecc.): Le Istituzioni dell'Unione dovranno avere un carattere, una Legittimità e una responsabilità politica sufficienti a prendere simili decisioni. WP 0211I SCH/nat - 10 - PE 80.497/riv. ·l" Principio di sussidiarietà 31. Secondo tale principio "l'Unione assumerà unicamente i compiti che possono essere svoltj in maniera pi~ efficace congiuntamente piuttosto che dagli Stati membri separatamente o quelli la cui soluzione esige il contributo 32. UE dell'Unione"; la conseguenza è che "l'Unione agirà esclusivamente in settori chiaramente determinati" (3). L'Unione avrà dunque "una competenza di attribuzione ( ••• >; i settori di AH sua competenza saranno determinati nell'atto costitutivo, mentre gli altri settori resteranno riservati agli Stati membri" (4). L'applia~zione di tale principio dovrebbe al contempo garantire agli EU · 33. Stati membri una zona o un livello di competenza economica autonoma ed Tale principio non esclude che gli Stati membri possano cor· inuare a (direttamente o indirettamente) ad azioni di cooperazione europea AH U partecipa~e E 34. HA assicurare la complementarità dell'attività degli Stati e di quella de l l'Unione·. o internazionale concepite, sviluppate e finanziate in margine al quadro giuridico dell'Unione (esempi: Ariane, Airbus, Cern, ecc.); tali azioni dovranno tuttavia restare compatibili con gli obiettivi dell'Unione e potranno eventualmente essere integrate a termine nelle sue attività qualora un comune si sostanzi in applicazione del principio di sussidiarietà. EU inte~esse 35. HA Convergenza delle economie La Lotta per La riduzione dei divari di sviluppo tra gli Stati membri e tra Le regioni, al contempo obiettivo e principio d'azione, dovrà ispirar~ La politica economica dell'Unione nel suo complesso. 36. Quest'ultima dovrà certamente dotarsi di strumenti specifici di sviluppo rè·~-ionale, ma soprattutto dovrà far sì che, in tut'ti i settori (energia, industria, agricoltura, moneta e credito, ecc.), Le politiche seguite tendano a ravvicinare i Livelli di sviluppo nel pieno rispetto delle varie vocazioni economiche (industria, agricoltura, servizi, ••• ) delle regioni. WP 0211 I SCH/na t - 11 - PE 80.497/riv. 37. L'Unione tuttavia dovrà parimenti perfezionare il principio stesso di convergenza onde definire linee d'azione più precise: non dovrà trattarsi né di unificazione forzata e artificiosa degli strumenti e delle modalità di regolazione economica, né dell'imposizione di un modello qualsiasi basato sull'una o sull'altra "economia dominante" all'interno dell'Unione. Al contrario, lo scopo' sarà quello di definire obiettivi precisi (ad esempio, in materia di tassi d'in_~lazione, di disavanzi pubblici, di programmi d'investimento, ecc.> coordinati , ed armonizzati a livello degli Stati e delle regioni: potranno così essere sviluppate una vera e propria interdipendenza e un'autentica coesione economica che consentiranno all'Unione di preservare la HA EU AH UE HA EU AH UE propria autonomia nel contesto internazionale. ·...::·-. WP 0211! SCH/nat - 12 - PE 80.497/rìv. -- I. - COMPITI ECONOMICI 1 ·DELL'UNIONE 38. Come annunciato nell'introduzione, il presente documento si pone il duplice obiettivo -di: -definire i compit~ che l'Unione dovrà svolgere nel settore economico, -definire le competenze che le saranno affidate per adempiere a tali compiti. 39. L'analisi preliminare dei compiti da eseguire é indispensabile non solo UE per valutare La natura e L'importanza delle corrispondenti competenze necessarie, ma soprattutto per spiegare concretamente, settore per settore, La AH necessità di un rilancio radicale della cooperazione economica tra gli Stati membri. Tale analisi sarà giocoforza schematica, ma con l'obiettivo di descriver~ EU 40. i tratti essenziali delle riforme, rafforzamenti e innovazioni si~ )Olizzata HA auspicàbili perché alla nuova solidarietà politica europea- dall'Unione -corrisponda una coesione economica rafforzata; del resto, spett'~rà agli organi dell'Unione, fin dalla Loro istituzione, definire con E precisione il contenuto delle politiche di cui qui di seguito saranno 41. AH U tracciate solamente Le qrandi Linee. In numerosi settori, i compiti economici dell'Unione sono concepiti come un -approfondimento delle realizzazioni comunitarie alle quali perciò si 42. EU accennerà brevemente; l'accento invece sarà posto sull'aspetto innovatore di tali compiti. Per le esigenze dell'analisi, si possono distinguere due funzioni HA ---'---- principali dell'Unione economica, che sono le seguenti: - L'unificazione dello spazio economico -~~·-. l'attuazione WP 0211I SCH/nat di oo l i t i che settori a l i comuni. - 13 - PE 80.497/riv. A. .. .;· 43. : ·: .- Tale espressione comprende non solo La creazione di un vero e proprio mercato interno dell'Uniohe, ma anche L'unificazione del quadro dell'azione economica: politithe congiunturale, monetaria, commerciale, ecc. 44. La creazione di uno spazio economico unificato é stata La prima ambizione della CEE e resta la prima esigenza dell'Unione. UE Essa è infatti La condizione preliminare per Lo sviluppo di una cooperazione economica attiva per il tramite di azioni o di politiche comuni. Nell'ordine AH saranno analizzati quattro settori principali: -il mercato interno poli~ica - le rela~ioni monetaria e finanzjaria economiche esterne. HA - la EU - la politica congiunturale Mercato interno 45. Tale nozione copre l'insieme delle azioni necessarie ad assicurare la AH UE 1. libera circolazione delle merci, delle persone e dei capitali, ad armonizzare Le condizioni di concorrenza, a promuovere un contesto giuridico comune alle imprese dei vari Stati membri. La Liberalizzazione completa del mercato EU interno sarà in particolare realizzata mediante il proseguimento dell'armonizzazione delle Legislazioni _nazionali, ma tale armonizzazione dovrà HA Limitarsi allo stretto necessario e rispettare nella misura del possibile La specificità dei diritti e delle consuetudini naz~onali. 46. a) Libera circolazione -:.,merci: La soppressione totale dei dazi doganali ..e dei contingenti è una realizzazione considerevole per L'Unione, ma il .persistere, o meglio L'inasprimento, di ostacoli amministrativi (documenti doganali, IVA) e tecnici (norme tecniche e sanitarie) all'attraversamento delle frontiere impedisce L'instaurazione di un vero e 0211 I SCH/nat WP pro~~i~ - 14 - mercato interno, PE 80.497/riv. - persone: La Libertà ~ eff~ttiva e garantita - per tutti i salariati del settore privato della Cç>munità. di · Lavorar~ . in qualsiasi Stato membro è una realizzazione altrettanto fondamentale; i progressi, purtroppo, sono molto più Lenti per Le Libere professioni e inesistenti per il settore pubblico. -capitali: Le .. r_e-ticenze degli Stati membri e La mancanza di una politica monetaria comune sufficientemente integrata hanno impedito L'applicazione delle disposizioni nondimeno vincolanti del Trattato CEE a favore della UE Libera circolazione di capitali; quest'ultima, infatti, attualmente si trova di fronte a misure nazionali disparate e spesso assai restrittive. La Lentezza dei progressi realizzati in taluni di questi settori da 25 AH 47. anni a questa parte esclude che L'Unione possa proseguire allo stesso ritmo e EU secondo gli . .stessi metodi; La natura spesso artificiosa degli ostacoli incontrati ' (reticenze a modificare Le proçedure o norme consuetudinarie) e La necessità di estendere L'apertura e quindi La vi t a Li tà economi ca de L "mercato 48. HA comune" giustificano un approccio d'ora in poi più energico di tale problema. · La nostra proposta è che L'Unione s'impegni a prendere (secondo un E programma e un calendario precisi e vincolanti) ogni misura necessaria a AH U Libir~~izzare effettivamente il mercato interno in maniera esaustiva e definitiva, per Lo meno allorchè tale Liberalizzazione non sia direttamente condizionata dall'esistenza di una politica comune in tale settore (esempio: circolazione dei capitali e unione monetaria); in quest'ultimo caso, 49. EU progressi dovranno essere compiuti in modo progressivo e parallelo. Tale programma verrebbe deciso dall'autorità Legislativa su proposta dell'esecutivo dell'Unione; quest'ultimo sarebbe responsabile della realizzazione del programma e Le sue· decisioni entrerebbero··i n vigore dopo l,m HA (5) certo tempo a meno che non siano oggetto di un veto esplicito e fortemente maggioritario da parte dell'organo Legislativo. 50. b) politica di concorrenza ·--~··. ~· · L'esistenza di un Libero mercato consente di destinare Le risorse disponibili alla maggiore produttività possibile solo in presenza di regole comuni di concorrenza. 0211 I SCH/nat WP - 15 - PE 80.497/riv. 51 . A tale propo~ito, Le disposizioni dei Trattati, i regolamenti e Le di rettive, nonché La ~iurisorudenza co~unita~~ · a hanno permesso Lo sviluppo di una "politi ca di concorrenza" efficace e financo esemplare in taluni suoi aspetti (in particolare attraverso L'estensione delle competenze attribuite all' esecutivo comunitario). 52 . Tale politica ha tuttavia incontrato taluni Limiti nel caso della impr~se conc orrenza fra (ve di mancanza di un regolamento relativo al controllo deLL e concentrazioni) e soprattutto degli interventi dello Stato nella vita econo micq (vedi sovvenzioni dirette o occulte, re~ime delle imprese UE oubbl iche). La tendenza all'oligopolizzazione della struttura industri ale e ql i effetti della crisi attuale inducono anche a ri tenere che Le Istituzioni alla potenza ~ei AH co munitarie abbiano un po' perduto il controllo di tale politica di fronte grandi gruppi industriali e soprattutto alle iniziative unilater ali e risolute di taluni Stati membri; cos, La Comunità si é EU preoccupata di vi etare talune pratiche piuttosto che di deline are La necessaria ristrut turazione dell'industria europea. L'~n ione ~oli tica dovrà quindi, i n primo Luogo, restaurare L'autorità della HA 5~. co mune di concorrenza, in particolare nei confronti del settore pubbli ~p e degl i Stati stessi. Le attuali Lacune normative dovranno pertanto E essere rapid amente colmate con un conseguente rafforzamento dell'autorità AH U deLL ' esecut i vo (ooteri d'informazione, d'inchiesta, di decisione e di :; anzia ne). 54. · L'Unio ne, tuttavia, dovrà parallelamente vigilare a che La sua azione in se ttore non vanifichi La necessaria organizzazione dello spazio ~ ndust ria le EU ~ale comunitario; La politica di .concorrenza non deve impedire l ..... 1 ~, ··oduz-i one • 5 '). · --~··. HA 3LL ' Unione di pas s are dallo stadio di zona commerciale a quello di zona di c) contest o g iur id ic o delle imprese L' Unione diventerà effettivamente una zona i~tegrata di scambi e di rproduzione solo a condizione che gli ostacoli dovuti a divergenze giuridiche sia no rimo ssi da un ragionevole ravvicinamento delle Legislazioni nazionali e, oaralle lamente, che alle imprese che aspirano a una collocazione immediat a al t.i vello europeo venga proposto un quadro giuriaico specifico. WP 0211 ! SCH/ nat - 16 - PE 80.497/riv. ,. 56. IL bilancio di 25 anni di sforzi comunitari in tale settore non è molto positivo: Le Legislazioni nazionali sullo statuto delle società sono tuttora ampiamente divergenti malgrado La Laboriosa adozione di 7 direttive e nessun quadro qiuriqi~o ha potuto essere creato per accogliere società a dimensione e vocazione europea; non esistono neppure norme o financo un "codice di condotta" comune applicabili alle imprese multinazionali. Eppure, dal 1975 esiste, ma solo sulla carta, un diritto unitario dei brevetti e persino un ufficio europeo dei brevetti, ma niente è ancora entrato in vigore in mancanza UE di una ratifica; La creazione di un marchio europeo è allo stato di progetto. Eccettuato il successo incontestabile dell'armonizzazione della base AH imponibile di !VA (i tassi tuttavia restano assai divergenti), L'armonizzazione fiscale progredisce molto Lentamente mentre Le Legislazioni ... nazionali ' evolvono costantemente; L'tr~itante questione delle franchigie ~ L'Unione dovrà riproporsi di colmare rapidamente questo vuoto giuridico HA 57. EU fiscali dei viaggiatori trova un ostacolo nelle forti disparità dei tassi di IVA e delle imposte di consumo ••• E che ostacola L'azione delle imprese e sconsiglia persino L'organizzazione derLi Loro produzione su scala europea; a tal fine dovranno essere condotte AH U con decisione Le due azioni seguenti: - · in via prioritaria, La creazione di un quadro giuridico quanto più completo possibile per permettere La costituzione e L'attività di "imprese europee" al di Là delle contraddizioni dei diritti nazionali; tale quadro sarà EU proposto dall'esecutivo (soprattutto sulla base di proposte già esistenti) e HA approvato con una votazione a maggjoranza da parte del Legislativo; il proseguimento dell'azione di armonizzazione delle Legislazioni nazionali, in tutti i settori in cui ciò appaia economicamente giustificato, secondo un calendario preciso e vincolante. WP 02111 SCH / nat - 17 - PE 80.497/riv. 2. Politica congiuntu r ale 58. L' ar ticol o 103 CEE dispone: "gli st·a ti mehibri considerano la Loro politica di congiuntura come una questione d'interesse comune. Essi si consultano reciprocamente con La Commissione circa Le misure da adottare in funzione delle circostanze <••• ). IL Consiglio, su proposta della Commissione, può decidere all'unan.Ìmità in merito alle misure adatte alla situazione". 59. D'altra parte, L'articolo 145 CEE prevede che "il Cons i glio provvede al coordinamento delle politiche economiche generali degli Stati membri". Su queste due basi, una decisione del Consiglio del 18.2.1974 (6) mira a UE 60. stabilire un "grado elevato di convergenza delle politiche economiche degli AH Stati membri <••• > condizione indispensabile per La realizzazione progressiva dell'Unione eco npmica e monetaria". Tale decisione prevede che: economica il ~r Consig~io d& seguire da parte di ciascuno Stato membro nella politica l'anno successivo", HA o rientament~ EU - i l Consiglio fissi ogni anno, su proposta della Commissione, "gli approvi ogn i 5 anni, su proposta della Commissione, un programma di politica economica a medio termine che mira ad "assicurare La AH U E convergenza delle politiche economiche globali", -s iano previst e consultazioni permanenti e preliminari in merito alle misure di politica economica contemplate dagli Stati membri, come pure alla possibilità di esaminare d'urgenza in seno al Consiglio misure economiche o 61. HA Consiglio". EU di bilancio di uno Stato membro "che si discostino dagli orientamenti del IL carattere prec i so -ovvero vincolante -dei testi contrasta in modo si ngolare con La realtà della situazione attuale: tali meccanismi funzionano poco o male e non "incidono " sulla realtà delle cose; nei confronti dei programmi annuali o a medio termine (7) si manifesta una evidente disaffezione deql i.~;--.Stati e persino delle Istituzioni comunitarie; ·gli strumenti decisivi de~La politica congiunturale (bilancio, credito, prezzi, redditi) sono ma neggiati in modo totalmente autonomo da ciascuno Stato membro ••• WP 0211I SCH/nat 18 PE -a0.497/riv. 62. Tale constatazione di relativo insuc:eesso rispetto alle intenzioni espresse nel Trattato (e Precisate nel 1974) è in parte dovuta alla disorganizzazione delle economie nazionali determinata dalla crisi, nonchè alle divergenze di ordine politico sulle priorità economiche; ma La causa fondamentale çle_Lt'insuccesso risiede soprattutto nel fatto che "non esiste una fiducia reciproca sufficiente a trasferire ad organismi comuni di gestione Le compe_tenze che . sarebbe indispensabile conferirgli", come faceva osservare già 63. n~Lla sua relazione sull'Unione europea. UE nel 1975 il sig. Tindemans Tale situazione ha per effetto quello di compromettere t'efficacia delle AH azioni condotte in maniera unilaterale da ciscuno Stato membro (mancanza di effetti d'accompagnamento, ovvero contraddizione tra politiche di deflazione/rilancio condotte dai grandi partners commerciali) e di impedirgli EU di reagiri insieme e quindi efficacemente nei confronti di fenomeni esterni (aumento a Livello mondiale dei tassi d'interesse>; tale situazione rende che basarsi su un minimo di coesione e di coerenza economica. L'Unione dovrà quindi compiere progressi considerevoli in tale settore, AH UE 64. dev~ HA parimenti assai aleatorio il consolidamento di un Sistema monetario europeo tenéndo conto della diversità delle strutture e delle consuetudini nonchè della difficoltà di tenere effettivamente sotto controllo ogni congiuntura economica; si potrebbe ad esempio prevedere di: -sviluppare complessivamente gli strumenti comuni d'intevento (bilancio e EU : assunzione ed erogazione di prestiti), pi~ HA fissare in maniera precisa e vi~colante obiettivi prestabiliti dagli -· -~ Stati membri nei settori chiave (disavanzo di bilancio, tassi d'interesse>, -prevedere un meccanismo di "vigilanza" sulle misure nazionali sulla scorta di quello previsto nel quadro dello SME o anche del Fondo monetario internazionale, meccanismo accompagnato da eventuali sanzioni, ad esempio, nella concessione dei prestiti, ovvero degli stanziamenti di bilancio, ·.~-:·. -affidare all'esecutivo dell'Unione competenze pi~ ampie e pi~ autonome nella valutazione delle esigenze della situazione economica, Lasciando al potere Legislativo Le possibiLità di opporsi att-ra-verso una votazione a maggioranza a talune decisioni. WP 0211 I SCH /nat - 19 - PE 80.497/riv. 3. Politica monetaria e finanziaria l' 65. Con tale espressione si fa riferimento ai meccanismi comuni in materia di r egolazione dei tassi di cambio (SME) e di ricorso ai mercati dei capitali (assunzione ed erogazione di prestiti). Questi due elementi verranno esaminati ne LL'ordine. Sistema monetario eur.opeo UE La problematica dello SME -dalla creazione del "serpente" nel 1969 alla 66. isti tuz ion e dell'attuale "sistema" nel 1979- è sufficientemente nota per cui AH no n occorre ricordarne qui La storia. Sembra parimenti inutile insistere sulle ragioni che rendono 67 . EU indispensabil~ · un simile meccanismo in u~a zona economica in via d'integra zione qual è La Comunità: rapporti tra La stabilità dei cambi e La c rescita economica, Libera circolazione dei capitali, parità delle condizioni HA di concorrenza, funzionamento di un sistema di prezzi agricoli comuni, ecc. G1ova tuttavia constatare che L'unione monetaria si è sviluppata non 68 . E sulla base di disposizioni precise dei Trattati, bensì sotto La spinta diretta t Provoc ata e oerturbata. AH U degli avvenimenti monetari internazionali che L'hanno di volta in volta L' attuale sistema è spesso considerato come una delle realizzazioni 69. EU fond amentali della Comunità non solo per i suoi meriti propriamente tecnici, ma anche per il simbolo politico che esso rappresenta nei confronti sia HA dell'opinione pubblica comunitaria che del mondo esterno. Esso infatti ha .. fu nzionat o in modo soddisfacente in condizioni talvolta difficili e ha potuto mantenere in Europa una certa stabilità dei cambi che ha consentito il proseguimento dell'integrazione economica. 70. Tale sistema è tuttavia vulnerabile perchè denota allo stesso tempo Limiti e ambiguità. Nell'ambito dell'Unione .. dovran~o pertanto realizzarsi ~.:-:· progressi importanti per assicurarne i L rafforzamento e La continuità. T' WP 02111 SCH/nat - 20 - PE 80.497/riv.. 71. Lo SME è in_effetti incompiuto:. qua·rto acquisito nel corso della prima tappa (margini di fluttuazione, concorso finanziario, unità monetaria comune) potrà essere mantenuto solo mediante la rapida adozione di una seconda serie di misure (cosiddette di "istituzionalizzazione") il cui obiettivo è essenzialmente. quello di consolidare l'edificio mediante La creazione di un vero e proprio Fondo monetario europeo che amministri una parte sempre magg_iore delle ri_serve degli Stati membri, di un sistema comune d'intervento nei confronti delle altre monete, ~ome pure mediante un ampio ricorso all'Ecu, ecc. Inoltre, occorrerà anche rafforzare gli impegni paralleli di politica UE economica che gli Stati membri dovranno prendere in situazioni di squilibrio monetario: in tal modo si potrà consolidare il legame indispensabile tra la 72. AH politica monetaria e la politica economica dell'Unione. L'attuale connotazione "politica" .dello SMI; è ambigua: essa si presenta più sotto forma di un accordo tecnico e provvisorio (quindi revocabile) tra le EU Banche centrali che come un'autentica politica comune, decisa dalle Istituzioni politiche responsabili e rappresentative, ed amministrata da centrale permanente ed autonoma; la deliberata mancata pa~ecipazione di uno Stato membro al sistema attuale non è probabilmente la HA un'l~tttuzione sola - causa di tale situazione che è principalmente dovuta alle reticenze di 73. AH U E ordine politico di certi altri Stati membri. In breve, il compito dell'Unione in materia monetaria sarà dunque il seguente: adozione di misure "tecniche" che condizionino il passaggio alla seconda EU tappa dello SME (può essere previsto un meccanismo di livelli progressivi purchè il superamento di ciascun6 di essi sia irreversibtle e il passaggio HA al successivo abbia un carattere automatico, salvo decisione contraria a maggioranza degli organi politici dell'Unione), - integrazione senza riserve dello SME nel quadro istituzionale (e decisionale) dell'Unione mediante La creazione di un organo specifico (il Fondo monetario europeo) dotato di una certa autonomia ma responsabile davanti alle autorità politiche dell'Unione, partecipazione necessaria di tutti gli St9ti membri dell'Unione al sistema, se del caso secondo modalità adattate a taluni situazioni particolari. WP 0211I SCH/nat - 21 - PE 80.497/riv. Mec cani s mi di finanz i amento 74. La Comunità di spone aftua Lmen't e di p a re c'c h i meccanismi autonono.mi di rep e rimento di capi t ali e di erogazione di prestiti al servizio di alcune delle sue pol i tiche. Essi sono stati istituiti dai Trattati (BEI, CECA> o cre ati a pa rti re da quest i (EURATOM), ovvero previsti in un secondo tempo <sostegno a ll e bi Lànce dei pagamenti, Nuovo Strumento Comunitario). Essi rappr esent ano un volume finanziario non trascurab i le (4,5 miliardi di ECU nel 1980 pari a ci rca i l 20X del bilancio CEE) princi palmente destinato al UE finan ziamento di azion i d' i nteresse comune nei settori energetico <40X>, delle 1n fra s trutt ur e (30X) e produttivo (30%). Essi costituiscono indubbiamente uno r i pres e , i n particolare, dal Parlamento -e uno dei compiti dell'Unione HA l - EU ;:::s:~:~~~ di apporta rvi i miglioramenti necessari, che si possono cosi raz iorrali zza zione della politica finanziaria attraverso il raggruppamento de i va r~ meccanismi sotto un'unica autorità onde promuovere un approccio E coo rd{n ato dei mercati dei capitali e una politica di finanziamento pi~ g Lobale (tale raggruppamento potrebbe eventualmente effettuarsi sotto AH U l oi~ L' egida del la BEI nella misura in cui la sua azione- e le sue struttureso no o i~ strettamente associate a quelle dell'esecutivo dell'Unione); -promozi one dell'efficacia della politica finanziaria, da una parte, mediante EU l Ta li stnoment i nondimeno denotano talune insufficienze -sottolineate a -75 . l ' aument o progressivo ma sensibile del volume globale (il Parlamento ha proposto un impo r to di 10 miliardi per -il 1985), dall'altra, mediante un c r ~scent e ricorso a un meccanismo flessibile ma unificato di abbuoni d'i~ tere s s e HA r AH strumento prezioso d'intervento della Comunità a 3ostegno della sua azione economi ca e l e Isti t uz i oni sono unanimi nell ' auspicarne L'ulteriore sviluppo. a ca ri co del bilancio dell'Unione; - e stensi one dell'autonom i a dell'organo incaricato della gestione di tale me ccanis mo mediante La soppressione dell'attuale sistema di massimali e ~<èJ·ote sc agl ionate decise dal Consiglio e un pi~ Cibero accesso ai mercati dei capi t ali all ' in t erno dell'Unione (parallelam~nte, un controllo politico g l oba l e de l l a gest io ne f inanziaria d i tale organo verrà assicurato dall'aut o r i t à di bil ancio del l 'Unione>; WP 0211! SCH/nat - 22 - PE. 80.497/riv. -estensione del r_uolo di tale - l mecc~nismo , ,nel settore della politica ' congiunturale dell'Unione (al servizio soprattutto della politica monetaria e del credito) e possibilità di emissione diretta di prestiti dell'Unione presso il pubblico. 4. Relazioni economiche esterne (8) 76. IL Trattato CEE costituisce una solida base non solo per l'istituzione UE di un'Unione doganale, ma anche per ''L'attuazione di una politica comune in materia di commercio estero" (articolo 111, paragrafo 1>. Di fatto, le competenze comunitarie in questo settore hanno avuto uno sviluppo e una diversificazione progressiva: istituzione della tariffa esterna comune, AH partecipazfone ai negoziati commercia~; i.nternazionali (GATT>, firma di accordi di associazione (paesi mediterranei) e quindi di cooperazione HA EU economica (Canada), firma di accordi internazioanli specifici (multifibre>, avvio dell'armonizzazione di taluni strumenti di politica commerciale (crediti all'espo~tazione) ••• 77. , -·Malgrado l'esistenza di problemi reali (armonizzazione delle Legislazioni doganali, mantenimento dei contingenti nazionali nei confronti di AH U E taluni paesi), la Comunità europea ha saputo costruire un regime commerciale comune che Le ha permesso di affermarsi come la prima potenza commerciale mondiale. EU 78. E' evidente tuttavia che essa non è riuscita ad utilizzare questa forza mettendola al servizio di un'autentica strategia commerciale comune adeguata alle attuali realtà degli scambi internazionali; un'effettiva cooperazione HA nella promozione attiva delle esportazioni dei vari Stati membri è quasi assente e L'insuccesso della Banca europea per L'esportazione ha messo in evidenza Le reticenze nazionali in questo settore; ma quel che è più grave è che la CEE non svolge praticamente alcun ruolo nella stipulazione dei grandi accordi internazionali di cooperazione, conclusi ciascuno per proprio conto · -dagli Sta t i membri e re La t i vi soprattutto a l Loro approvvigionamento energetico e alla Loro attività industriale. WP 0211 I SCH/nat - 23 - PE 80.497/riv.