Info Media Basket
Saison 2015-2016
12 décembre 2015
Richard Chassot
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SKI-ALPINISME Sur nos monts, quand le patrouilleur…
DIVERS La chronique de la semaine
CYCLISME Un Tour de Romandie bien équilibré
BASKETBALL Un choc entre Hélios et Elfic Fribourg
FOOTBALL Un mauvais signal pour Michel Platini
HOCKEY Soirée cauchemardesque pour Gottéron
Sarah Kershaw: «C’est dommage
que ce match arrive déjà maintenant»
COUPE DE SUISSE • Le tirage au sort a réservé un choc Hélios-Elfic en quart de finale.
La Fribourgeoise d’Hélios, qui vise à nouveau le triplé, est impatiente de relever le défi.
FRANÇOIS ROSSIER
Si les demi-finales de la Coupe de la Ligue se sont disputées
la semaine dernière dans l’indifférence générale, les quarts
de finale de la Coupe de Suisse auront une tout autre saveur
ce week-end. Enfin, surtout un quart de finale: le choc entre
Hélios, dominateur outrageux des cinq dernières saisons, et
Elfic Fribourg, qui a hérité – un peu vite? – du statut d’équipe
à battre lorsqu’il a décidé de prendre part à l’EuroCup.
Battu en Supercoupe en septembre (72-47), puis en
championnat au début novembre (75-71), Hélios a enfin
trouvé à qui parler. Le troisième affrontement, demain à 17h
à Vétroz, s’annonce toutefois bien différent des deux premiers duels. Depuis, les Valaisannes se sont en effet renforcées avec l’engagement de la meneuse américaine Whitney
Boddie, cependant qu’Elfic s’est affaibli à cause de la blessure
de Kristina Santiago. En plus de l’avantage de la salle et sa
grande expérience des matches à enjeu, Hélios, vainqueur de
14 des 15 derniers trophées mis en jeu, pourra compter sur sa
capitaine Sarah Kershaw. La Fribourgeoise, qui s’était blessée
en début de deuxième quart lors du dernier match contre Elfic, est remise de sa blessure à la cheville. A quelques heures
de la venue des elfes, la Matranaise, établie depuis plusieurs
années en Valais, a pris le temps de détailler ce choc, de faire
le point sur le basket féminin et d’évoquer son avenir.
Sarah Kershaw, dans quel état d’esprit abordez-vous ce quart
de finale de la Coupe de Suisse contre Elfic?
Je suis impatiente. C’est le genre de matches que l’on aimerait
vivre chaque week-end. Mais je suis aussi un peu déçue. C’est
dommage que ce match arrive déjà maintenant en quart de
finale. Une finale entre les deux équipes en direct à la télévision aurait fait une belle publicité pour le basket féminin.
Malheureusement, le tirage en a décidé ainsi… Nous abordons ce duel comme une finale, car, sans faire injure aux autres équipes, nous savons que le vainqueur aura une bonne
chance de soulever la Coupe de Suisse en avril prochain.
Comment imaginez-vous ce match contre Elfic?
Il y a eu beaucoup de changements depuis notre dernière
rencontre. Boddie nous a rejoints. Elfic a perdu Santiago.
Fribourg sera peut-être fatigué après son voyage en Coupe
d’Europe (Elfic a joué jeudi à Nymburk en République
tchèque, ndlr), mais il a l’avantage d’avoir disputé plusieurs
matches de haut niveau, ce qui nous a manqué ces derniers
temps. Je ne ferai pas de pronostic, mais je m’attends à un
match serré.
Si l’on se penche sur les effectifs, ils paraissent assez équilibrés,
à l’exception notable du jeu intérieur où Hélios est mieux armé.
Nous avons effectivement un avantage. Chelsea Poppens,
notre Américaine, avait d’ailleurs dominé le premier match.
Jazmine Davis, la meneuse d’Elfic, avait aussi été énorme,
mais cette fois-ci, avec Boddie, elle aura quelqu’un en face
d’elle! Sur les ailes, les styles sont très différents mais tout le
monde apporte quelque chose. Fribourg a peut-être un petit avantage au niveau du banc, mais pas dans le jeu intérieur. Grâce à Marielle Giroud, une perle rare, qui est capable à tout moment de changer le cours d’un match, nous
sommes meilleurs. Nous devons faire des dégâts dans ce
secteur où Fribourg a toujours été emprunté contre nous.
Sarah Kershaw: «Nous abordons ce match contre Elfic comme une finale.» CORRADO ZOPPI
Hélios semble avoir repris l’ascendant. Au point d’en faire
le favori de ce quart de finale?
Je ne sais pas. Le départ d’Alexia (Rol) à Fribourg a rééquilibré la situation. Lorsque nous n’avions qu’une seule étrangère en début de saison, je me disais que c’était peut-être la
fin d’un cycle. Maintenant que Boddie nous a rejoints, nous
visons à nouveau le triplé. Le challenge est plus grand que
ces dernières saisons où nous avons largement dominé le
basket féminin. Notre marge de manœuvre est réduite, mais
j’ai toujours envie de gagner. Si nous perdons dimanche, je
serai forcément très déçue. I
Jusqu’en 2017 et peut-être même 2020
A 30 ans, Sarah Kershaw possède un palmarès
long comme le bras. Après un titre de championne de
Suisse avec Elfic Fribourg en 2006, la Matranaise a
connu de nombreux échecs avec Troistorrents, puis
Nyon. Il lui a fallu attendre ces cinq dernières saisons
avec Hélios pour remplir son armoire à trophées avec
cinq Coupes de la Ligue, cinq Coupes de Suisse et
quatre titres de championne de Suisse. «J’ai fait le
tour. J’ai assez gagné», ose Sarah Kershaw avant de se
reprendre immédiatement: «Attention, j’ai toujours
envie de gagner. Si je voulais jouer pour la rigolade, je
serais avec mes copines de Sarine (son club formateur, ndlr) en 2e ligue.»
Malgré des pépins de santé, des soucis aux ischiojambiers la saison dernière et une entorse à une cheville au début novembre, la Fribourgeoise reste l’une
des joueuses les plus dominantes du pays. Bonne shooteuse, capable de jouer à l’intérieur comme à l’extérieur, précieuse en attaque comme en défense, elle est
la basketteuse suisse la plus complète de LNA. A se demander pourquoi elle n’a jamais tenté sa chance à
l’étranger? «C’est l’un de mes petits regrets. J’aurais bien
voulu connaître cette expérience, mais cela ne s’est pas
fait. Durant quelques années, j’ai par contre pu vivre
comme une joueuse professionnelle en Suisse», explique Sarah Kershaw, qui a entamé en septembre 2014
une formation de physiothérapeute à Lausanne. «Mes
objectifs ont changé», avoue-t-elle. Les études passent
désormais avant le basket. «Les réveils sont matinaux
(6h), les journées sont longues (retour en Valais vers
18h) mais je veux terminer mes études», lâche-t-elle
avec détermination. Si tout se passe bien, la Fribourgeoise obtiendra son diplôme en 2017.
Tout en avouant que sa motivation n’est plus aussi
forte qu’à ses débuts, l’ailière d’Hélios n’a pas encore
prévu de raccrocher ses baskets. Pas tout de suite en
tout cas. «Je pense jouer jusqu’à la fin de ma forma-
tion en 2017, ensuite cela dépendra des opportunités.
Je vais chercher un travail. S’il y a alors moyen de
combiner les deux pourquoi pas, mais la priorité ira
clairement à mon travail.»
Sarah Kershaw se sent «chaque année plus vieille»,
mais cela ne l’empêche pas de rêver. Membre de
l’équipe de Suisse de 3 x 3, une discipline en plein développement dans le monde, la Fribourgeoise laisse
la porte ouverte à une reconversion. «J’aime le 3 x 3.
Cette discipline m’intéresse et me motive beaucoup.
Cette année, nous sommes allées aux Jeux européens
de Bakou. Il nous a malheureusement manqué des
points pour aller aux mondiaux. Si Swiss Basketball
décide de mettre l’accent sur le 3 x 3, je me dis que ça
serait super de pouvoir prendre part aux Jeux olympiques en 2020 à Tokyo.» Sarah Kershaw aura alors
35 ans et l’occasion de terminer sa riche carrière en
beauté. FR
AU FÉMININ
HÉLIOS - ELFIC FRIBOURG
DI 17 H
«On vise la
qualification»
> Les mots. La défaite essuyée jeudi
en EuroCup à Nymbruk (79-54) n’a
pas douché les ardeurs de Romain
Gaspoz. A peine rentré en Suisse,
l’entraîneur d’Elfic Fribourg se voulait
résolument positif au moment d’évoquer
le choc contre Hélios. «L’expérience
européenne doit nous servir à être plus
compétitifs et plus solidaires en Suisse.
Nous devons apprendre de nos erreurs,
ressortir les bonnes choses et retrouver
un maximum d’énergie», énumère-t-il.
Tout en reconnaissant que son équipe
ne se présente «pas dans la meilleure
configuration possible», le coach d’Elfic
se montre ambitieux: «Depuis notre
dernière rencontre, les critères ont
changé. Il y a beaucoup d’inconnues.
Nous avons construit une équipe pour
être dominants en Suisse. Il y aura un
vrai match. Il faudra être capable
d’imposer notre jeu, mais on y va en
visant la qualification.»
> Les maux. Elifc jouera sans Kristina
Santiago ni Tiffanie Zali (blessées). Emily
Correal sera surnuméraire, la place de
2e étrangère revenant à Ana Radovic.
> Et moi? Elle, c’est Jazmine Davis. Déterminante lors de la victoire d’Elfic lors du
1er tour (71-75) avec 32 points, 7 rebonds
et 7 passes décisives, la meneuse américaine des elfes, passée au travers de
son match de Coupe d’Europe jeudi à
Nymburk (6 points à 2/22 aux tirs), va
devoir briller de mille feux contre Hélios.
Il en va de l’avenir des Fribourgeoises en
Coupe de Suisse. Mais avec Whithney
Boddie sur sa route, sa tâche n’aura rien
d’une sinécure. FR
COUPE DE SUISSE
Quarts de finale:
Sion (LNB) - Winterthour
Espérance Sportive Pully - Alte Kanti Aarau
Bellinzone - Riva Muraltese
Hélios Valais - Elfic Fribourg
sa 14h30
sa 15h
sa 17h30
di 17h
LIGUE B
Meyrin - Elfic Fribourg Génération
sa 14h
Messieurs
COUPE DE SUISSE
SAM Massagno - Lugano Tigers
Starwings Bâle - Boncourt Red Team
Lions de Genève - Union Neuchâtel
70-82 (37-40)
sa 17h30
sa 17h30
LIGUE B
STBerne-Giants - Villars
Martigny - Académie Fribourg
1. Vevey Riviera
2. Nyon
3. Lausanne
4. Pully
5. BCKE Wallabies
6. Grasshopper Zurich
7. Meyrin
8. Villars
9. Académie Fribourg
10. Lugano Tigers M23
11. Martigny
12. ST Berne-Giants
sa 16h30
di 16h
10 10
10 9
10 9
10 7
10 6
10 5
10 5
10 4
10
10
10
10
0 847-624 20
1 901-677 18
1 797-581 18
3 727-600 14
4 760-740 12
5 754-726 10
5 692-726 10
6 786-805 8
2 8 631-772
2 8 647-898
1 9 665-875
0 10 600-783
4
4
2
0
PREMIÈRE LIGUE
Sarine - Chêne (à Villars)
MÉMENTO
sa 17h30
BASKETBALL
DANIEL CLERC
Poppens et Hélios aussi
à l’heure de la Coupe
En quart, les Vétrozaines
reçoivent Fribourg ce dimanche,
dans ce qui s’annonce comme
une finale avant l’heure. Sion
attend Winterthour. PAGE 26
COUPE DE SUISSE
SPOR
““SAMEDI 12 DÉCEMBRE 2015
HÉLIOS - FRIBOURG
Une finale avant l’heure
Le dern
de l
Les Vétrozaines attendent Fribourg ce dimanche en quart de finale (17 h). Meilleure arme offensive
des Valaisannes, Chelsea Poppens est prête à relever le défi.
JÉRÉMIE MAYORAZ
POPPENS A LA WNBA
EN LIGNE DE MIRE
Depuis six saisons, ils animent
presque à eux seuls le basket
féminin suisse. Comme s’ils
étaient inséparables. Et cette
saine rivalité ne se tarit pas aujourd’hui, au contraire. Quelle
que soit la compétition, Hélios
et Fribourg dominent toujours
outrageusement les débats, reléguant leurs adversaires à de
simples faire-valoir. Alors quand
le tirage au sort de Swiss
Basketball a mis Vétrozaines et
Fribourgeoises face-à-face pour
les quarts de finale de la Coupe
de Suisse, un sentiment de gâchis a envahi les esprits concer-
Chelsea Poppens, c’est l’arme offen-
sive numéro Le
un d’Hélios.
Avec sesdéfend son tro
FC Sion
COUPE DE SUISSE
21,2 points de moyenne, la native
a fait des
siennes quarts
les raquet- de finale de
dimanche dans ledetes.l’Iowa
cadre
Malgré un genou toujours récal-
C’est juste
«
z
dommage qu’il
n’y ait pas plus
d’équipes
comme Elfic
et nous.»
Chelsea Poppens, c’est 21,2 points de moyenne cette saison. DANIEL CLERC/A
CHELSEA
POPPENS
JOUEUSE D’HÉLIOS
nés. Le vainqueur de ce duel programmé dimanche à 17 heures
ne sera-t-il pas inévitablement
sacré le 9 avril prochain à
Zurich? «C’est une évidence, note
l’Américaine Chelsea Poppens
qui ne s’attendait pas à si peu de
concurrence en rejoignant le
Valais cet été. On fait avec et en
tant qu’athlète tu cherches toujours à montrer ce que tu vaux, peu
importe l’adversaire. C’est juste
dommage qu’il n’y ait pas plus
d’équipes comme Fribourg et
nous.»
Constat amer
A moins d’une montagne de
blessures ou d’un effectif complètement remanié ici ou là, tout
suspense sera donc clos dès dimanche soir et la finale de la
Coupe de Suisse, plus grand événement médiatique du basket
helvétique, virera à la démonstration. Du moins chez les femmes. Amer constat qui devrait
inciter les spectateurs à se déplacer en masse ce week-end.
Comme ce fut le cas lors du premier affrontement valaisano-fribourgeois, avec une salle de
Bresse joliment garnie.
On l’a compris, cet Hélios Fribourg, deuxième du nom,
vaudra cher. Un match pas
comme les autres où personne
ne voudra se rater. Lors du premier tour de championnat, les
elfes de Romain Gaspoz s’étaient
imposées 71-75 sur parquet vétrozain, prenant un petit avantage psychologique et confir-
mant une redistribution des cartes après quatre ans de règne valaisan. Depuis le 1er novembre,
la donne a passablement changé. Dans les rangs valaisans, l’arrivée de Withney Boddie a insufflé un nouvel élan. «Nous avions
besoin de quelqu’un de plus expérimenté pour diriger le jeu.
Withney est une joueuse intelligente, elle possède une vision globale et un tir efficace. C’est assurément un gros plus pour nous»,
poursuit la pivot américaine.
Pendant qu’Hélios intégrait sa
nouvelle recrue US, Fribourg
s’échinait sur la scène européenne avec cinq défaites en autant de matchs, la dernière jeudi
soir en République tchèque face
à Nymburk (79-54). Plus dur encore, la blessure de Kristina
Santiago, de loin la meilleure
joueuse de la ligue (27,9 points
et 9,1 rebonds de moyenne).
Touchée lors du match
d’Eurocup disputé à Landes,
l’Américaine s’est déchiré les ligaments croisés d’un genou et a
fini sa saison.
citrant après deux opérations. «Je
me suis blessée quand je jouais en
Australie, avec les Melbourne Boomers (ndlr: en 2013). Une déchirure
des ligaments croisés du genou survenue lors d’un des derniers matchs
de la saison, à la suite d’un choc
avec une adversaire. Aujourd’hui, ça
va mieux, mais je reste à 85-90% de
mes capacités normales.» Après
une saison en Pologne sous les
couleurs d’AZS UMCS Lublin, l’Américaine de 24 ans découvre le championnat suisse, dix ans après une
première visite au Matterhorn lors
d’un voyage familial. «Ici, le niveau
est bien plus bas qu’en Australie ou
en Pologne. Mais c’est une ligue qui
me permet de reprendre confiance
et de revenir au top de ma forme.
Mon objectif reste de retrouver un
jour le chemin de la WNBA (ndlr: le
pendant féminin de la NBA).»
Draftée en 18e position par les Seattle Storm en 2013, puis coupée en
présaison, Chelsea Poppens a tout
de même disputé huit matchs avec
les Silver Stars de San Antonio
(7,9 minutes de temps de jeu,
1,1 point, 2,1 rebounds). Suffisant
pour lui rappeler d’excellents souvenirs. «La WNBA, c’est le but de toute
joueuse aux USA. J’ai encore eu des
contacts cet été avec San Antonio.
Une fois totalement remise, je
pense avoir mes chances.» A condition, bien sûr, de briller avec Hélios. }
JM
Avantages Hélios
Si l’on ajoute encore l’avantage
de la salle, Hélios paraît le mieux
armé pour passer l’épaule. Mais
la Coupe reste la Coupe, avec
ses surprises, ses émotions.
«Jusqu’ici, c’est notre match le plus
compliqué. Nous en avons conscience et cela rend le challenge excitant. Si nous arrivons à mettre en
place notre jeu, il n’y a pas de raison que ça se passe mal», conclut
Chelsea Poppens, prête à défendre sur n’importe quelle joueuse
intérieure. }
COUPE DE SUISSE
Quarts de finale féminins
Aujourd’hui
14.30 Sion - Winterthour
15.00 Pully - Aarau
17.30 Bellinzone - Riva
Dimanche
17.00 Hélios - Elfic Fribourg
Quarts de finale masculins
Massagno - Lugano . . . . . . . . . . . . . . .70-82
Pully - Fribourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54-98
Aujourd’hui
17.30 Starwings - Boncourt
Lions de Genève - Neuchâtel
LNBM
Sion rêve d’exploit contre Winterthour
Y CROIRE. Alors que Hélios
et Fribourg joueront une finale
avant l’heure, Sion tentera lui
aussi de franchir l’écueil des
quarts. Face à lui ce samedi à
14 heures 30, le BC Winterthour, soit l’antépénultième de
LNA. Deuxièmes du groupe
ouest de LNB derrière Nyon,
les Sédunoises ne partent pas
battues d’avance malgré l’écart
de ligue et l’absence d’étrangères dans leurs rangs. «Il est clair
que le statut de favori ne repose
pas sur nos épaules, nous n’avons
ainsi rien à perdre, convient
Murat Ileri, l’entraîneur de
Sion Basket. Cela ne va pas nous
Manon Karlen (en rouge) et Sion
vont jouer le coup à fond. LDD
empêcher de jouer le coup à fond.
Si nous arrivons à tenir une mitemps, Winterthour se mettra
peut-être à douter.»
Les Sédunoises pourront notamment s’appuyer sur leur remarquable performance au
tour précédent, lorsqu’elles
avaient sorti Lancy, autre pensionnaire de LNA, sur le score
de 60-45. Cette fois-ci la marche semble toutefois plus élevée, les Alémaniques évoluant
avec deux étrangères, dont
l’Américaine Natasha Dixon,
deuxième compteur de la ligue
(27 points de moyenne). «Elles
sont petites, il leur manque une
véritable joueuse intérieure. Il
faudra essayer d’en profiter. L’important, surtout, c’est de ne pas
avoir de regrets. On veut se faire
plaisir, se montrer au public. Ce
n’est pas tous les jours que le club
dispute un quart de finale de
Coupe de Suisse», poursuit le
coach valaisan dont l’équipe
avait été sortie par Winterthour en huitième de finale des
play-off de LNB la saison dernière. Souvent lent au démarrage, à l’image d’un diesel, Sion
ne devra pas manquer son entrée de jeu pour avoir une
chance. Même ténu, l’espoir
existe. } JM
Aujourd’hui
16.30 STBern - Villars
18.00 Pully - Vevey
20.00 Wallabies - Grasshopper
Dimanche
16.00 Meyrin - Lugano U23
Martigny - Fribourg U23
1RE LIGUE
Aujourd’hui
17.30 Chaux-de-Fonds - Sion
Sarine - Chêne
LNBF - PHASE INTERMÉDIAIRE
Groupe 1
Aujourd’hui
17.00 Lions Carouge - Wallabies
17.30 Nyon - DEL
17.30 Lucerne - PdS Troistorrents
Groupe 2
Aujourd’hui
14.00 Meyrin - Elfic
15.00 Martigny - Baden
17.30 Arlesheim - Lausanne Ville-Prilly
BASKETBALL Déplacement difficile à Genève en quart de finale de la Coupe de Suisse.
Union aura besoin d’un nouvel exploit
A l’extérieur contre Genève, le plus gros
budget basket du pays, cet après-midi à
17h30. On ne va pas se mentir: Union Neuchâtel n’aurait pas pu tomber beaucoup plus mal
avec le tirage au sort des quarts de finale de la
Coupe de Suisse. «Oui, c’est vrai. Mais nous
n’allons pas nous lamenter, ni chercher tous les
prétextes du monde. D’autres le font beaucoup
mieux que nous», coupe Manu Schmitt.
Pour passer en demi-finales, les Neuchâtelois sont condamnés à un fait d’armes retentissant. Ce qui est rassurant, dans l’histoire, c’est
qu’ils en sont parfaitement capables. On ne va
pas gagner à Lugano sans avoir de l’exploit
dans les mains, dans les jambes et dans les têtes. En comptant la Coupe, Brian Savoy et ses
camarades ont signé dix victoires en douze
rencontres depuis le début de la saison, malgré les absences et les coups durs. Aucune
équipe de l’élite n’a fait mieux. Union est
même la seule formation du haut du panier à
avoir réussi à s’imposer sur le terrain d’un adversaire direct (à Lugano, donc).
«Nous savons qu’il nous faudra réaliser un
match quasi parfait pour espérer nous qualifier»,
relance Manu Schmitt. «Mais tous les gars ont
envie de réussir un gros truc. Même s’ils sont conscients de la difficulté du challenge, ils savent que
Brian Savoy (à droite) face à Steeve Louissaint:
Union avait réussi à dompter l’armada genevoise
le 18 octobre à la Riveraine. ARCHIVES CHRISTIAN GALLEY
c’est faisable. Nous avons déjà battu Genève cette
saison (81-68 le 18 octobre à la Riveraine) et
nous avons déjà gagné au Pommier. Même si
nous aurions pu espérer un tirage plus facile, ce
sera une rencontre excitante à jouer et j’ai hâte d’y
être. Je pense que les spectateurs qui se déplaceront ne regretteront pas leur après-midi. Je re-
grette simplement que cette affiche ne soit qu’un
quart de finale.» Genève devra composer sans
Ramseier (suspendu), alors qu’Union est toujours privé de Sylla (blessé).
Contrairement au championnat, le couperet s’abattra dès la dernière sirène sur le cou des
perdants. «La différence se situe au niveau de la
sanction et de la conséquence du résultat, mais
nous faisons abstraction de cela», assure l’entraîneur neuchâtelois. «La pression ne sera pas
sur nous, dans la mesure où s’incliner à Genève
n’aurait rien de déshonorant. Cela dit, ce n’est
pas quelque chose que nous envisageons. Nous
avons envie d’aller plus loin et nous allons jouer
notre chance à fond, avec notre forme du jour et
nos qualités, en essayant, comme toujours, de
maîtriser les deux ou trois secteurs clés.»
Ne pas laisser les Genevois profiter de leur
jeu rapide ni contrôler le rebond offensif, ne
pas accorder de shoots ouverts à Mladjan et
compagnie, les premières consignes sont déjà
données. «Nous allons chercher à les perturber,
et eux ne se gêneront pas de nous rendre la pareille», résume Manu Schmitt. «Avec de la fluidité et en évoluant à notre rythme, nous savons
que nous pouvons être performants.»
Certitude: le billet pour les demi-finales de la
Coupe de Suisse ne se bradera pas. } PTU
Basketball
Boncourt vise
le dernier carré
Page 29
Le chiffre
6
Cela fait exactement 6 ans, 10 mois
et 21 jours que le BC Boncourt n’a
plus gagné un quart de finale de
Coupe de Suisse. La dernière victoire à ce stade date du 21 janvier
2009. À domicile, les Ajoulots, dirigés alors par Olivier Le Minor,
avaient sorti Lugano (70-61). En
demi-finale, le 18 février 2009 dans
le chaudron, Boncourt avait été
battu 56-58 (27-23) par Vacallo.
L’Américain Jeff Fahnbulleh avait
manqué le dernier tir.
Au rebond
Bastien Grédy: fin de saison
Gros coup d’arrêt pour Bastien
Grédy (20 ans). Joueur important
de l’équipe de première ligue du
BC Boncourt (10 points de
moyenne depuis le début du
championnat) aussi contingenté
dans l’équipe fanion (1 apparition
en fin de rencontre contre Swiss
Central et... 3 points marqués),
l’Ajoulot est malheureusement
victime d’une rupture totale des
ligaments croisés d’un genou. Il
sera opéré tout prochainement à
Bâle et sera indisponible jusqu’à la
fin de la saison.
«Jura Basket du Cœur»
mercredi prochain
Mercredi prochain, de 16 h 30 à
18 h à l’Oiselier de Porrentruy, et
pour la deuxième année d’affilée,
l’entité Jura Basket, fruit de la
collaboration entre le BC
Boncourt et l’IBC Delémont, va
organiser une fête de Noël pour
ses jeunes joueurs. Cette
manifestation, intitulée «Jura
Basket du Cœur», permettra aussi
de penser aux plus démunis et
profitera à l’association caritative
des Cartons du Cœur. Lors de cet
après-midi, les enfants
participeront à des ateliers basket
sur le thème de Noël. Chacun
d’entre eux apportera un jouet
neuf (petites peluches, jeu de
société, poupée, etc.) qui sera
remis aux «Cartons du Cœur».
Tous les donateurs externes au
club sont également invités à
participer à l’opération. FD
n BASKETBALL COUPE DE SUISSE, QUARTS DE FINALE
Un rendez-vous à ne pas
manquer pour le BC Boncourt
V Le BC Boncourt s’en va
– Upson, Ross, Burnatowski
côté bâlois; Arledge, Brown et
Norfleet côté ajoulot: ces trios
d’étrangers se valent-ils?
– Dans l’ensemble, on peut
le dire, même si les valeurs
basket ne sont pas les mêmes,
car ils ont deux joueurs intérieurs et nous un. Leurs trois
étrangers marquent 49 points
par match, leur apport est un
peu plus élevé que celui de nos
étrangers (n.d.l.r.: 41), mais
c’est un peu une obligation,
car derrière, il n’y a que Fuchs.
Le reste de l’effectif: c’est là
que la différence doit se faire.
Il faut que notre banc apporte
bien plus que le leur.
défier les Starwings bâlois
aujourd’hui (17 h 30) à
Birsfelden. L’enjeu: une place en demi-finale de la Coupe de Suisse.
Un quart de finale de Coupe
de Suisse, qui plus est abordable, ne se présente pas tous les
jours. Aujourd’hui dans la salle des Starwings, le BC Boncourt possède une belle opportunité de donner du piquant à
sa saison. Les Jurassiens sont
actuellement 8es d’un championnat de LNA qui ne leur a
pas franchement donné satisfaction jusqu’ici, mais ils restent sur une sortie encourageante (défaite 74-81 contre
Fribourg Olympic dans le
chaudron). Et si les Bâlois les
précèdent au classement, l’entraîneur Antoine Petitjean et
ses hommes les ont battus sèchement le 23 octobre dernier.
– Antoine Petitjean, ce quart
de finale est-il l’un des matches les plus importants de la
saison?
– On ne peut pas le savoir,
puisqu’elle n’est pas finie et
qu’on n’en a fait que la moitié,
mais on est à 40 minutes de
pouvoir jouer une demi-finale
et cela fait longtemps qu’on
n’a pas pu atteindre un niveau
de compétition comme celuilà. Il faut que l’équipe soit au
rendez-vous. Ce match n’est
pas seulement important pour
l’équipe, il compte aussi énormément pour le club.
– Les Starwings, ce n’est pas
un mauvais tirage, mais qu’en
est-il du fait de les affronter à
l’extérieur?
– On sait que la Sporthalle
ne nous a pas réussi ces der-
Antoine Petitjean et les Boncourtois ont l’occasion, ce soir, de retrouver
ARCHIVES ROGER MEIER
les demi-finales de la Coupe de Suisse.
nières années, comme bon
nombre de salles à l’extérieur.
Le dernier match qu’on a remporté à Birsfelden, c’était déjà
en Coupe de Suisse (n.d.l.r.:
un huitième de finale gagné
74-79 le 1er décembre 2010)!
Ce ne sera pas évident là-bas.
Cette saison, ils ont été relativement performants chez eux,
puisqu’ils sont notamment
parvenus à battre Lugano.
– Quel bilan peut-on tirer
des matches disputés jusqu’ici
par le BC Boncourt hors de ses
bases?
– On a offert une très bonne
prestation à Winterthour, on a
gagné en coupe à Lausanne où
on n’avait pas été exceptionnel
mais où on avait fait ce qu’il
fallait. On avait été excellent
au début à Fribourg, à Genève
ça avait été très compliqué et
notre dernier match à Swiss
Central n’avait pas été de bonne facture. Celui joué à Massa-
gno est un peu à part, car
c’était un double week-end. Le
BC Boncourt de cette saison
peut être comparé à des montagnes russes. Notre cheval de
bataille, c’est d’arriver à être
régulier dans le basket qu’on
propose.
– Quel impact peut avoir le
premier duel entre les deux
équipes qui avait vu Boncourt
écraser les Starwings 80-54
dans le chaudron?
– Pour moi, le premier duel,
c’est un match amical perdu
de 11 points à Boncourt. Leur
topscorer Burnatowski s’était
régalé avec 33 points. Cela
nous avait fait du bien pour le
championnat où on l’avait muselé, mais je ne pense pas que
ce match ait une incidence.
Les Bâlois avaient lâché la rencontre chez nous, ils ne
jouaient pas leur saison. Aujourd’hui, c’est un match de
coupe, c’est marche ou crève.
– Est-il possible de dégager
un favori pour cette rencontre?
– Si on peut donner le rôle
du favori à une équipe, c’est à
celle qui joue à domicile. Elle a
ses
repères,
l’adversaire
moins. Je leur donne donc ce
statut, comme je le donnerais
au BC Boncourt si c’était lui
qui évoluait à domicile.
– Les clés de ce quart de finale?
– Il n’y en a pas 36. Défensivement, il faut qu’on soit prêt à
respecter ce qu’on a préparé, en
connaissant les forces et les faiblesses de cette équipe bâloise.
Offensivement, on a du talent
pour pouvoir créer le danger. À
nous de savoir ce qu’on a à faire
et de le faire.
FRÉDÉRIC DUBOIS
Le point
Mercredi
Pully (LNB) - Fribourg
54-98 (29-56)
Hier:
Massagno - Lugano
70-82 (37-40)
Aujourd’hui:
Starwings - Boncourt
Genève - Neuchâtel
17 h 30
17 h 30
BASKETBALL
Sefolosha applaudi, mais…
NBA Devant son ancien public, Thabo Sefolosha s’est incliné à Oklahoma City avec les Hawks.
NBA. Jeudi: Oklahoma City Thunder ­ Atlanta Hawks (avec Sefolosha/11 points) 107­94. Brooklyn Nets ­ Philadelphia 76ers
100­91. Chicago Bulls ­ Los Angeles Clippers 83­80. Sacramento
Kings ­ New York Knicks 99­97. EN BREF
KEVIN DURANT IRRÉSISTIBLE
BASKETBALL Accueilli très chaleureusement par son ancien
public, Thabo Sefolosha n’a pas
signé un retour gagnant à Oklahoma City jeudi soir en NBA. La
faute à Kevin Durant! Le quadruple meilleur marqueur du championnat de NBA a, en effet, sorti
le grand jeu lors de la victoire
107-94 du Thunder devant Atlanta.
Il a réussi le septième triple
double de sa carrière – 25 points,
12 rebonds et 10 assists – pour
poser un problème insoluble à la
défense des Atlanta Hawks. SI
Golden State arrache sa
24e victoire consécutive
Le champion de NBA a peut­être trouvé la recette de l'invincibilité.
Même privé de deux titulaires et malmené comme jamais cette
saison, le champion NBA en titre a arraché à Boston au terme d'une
double prolongation (124-119) sa 24e victoire consécutive, vendredi.
Stephen Curry est finalement humain: «Je l'admets, je suis
fatigué», a reconnu le meilleur joueur de la saison 2014-15 qui a
enchaîné avec ses coéquipiers six matches de suite à l'extérieur en moins de deux
semaines.
Face à la défense très agressive de Boston, Curry a souffert avec une réussite
inhabituellement en berne (9 sur 27 au tir): le meneur des Warriors, meilleur
marqueur de NBA avec plus de 32 points par match, a tout de même fini la rencontre
avec 38 points, dont un sans-faute aux lancers francs (14 sur 14).
Warriors toujours invaincus
Les Warriors, privés de Klay Thompson et de Harrison Barnes, sont toujours
invaincus en 2015-16, mais il s'en est fallu de peu, notamment un shoot dévié de
justesse d'Isaiah Thomas à quelques secondes de la sirène, pour que les Celtics ne les
fassent chuter.
Ils ont enchaîné une 28e victoire consécutive si l'on inclut leurs quatre succès de la
fin de la saison régulière 2014-2015, soit la deuxième plus longue série d'invincibilité
de l'histoire de la NBA.
Une seule équipe a fait mieux qu'eux, les mythiques Los Angeles Lakers avec 33
succès consécutifs en 1971-72.
Oakland face à Milwaukee
La franchise d'Oakland affronte dès samedi Milwaukee avant de retrouver la
Californie. En cas de succès contre les Bucks, les Warriors peuvent décrocher un
nouveau titre de gloire: jamais une équipe n'a enchaîné sept matches de suite en
déplacement sans connaître la défaite.
Son dauphin San Antonio, pourtant privé de son meneur français Tony Parker, laissé
au repos, a écrasé les Lakers de Kobe Bryant 109 à 87.
Cleveland a conforté sa première place dans une conférence Est très serrée avec sa
démonstration à Orlando (111-76) grâce aux 25 points de LeBron James.
Les Cavaliers (15 v-7 d) sont sous la menace des inattendus Charlotte Hornets (14 v-8
d) qui ont surclassé Memphis dans sa salle (123-99) grâce aux 33 points de Kemba
Walker et 20 points de Nicolas Batum.
En chiffres
Le chiffre du jour: 115, la moyenne de points marqués à l'extérieur par Golden
State cette saison. Les Warriors sont plus prolifiques à l'extérieur que dans leur salle.
Aucune équipe lors des vingt dernières saisons NBA n'a marqué autant de points en
déplacement à ce stade de la saison que Golden State.
La «stat» du jour: 24 points, 11 rebonds, huit passes, cinq interceptions, cinq
contres, la ligne de statistiques de Draymond Green, l'ailier fort de Golden State qui
a réussi à Boston un rarissime «5x5», les cinq catégories de statistiques à cinq unités
et plus. Green est seulement le troisième joueur de l'histoire après Hakeem Olajuwon
et Derrick Coleman à finir un match avec plus de 20 points, dix rebonds, cinq passes,
cinq contres et cinq interceptions.
Draymond Green Full Highlights at Celtics (2...
Le record du jour: 11'409, les rebonds défensifs captés depuis ses débuts NBA par
Kevin Garnett. Avec ses quatre rebonds lors de la défaite des Wolves à Denver (111108), le vétéran de Minnesota a dépassé Karl Malone en tête du bilan historique de la
NBA.
Kevin Garnett Sets Record for Career Defens...
(nxp/afp)
basket
Successo dei Tigers nei quarti di finale di Coppa Svizzera
Massagno troppo leggero,
in “semi” ci va il Lugano
o
Massango
e Lugano
hanno dato vita
a una partita
contraddistinta
da tanti errori.
(foto Maffi)
di marco galli
Tigers avanti in Coppa Svizzera,
raggiunte le semifinali, dopo aver
battuto, senza lode né infamia, la
5 stelle SAM Massagno. Questo il
verdetto del terzo derby stagionale, sicuramente il più brutto per la
sequenza impressionante di errori
su entrambi i fronti (ben 36!), tanto
che gli assenti, stavolta, non hanno
avuto torto… Il Lugano ripresentava Stockalper, ma ovviamente a
mezzo servizio visto che “digiunava” da un mese a livello competitivo. I bianconeri hanno fatto la differenza perché hanno saputo trovare
le giuste individualità nel momento
decisivo del match. E qui alludiamo
soprattutto al terzo quarto quando,
sul 45-49 per gli ospiti, Axel Louissaint ha centrato due volte il canestro, dapprima con una schiacciata
al volo che da sola valeva il prezzo
del biglietto, e successivamente ha
con una tripla che, di fatto, ha chiuso il conto visto che la sua squadra
è passata sul +9 al 5’ (45-54). La formazione di casa, a tratti anche convincente, ha tentato di replicare ma
la frittata era fatta, così che al Lugano è stato così sufficiente controllare la situazione fino al termine.
Un successo che porta la firma
innanzitutto di Dominique Rambo, che ha segnato e dettato i tempi, anche se non sempre in maniera costante. Poi, come detto, Axel
Louissaint, che ha confermato il
suo talento e anche freddezza nel
concretizzare le due occasioni citate nel terzo quarto. Rimproverabile,
invece, per gli errori.
Male la 5 stelle SAM: se da una
parte gli svizzeri (anche se in modo
discontinuo) riescono qualche volta a rispondere, se Badji Pape dà
sempre il suo apporto spalleggiato
in parte (13 punti nel primo tempo e solo 7 nel secondo…) da Day,
Geahart non ha più alibi, zero punti
e… zero in tutto. Segnava molto nel
precampionato, ma nei match che
contano continua a essere assente
e a questo punto è meglio che a Natale la dirigenza pensi davvero di
rimandarlo a casa con un biglietto
di sola andata...
A fine gara non molto soddisfatto
coach Jaumin: «OK per la vittoria,
ma di sicuro abbiamo disputato il
nostro peggior incontro stagionale.
Troppi gli errori difensivi individuali, inaccettabili 27 punti subiti
in un solo quarto. I giocatori pensano che le partite si vincano in modo
facile, ma non è così. Successi come
questi servono per l’obiettivo sportivo, ma quando vengono decise da
prodezze individuali non mi danno
di certo indicazioni tecniche confortanti».
Il terzo derby stagionale, sicuramente il più brutto
disputato finora, ha visto gli ospiti imporsi per 80-72.
Decisivo per i bianconeri Rambo, mentre sul fronte
dei massagnesi ha nuovamente deluso Gearhart.
Duro coach Gubitosa: «Gli svizzeri crescono, lui no!».
A dir poco lapidario coach Gubitosa: «Facciamo anche delle buone
cose, ma dopo i primi errori ci blocchiamo e marciamo sul posto. Non
capisco perché in allenamento certe cose funzionino e in partita no.
Gli svizzeri stanno dando segnali
di ripresa, Gearhart no, quindi abbiamo giocato senza due giocatori,
calcolando che non avevamo Varidel».
COPPA SVIZZERA MASCHILE, QUARTI
Pully - FRIBORGO
54-98
5 stelle SAM - LUGANO
72-80
oggi 17.30
Starwings - Boncourt
Ginevra - Neuchâtel
oggi 17.30
5 STELLE SAM - LUGANO 72-80
Un’altro derby da... “semi”
5 STELLE SAM: Bracelli 5, Kraljevic, Magnani 8, Ishiodu 5, Pape 20,
Andjelkovic 7, Appavou, Grüminger 6, Gearhart, Day 19.
LUGANO: Sztarkman 1, Stockalper,
Stimac 18, Kozic 13, Aw 19, Rambo
24, Mussongo.
NOTE: Palamondo di Cadampino, 500 spettatori; arbitri Clivaz,
Stojcev e Tagliabue. Al tiro: 5 stelle SAM 24/60 (16/35 da 2, 8/25 da
3, 14/19 nei liberi); Lugano 31/56
(28/38, 3/18, 17/21).
Derby anche al femminile tra
Metanord Bellinzona e Fizzy Riva
Muraltese. Oggi al Palasport di Bellinzona si giocherà per i quarti di
finale di Coppa Svizzera. Entrambe
le squadre non arrivano all’appuntamento nel miglior dei modi.
Sponda Bellinzona, il dottore
ha infatti bloccato la Burdgess, da
tempo alle prese con forti dolori
alla schiena. Il club della capitale
tuttavia è riuscito, “last minute”, a
tesserare a gettone una sostituta,
la statunitense Tamara Nesmith,
(27-22, 37-40, 49-59)
LNB MASCHILE
Meyrin - Lugano U23
domani 16.00
Prima Lega
Pirates – SAV Vacallo
domani 15.00
Boncourt U23 – SAM U23 20 dicembre
classe 1991, 182 cm, di ruolo ala,
che nell’ultimo campionato in
Venezuela terminato a metà novembre ha chiuso con 17 punti di
media, mentre nella stagione 20142015 in Lussemburgo, ha fatto segnare 26 punti di media a partita.
Per coach Bernasconi «è una buona
opportunità anche se la giocatrice
non ricopre il ruolo specifico della
Burdgess. Tuttavia Tamara può variare su più fronti. Ovviamente non
possiamo sperare che faccia la differenza, si allena da un paio di giorni, perlomeno a livello di straniere
siamo alla pari». Sull’altro fronte,
il Riva Muraltese da una settimana
sta “ospitando” Samantha Martin
(un ritorno il suo dopo aver disputato la seconda parte della scorsa
stagione), che sostituisce l’infortunata Seabrook. Coach Valter Montini: «La giocatrice ha sì disputato
qualche allenamento, ma è lontana
dalla migliore condizione, speriamo ci possa comunque dare una
mano sotto i tabelloni; sarà importante gestire questo settore».
Quest’anno le due squadre si
sono già affrontate una volta, il 1.
novembre, sul parquet sopracenerino, e ad imporsi sono state le
momò per 52-65.
COPPA SVIZZERA FEMMINILE, QUARTI
Sion - Winterthur
oggi 14.30
oggi 15.00
Pully - Kanti Aarau
Bellinzona - Riva/M.
oggi 17.30
Hélios - E. Friborgo
Spazio alla Coppa Svi
supersfida Losanna-L
BASKET | COPPA SVIZZERA MASCHILE
I Tigers sbranano la Sam
Il Lugano vince
con merito il derby che
lo porta alle semifinali:
al Palamondo di
Cadempino finisce 70-82
di Dario ‘Mec’ Bernasconi
La squadra bianconera ha legittimato la sua vittoria con un secondo e terzo quarto dove ha lasciato
le briciole alla 5 stelle Sam Massagno, 10 e 12 punti. Un Lugano ben
diretto da Rambo che ha fatto
una buona prova difensiva e con
una prestazione al tiro di rilievo,
ben coadiuvato da un ottimo Stimac, capace di mettere il bavaglio
a Badji quando non era Aw ad occuparsene. Bene anche Louissaint con una schiacciata su rimbalzo che valeva il biglietto d’entrata. Se Sztarkman non ha trovato punti, Kozic è stato molto regolare nel suo apporto, mentre
Stockalper ha fatto qualche minuto per riambientarsi. In casa
Sam, Day, dopo un primo quarto
di ottima regia, si è spento e ne ha
sofferto la squadra, con un canestro in azione per i restanti altri
tre quarti. Nullo e ancor di più un
Gearhart sempre più sull’aereo
col solo biglietto d’andata. Bene
per contro Bracelli e Andjelkovic.
Badji è stato così il migliore dei
suoi, ma da solo non poteva fare
molto di più anche perché ben
contenuto dalla difesa ospite.
Primo tempo certamente non di
grande livello tecnico con le due
squadre in gara a chi perde più
palloni: 11 la Sam, 10 il Lugano.
Scappa avanti la Sam che va sul
7-0 dopo 3’ e i bianconeri a recuperare con identico parziale. Ma
sono ancora i padroni di casa
con Day a fare uno strappo, 12-7,
con il Lugano a sbagliare un po’
troppo. Di nuovo parità a quota
17 al 6’ e primo vantaggio di Kosic e compagni 17-18. Ma il finale
di quarto è ancora dei padroni di
casa che chiudono con una tripla
di Grueninger, 27-22. Nel secondo quarto, Kosic ricuce subito e
c’è di nuovo parità al 3’, 32-32. Il
Lugano allunga fino a +3, ma un
3+1 di Day rimette avanti i suoi. Il
finale di quarto è bianconero: gli
ospiti arrivano a +5, 35-40 al 9’,
prima che Badji schiacci il meno
3, 37-40.
Nel terzo quarto un parziale di 80 permette a Stimac e compagni
di andare a +12, 45-57 al 7’, prima
di chiudere a +10 all’ultima pausa.
Nel quarto conclusivo non c’è più
partita: in casa Sam ognuno va
per conto suo, il Lugano va a canestro, sale fino a +17 e lascia
qualche briciola ai padroni di
casa negli ultimi secondi.
«Non sono contento di come abbiamo giocato nel primo quarto,
con una difesa inguardabile,
BASKET
Coppa Svizzera
Uomini, quarti di finale
5 stelle Sam Massagno
Lugano Tigers
(27-22, 37-40, 49-59)
5 stelle Sam Massagno: Martino, Bracelli
5 (1/3, 1/3), Kraljevic (0/2), Magnani 8
(1/2, 2/4), Ishiodu 5 (1/1, + 2/2), Badji 20
(8/13, + 4/8), Andjelkovic 7 (3/7, 0/1, +
0/1), Appavou (0/1), Grueninger 6 (1/2,
1/4+ 1/2), Gearhart (0/1, 0/2), Day 19 (2/7,
3/7, + 6/6)
Lugano Tigers: Stockalper (0/1), Sztarkman 1 (0/6, + 1/2), Stiimac 18 (7/8, 0/1, +
4/4), Koludrovic, Aw 13 (9/11, + 1/2), Cafis, Louissaint 7 (2/5, 1/3), Rambo 24 (6/8,
2/3, + 6/8), Mussongo, Arnaboldi
Arbitri: Clivaz, Stojcev, Tagliabue
Note: 300 spettatori. Tecnico a Day al
23’18” e ad Aw al 35’29”. Percentuali da
2, da 3 e nei liberi: Sam 16/35, 8/25,
14/19; Lugano 28/38, 3/18, 17/21. Rimbalzi difensivi e offensivi: Sam 18 e 10;
Lugano 8 e 28. Palle perse e recuperate:
Sam 19 e 7; Lugano 17 e 11. Punti dalla
panchina: Sam 18; Lugano 26. Parziali nei
quarti: 27-22, 10-18, 12-19, 21-23
Già disputata
Pully - Olymnpic Friborgo
Aw e Rambo tarpano le ali a Magnani
commenta Jaumin –. Sembra
quasi che aver fatto buone partite sia sufficiente per giocare senza testa, ma il basket che voglio
io non è questo. Poi, abbiamo cominciato a difendere ma facendo ancora qualche errore individuale di troppo». Una vittoria
meritata però... «Sì, ma giocando
così non possiamo pretendere di
crescere e io voglio vedere tutti
crescere come squadra».
Sconsolato, sul fronte opposto,
coach Gubitosa: «Non possiamo
giocare bene solo un quarto e
mezzo: se non ci rendiamo conto
TI-PRESS/GOLAY
del valore del gioco d’assieme,
non andremo più avanti». Concedere uno straniero agli avversari
non è cosa da poco: «Spero che
Gearhart ci dia qualcosa, però
vedo un calo costante. Ma oggi
sono stati troppi quelli che non
hanno dato il massimo».
BASKET | COPPA SVIZZERA FEMMINILE
Oggi un derby dalle mille incognite
Anche al femminile i quarti di
Coppa Svizzera propongono un
derby ticinese. Quello di oggi
(17.30) al Palasport tra Metanord
Bellinzona e Fizzy Riva Muraltese alle 17.30.
Una sfida a sé rispetto alle altre,
e anche rispetto ai derby di campionato. Come conferma il coach
delle momò Walter Montini: «Ci
sono diverse incognite: la sostituzione della Seabrook con la
Martin, ma anche il fattore mentale e la Mazzocchi senza allenamenti: poi c’è l’incognita della
nuova straniera della Metanord». Dopo due scoppole come
va il morale? «Sarà importante
che nessuna vada in campo con
la paura di sbagliare e che tutte
diano il massimo con concentrazione e determinazione. Possono essere i dettagli a decidere, visto l’equilibrio fra le parti».
70
82
Come va la Martin? «Non possiamo pretendere molto dopo soli 3
allenamenti, ma mi auguro che
si faccia sentire sotto le plance e
sia un riferimento per tutte».
Anche per il coach delle bellinzonesi Walter Bernasconi la sfida odierna è particolarmente
importante: «La Coppa è una
competizione che ci permette di
toglierci belle soddisfazioni, vista la forza delle avversarie in
campionato. In una partita secca può succedere di tutto».
Come siete messi? «Fuori la Burgess, abbiamo fatto di tutto per
avere una sostituta: si tratta della statunitense Tamara Hasmith
che ha appena finito il campionato in Venezuela, dopo un anno
in Lussemburgo a 26 punti di
media. È un’ala post, ma purtroppo con pochi allenamenti
col gruppo».
La Metanord può contare su
Fora e Avila Lopez in grande
spolvero... «È vero, ma sappiamo
che saranno marcate strette. Se
vogliamo ambire al successo,
occorre una prova di squadra di
spessore, molta difesa e transizione in attacco. Ma non credo
che basti una giocatrice per fare
la differenza: occorre una prova
di carattere di tutte quelle che
vanno in campo».
MEC
Oggi
17.30
54-98
Starwings - Boncourt
Ginevra Lions - Neuchâtel
Donne, quarti di finale
Oggi
14.30
15.00
17.30
Sion - Winterthur
Pully - Aarau
Bellinzona - Riva Muraltese
Domani
17.00
Hélios - Elfic Friborgo
basket
Sefolosha cede a Durant
Ritorno amaro nella “sua” Oklahoma per
Thabo Sefolosha, sconfitto con i suoi Hawks
per 107-94 (25 punti di Durant!). Il vodese
ha totalizzato 11 punti e 3 rimbalzi.
Sport
Cup. Die Basketballer der Starwings
spielen gegen Boncourt um den Einzug
in den Cup-Halbfinal. Vor fünf Jahren
sorgten sie mit dem Pokal-Triumph für
eine Überraschung. Seite 43
Auf der Cup-Bühne
Basel. Die NLA-Basketballer der Starwings spielen heute
Abend zu Hause gegen Boncourt um den Einzug in den
Cup-Halbfinal Seite 43
Sport.
| Samstag, 12. Dezember 2015 |
Mit der Erinnerung an 2010
Die Starwings spielen heute gegen Boncourt um den Einzug in den Cup-Halbfinal
Von Tobias Müller
Birsfelden. Nein, auf Indizien stösst
man in der Sporthalle in Birsfelden
nicht, die auf den grossen Moment hindeuten. Keine Bilder. Keine Trikots, die
an der Decke aufgehängt sind.
Irgendwo soll es noch ein Mannschaftsfoto inklusive dem Pokal darauf geben,
munkelt man. Doch davon ist nichts zu
sehen. Es ist fast so, als hätte dieser
Moment, dieser unglaubliche Triumph
der Starwings, gar nie stattgefunden.
Der Cupsieg 2010 gegen Vacallo – er
existiert eigentlich nur noch in den
Köpfen der Spieler und der Funktionäre, die damals um die Geschicke des
Vereins bemüht waren.
Im April vor fünf Jahren war es, als
die Starwings den Schweizer Cup im
Basketball für sich entscheiden konnten. In einem an Dramatik nicht mehr
zu überbietenden Final gegen die heute
in der 1. Liga spielende Tessiner Mannschaft von Vacallo. Die Baselbieter retteten sich damals in extremis in die Verlängerung, wo man dann relativ deutlich mit 91:83 siegen konnte.
Was nach dem unglaublichen Triumph folgte, war jedoch genau das
Gegenteil, was man sich von so einem
Erfolg eigentlich erhofft. Anstatt des
Ausbruchs einer grossen Euphorie folgte die grosse Ernüchterung. Ein riesiger
Schuldenberg häufte sich beim Nordwestschweizer Basketballverein an, der
sich erst in der aktuellen Saison wieder
gegen null bewegt hat. «Wir haben in
den vergangenen Jahren die Rechnung
für diese schöne Erinnerung gezahlt.
Damals haben wir viel mehr Geld ausgegeben, als wir eigentlich hatten. Verträge wurden abgeschlossen, die so
nicht zu rechtfertigen waren», sagt
Roland Pavloski, heute Trainer der Starwings und damals Betreuer des Fanionteams, und fügt an: «Wir haben gehofft,
durch den Erfolg kommen Sponsoren
und mehr Zuschauer. Beides blieb aus –
und wir versanken in den Schulden.»
Nun mit guter Chance
Heute spricht eigentlich niemand
mehr vom Cupsieg 2010. Zu viel hat er
gekostet. Zu viel hat er kaputt gemacht.
Und doch: Wenn die Starwings heute
im Cup-Viertelfinal den BC Boncourt
empfangen, dann kommen diese fast
schon verblassten Erinnerungen unweigerlich wieder hoch. Seit dem Erfolg
2010 nämlich konnten sich die Starwings nie mehr in einen Cup-Halbfinal,
geschweige denn in ein Endspiel kämpfen. In der heutigen Begegnung (17.30
Uhr, Sporthalle Birsfelden) jedoch, da
stehen die Chancen mehr als nur gut,
endlich wieder einmal so weit zu kommen. Joel Fuchs, Captain der Starwings,
ist der einzige Spieler im Kader der
Baselbieter, der schon damals beim Triumph gegen Vacallo dabei war. Vergleichen will er die Mannschaft von heute
mit der damaligen nicht, zu unterschiedlich sind die Voraussetzungen mit
der neuen Ausländerregelung und dem
Altersdurchschnitt der beiden Mannschaften. Aber trotzdem rechnet er sich
für die Partie gegen Boncourt einiges
aus: «Wir haben sicher eine gute Chance,
zu bestehen. Die Frage ist nur: Können
wir diese gute Chance auch nutzen?»
Dass die Starwings das schaffen, ist
äusserst realistisch. Die Auslosung hat
es nämlich gut gemeint mit den Blaugelben. Ein Spiel gegen das in der Meisterschaft um einen Rang schlechter
klassierte Boncourt, und das noch zu
Hause in der eigenen Halle – was will
man mehr? «Natürlich ist es ein super
Los für uns, das sehen wir auch so. Ich
denke, dass beide Mannschaften auf
ungefähr dem gleichen Level sind, aber
das Heimrecht gibt uns natürlich einen
gewissen Vorteil», sagt Roland Pavloski.
Zuletzt ohne Chance
Die Erinnerung an die einzige
Direktbegegnung in der laufenden Saison jedoch, die wird den Baselbietern
nicht gerade Mut machen. 54:80 ging
man in der Fremde gegen Boncourt
sang- und klanglos unter. Diese Partie
will Pavloski jedoch nicht allzu hoch
werten. Man habe in diesem Spiel zu
viele Eigenfehler begangen und sich das
Leben mit einer miserablen Wurfquote
unnötig schwer gemacht. «Wir haben
nicht verloren, weil sie so gut waren,
sondern weil wir an diesem Tag als
Team einfach nicht funktionierten.»
So oder so, die Stimmung in der Partie heute in der Sporthalle wird elektrisierend sein, und das nicht nur wegen
der sportlichen Brisanz. Da beide
Mannschaften, Boncourt und die Starwings, dem Basketballverband Nordwestschweiz angehören, wird es im
Cup-Viertelfinal zu einer Derby-Atmosphäre vom Allerfeinsten kommen.
Sollten die Nordwestschweizer
diese Hürde überspringen, dann wären
sie ihrem grossen Traum einen Schritt
näher. Der grosse Traum, den Erfolg
von 2010 zu wiederholen. Und dann
könnten sie vielleicht doch noch das
eine oder andere Erinnerungsstück in
der Halle aufhängen. Platz hat es ja
schliesslich noch genug.
Doch bis dahin ist es noch ein sehr
weiter Weg.
Schon lange dabei. Captain Joel Fuchs ist der einzige Spieler, der schon beim
überraschenden Cup-Sieg 2010 für die Starwings auf dem Feld stand. Foto G. Kefalas
Eishockey
Fribourg und Bern weiter
in der Krise
Fribourg/Bern. In der 31. NLA-Runde
siegen sich die Kloten Flyers mit dem
3:1 gegen Leader ZSC Lions über den
Strich auf Kosten des SC Bern. Wie der
SCB steckt auch Fribourg-Gottéron in
der Krise. Der einst stolze Leader (12
Siege in den ersten 13 Spielen) verlor
daheim gegen den HC Davos sang-
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