Info Media Basket Saison 2015-2016 12 décembre 2015 Richard Chassot 22 22 23 25 27 28 SKI-ALPINISME Sur nos monts, quand le patrouilleur… DIVERS La chronique de la semaine CYCLISME Un Tour de Romandie bien équilibré BASKETBALL Un choc entre Hélios et Elfic Fribourg FOOTBALL Un mauvais signal pour Michel Platini HOCKEY Soirée cauchemardesque pour Gottéron Sarah Kershaw: «C’est dommage que ce match arrive déjà maintenant» COUPE DE SUISSE • Le tirage au sort a réservé un choc Hélios-Elfic en quart de finale. La Fribourgeoise d’Hélios, qui vise à nouveau le triplé, est impatiente de relever le défi. FRANÇOIS ROSSIER Si les demi-finales de la Coupe de la Ligue se sont disputées la semaine dernière dans l’indifférence générale, les quarts de finale de la Coupe de Suisse auront une tout autre saveur ce week-end. Enfin, surtout un quart de finale: le choc entre Hélios, dominateur outrageux des cinq dernières saisons, et Elfic Fribourg, qui a hérité – un peu vite? – du statut d’équipe à battre lorsqu’il a décidé de prendre part à l’EuroCup. Battu en Supercoupe en septembre (72-47), puis en championnat au début novembre (75-71), Hélios a enfin trouvé à qui parler. Le troisième affrontement, demain à 17h à Vétroz, s’annonce toutefois bien différent des deux premiers duels. Depuis, les Valaisannes se sont en effet renforcées avec l’engagement de la meneuse américaine Whitney Boddie, cependant qu’Elfic s’est affaibli à cause de la blessure de Kristina Santiago. En plus de l’avantage de la salle et sa grande expérience des matches à enjeu, Hélios, vainqueur de 14 des 15 derniers trophées mis en jeu, pourra compter sur sa capitaine Sarah Kershaw. La Fribourgeoise, qui s’était blessée en début de deuxième quart lors du dernier match contre Elfic, est remise de sa blessure à la cheville. A quelques heures de la venue des elfes, la Matranaise, établie depuis plusieurs années en Valais, a pris le temps de détailler ce choc, de faire le point sur le basket féminin et d’évoquer son avenir. Sarah Kershaw, dans quel état d’esprit abordez-vous ce quart de finale de la Coupe de Suisse contre Elfic? Je suis impatiente. C’est le genre de matches que l’on aimerait vivre chaque week-end. Mais je suis aussi un peu déçue. C’est dommage que ce match arrive déjà maintenant en quart de finale. Une finale entre les deux équipes en direct à la télévision aurait fait une belle publicité pour le basket féminin. Malheureusement, le tirage en a décidé ainsi… Nous abordons ce duel comme une finale, car, sans faire injure aux autres équipes, nous savons que le vainqueur aura une bonne chance de soulever la Coupe de Suisse en avril prochain. Comment imaginez-vous ce match contre Elfic? Il y a eu beaucoup de changements depuis notre dernière rencontre. Boddie nous a rejoints. Elfic a perdu Santiago. Fribourg sera peut-être fatigué après son voyage en Coupe d’Europe (Elfic a joué jeudi à Nymburk en République tchèque, ndlr), mais il a l’avantage d’avoir disputé plusieurs matches de haut niveau, ce qui nous a manqué ces derniers temps. Je ne ferai pas de pronostic, mais je m’attends à un match serré. Si l’on se penche sur les effectifs, ils paraissent assez équilibrés, à l’exception notable du jeu intérieur où Hélios est mieux armé. Nous avons effectivement un avantage. Chelsea Poppens, notre Américaine, avait d’ailleurs dominé le premier match. Jazmine Davis, la meneuse d’Elfic, avait aussi été énorme, mais cette fois-ci, avec Boddie, elle aura quelqu’un en face d’elle! Sur les ailes, les styles sont très différents mais tout le monde apporte quelque chose. Fribourg a peut-être un petit avantage au niveau du banc, mais pas dans le jeu intérieur. Grâce à Marielle Giroud, une perle rare, qui est capable à tout moment de changer le cours d’un match, nous sommes meilleurs. Nous devons faire des dégâts dans ce secteur où Fribourg a toujours été emprunté contre nous. Sarah Kershaw: «Nous abordons ce match contre Elfic comme une finale.» CORRADO ZOPPI Hélios semble avoir repris l’ascendant. Au point d’en faire le favori de ce quart de finale? Je ne sais pas. Le départ d’Alexia (Rol) à Fribourg a rééquilibré la situation. Lorsque nous n’avions qu’une seule étrangère en début de saison, je me disais que c’était peut-être la fin d’un cycle. Maintenant que Boddie nous a rejoints, nous visons à nouveau le triplé. Le challenge est plus grand que ces dernières saisons où nous avons largement dominé le basket féminin. Notre marge de manœuvre est réduite, mais j’ai toujours envie de gagner. Si nous perdons dimanche, je serai forcément très déçue. I Jusqu’en 2017 et peut-être même 2020 A 30 ans, Sarah Kershaw possède un palmarès long comme le bras. Après un titre de championne de Suisse avec Elfic Fribourg en 2006, la Matranaise a connu de nombreux échecs avec Troistorrents, puis Nyon. Il lui a fallu attendre ces cinq dernières saisons avec Hélios pour remplir son armoire à trophées avec cinq Coupes de la Ligue, cinq Coupes de Suisse et quatre titres de championne de Suisse. «J’ai fait le tour. J’ai assez gagné», ose Sarah Kershaw avant de se reprendre immédiatement: «Attention, j’ai toujours envie de gagner. Si je voulais jouer pour la rigolade, je serais avec mes copines de Sarine (son club formateur, ndlr) en 2e ligue.» Malgré des pépins de santé, des soucis aux ischiojambiers la saison dernière et une entorse à une cheville au début novembre, la Fribourgeoise reste l’une des joueuses les plus dominantes du pays. Bonne shooteuse, capable de jouer à l’intérieur comme à l’extérieur, précieuse en attaque comme en défense, elle est la basketteuse suisse la plus complète de LNA. A se demander pourquoi elle n’a jamais tenté sa chance à l’étranger? «C’est l’un de mes petits regrets. J’aurais bien voulu connaître cette expérience, mais cela ne s’est pas fait. Durant quelques années, j’ai par contre pu vivre comme une joueuse professionnelle en Suisse», explique Sarah Kershaw, qui a entamé en septembre 2014 une formation de physiothérapeute à Lausanne. «Mes objectifs ont changé», avoue-t-elle. Les études passent désormais avant le basket. «Les réveils sont matinaux (6h), les journées sont longues (retour en Valais vers 18h) mais je veux terminer mes études», lâche-t-elle avec détermination. Si tout se passe bien, la Fribourgeoise obtiendra son diplôme en 2017. Tout en avouant que sa motivation n’est plus aussi forte qu’à ses débuts, l’ailière d’Hélios n’a pas encore prévu de raccrocher ses baskets. Pas tout de suite en tout cas. «Je pense jouer jusqu’à la fin de ma forma- tion en 2017, ensuite cela dépendra des opportunités. Je vais chercher un travail. S’il y a alors moyen de combiner les deux pourquoi pas, mais la priorité ira clairement à mon travail.» Sarah Kershaw se sent «chaque année plus vieille», mais cela ne l’empêche pas de rêver. Membre de l’équipe de Suisse de 3 x 3, une discipline en plein développement dans le monde, la Fribourgeoise laisse la porte ouverte à une reconversion. «J’aime le 3 x 3. Cette discipline m’intéresse et me motive beaucoup. Cette année, nous sommes allées aux Jeux européens de Bakou. Il nous a malheureusement manqué des points pour aller aux mondiaux. Si Swiss Basketball décide de mettre l’accent sur le 3 x 3, je me dis que ça serait super de pouvoir prendre part aux Jeux olympiques en 2020 à Tokyo.» Sarah Kershaw aura alors 35 ans et l’occasion de terminer sa riche carrière en beauté. FR AU FÉMININ HÉLIOS - ELFIC FRIBOURG DI 17 H «On vise la qualification» > Les mots. La défaite essuyée jeudi en EuroCup à Nymbruk (79-54) n’a pas douché les ardeurs de Romain Gaspoz. A peine rentré en Suisse, l’entraîneur d’Elfic Fribourg se voulait résolument positif au moment d’évoquer le choc contre Hélios. «L’expérience européenne doit nous servir à être plus compétitifs et plus solidaires en Suisse. Nous devons apprendre de nos erreurs, ressortir les bonnes choses et retrouver un maximum d’énergie», énumère-t-il. Tout en reconnaissant que son équipe ne se présente «pas dans la meilleure configuration possible», le coach d’Elfic se montre ambitieux: «Depuis notre dernière rencontre, les critères ont changé. Il y a beaucoup d’inconnues. Nous avons construit une équipe pour être dominants en Suisse. Il y aura un vrai match. Il faudra être capable d’imposer notre jeu, mais on y va en visant la qualification.» > Les maux. Elifc jouera sans Kristina Santiago ni Tiffanie Zali (blessées). Emily Correal sera surnuméraire, la place de 2e étrangère revenant à Ana Radovic. > Et moi? Elle, c’est Jazmine Davis. Déterminante lors de la victoire d’Elfic lors du 1er tour (71-75) avec 32 points, 7 rebonds et 7 passes décisives, la meneuse américaine des elfes, passée au travers de son match de Coupe d’Europe jeudi à Nymburk (6 points à 2/22 aux tirs), va devoir briller de mille feux contre Hélios. Il en va de l’avenir des Fribourgeoises en Coupe de Suisse. Mais avec Whithney Boddie sur sa route, sa tâche n’aura rien d’une sinécure. FR COUPE DE SUISSE Quarts de finale: Sion (LNB) - Winterthour Espérance Sportive Pully - Alte Kanti Aarau Bellinzone - Riva Muraltese Hélios Valais - Elfic Fribourg sa 14h30 sa 15h sa 17h30 di 17h LIGUE B Meyrin - Elfic Fribourg Génération sa 14h Messieurs COUPE DE SUISSE SAM Massagno - Lugano Tigers Starwings Bâle - Boncourt Red Team Lions de Genève - Union Neuchâtel 70-82 (37-40) sa 17h30 sa 17h30 LIGUE B STBerne-Giants - Villars Martigny - Académie Fribourg 1. Vevey Riviera 2. Nyon 3. Lausanne 4. Pully 5. BCKE Wallabies 6. Grasshopper Zurich 7. Meyrin 8. Villars 9. Académie Fribourg 10. Lugano Tigers M23 11. Martigny 12. ST Berne-Giants sa 16h30 di 16h 10 10 10 9 10 9 10 7 10 6 10 5 10 5 10 4 10 10 10 10 0 847-624 20 1 901-677 18 1 797-581 18 3 727-600 14 4 760-740 12 5 754-726 10 5 692-726 10 6 786-805 8 2 8 631-772 2 8 647-898 1 9 665-875 0 10 600-783 4 4 2 0 PREMIÈRE LIGUE Sarine - Chêne (à Villars) MÉMENTO sa 17h30 BASKETBALL DANIEL CLERC Poppens et Hélios aussi à l’heure de la Coupe En quart, les Vétrozaines reçoivent Fribourg ce dimanche, dans ce qui s’annonce comme une finale avant l’heure. Sion attend Winterthour. PAGE 26 COUPE DE SUISSE SPOR SAMEDI 12 DÉCEMBRE 2015 HÉLIOS - FRIBOURG Une finale avant l’heure Le dern de l Les Vétrozaines attendent Fribourg ce dimanche en quart de finale (17 h). Meilleure arme offensive des Valaisannes, Chelsea Poppens est prête à relever le défi. JÉRÉMIE MAYORAZ POPPENS A LA WNBA EN LIGNE DE MIRE Depuis six saisons, ils animent presque à eux seuls le basket féminin suisse. Comme s’ils étaient inséparables. Et cette saine rivalité ne se tarit pas aujourd’hui, au contraire. Quelle que soit la compétition, Hélios et Fribourg dominent toujours outrageusement les débats, reléguant leurs adversaires à de simples faire-valoir. Alors quand le tirage au sort de Swiss Basketball a mis Vétrozaines et Fribourgeoises face-à-face pour les quarts de finale de la Coupe de Suisse, un sentiment de gâchis a envahi les esprits concer- Chelsea Poppens, c’est l’arme offen- sive numéro Le un d’Hélios. Avec sesdéfend son tro FC Sion COUPE DE SUISSE 21,2 points de moyenne, la native a fait des siennes quarts les raquet- de finale de dimanche dans ledetes.l’Iowa cadre Malgré un genou toujours récal- C’est juste « z dommage qu’il n’y ait pas plus d’équipes comme Elfic et nous.» Chelsea Poppens, c’est 21,2 points de moyenne cette saison. DANIEL CLERC/A CHELSEA POPPENS JOUEUSE D’HÉLIOS nés. Le vainqueur de ce duel programmé dimanche à 17 heures ne sera-t-il pas inévitablement sacré le 9 avril prochain à Zurich? «C’est une évidence, note l’Américaine Chelsea Poppens qui ne s’attendait pas à si peu de concurrence en rejoignant le Valais cet été. On fait avec et en tant qu’athlète tu cherches toujours à montrer ce que tu vaux, peu importe l’adversaire. C’est juste dommage qu’il n’y ait pas plus d’équipes comme Fribourg et nous.» Constat amer A moins d’une montagne de blessures ou d’un effectif complètement remanié ici ou là, tout suspense sera donc clos dès dimanche soir et la finale de la Coupe de Suisse, plus grand événement médiatique du basket helvétique, virera à la démonstration. Du moins chez les femmes. Amer constat qui devrait inciter les spectateurs à se déplacer en masse ce week-end. Comme ce fut le cas lors du premier affrontement valaisano-fribourgeois, avec une salle de Bresse joliment garnie. On l’a compris, cet Hélios Fribourg, deuxième du nom, vaudra cher. Un match pas comme les autres où personne ne voudra se rater. Lors du premier tour de championnat, les elfes de Romain Gaspoz s’étaient imposées 71-75 sur parquet vétrozain, prenant un petit avantage psychologique et confir- mant une redistribution des cartes après quatre ans de règne valaisan. Depuis le 1er novembre, la donne a passablement changé. Dans les rangs valaisans, l’arrivée de Withney Boddie a insufflé un nouvel élan. «Nous avions besoin de quelqu’un de plus expérimenté pour diriger le jeu. Withney est une joueuse intelligente, elle possède une vision globale et un tir efficace. C’est assurément un gros plus pour nous», poursuit la pivot américaine. Pendant qu’Hélios intégrait sa nouvelle recrue US, Fribourg s’échinait sur la scène européenne avec cinq défaites en autant de matchs, la dernière jeudi soir en République tchèque face à Nymburk (79-54). Plus dur encore, la blessure de Kristina Santiago, de loin la meilleure joueuse de la ligue (27,9 points et 9,1 rebonds de moyenne). Touchée lors du match d’Eurocup disputé à Landes, l’Américaine s’est déchiré les ligaments croisés d’un genou et a fini sa saison. citrant après deux opérations. «Je me suis blessée quand je jouais en Australie, avec les Melbourne Boomers (ndlr: en 2013). Une déchirure des ligaments croisés du genou survenue lors d’un des derniers matchs de la saison, à la suite d’un choc avec une adversaire. Aujourd’hui, ça va mieux, mais je reste à 85-90% de mes capacités normales.» Après une saison en Pologne sous les couleurs d’AZS UMCS Lublin, l’Américaine de 24 ans découvre le championnat suisse, dix ans après une première visite au Matterhorn lors d’un voyage familial. «Ici, le niveau est bien plus bas qu’en Australie ou en Pologne. Mais c’est une ligue qui me permet de reprendre confiance et de revenir au top de ma forme. Mon objectif reste de retrouver un jour le chemin de la WNBA (ndlr: le pendant féminin de la NBA).» Draftée en 18e position par les Seattle Storm en 2013, puis coupée en présaison, Chelsea Poppens a tout de même disputé huit matchs avec les Silver Stars de San Antonio (7,9 minutes de temps de jeu, 1,1 point, 2,1 rebounds). Suffisant pour lui rappeler d’excellents souvenirs. «La WNBA, c’est le but de toute joueuse aux USA. J’ai encore eu des contacts cet été avec San Antonio. Une fois totalement remise, je pense avoir mes chances.» A condition, bien sûr, de briller avec Hélios. } JM Avantages Hélios Si l’on ajoute encore l’avantage de la salle, Hélios paraît le mieux armé pour passer l’épaule. Mais la Coupe reste la Coupe, avec ses surprises, ses émotions. «Jusqu’ici, c’est notre match le plus compliqué. Nous en avons conscience et cela rend le challenge excitant. Si nous arrivons à mettre en place notre jeu, il n’y a pas de raison que ça se passe mal», conclut Chelsea Poppens, prête à défendre sur n’importe quelle joueuse intérieure. } COUPE DE SUISSE Quarts de finale féminins Aujourd’hui 14.30 Sion - Winterthour 15.00 Pully - Aarau 17.30 Bellinzone - Riva Dimanche 17.00 Hélios - Elfic Fribourg Quarts de finale masculins Massagno - Lugano . . . . . . . . . . . . . . .70-82 Pully - Fribourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . .54-98 Aujourd’hui 17.30 Starwings - Boncourt Lions de Genève - Neuchâtel LNBM Sion rêve d’exploit contre Winterthour Y CROIRE. Alors que Hélios et Fribourg joueront une finale avant l’heure, Sion tentera lui aussi de franchir l’écueil des quarts. Face à lui ce samedi à 14 heures 30, le BC Winterthour, soit l’antépénultième de LNA. Deuxièmes du groupe ouest de LNB derrière Nyon, les Sédunoises ne partent pas battues d’avance malgré l’écart de ligue et l’absence d’étrangères dans leurs rangs. «Il est clair que le statut de favori ne repose pas sur nos épaules, nous n’avons ainsi rien à perdre, convient Murat Ileri, l’entraîneur de Sion Basket. Cela ne va pas nous Manon Karlen (en rouge) et Sion vont jouer le coup à fond. LDD empêcher de jouer le coup à fond. Si nous arrivons à tenir une mitemps, Winterthour se mettra peut-être à douter.» Les Sédunoises pourront notamment s’appuyer sur leur remarquable performance au tour précédent, lorsqu’elles avaient sorti Lancy, autre pensionnaire de LNA, sur le score de 60-45. Cette fois-ci la marche semble toutefois plus élevée, les Alémaniques évoluant avec deux étrangères, dont l’Américaine Natasha Dixon, deuxième compteur de la ligue (27 points de moyenne). «Elles sont petites, il leur manque une véritable joueuse intérieure. Il faudra essayer d’en profiter. L’important, surtout, c’est de ne pas avoir de regrets. On veut se faire plaisir, se montrer au public. Ce n’est pas tous les jours que le club dispute un quart de finale de Coupe de Suisse», poursuit le coach valaisan dont l’équipe avait été sortie par Winterthour en huitième de finale des play-off de LNB la saison dernière. Souvent lent au démarrage, à l’image d’un diesel, Sion ne devra pas manquer son entrée de jeu pour avoir une chance. Même ténu, l’espoir existe. } JM Aujourd’hui 16.30 STBern - Villars 18.00 Pully - Vevey 20.00 Wallabies - Grasshopper Dimanche 16.00 Meyrin - Lugano U23 Martigny - Fribourg U23 1RE LIGUE Aujourd’hui 17.30 Chaux-de-Fonds - Sion Sarine - Chêne LNBF - PHASE INTERMÉDIAIRE Groupe 1 Aujourd’hui 17.00 Lions Carouge - Wallabies 17.30 Nyon - DEL 17.30 Lucerne - PdS Troistorrents Groupe 2 Aujourd’hui 14.00 Meyrin - Elfic 15.00 Martigny - Baden 17.30 Arlesheim - Lausanne Ville-Prilly BASKETBALL Déplacement difficile à Genève en quart de finale de la Coupe de Suisse. Union aura besoin d’un nouvel exploit A l’extérieur contre Genève, le plus gros budget basket du pays, cet après-midi à 17h30. On ne va pas se mentir: Union Neuchâtel n’aurait pas pu tomber beaucoup plus mal avec le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de Suisse. «Oui, c’est vrai. Mais nous n’allons pas nous lamenter, ni chercher tous les prétextes du monde. D’autres le font beaucoup mieux que nous», coupe Manu Schmitt. Pour passer en demi-finales, les Neuchâtelois sont condamnés à un fait d’armes retentissant. Ce qui est rassurant, dans l’histoire, c’est qu’ils en sont parfaitement capables. On ne va pas gagner à Lugano sans avoir de l’exploit dans les mains, dans les jambes et dans les têtes. En comptant la Coupe, Brian Savoy et ses camarades ont signé dix victoires en douze rencontres depuis le début de la saison, malgré les absences et les coups durs. Aucune équipe de l’élite n’a fait mieux. Union est même la seule formation du haut du panier à avoir réussi à s’imposer sur le terrain d’un adversaire direct (à Lugano, donc). «Nous savons qu’il nous faudra réaliser un match quasi parfait pour espérer nous qualifier», relance Manu Schmitt. «Mais tous les gars ont envie de réussir un gros truc. Même s’ils sont conscients de la difficulté du challenge, ils savent que Brian Savoy (à droite) face à Steeve Louissaint: Union avait réussi à dompter l’armada genevoise le 18 octobre à la Riveraine. ARCHIVES CHRISTIAN GALLEY c’est faisable. Nous avons déjà battu Genève cette saison (81-68 le 18 octobre à la Riveraine) et nous avons déjà gagné au Pommier. Même si nous aurions pu espérer un tirage plus facile, ce sera une rencontre excitante à jouer et j’ai hâte d’y être. Je pense que les spectateurs qui se déplaceront ne regretteront pas leur après-midi. Je re- grette simplement que cette affiche ne soit qu’un quart de finale.» Genève devra composer sans Ramseier (suspendu), alors qu’Union est toujours privé de Sylla (blessé). Contrairement au championnat, le couperet s’abattra dès la dernière sirène sur le cou des perdants. «La différence se situe au niveau de la sanction et de la conséquence du résultat, mais nous faisons abstraction de cela», assure l’entraîneur neuchâtelois. «La pression ne sera pas sur nous, dans la mesure où s’incliner à Genève n’aurait rien de déshonorant. Cela dit, ce n’est pas quelque chose que nous envisageons. Nous avons envie d’aller plus loin et nous allons jouer notre chance à fond, avec notre forme du jour et nos qualités, en essayant, comme toujours, de maîtriser les deux ou trois secteurs clés.» Ne pas laisser les Genevois profiter de leur jeu rapide ni contrôler le rebond offensif, ne pas accorder de shoots ouverts à Mladjan et compagnie, les premières consignes sont déjà données. «Nous allons chercher à les perturber, et eux ne se gêneront pas de nous rendre la pareille», résume Manu Schmitt. «Avec de la fluidité et en évoluant à notre rythme, nous savons que nous pouvons être performants.» Certitude: le billet pour les demi-finales de la Coupe de Suisse ne se bradera pas. } PTU Basketball Boncourt vise le dernier carré Page 29 Le chiffre 6 Cela fait exactement 6 ans, 10 mois et 21 jours que le BC Boncourt n’a plus gagné un quart de finale de Coupe de Suisse. La dernière victoire à ce stade date du 21 janvier 2009. À domicile, les Ajoulots, dirigés alors par Olivier Le Minor, avaient sorti Lugano (70-61). En demi-finale, le 18 février 2009 dans le chaudron, Boncourt avait été battu 56-58 (27-23) par Vacallo. L’Américain Jeff Fahnbulleh avait manqué le dernier tir. Au rebond Bastien Grédy: fin de saison Gros coup d’arrêt pour Bastien Grédy (20 ans). Joueur important de l’équipe de première ligue du BC Boncourt (10 points de moyenne depuis le début du championnat) aussi contingenté dans l’équipe fanion (1 apparition en fin de rencontre contre Swiss Central et... 3 points marqués), l’Ajoulot est malheureusement victime d’une rupture totale des ligaments croisés d’un genou. Il sera opéré tout prochainement à Bâle et sera indisponible jusqu’à la fin de la saison. «Jura Basket du Cœur» mercredi prochain Mercredi prochain, de 16 h 30 à 18 h à l’Oiselier de Porrentruy, et pour la deuxième année d’affilée, l’entité Jura Basket, fruit de la collaboration entre le BC Boncourt et l’IBC Delémont, va organiser une fête de Noël pour ses jeunes joueurs. Cette manifestation, intitulée «Jura Basket du Cœur», permettra aussi de penser aux plus démunis et profitera à l’association caritative des Cartons du Cœur. Lors de cet après-midi, les enfants participeront à des ateliers basket sur le thème de Noël. Chacun d’entre eux apportera un jouet neuf (petites peluches, jeu de société, poupée, etc.) qui sera remis aux «Cartons du Cœur». Tous les donateurs externes au club sont également invités à participer à l’opération. FD n BASKETBALL COUPE DE SUISSE, QUARTS DE FINALE Un rendez-vous à ne pas manquer pour le BC Boncourt V Le BC Boncourt s’en va – Upson, Ross, Burnatowski côté bâlois; Arledge, Brown et Norfleet côté ajoulot: ces trios d’étrangers se valent-ils? – Dans l’ensemble, on peut le dire, même si les valeurs basket ne sont pas les mêmes, car ils ont deux joueurs intérieurs et nous un. Leurs trois étrangers marquent 49 points par match, leur apport est un peu plus élevé que celui de nos étrangers (n.d.l.r.: 41), mais c’est un peu une obligation, car derrière, il n’y a que Fuchs. Le reste de l’effectif: c’est là que la différence doit se faire. Il faut que notre banc apporte bien plus que le leur. défier les Starwings bâlois aujourd’hui (17 h 30) à Birsfelden. L’enjeu: une place en demi-finale de la Coupe de Suisse. Un quart de finale de Coupe de Suisse, qui plus est abordable, ne se présente pas tous les jours. Aujourd’hui dans la salle des Starwings, le BC Boncourt possède une belle opportunité de donner du piquant à sa saison. Les Jurassiens sont actuellement 8es d’un championnat de LNA qui ne leur a pas franchement donné satisfaction jusqu’ici, mais ils restent sur une sortie encourageante (défaite 74-81 contre Fribourg Olympic dans le chaudron). Et si les Bâlois les précèdent au classement, l’entraîneur Antoine Petitjean et ses hommes les ont battus sèchement le 23 octobre dernier. – Antoine Petitjean, ce quart de finale est-il l’un des matches les plus importants de la saison? – On ne peut pas le savoir, puisqu’elle n’est pas finie et qu’on n’en a fait que la moitié, mais on est à 40 minutes de pouvoir jouer une demi-finale et cela fait longtemps qu’on n’a pas pu atteindre un niveau de compétition comme celuilà. Il faut que l’équipe soit au rendez-vous. Ce match n’est pas seulement important pour l’équipe, il compte aussi énormément pour le club. – Les Starwings, ce n’est pas un mauvais tirage, mais qu’en est-il du fait de les affronter à l’extérieur? – On sait que la Sporthalle ne nous a pas réussi ces der- Antoine Petitjean et les Boncourtois ont l’occasion, ce soir, de retrouver ARCHIVES ROGER MEIER les demi-finales de la Coupe de Suisse. nières années, comme bon nombre de salles à l’extérieur. Le dernier match qu’on a remporté à Birsfelden, c’était déjà en Coupe de Suisse (n.d.l.r.: un huitième de finale gagné 74-79 le 1er décembre 2010)! Ce ne sera pas évident là-bas. Cette saison, ils ont été relativement performants chez eux, puisqu’ils sont notamment parvenus à battre Lugano. – Quel bilan peut-on tirer des matches disputés jusqu’ici par le BC Boncourt hors de ses bases? – On a offert une très bonne prestation à Winterthour, on a gagné en coupe à Lausanne où on n’avait pas été exceptionnel mais où on avait fait ce qu’il fallait. On avait été excellent au début à Fribourg, à Genève ça avait été très compliqué et notre dernier match à Swiss Central n’avait pas été de bonne facture. Celui joué à Massa- gno est un peu à part, car c’était un double week-end. Le BC Boncourt de cette saison peut être comparé à des montagnes russes. Notre cheval de bataille, c’est d’arriver à être régulier dans le basket qu’on propose. – Quel impact peut avoir le premier duel entre les deux équipes qui avait vu Boncourt écraser les Starwings 80-54 dans le chaudron? – Pour moi, le premier duel, c’est un match amical perdu de 11 points à Boncourt. Leur topscorer Burnatowski s’était régalé avec 33 points. Cela nous avait fait du bien pour le championnat où on l’avait muselé, mais je ne pense pas que ce match ait une incidence. Les Bâlois avaient lâché la rencontre chez nous, ils ne jouaient pas leur saison. Aujourd’hui, c’est un match de coupe, c’est marche ou crève. – Est-il possible de dégager un favori pour cette rencontre? – Si on peut donner le rôle du favori à une équipe, c’est à celle qui joue à domicile. Elle a ses repères, l’adversaire moins. Je leur donne donc ce statut, comme je le donnerais au BC Boncourt si c’était lui qui évoluait à domicile. – Les clés de ce quart de finale? – Il n’y en a pas 36. Défensivement, il faut qu’on soit prêt à respecter ce qu’on a préparé, en connaissant les forces et les faiblesses de cette équipe bâloise. Offensivement, on a du talent pour pouvoir créer le danger. À nous de savoir ce qu’on a à faire et de le faire. FRÉDÉRIC DUBOIS Le point Mercredi Pully (LNB) - Fribourg 54-98 (29-56) Hier: Massagno - Lugano 70-82 (37-40) Aujourd’hui: Starwings - Boncourt Genève - Neuchâtel 17 h 30 17 h 30 BASKETBALL Sefolosha applaudi, mais… NBA Devant son ancien public, Thabo Sefolosha s’est incliné à Oklahoma City avec les Hawks. NBA. Jeudi: Oklahoma City Thunder Atlanta Hawks (avec Sefolosha/11 points) 10794. Brooklyn Nets Philadelphia 76ers 10091. Chicago Bulls Los Angeles Clippers 8380. Sacramento Kings New York Knicks 9997. EN BREF KEVIN DURANT IRRÉSISTIBLE BASKETBALL Accueilli très chaleureusement par son ancien public, Thabo Sefolosha n’a pas signé un retour gagnant à Oklahoma City jeudi soir en NBA. La faute à Kevin Durant! Le quadruple meilleur marqueur du championnat de NBA a, en effet, sorti le grand jeu lors de la victoire 107-94 du Thunder devant Atlanta. Il a réussi le septième triple double de sa carrière – 25 points, 12 rebonds et 10 assists – pour poser un problème insoluble à la défense des Atlanta Hawks. SI Golden State arrache sa 24e victoire consécutive Le champion de NBA a peutêtre trouvé la recette de l'invincibilité. Même privé de deux titulaires et malmené comme jamais cette saison, le champion NBA en titre a arraché à Boston au terme d'une double prolongation (124-119) sa 24e victoire consécutive, vendredi. Stephen Curry est finalement humain: «Je l'admets, je suis fatigué», a reconnu le meilleur joueur de la saison 2014-15 qui a enchaîné avec ses coéquipiers six matches de suite à l'extérieur en moins de deux semaines. Face à la défense très agressive de Boston, Curry a souffert avec une réussite inhabituellement en berne (9 sur 27 au tir): le meneur des Warriors, meilleur marqueur de NBA avec plus de 32 points par match, a tout de même fini la rencontre avec 38 points, dont un sans-faute aux lancers francs (14 sur 14). Warriors toujours invaincus Les Warriors, privés de Klay Thompson et de Harrison Barnes, sont toujours invaincus en 2015-16, mais il s'en est fallu de peu, notamment un shoot dévié de justesse d'Isaiah Thomas à quelques secondes de la sirène, pour que les Celtics ne les fassent chuter. Ils ont enchaîné une 28e victoire consécutive si l'on inclut leurs quatre succès de la fin de la saison régulière 2014-2015, soit la deuxième plus longue série d'invincibilité de l'histoire de la NBA. Une seule équipe a fait mieux qu'eux, les mythiques Los Angeles Lakers avec 33 succès consécutifs en 1971-72. Oakland face à Milwaukee La franchise d'Oakland affronte dès samedi Milwaukee avant de retrouver la Californie. En cas de succès contre les Bucks, les Warriors peuvent décrocher un nouveau titre de gloire: jamais une équipe n'a enchaîné sept matches de suite en déplacement sans connaître la défaite. Son dauphin San Antonio, pourtant privé de son meneur français Tony Parker, laissé au repos, a écrasé les Lakers de Kobe Bryant 109 à 87. Cleveland a conforté sa première place dans une conférence Est très serrée avec sa démonstration à Orlando (111-76) grâce aux 25 points de LeBron James. Les Cavaliers (15 v-7 d) sont sous la menace des inattendus Charlotte Hornets (14 v-8 d) qui ont surclassé Memphis dans sa salle (123-99) grâce aux 33 points de Kemba Walker et 20 points de Nicolas Batum. En chiffres Le chiffre du jour: 115, la moyenne de points marqués à l'extérieur par Golden State cette saison. Les Warriors sont plus prolifiques à l'extérieur que dans leur salle. Aucune équipe lors des vingt dernières saisons NBA n'a marqué autant de points en déplacement à ce stade de la saison que Golden State. La «stat» du jour: 24 points, 11 rebonds, huit passes, cinq interceptions, cinq contres, la ligne de statistiques de Draymond Green, l'ailier fort de Golden State qui a réussi à Boston un rarissime «5x5», les cinq catégories de statistiques à cinq unités et plus. Green est seulement le troisième joueur de l'histoire après Hakeem Olajuwon et Derrick Coleman à finir un match avec plus de 20 points, dix rebonds, cinq passes, cinq contres et cinq interceptions. Draymond Green Full Highlights at Celtics (2... Le record du jour: 11'409, les rebonds défensifs captés depuis ses débuts NBA par Kevin Garnett. Avec ses quatre rebonds lors de la défaite des Wolves à Denver (111108), le vétéran de Minnesota a dépassé Karl Malone en tête du bilan historique de la NBA. Kevin Garnett Sets Record for Career Defens... (nxp/afp) basket Successo dei Tigers nei quarti di finale di Coppa Svizzera Massagno troppo leggero, in “semi” ci va il Lugano o Massango e Lugano hanno dato vita a una partita contraddistinta da tanti errori. (foto Maffi) di marco galli Tigers avanti in Coppa Svizzera, raggiunte le semifinali, dopo aver battuto, senza lode né infamia, la 5 stelle SAM Massagno. Questo il verdetto del terzo derby stagionale, sicuramente il più brutto per la sequenza impressionante di errori su entrambi i fronti (ben 36!), tanto che gli assenti, stavolta, non hanno avuto torto… Il Lugano ripresentava Stockalper, ma ovviamente a mezzo servizio visto che “digiunava” da un mese a livello competitivo. I bianconeri hanno fatto la differenza perché hanno saputo trovare le giuste individualità nel momento decisivo del match. E qui alludiamo soprattutto al terzo quarto quando, sul 45-49 per gli ospiti, Axel Louissaint ha centrato due volte il canestro, dapprima con una schiacciata al volo che da sola valeva il prezzo del biglietto, e successivamente ha con una tripla che, di fatto, ha chiuso il conto visto che la sua squadra è passata sul +9 al 5’ (45-54). La formazione di casa, a tratti anche convincente, ha tentato di replicare ma la frittata era fatta, così che al Lugano è stato così sufficiente controllare la situazione fino al termine. Un successo che porta la firma innanzitutto di Dominique Rambo, che ha segnato e dettato i tempi, anche se non sempre in maniera costante. Poi, come detto, Axel Louissaint, che ha confermato il suo talento e anche freddezza nel concretizzare le due occasioni citate nel terzo quarto. Rimproverabile, invece, per gli errori. Male la 5 stelle SAM: se da una parte gli svizzeri (anche se in modo discontinuo) riescono qualche volta a rispondere, se Badji Pape dà sempre il suo apporto spalleggiato in parte (13 punti nel primo tempo e solo 7 nel secondo…) da Day, Geahart non ha più alibi, zero punti e… zero in tutto. Segnava molto nel precampionato, ma nei match che contano continua a essere assente e a questo punto è meglio che a Natale la dirigenza pensi davvero di rimandarlo a casa con un biglietto di sola andata... A fine gara non molto soddisfatto coach Jaumin: «OK per la vittoria, ma di sicuro abbiamo disputato il nostro peggior incontro stagionale. Troppi gli errori difensivi individuali, inaccettabili 27 punti subiti in un solo quarto. I giocatori pensano che le partite si vincano in modo facile, ma non è così. Successi come questi servono per l’obiettivo sportivo, ma quando vengono decise da prodezze individuali non mi danno di certo indicazioni tecniche confortanti». Il terzo derby stagionale, sicuramente il più brutto disputato finora, ha visto gli ospiti imporsi per 80-72. Decisivo per i bianconeri Rambo, mentre sul fronte dei massagnesi ha nuovamente deluso Gearhart. Duro coach Gubitosa: «Gli svizzeri crescono, lui no!». A dir poco lapidario coach Gubitosa: «Facciamo anche delle buone cose, ma dopo i primi errori ci blocchiamo e marciamo sul posto. Non capisco perché in allenamento certe cose funzionino e in partita no. Gli svizzeri stanno dando segnali di ripresa, Gearhart no, quindi abbiamo giocato senza due giocatori, calcolando che non avevamo Varidel». COPPA SVIZZERA MASCHILE, QUARTI Pully - FRIBORGO 54-98 5 stelle SAM - LUGANO 72-80 oggi 17.30 Starwings - Boncourt Ginevra - Neuchâtel oggi 17.30 5 STELLE SAM - LUGANO 72-80 Un’altro derby da... “semi” 5 STELLE SAM: Bracelli 5, Kraljevic, Magnani 8, Ishiodu 5, Pape 20, Andjelkovic 7, Appavou, Grüminger 6, Gearhart, Day 19. LUGANO: Sztarkman 1, Stockalper, Stimac 18, Kozic 13, Aw 19, Rambo 24, Mussongo. NOTE: Palamondo di Cadampino, 500 spettatori; arbitri Clivaz, Stojcev e Tagliabue. Al tiro: 5 stelle SAM 24/60 (16/35 da 2, 8/25 da 3, 14/19 nei liberi); Lugano 31/56 (28/38, 3/18, 17/21). Derby anche al femminile tra Metanord Bellinzona e Fizzy Riva Muraltese. Oggi al Palasport di Bellinzona si giocherà per i quarti di finale di Coppa Svizzera. Entrambe le squadre non arrivano all’appuntamento nel miglior dei modi. Sponda Bellinzona, il dottore ha infatti bloccato la Burdgess, da tempo alle prese con forti dolori alla schiena. Il club della capitale tuttavia è riuscito, “last minute”, a tesserare a gettone una sostituta, la statunitense Tamara Nesmith, (27-22, 37-40, 49-59) LNB MASCHILE Meyrin - Lugano U23 domani 16.00 Prima Lega Pirates – SAV Vacallo domani 15.00 Boncourt U23 – SAM U23 20 dicembre classe 1991, 182 cm, di ruolo ala, che nell’ultimo campionato in Venezuela terminato a metà novembre ha chiuso con 17 punti di media, mentre nella stagione 20142015 in Lussemburgo, ha fatto segnare 26 punti di media a partita. Per coach Bernasconi «è una buona opportunità anche se la giocatrice non ricopre il ruolo specifico della Burdgess. Tuttavia Tamara può variare su più fronti. Ovviamente non possiamo sperare che faccia la differenza, si allena da un paio di giorni, perlomeno a livello di straniere siamo alla pari». Sull’altro fronte, il Riva Muraltese da una settimana sta “ospitando” Samantha Martin (un ritorno il suo dopo aver disputato la seconda parte della scorsa stagione), che sostituisce l’infortunata Seabrook. Coach Valter Montini: «La giocatrice ha sì disputato qualche allenamento, ma è lontana dalla migliore condizione, speriamo ci possa comunque dare una mano sotto i tabelloni; sarà importante gestire questo settore». Quest’anno le due squadre si sono già affrontate una volta, il 1. novembre, sul parquet sopracenerino, e ad imporsi sono state le momò per 52-65. COPPA SVIZZERA FEMMINILE, QUARTI Sion - Winterthur oggi 14.30 oggi 15.00 Pully - Kanti Aarau Bellinzona - Riva/M. oggi 17.30 Hélios - E. Friborgo Spazio alla Coppa Svi supersfida Losanna-L BASKET | COPPA SVIZZERA MASCHILE I Tigers sbranano la Sam Il Lugano vince con merito il derby che lo porta alle semifinali: al Palamondo di Cadempino finisce 70-82 di Dario ‘Mec’ Bernasconi La squadra bianconera ha legittimato la sua vittoria con un secondo e terzo quarto dove ha lasciato le briciole alla 5 stelle Sam Massagno, 10 e 12 punti. Un Lugano ben diretto da Rambo che ha fatto una buona prova difensiva e con una prestazione al tiro di rilievo, ben coadiuvato da un ottimo Stimac, capace di mettere il bavaglio a Badji quando non era Aw ad occuparsene. Bene anche Louissaint con una schiacciata su rimbalzo che valeva il biglietto d’entrata. Se Sztarkman non ha trovato punti, Kozic è stato molto regolare nel suo apporto, mentre Stockalper ha fatto qualche minuto per riambientarsi. In casa Sam, Day, dopo un primo quarto di ottima regia, si è spento e ne ha sofferto la squadra, con un canestro in azione per i restanti altri tre quarti. Nullo e ancor di più un Gearhart sempre più sull’aereo col solo biglietto d’andata. Bene per contro Bracelli e Andjelkovic. Badji è stato così il migliore dei suoi, ma da solo non poteva fare molto di più anche perché ben contenuto dalla difesa ospite. Primo tempo certamente non di grande livello tecnico con le due squadre in gara a chi perde più palloni: 11 la Sam, 10 il Lugano. Scappa avanti la Sam che va sul 7-0 dopo 3’ e i bianconeri a recuperare con identico parziale. Ma sono ancora i padroni di casa con Day a fare uno strappo, 12-7, con il Lugano a sbagliare un po’ troppo. Di nuovo parità a quota 17 al 6’ e primo vantaggio di Kosic e compagni 17-18. Ma il finale di quarto è ancora dei padroni di casa che chiudono con una tripla di Grueninger, 27-22. Nel secondo quarto, Kosic ricuce subito e c’è di nuovo parità al 3’, 32-32. Il Lugano allunga fino a +3, ma un 3+1 di Day rimette avanti i suoi. Il finale di quarto è bianconero: gli ospiti arrivano a +5, 35-40 al 9’, prima che Badji schiacci il meno 3, 37-40. Nel terzo quarto un parziale di 80 permette a Stimac e compagni di andare a +12, 45-57 al 7’, prima di chiudere a +10 all’ultima pausa. Nel quarto conclusivo non c’è più partita: in casa Sam ognuno va per conto suo, il Lugano va a canestro, sale fino a +17 e lascia qualche briciola ai padroni di casa negli ultimi secondi. «Non sono contento di come abbiamo giocato nel primo quarto, con una difesa inguardabile, BASKET Coppa Svizzera Uomini, quarti di finale 5 stelle Sam Massagno Lugano Tigers (27-22, 37-40, 49-59) 5 stelle Sam Massagno: Martino, Bracelli 5 (1/3, 1/3), Kraljevic (0/2), Magnani 8 (1/2, 2/4), Ishiodu 5 (1/1, + 2/2), Badji 20 (8/13, + 4/8), Andjelkovic 7 (3/7, 0/1, + 0/1), Appavou (0/1), Grueninger 6 (1/2, 1/4+ 1/2), Gearhart (0/1, 0/2), Day 19 (2/7, 3/7, + 6/6) Lugano Tigers: Stockalper (0/1), Sztarkman 1 (0/6, + 1/2), Stiimac 18 (7/8, 0/1, + 4/4), Koludrovic, Aw 13 (9/11, + 1/2), Cafis, Louissaint 7 (2/5, 1/3), Rambo 24 (6/8, 2/3, + 6/8), Mussongo, Arnaboldi Arbitri: Clivaz, Stojcev, Tagliabue Note: 300 spettatori. Tecnico a Day al 23’18” e ad Aw al 35’29”. Percentuali da 2, da 3 e nei liberi: Sam 16/35, 8/25, 14/19; Lugano 28/38, 3/18, 17/21. Rimbalzi difensivi e offensivi: Sam 18 e 10; Lugano 8 e 28. Palle perse e recuperate: Sam 19 e 7; Lugano 17 e 11. Punti dalla panchina: Sam 18; Lugano 26. Parziali nei quarti: 27-22, 10-18, 12-19, 21-23 Già disputata Pully - Olymnpic Friborgo Aw e Rambo tarpano le ali a Magnani commenta Jaumin –. Sembra quasi che aver fatto buone partite sia sufficiente per giocare senza testa, ma il basket che voglio io non è questo. Poi, abbiamo cominciato a difendere ma facendo ancora qualche errore individuale di troppo». Una vittoria meritata però... «Sì, ma giocando così non possiamo pretendere di crescere e io voglio vedere tutti crescere come squadra». Sconsolato, sul fronte opposto, coach Gubitosa: «Non possiamo giocare bene solo un quarto e mezzo: se non ci rendiamo conto TI-PRESS/GOLAY del valore del gioco d’assieme, non andremo più avanti». Concedere uno straniero agli avversari non è cosa da poco: «Spero che Gearhart ci dia qualcosa, però vedo un calo costante. Ma oggi sono stati troppi quelli che non hanno dato il massimo». BASKET | COPPA SVIZZERA FEMMINILE Oggi un derby dalle mille incognite Anche al femminile i quarti di Coppa Svizzera propongono un derby ticinese. Quello di oggi (17.30) al Palasport tra Metanord Bellinzona e Fizzy Riva Muraltese alle 17.30. Una sfida a sé rispetto alle altre, e anche rispetto ai derby di campionato. Come conferma il coach delle momò Walter Montini: «Ci sono diverse incognite: la sostituzione della Seabrook con la Martin, ma anche il fattore mentale e la Mazzocchi senza allenamenti: poi c’è l’incognita della nuova straniera della Metanord». Dopo due scoppole come va il morale? «Sarà importante che nessuna vada in campo con la paura di sbagliare e che tutte diano il massimo con concentrazione e determinazione. Possono essere i dettagli a decidere, visto l’equilibrio fra le parti». 70 82 Come va la Martin? «Non possiamo pretendere molto dopo soli 3 allenamenti, ma mi auguro che si faccia sentire sotto le plance e sia un riferimento per tutte». Anche per il coach delle bellinzonesi Walter Bernasconi la sfida odierna è particolarmente importante: «La Coppa è una competizione che ci permette di toglierci belle soddisfazioni, vista la forza delle avversarie in campionato. In una partita secca può succedere di tutto». Come siete messi? «Fuori la Burgess, abbiamo fatto di tutto per avere una sostituta: si tratta della statunitense Tamara Hasmith che ha appena finito il campionato in Venezuela, dopo un anno in Lussemburgo a 26 punti di media. È un’ala post, ma purtroppo con pochi allenamenti col gruppo». La Metanord può contare su Fora e Avila Lopez in grande spolvero... «È vero, ma sappiamo che saranno marcate strette. Se vogliamo ambire al successo, occorre una prova di squadra di spessore, molta difesa e transizione in attacco. Ma non credo che basti una giocatrice per fare la differenza: occorre una prova di carattere di tutte quelle che vanno in campo». MEC Oggi 17.30 54-98 Starwings - Boncourt Ginevra Lions - Neuchâtel Donne, quarti di finale Oggi 14.30 15.00 17.30 Sion - Winterthur Pully - Aarau Bellinzona - Riva Muraltese Domani 17.00 Hélios - Elfic Friborgo basket Sefolosha cede a Durant Ritorno amaro nella “sua” Oklahoma per Thabo Sefolosha, sconfitto con i suoi Hawks per 107-94 (25 punti di Durant!). Il vodese ha totalizzato 11 punti e 3 rimbalzi. Sport Cup. Die Basketballer der Starwings spielen gegen Boncourt um den Einzug in den Cup-Halbfinal. Vor fünf Jahren sorgten sie mit dem Pokal-Triumph für eine Überraschung. Seite 43 Auf der Cup-Bühne Basel. Die NLA-Basketballer der Starwings spielen heute Abend zu Hause gegen Boncourt um den Einzug in den Cup-Halbfinal Seite 43 Sport. | Samstag, 12. Dezember 2015 | Mit der Erinnerung an 2010 Die Starwings spielen heute gegen Boncourt um den Einzug in den Cup-Halbfinal Von Tobias Müller Birsfelden. Nein, auf Indizien stösst man in der Sporthalle in Birsfelden nicht, die auf den grossen Moment hindeuten. Keine Bilder. Keine Trikots, die an der Decke aufgehängt sind. Irgendwo soll es noch ein Mannschaftsfoto inklusive dem Pokal darauf geben, munkelt man. Doch davon ist nichts zu sehen. Es ist fast so, als hätte dieser Moment, dieser unglaubliche Triumph der Starwings, gar nie stattgefunden. Der Cupsieg 2010 gegen Vacallo – er existiert eigentlich nur noch in den Köpfen der Spieler und der Funktionäre, die damals um die Geschicke des Vereins bemüht waren. Im April vor fünf Jahren war es, als die Starwings den Schweizer Cup im Basketball für sich entscheiden konnten. In einem an Dramatik nicht mehr zu überbietenden Final gegen die heute in der 1. Liga spielende Tessiner Mannschaft von Vacallo. Die Baselbieter retteten sich damals in extremis in die Verlängerung, wo man dann relativ deutlich mit 91:83 siegen konnte. Was nach dem unglaublichen Triumph folgte, war jedoch genau das Gegenteil, was man sich von so einem Erfolg eigentlich erhofft. Anstatt des Ausbruchs einer grossen Euphorie folgte die grosse Ernüchterung. Ein riesiger Schuldenberg häufte sich beim Nordwestschweizer Basketballverein an, der sich erst in der aktuellen Saison wieder gegen null bewegt hat. «Wir haben in den vergangenen Jahren die Rechnung für diese schöne Erinnerung gezahlt. Damals haben wir viel mehr Geld ausgegeben, als wir eigentlich hatten. Verträge wurden abgeschlossen, die so nicht zu rechtfertigen waren», sagt Roland Pavloski, heute Trainer der Starwings und damals Betreuer des Fanionteams, und fügt an: «Wir haben gehofft, durch den Erfolg kommen Sponsoren und mehr Zuschauer. Beides blieb aus – und wir versanken in den Schulden.» Nun mit guter Chance Heute spricht eigentlich niemand mehr vom Cupsieg 2010. Zu viel hat er gekostet. Zu viel hat er kaputt gemacht. Und doch: Wenn die Starwings heute im Cup-Viertelfinal den BC Boncourt empfangen, dann kommen diese fast schon verblassten Erinnerungen unweigerlich wieder hoch. Seit dem Erfolg 2010 nämlich konnten sich die Starwings nie mehr in einen Cup-Halbfinal, geschweige denn in ein Endspiel kämpfen. In der heutigen Begegnung (17.30 Uhr, Sporthalle Birsfelden) jedoch, da stehen die Chancen mehr als nur gut, endlich wieder einmal so weit zu kommen. Joel Fuchs, Captain der Starwings, ist der einzige Spieler im Kader der Baselbieter, der schon damals beim Triumph gegen Vacallo dabei war. Vergleichen will er die Mannschaft von heute mit der damaligen nicht, zu unterschiedlich sind die Voraussetzungen mit der neuen Ausländerregelung und dem Altersdurchschnitt der beiden Mannschaften. Aber trotzdem rechnet er sich für die Partie gegen Boncourt einiges aus: «Wir haben sicher eine gute Chance, zu bestehen. Die Frage ist nur: Können wir diese gute Chance auch nutzen?» Dass die Starwings das schaffen, ist äusserst realistisch. Die Auslosung hat es nämlich gut gemeint mit den Blaugelben. Ein Spiel gegen das in der Meisterschaft um einen Rang schlechter klassierte Boncourt, und das noch zu Hause in der eigenen Halle – was will man mehr? «Natürlich ist es ein super Los für uns, das sehen wir auch so. Ich denke, dass beide Mannschaften auf ungefähr dem gleichen Level sind, aber das Heimrecht gibt uns natürlich einen gewissen Vorteil», sagt Roland Pavloski. Zuletzt ohne Chance Die Erinnerung an die einzige Direktbegegnung in der laufenden Saison jedoch, die wird den Baselbietern nicht gerade Mut machen. 54:80 ging man in der Fremde gegen Boncourt sang- und klanglos unter. Diese Partie will Pavloski jedoch nicht allzu hoch werten. Man habe in diesem Spiel zu viele Eigenfehler begangen und sich das Leben mit einer miserablen Wurfquote unnötig schwer gemacht. «Wir haben nicht verloren, weil sie so gut waren, sondern weil wir an diesem Tag als Team einfach nicht funktionierten.» So oder so, die Stimmung in der Partie heute in der Sporthalle wird elektrisierend sein, und das nicht nur wegen der sportlichen Brisanz. Da beide Mannschaften, Boncourt und die Starwings, dem Basketballverband Nordwestschweiz angehören, wird es im Cup-Viertelfinal zu einer Derby-Atmosphäre vom Allerfeinsten kommen. Sollten die Nordwestschweizer diese Hürde überspringen, dann wären sie ihrem grossen Traum einen Schritt näher. Der grosse Traum, den Erfolg von 2010 zu wiederholen. Und dann könnten sie vielleicht doch noch das eine oder andere Erinnerungsstück in der Halle aufhängen. Platz hat es ja schliesslich noch genug. Doch bis dahin ist es noch ein sehr weiter Weg. Schon lange dabei. Captain Joel Fuchs ist der einzige Spieler, der schon beim überraschenden Cup-Sieg 2010 für die Starwings auf dem Feld stand. Foto G. Kefalas Eishockey Fribourg und Bern weiter in der Krise Fribourg/Bern. In der 31. NLA-Runde siegen sich die Kloten Flyers mit dem 3:1 gegen Leader ZSC Lions über den Strich auf Kosten des SC Bern. Wie der SCB steckt auch Fribourg-Gottéron in der Krise. Der einst stolze Leader (12 Siege in den ersten 13 Spielen) verlor daheim gegen den HC Davos sang-