FESTIVAL ÉDOUARD LALO TRA FOLKLORE E WAGNERISMO DAL 26 SETTEMBRE AL 10 NOVEMBRE 2015 Palazzetto Bru Zane – domenica 27 settembre, ore 17 Se i miei versi avessero le ali... Marion Tassou, soprano Thomas Dolié, baritono Antoine Palloc, pianoforte PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE Come Bizet deve la sua gloria a una sola opera, Carmen, così la fama di Lalo, per i posteri, appare indissolubilmente legata alla Symphonie espagnole per violino e orchestra (1875), il cui successo internazionale non è mai venuto meno. Per i più curiosi, Lalo è anche l’autore del Roi d’Ys, un’opera ispirata a una leggenda bretone, regolarmente presente nei programmi lirici. È tutta qui la notorietà di questo artista, il quale univa a un temperamento rivoluzionario (che gli costò l’esclusione dagli ambienti «ufficiali») un gusto troppo tedesco per soddisfare le regole dell’accademismo francese; tuttavia, fermarsi a questa visione semplicistica significa non conoscere Lalo e la sua opera. Per riabilitare il compositore in tutta la varietà che lo contraddistingue, in questa stagione il Palazzetto Bru Zane si impegna a far rinascere una parte importante della sua musica, dallo stile eterogeneo e spesso sorprendente: il ciclo di concerti veneziano permetterà di riscoprire i suoi trii, quartetto e quintetto, le sonate e molte delle sue trentadue mélodies, oggi quasi sconosciute. Au même titre que Bizet est l’homme d’une œuvre – Carmen –, la postérité de Lalo semble irrémédiablement liée à sa Symphonie espagnole pour violon et orchestre (1875) dont le succès international n’a jamais été démenti. Pour les plus curieux, Lalo est aussi l’auteur du Roi d’Ys, opéra inspiré d’une légende bretonne qui resurgit régulièrement dans les programmes lyriques. Voilà la seule notoriété d’un artiste associant à un tempérament révolutionnaire (qui lui valut l’exclusion des milieux officiels) un goût trop allemand pour satisfaire aux règles de l’académisme français. C’est pourtant mal connaître l’homme et son œuvre que de s’arrêter à ce panorama simpliste. Pour réhabiliter le compositeur dans toute sa variété, le Palazzetto Bru Zane s’engage cette saison dans la résurrection d’une partie importante de sa musique, au style aussi panaché que déroutant : le cycle des concerts vénitiens fera ainsi entendre ses trios, sonates, quintette et quatuor et une grande partie de ses trente-deux mélodies, presque inconnues aujourd’hui. La mélodie francese La mélodie francese – talvolta per due voci e pianoforte, più spesso per un solo cantante accompagnato – rappresenta indubbiamente il genere più elevato nella gerarchia dei repertori nell’Ottocento e nel primo Novecento. Il suo giusto apprezzamento presuppone una cultura poetica e un amore per il dettaglio spinti all’estremo. I pensieri simbolisti o, all’opposto, i versi tratti da Ronsard o Villon ne fanno un genere che non è errato considerare innanzitutto letterario. Questa raffinatezza – da taluni considerata elitaria – spiega il fatto che la mélodie rimanga un genere poco apprezzato dal «grande» pubblico, dato che una parte di questa musica (e curiosamente la parte più eseguita in concerto) molto spesso rifugge dall’espressione di sentimenti diretti. Il talento dell’interprete dev’essere quello di un narratore, l’arte del pianista quella di un’orchestra immaginaria. Lanciata da Gounod e Berlioz, la moda della mélodie fiorisce successivamente sia tra i conservatori (Dubois, Massé, Delibes, Paladilhe, Hahn…) sia tra le fila degli innovatori come Chausson, Lalo, Debussy, Ravel e Poulenc, accanto ai quali troneggia il maestro incontestato del genere, Gabriel Fauré. 2 La mélodie française La mélodie française – parfois pour deux voix et piano, plus souvent pour un seul chanteur accompagné – représente sans aucun doute le genre le plus élevé dans la hiérarchie des répertoires du XIXe et du premier XXe siècles. Sa juste appréciation suppose une culture poétique et un goût du détail portés à l’extrême. Les pensées symbolistes ou, à l’opposé, les vers empruntés à Ronsard ou Villon en font un genre qu’il n’est pas faux de considérer comme littéraire avant tout. Ce raffinement – qui a pu passer pour élitiste – explique que la mélodie demeure un genre peu prisé du « grand » public, d’autant qu’une partie de cette musique (et bizarrement la partie la plus jouée en concert) se refuse très souvent à l’expression de sentiments directs. Le talent de l’interprète doit être celui d’un conteur, l’art du pianiste, celui d’un orchestre imaginaire. Lancée par Gounod et Berlioz, la mode de la mélodie s’épanouit ensuite aussi bien chez les conservateurs (Dubois, Massé, Delibes, Paladilhe, Hahn…) que du côté des novateurs comme Chausson, Lalo, Debussy, Ravel et Poulenc, à côté desquels siège le maître incontesté du genre, Gabriel Fauré. I. AMORE CAMPESTRE IV. AMORE FERITO 1 – Édouard Lalo : La Chanson de l'alouette 10 – Charles-Marie Widor : Nocturne op. 40 no 1 2 – Édouard Lalo : La Fenaison 11 – Édouard Lalo : Le Vieux Vagabond 3 – César Franck : La Chanson du vannier 12 – Charles-Marie Widor : L'Hiver op. 52 no 1 4 – Ernest Chausson : Réveil V. AMORE VISSUTO II. AMORE MISTICO 13 – Édouard Lalo : Marine 5 – Édouard Lalo : Adieu au désert 14 – Jules Massenet : Marine 6 – Édouard Lalo : Chanson de Barberine 15 – Édouard Lalo : Les Petits Coups 7 – Jean-Baptiste Faure : Crucifix 16 – César Franck : Aux petits enfants III. AMORE TRISTE VI. AMORE SOGNATO 8 – Édouard Lalo: Tristesse 17 – Ernest Chausson : La Nuit 9 – Gabriel Fauré : Pleurs d'or 18 – Charles-Marie Widor : Qu'un songe au ciel m'enlève op. 40 no 2 Durata del concerto / Durée du concert 1h Le opere Les œuvres Quando Lalo affronta la mélodie francese, verso la metà dell’Ottocento, il genere non è ancora ben definito. A volte si confonde con la romanza, introduce l’opera nei salotti: Adieu au désert (1848), sottotitolato «scena», contiene passaggi in stile di recitativo. Nel corso del tempo, le forme e la scrittura si diversificano, in parte sotto l’influenza del Lied tedesco, che si avverte per esempio in Marine (1884). Nel 1879, l’editore Schott di Magonza pubblica Tristesse e La Chanson de l’alouette in una raccolta di Lalo intitolata Cinq Lieder. Anche il duetto con pianoforte, che si sviluppa nell’ultimo quarto del secolo, trae vantaggio da queste innovazioni e da un arricchimento dell’armonia, quale si ritrova, per esempio, in La Nuit e Réveil di Chausson (1883 e 1886), o in Pleurs d’or di Fauré (1896). L’espressione dell’intimità dell’essere, spesso favorita dall’ambientazione notturna e da un paesaggio incantato, diventa a poco a poco il tema dominante delle mélodies e dei duetti con pianoforte (op. 40 di Widor, 1876). A volte la cornice è più importante dei sentimenti (Marine di Massenet, 1868; La Fenaison di Lalo, 1872). Vengono sfruttati anche altri temi: Les Petits Coups invita per esempio a gustare i piaceri della bottiglia – con moderazione! Questo brano fa parte delle Six Romances populaires de Pierre-Jean de Béranger, che Lalo pubblica nel 1849, all’epoca in cui fonda con il cugino Auguste Wacquez un’associazione di musicisti di ispirazione 4 Quand Lalo aborde la mélodie française, au mitan du XIXe siècle, le genre est encore mal circonscrit. Il se confond parfois avec la romance, introduit l’opéra dans le salon : Adieu au désert (1848), sous-titré « scène », contient des passages en style de récitatif. Au fil du temps, les formes et l’écriture se diversifient, en partie grâce à l’influence du lied germanique qu’on perçoit par exemple dans Marine (1884). En 1879, l’éditeur allemand Schott publie Tristesse et La Chanson de l’alouette dans un recueil de Lalo titré Cinq Lieder. Le duo avec piano, qui se développe dans le dernier quart du siècle, bénéficie lui aussi de ces innovations et d’un enrichissement de l’harmonie dont témoignent La Nuit et Réveil de Chausson (1883 et 1886), ou encore Pleurs d’or de Fauré (1896). L’expression de l’intimité de l’être, souvent favorisée par une ambiance nocturne et un paysage enchanteur, devient peu à peu le sujet dominant des mélodies et des duos (op. 40 de Widor, 1876). Parfois, le cadre l’emporte sur les sentiments (Marine de Massenet, 1868 ; La Fenaison de Lalo, 1872). D’autres thèmes sont également exploités. Les Petits Coups invite ainsi à goûter les plaisirs de la bouteille avec modération ! Cette pièce fait partie des Six Romances populaires de Pierre-Jean de Béranger que Lalo publie en 1849, à l’époque où il fonde avec son cousin Auguste Wacquez une association des artistes musiciens d’inspiration socialiste. Dans le même recueil, Le Vieux Vagabond dénonce violemment les travers de la société. Vers socialista. Nella stessa raccolta, Le Vieux Vagabond denuncia con veemenza le ingiustizie della società. Verso il 1870, Lalo mette in musica La Chanson de Barberine, i cui versi chiedono: «Bel cavaliere che parti per la guerra, che cosa vai a fare così lontano?». I testi edificanti di fine secolo affermano l’influenza dell’elemento religioso, che costituisce la sostanza di Crucifix di Faure (pubblicato nel 1877), L’Hiver di Widor (1881), La Chanson du vannier e Aux petits enfants di Franck (1888), mentre i sensuali duetti con pianoforte op. 11 di Chausson coltivano l’ambiguità tra amore spirituale e amore profano. 1870, Lalo met en musique La Chanson de Barberine dont le poème interroge : « Beau chevalier qui partez pour la guerre, qu’allez-vous faire, si loin d’ici ? ». Les textes édifiants de la fin du siècle affirment l’ascendant du sentiment religieux, qui forme la substance de Crucifix de Faure (édité en 1877), L’Hiver de Widor (1881), La Chanson du vannier et Aux petits enfants de Franck (1888), tandis que les sensuels duos op. 11 de Chausson cultivent l’ambiguïté entre amour profane et spirituel. 5 I testi Les textes I. AMORE CAMPESTRE 1 – Édouard Lalo : La Chanson de l’alouette (testo di Victor de Laprade) 6 Sono, sono il grido di gioia che sorge dai prati al risveglio: e son io che la terra manda a salutare il sole. Je suis, je suis le cri de joie Qui sort des prés à leur réveil : Et c’est moi que la terre envoie Offrir le salut au soleil. Mi alzo dalle stoppie bianche di bruma. Ai miei piedi ondeggia un filo d’argento, la rugiada mi imperla le piume, e svolazzando via la scuoto. Je pars des chaumes blancs de brume. À mes pieds flotte un fil d’argent, La rosée emperle ma plume, Et je la sème en voltigeant. Planando canto i primi gorgheggi nell’aria fresca quando l’alba si schiude: mi bagno nella luce, e in un ruscello vado a rimirarmi. Je plane et chante la première Dans l’azur frais où l’aube éclot : Je me baigne dans la lumière, Et vais me mirer dans un flot. Note meste il mio canto non reca, non parlo alla tristezza della sera. Sono il folle canto di vita della speranza e della giovinezza. Ma voix est sans note plaintive, Je ne dis rien au triste soir. Je suis la chanson folle et vive De la jeunesse et de l’espoir. Sono, sono il grido di gioia che sorge dai prati al risveglio: Je suis, je suis le cri de joie Qui sort des prés à leur réveil ; e son io che la terra manda a salutare il sole. Et c’est moi que la terre envoie Offrir le salut au soleil. 2 – Édouard Lalo : La Fenaison (testo di Stella [pseudonimo]) Venite, ragazze e ragazzi! Venite tutti! Risponderemo coi nostri canti al canto delle allodole! Venez fillettes et garçons ! Venez tous, garçons et fillettes ! Nous répondrons par nos chansons À la chanson des alouettes ! Accorrete da vicino e da lontano, han tagliato l’erba fiorita; ovunque nella pianura s’innalzino i covoni! Accourez de près et de loin, On a coupé l’herbe fleurie ; Que partout les meules de foin S’amoncèlent dans la prairie ! Nei sentieri, nei solchi raccogliete ogni filo d’erba! Gli ardenti raggi del sole indorano ogni fastello. Dans les sentiers, dans les sillons, Ramassez bien chaque brin d’herbe ! Du soleil les ardents rayons Mettent de l’or dans chaque gerbe. Le nostre braccia son piene d’ardore e i nostri cuori colmi di gioia. Sentite com’è dolce l’odore che s’alza dagli umidi prati? Comme les bras sont pleins d’ardeur ! Comme les cœurs sont à la joie ! Sentez-vous quelle douce odeur La plaine humide nous envoie ? 7 E stasera, lietamente cantando, intorno a un covone biondo, ragazze e ragazzi danzeranno un girotondo! Et ce soir, avec des chansons, Tout atour d’une meule blonde, Les fillettes et les garçons S’assembleront pour une ronde ! 3 – César Franck : La Chanson du vannier (testo di André Theuriet) 8 Steli di vimini, steli di vimini curvatevi, flessibili tra le dita del cestaio. Brins d’osier, brins d’osier Courbez-vous assouplis sous les doigts du vannier. Steli di vimini, sarete il lettino fragile ove la madre culla il bimbo, al suono di un’antica ninnananna: il bimbo, la boccuccia tutta bianca di latte, sorridendo s’addormenta nel suo giaciglio lieve. Brins d’osier, vous serez le lit frêle où la mère Berce un petit enfant, aux sons d’un vieux couplet : L’enfant, la lèvre encor toute blanche de lait, S’endort en souriant dans sa couche légère. Steli di vimini, steli di vimini curvatevi, ecc. Brins d’osier, brins d’osier Courbez-vous etc. Sarete il paniere colmo di fragole vermiglie, che le ragazze vanno a raccogliere nel bosco. Tornano a casa la sera, allegre e sorridenti, e l’aroma dei frutti maturi emana dai canestri. Vous serez le panier plein de fraises vermeilles, Que les filles s’en vont cueillir dans les taillis. Elles rentrent le soir, rieuses, au logis, Et l’odeur des fruits mûrs s’exhale des corbeilles. Steli di vimini, steli di vimini curvatevi, etc. Brins d’osier, brins d’osier Courbez-vous etc. E infine ancor sarete l’umile graticcio su cui sarà deposto il vecchio cestaio, morto, pronto per la bara. Passerà il suo funerale, la sera, nei sentieri, tra verdeggianti canne. Et vous serez aussi, brins d’osier, l’humble claie Où, quand le vieux vannier tombe et meurt, on l’étend Tout prêt pour le cercueil. Son convoi se répand, Le soir, dans les sentiers, où verdit l’oseraie. Steli di vimini, steli di vimini curvatevi, etc. Brins d’osier, brins d’osier Courbez-vous etc. 4 – Ernest Chausson : Réveil (testo di Honoré de Balzac) Cuore mio, destati! Già l’allodola scuote le ali cantando al sole. Non dormire più, cuore mio, già la violetta innalza a Dio il profumo del suo risveglio. Mon cœur, lève-toi ! Déjà l’alouette Secoue en chantant son aile au soleil Ne dors plus, mon cœur, car la violette Elève à Dieu l’encens de son réveil. Ogni fiore vivo e riposato apre gli occhi per rimirarsi, in quel poco di rugiada che ha nel calice, perla di un giorno che gli fa da specchio. Chaque fleure vivante et bien reposée Ouvrant tour à tour les yeux pour se voir, A dans son calice un peu de rosée, Perle d’un jour qui lui sert de miroir. Si sente nell’aria pura che l’angelo delle rose ha passato la notte a benedire i fiori. Si vede che per lui tutte si son dischiuse, è venuto dall’alto a ravvivarne i colori. On sent dans l’air pur que l’ange des roses A passé la nuit à bénir les fleurs. On voit que pour lui toutes sont écloses Il vient d’en haut raviver leurs couleurs. 9 Dunque alzati, poiché l’allodola scuote le ali cantando al sole. Niente più dorme, cuor mio, poiché la violetta innalza a Dio il profumo del suo risveglio. Ainsi lève-toi. Puisque l’alouette Secoue en chantant son aile au soleil. Rien ne dort plus, mon cœur, car la violette Elève à Dieu l’encens de son réveil. II. AMORE MISTICO 5 – Édouard Lalo : Adieu au désert (testo di Antoine Flobert) 10 Ritornello Refrain : Svanisce la notte, cantan gli uccelli e volano allegri nell’aria! Basta dormir sotto la tenda, in piedi, neri figli del deserto! Guerra ai cristiani! Morte ai maledetti! Noi, benedetti dal profeta! Lasciamo l’oasi dai prati verdi, slanciamoci nel deserto! Lancia in pugno, spada tra i denti, chiniamoci sulla sella: a cavallo! A cavallo ! E morte agli infedeli! La nuit disparaît, l’oiseau chante Et monte joyeux dans les airs ! C’est assez dormir sous la tente, Debout, noirs enfant du désert ! Guerre aux chrétiens ! Mort aux maudits ! Nous, que le prophète a bénis ! Quittons l’oasis aux prés verts Élançons-nous de nos déserts ! Lance au poing, sabre aux dents, Courbons-nous sur nos selles ; À cheval ! À cheval ! Et mort aux infidèles ! Addio dunque, sogni infantili, la mia stuoia e il grande sicomoro il cui fogliame sin dall’aurora dava ombra al mio banco, addio, allegri compagni, che senza di me guardan le giumente, addio ragazze dal volto pallido e dai lunghi capelli sciolti! Adieu donc, mes rêves d’enfant, Ma natte et le grand sycomore Dont le feuillage dès l’aurore Me couvrait d’ombre sur mon banc, Adieu, mes compagnons joyeux, Qui sans moi gardent les cavales, Adieu les filles aux fronts pâles Qui laissent flotter leurs cheveux ! (Ritornello) (refrain) Addio dunque, sguardi inebrianti in cui l’anima mia si sprofondava! Addio, lunghi sospiri brucianti che i nostri ardenti baci soffocavano! Addio, bell’angelo d’amore, idolo del mio cuore, fanciulla occhi azzurri, dal seno alabastrino, dolce speranza, addio, per sempre addio! Adieu, ces regard enivrants Dans lesquels se noyait mon âme ! Adieu ces longs soupirs de flamme Qu’étouffaient nos baisers ardents ! Adieu, bel ange des amours, Vierge que mon cœur idolâtre À l’œil d’azur, au sein d’albâtre Doux espoir, Adieu pour toujours ! (Ritornello) (refrain) 11 6 – Édouard Lalo : Chanson de Barberine (testo di Alfred de Musset) 12 Bel cavaliere che parti per la guerra, che vai a fare così lontano? Non vedi com’è scura la notte, e che il mondo è solo angoscia? Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire Si loin d’ici ? Voyez-vous pas que la nuit est profonde, Et que le monde N’est que souci ? Voi che credete che un amore abbandonato fugga così dai pensieri, ahimè! Ahimè, voi che cercate la gloria, i vostri fumi pur si dileguano. Vous qui croyez qu’une amour délaissée De la pensée S’enfuit ainsi, Hélas ! Hélas ! Chercheurs de renommée, Votre fumée S’envole aussi. Bel cavaliere che parti per la guerra, che vai a fare così lontano? Ci piangerò, io che mi lasciavo dire che il mio sorriso era così dolce. Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire Si loin de nous ? J’en vais pleurer, moi qui me laissais dire Que mon sourire Était si doux. 7 – Jean-Baptiste Faure : Crucifix (testo di Victor Hugo) Voi che piangete, venite a questo Dio, poiché egli piange. Voi che soffrite, venite a lui, poiché guarisce. Voi che tremate, venite a lui, perché sorride. Voi che passate, venite a lui, perché egli resta. Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure. Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit. Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit. Vous qui passez, venez à lui, car il demeure. III. AMORE TRISTE 8 – Édouard Lalo : Tristesse (testo di Armand Silvestre) Siamo passati, mi sembra, senza vederci l’uno accanto all’altro, indifferenti e senza sapere che i nostri cuori battevano all’unisono… Siamo passati senza vederci! Nous sommes passés, ce me semble, L’un près de l’autre sans nous voir, Indifférents et sans savoir Que nos deux cœurs battaient ensemble… Nous sommes passés, sans nous voir ! Ahimè, al mio e al vostro cuore un po’ d’amore era ben dovuto! Ah! Per sempre ormai è perduto quel po’ di gioia che ognuno all’altro ruba, un po’ d’amore ci era ben dovuto ! À mon cœur pourtant, comme au vôtre Un peu d’amour était bien dû, Ah ! Ce bonheur est bien perdu Que chacun de nous vole à l’autre Un peu d’amour nous était dû. 13 Il tempo ci avrebbe separato dopo che ci saremmo amati, il cielo su di noi si sarebbe richiuso. Certo, avremmo assai sofferto, ma almeno ci saremmo amati! L’heure eût séparé notre route Après que nous aurions aimé Le ciel sur nous se fût fermé Nous aurions bien souffert, sans doute, Mais, du moins, nous aurions aimé ! 9 – Gabriel Fauré : Pleurs d’or (testo di Albert Samain) 14 Lacrime ai fiori sospese. Lacrime di fonti perdute tra il muschio di rocce nascoste; Larmes aux fleurs suspendues. Larmes aux sources perdues Aux mousses des rochers creux ; lacrime sparse d’autunno. Lacrime di corni lamentosi che nei boschi risuonano; Larmes d’automne épandues. Larmes de cors entendues Dans les grands bois, douloureux ; lacrime di campane latine. Carmelitane, Fogliantine… Voci di fervidi campanili; Larmes des cloches latines. Carmélites, Feuillantines… Voix de beffrois en ferveur ; lacrime di notti stellate, lacrime di flauti velate. Nel blu del parco addormentato; Larmes des nuits étoilées, Larmes de flûtes voilées. Au bleu du parc endormi ; lacrime che imperlano le ciglia, lacrime d’amanti, versate a bagnare l’anima dell’amato; Larmes aux grands cils perlées, Larmes d’amantes coulées Jusqu’à l’âme de l’ami ; lacrime d’estasi, delizioso tormento, scendete dalla notte! Scendete dai fiori! Scendete dagli occhi! Larmes d’extase, éplorement délicieux, Tombez des nuits ! Tombez des fleurs ! Tombez des yeux ! IV. AMORE FERITO 10 – Charles-Marie Widor : Nocturne op. 40 no 1 (testo di Auguste Dorchain) Verso la sommità della collina che cela il tramonto ai nostri occhi il sole lento declina tra raggi di porpora e argento. Vers le sommet de la colline Qui voile à nos yeux le couchant, Le soleil lentement décline En des flots de pourpre et d’argent. Andiamo a sognare sotto i rami che la brezza ha smesso di agitare, al cielo salgono profumi nel giardino silenzioso. Allons rêver sous la ramure, La brise apaise son murmure, Des parfums montent vers les cieux, Dans le jardin silencieux. Quand le soleil luit dans sa gloire, Qui donc pense à la fin du jour ? Ainsi naguère j’ai pu croire À l’éternité de l’amour. Quando il sole splende in tutta la sua gloria, chi mai pensa al termine del giorno? E dunque dianzi ho pur creduto che l’amore potesse essere eterno. 15 Guarda, la luna dal biancor d’opale già sorge all’orizzonte, e col suo dolce e pallido chiarore illumina il verde prato. Vois, la lune aux blancheurs d’opale Déjà surgit à l’horizon. Et de sa clarté douce et pâle Illumine le vert gazon. Sorella, ora l’anima mia è simile a questo giorno che scompare: non più luce, non più fiamma. Il mio triste amore si dilegua. Ô ma sœur, à présent mon âme Est pareille à ce jour qui fuit : Plus de lumière, plus de flamme. Mon triste amour s’évanouit. Simile a quel fiore infuocato nei campi oscuri della notte, il mio giovane amore si dischiude nel profondo dell’anima mia. Pareille à cette fleur de flamme Dans les champs obscurs de la nuit, Mon jeune amour s’épanouit Dans le profondeurs de mon âme. Tutti i suoni del giorno hanno taciuto. M’incanta il silenzio della sera. Ascolta, l’usignuolo canta, ma tace la capinera. Tous les bruits du jour se sont tus. Le silence du soir m’enchante. Écoute, le rossignol chante La fauvette ne chante plus. Sorella mia, l’amore passerà, come questa notte stellata. Come il giorno nella vallata domani l’amore a te ritornerà. Ô ma sœur, l’amour passera. Comme cette nuit étoilée. Comme le jour dans la vallée, Demain l’amour te reviendra. Verso la sommità della collina, etc. Andiamo a sognare sotto i rami, etc. Vers le sommet etc. Allons rêver sous la ramure, etc. Poiché sopra di noi devono scendere l’ombra e la luce, una dopo l’altra, cantiamo in attesa dell’aurora, cantiamo aspettando il giorno. Puisque sur nous doivent éclore L’ombre et la clarté tout à tour, Chantons en attendant l’aurore, Chantons en attendant le jour. 11 – Édouard Lalo : Le Vieux Vagabond In questo fosso cesserò di vivere, muoio vecchio, stanco e malato. I passanti diranno: è ubriaco. Tanto meglio! Non mi compatiranno. Vedo che alcuni distolgono lo sguardo; altri mi gettano una moneta. Via, correte, andate a fare festa, per morire di voi non ho bisogno. Dans ce fossé cessons de vivre, Je finis vieux, infirme et las. Les passants vont dire : il est ivre. Tant mieux ! Ils ne me plaindront pas. J’en vois qui détournent la tête ; D’autres me jettent quelques sous. Courez vite ; allez à la fête, Vieux vagabond, je puis mourir sans vous. Sì, qui muoio di vecchiaia perché di fame non si muore. Ormai giunto alla fine, speravo che l’ospedale lenisse il mio affanno. Ma tutti gli ospedali sono pieni, il popolo è ben sventurato... Ahimè, la strada mi ha allevato: morirò dunque dove sono nato. Oui, je meurs ici de vieillesse Parce qu’on ne meurt pas de faim. J’espérais voir de ma détresse L’hôpital adoucir la fin. Mais tout est plein dans chaque hospice, Tant le peuple est infortuné. La rue, hélas ! fut ma nourrice : Vieux vagabond, mourons où je suis né. Aux artisans, dans mon jeun âge, 17 Agli artigiani, quando ero ragazzo, ho chiesto che un mestiere mi insegnassero. Va’, rispondevano, il lavoro è poco già per noi; va’ a mendicare. O ricchi che mi dicevate: Lavora, ho ben mangiato i vostri avanzi; ho dormito sulla vostra paglia; e ora non posso maledirvi. Rubare avrei potuto, così povero com’ero, ma preferii tender la mano: al massimo una mela avrò sottratto dal ramo che sporgeva sul sentiero. Venti volte peraltro mi han gettato in carcere, per ordine del re. Del mio unico bene mi han spogliato: da vecchio vagabondo, il sole è mio. Il povero ha forse una patria? A che mi servono il vostro vino e il vostro grano, la vostra gloria e la vostra industria, e i vostri oratori tutti insieme ? Quando lo straniero si pasceva tra i vostri muri, aperti alle sue armate, come uno sciocco lacrime ho versato: la sua mano nutriva il vagabondo. 18 J’ai dit : qu’on m’enseigne un métier. Va, nous n’avons pas trop d’ouvrage, Répondaient-ils ; va mendier. Riches qui me disiez : Travaille, J’eus bien des os de vos repas ; J’ai bien dormi sur votre paille : Vieux vagabond, je ne vous maudis pas. J’aurais pu voler, moi pauvre homme ; Mais non : mieux vaut tendre la main : Au plus, j’ai dérobé la pomme Qui mûrit au bord du chemin. Vingt fois pourtant on me verrouille Dans les cachots, de par le roi. De mon seul bien l’on me dépouille : Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le pauvre a-t-il une patrie ? Que me font vos vins et vos blés, Votre gloire et votre industrie, Et vos orateurs assemblés ? Dans vos murs ouverts à ses armes, Lorsque l’étranger s’engraissait, Comme un sot j’ai versé des larmes : Vieux vagabond, sa main me nourrissait. Comme un insecte, fait pour nuire, Hommes, que ne m’écrasiez-vous ? Quale insetto nocivo e fastidioso, uomini, perché schiacciato non mi avete? Ah! insegnarmi piuttosto dovevate a lavorare per il ben di tutti. Se mi aveste dal vento avverso riparato, da verme sarei formica diventato; come un fratello vi avrei amato: ora invece muoio vostro nemico. Ah ! plutôt vous deviez m’instruire À travailler au bien de tous. Mis à l’abri du vent contraire Le ver fût devenu fourmi ; Je vous aurais chéris en frère : Vieux vagabond, je meurs votre ennemi. 12 – Charles-Marie Widor : L’Hiver op. 52 no 1 (testo di Victor Hugo) L’inverno imbianca il duro cammino, i tuoi giorni sono in balìa dei malvagi; il gelo morde la tua soave mano, l’odio soffia sulla tua gioia. L’hiver blanchit le dur chemin, Tes jours aux méchants sont en proie ; La bise mord ta douce main, La haine souffle sur ta joie. La neve colma il nero solco. la luce è diminuita… Chiudi la porta alla tramontana! Chiudi i vetri alla brina! La neige emplit le noir sillon. La lumière est diminuée… Ferme ta porte à l’aquilon ! Ferme ta vitre à la nuée ! E poi lascia aperto il tuo cuore! Il cuore è la santa finestra. Il sole è nascosto dalla bruma; ma Dio forse risplenderà! Et puis, laisse ton cœur ouvert ! Le cœur c’est la sainte fenêtre. Le soleil de brume est couvert ; Mais Dieu va rayonner peut-être ! 19 Credi all’amore, raggio di stelle, all’amore sempre integro, sempre lucente sotto ogni velo, all’amore, fiaccola del focolare! All’amore, raggio di stelle! Crois à l’amour rayon des étoiles, À l’amour toujours entier, Toujours brillant sous tous les voiles, À l’amour, tison du foyer ! À l’amour rayon des étoiles ! L’inverno, il destino ne spegne la fiamma? Non togliere nulla all’anima tua! L’hiver, l’astre éteint-il sa flamme ? Ne retire rien de ton âme ; ah ! L’inverno imbianca il duro cammino, etc. L’hiver blanchit le dur chemin, etc. V. AMORE VISSUTO 13 – Édouard Lalo : Marine (testo di André Theuriet) Spesso io sogno, piccola cara, che erriamo soli lontan dal mondo, in balìa dell’onda e del vento, sul mare agitato e profondo. Souvent je rêve, ô chère enfant, Que nous errons, seuls, loin du monde, Au gré de la vague et du vent, Sur la mer houleuse et profonde. L’immenso mare dai plumbei flutti romba cupo e misterioso, e noi siamo soli, tutti assorti nel nostro amore, incuranti di tutto nell’estasi. La vaste mer aux flots plombés Gronde, sombre et mystérieuse, Et nous sommes seuls, absorbés Dans notre extase insoucieuse. L’onda si alza furiosa, io ti serro tra le braccia, e il mio cuore ancor più selvaggiamente batte nel mio petto appassionato. La vague bondit en fureur, Je te tiens dans mes bras serrés, Et plus sauvage encore, mon cœur Bat dans ma poitrine enfiévrée. Il mio amore fiero e trionfante s’accresce col frastuono della tempesta, e tu, piccola cara, sul mio petto, ti getti un’altra volta, tremante. Mon amour fier et triomphant Grandit au bruit de la tourmente, Et toi sur mon sein, chère enfant, Tu te rejettes, frissonnante. Verso di me sollevi ansiosamente i tuoi occhi azzurri; leggi la felicità nel mio sguardo e rassicurata mi sorridi… Tu te lèves d’un air anxieux Vers moi ta prunelle azurée ; Tu lis le bonheur dans mes yeux. Et tu me souris, rassurée… I flutti, come destrieri estenuati ricadono, bianchi di spuma, a poco a poco i venti placati si quietano sul mare che fuma. Comme des coursiers épuisés Les flots retombent blancs d’écume, Peu à peu les vents apaisés S’endorment sur la mer qui fume. E io, come un dio beato, i tuoi occhi tempesto in silenzio di una pioggia di baci più fitta degli astri del cielo immenso. Et moi, comme un dieu bienheureux, Sur tes yeux je fais en silence Pleuvoir des baisers plus nombreux Que les astres du ciel immense. 21 14 – Jules Massenet : Marine (testo di Camille Distel) 22 Vieni, la vela si ribella al vento, col vento scherza e il nostro albero inclina da poppa a prua un’ombra diritta e sottile. Viens, la voile mutine Avec le vent, avec le vent se joue Et notre mât incline De la poupe à la proue Une ombre droite et fine. Srotolandosi l’onda, la spuma iridescente lancia gioiosamente i suoi spruzzi brillanti alla barca slanciata. La vague se déploie Et l’écume irisée Joyeusement envoie Sa brillante rosée À la barque élancée Calmo mormora il mare e culla teneramente la fragile creatura che dolcemente s’abbandona alla sua carezza. La mer calme murmure, murmure Et berce, berce, avec tendresse La frêle créature Qui doucement, doucement Se laisse aller à la caresse. Non temere l’abisso del profondo del mare: da lungi una pace sublime regna sulle onde. Ne crains rien de l’abîme Où dort la mer profonde Car une paix sublime Au loin règne sur l’onde Vieni, dimentichiamo il mondo! Viens, oublions le monde ! 15 – Édouard Lalo : Les Petits Coups Signori dei nostri desideri, sistemiamoli senza reprimerli: più l’eccesso nuoce ai piaceri, amici, più dobbiamo temerlo. Intorno a una piccola tavola, in questo angolino tutto per noi, del vino vecchio d’un ospite amabile bisogna bere a piccoli sorsi. Maîtres de tous nos désirs, Réglons-les sans les contraindre : Plus l’excès nuit aux plaisirs, Amis, plus nous devons le craindre. Autour d’une petite table, Dans ce petit coin fait pour nous, Du vin vieux d’un hôte aimable Il faut boire à petits coups. Per evitare molti mali, seguite la mia ricetta; navigate tra due mari, e restate tra due vini. La felicità sta nel saper vivere, l’abuso fa venir la nausea; troppo alla volta ci ubriaca; bisogna bere a piccoli sorsi. Pour éviter bien des maux, Veut-on suivre ma recette ; Que l’on nage entre deux eaux, Et qu’entre deux vins l’on se mette. Per evitare molti mali, seguite la mia ricetta; navigate tra due mari, e restate tra due vini. La felicità sta nel saper vivere, l’abuso fa venir la nausea; Le bonheur tient au savoir-vivre : De l’abus naissent les dégoûts ; Trop à la fois nous enivre ; Il faut boire à petits coups. Pour éviter bien des maux, Veut-on suivre ma recette ; Que l’on nage entre deux eaux, Et qu’entre deux vins l’on se mette. Le bonheur tient au savoir-vivre : De l’abus naissent les dégoûts ; 23 troppo alla volta ci ubriaca; bisogna bere a piccoli sorsi. Trop à la fois nous enivre ; Il faut boire à petits coups. Invece di brontolare inutilmente, rallegriamo la nostra povertà: basta un dito di vino per ravvivare la speranza. E voi favoriti da una sorte prospera, per goderne, siate moderati; anche da un grande bicchiere, infatti, bisogna bere a piccoli sorsi. Loin d’en murmurer en vain, Égayons notre indigence : Il suffit d’un doigt de vin Pour réconforter l’espérance. Et vous, que flatte un sort prospère, Pour en jouir, modérez-vous ; Car, même dans un grand verre, Il faut boire à petits coups. Philis, quel est ton effroi ? La leçon te déplaît-elle ? Les petits coups, selon toi, Sentent le buveur qui chancelle. Quel que soit le plaisir qui perce Dans tes yeux, vifs comme tes goûts, Du philtre qu’amour te verse Il faut boire à petits coups. Fillide, di che hai paura? Non ti piace questa lezione? I piccoli sorsi, secondo te, tradiscono un bevitore esitante. Quale che sia il desiderio che brilla nei tuoi occhi, vivaci come i tuoi gusti, del filtro che amore ti versa bisogna bere a piccoli sorsi. Sì, di pasto in pasto, per giungere alla vecchiaia, non preoccupiamoci troppo, diamoci alla follia con saggezza, amici, col buon vino che abbiamo! 24 Oui, de repas en repas, Pour atteindre à la vieillesse, Ne nous incommodons pas, Et soyons fous avec sagesse, Amis, le bon vin que le nôtre ! Et la santé, quel bien pour tous ! La salute è un bene per tutti! Per ben gestire entrambi bisogna bere a piccoli sorsi. Pour ménager l’un et l’autre, Il faut boire à petits coups. 16 – César Franck : Aux petits enfants (testo di Alphonse Daudet) Bimbi di un giorno, o neonati, piccole bocche, nasini, labbrucci semichiusi, manine tremolanti così fresche, bianche, e rosa; Enfants d’un jour, ô nouveaux nés, Petites bouches, petits nez, Petites lèvres demi closes, Membres tremblants Si frais, si blancs, Si roses ; bimbi di un giorno, o neonati, per la felicità che ci date a vedervi dormire tra le fasce, speranze dei nidi, siate benedetti, cari angioletti! Enfants d’un jour, ô nouveaux nés, Pour le bonheur que vous donnez, À vous voir dormir dans vos langes, Espoirs des nids, Soyez bénis, Chers anges ! O neonati, al Paradiso da cui venite, un tenue filo d’oro ancor vi lega; a questo filo d’oro l’anima è ancor legata immacolata. Ô nouveaux nés, Au Paradis d’où vous venez, Un léger fil d’or vous rattache ; À ce fil d’or Tient l’âme encor Sans tache. 25 Siete per ogni casa, come il fiore nel prato, la stella bianca in cielo, o un po’ d’acqua alla canna inclinata; Vous êtes, à toute maison, Ce que la fleur est au gazon, Ce qu’au ciel est l’étoile blanche, Ce qu’un peu d’eau Est au roseau Qui penche ; ma in più di questo avete quel che non ha la stella d’oro, ciò che manca ai fiori più belli, ahimè! Avete tutti le ali. Mais vous avez de plus encore Ce que n’a pas l’étoile d’or, Ce qui manque aux fleurs les plus belles, Malheur à nous ! Vous avez tous Des ailes. VI. AMORE SOGNATO 17 – Ernest Chausson : La Nuit (testo di Théodore de Banville) La dolce notte benediciamo il cui fresco bacio ci libera. Sotto i suoi veli si può vivere senza angoscia e senza rumore. 26 Nous bénissons la douce nuit Dont le frais baiser nous délivre. Sous ses voiles on se sent vivre Sans inquiétude et sans bruit. L’ansia divorante si dilegua, il profumo dell’aria ci inebria. La dolce notte benediciamo il cui fresco bacio ci libera. Le souci dévorant s’enfuit, Le parfum de l’air nous enivre. Nous bénissons la douce Nuit Dont le frais baiser nous délivre. Pallido sognatore da un dio perseguitato, riposati, chiudi il tuo libro. Nei cieli bianchi come la galaverna un fiume di stelle tremolante riluce. La dolce notte benediciamo. Pâle songeur qu’un Dieu poursuit, Repose-toi ferme ton livre. Dans les cieux blancs comme du givre Un flot d’astres frissonne et luit. Nous bénissons la douce Nuit. 18 – Charles-Marie Widor : Qu’un songe au ciel m’enlève op. 40 no 2 (testo di Victor Hugo) Che un sogno mi rapisca al cielo, colmo d’ombra e d’amore, e non abbia mai fine! E che la notte io sogni il mio sogno del giorno! Bianco come la vela che vedo all’orizzonte, che nasconda una stella, e che faccia da velo tra me e la vita! Qu’un songe au ciel m’enlève, Que plein d’ombre et d’amour, Jamais il ne s’achève, Et que la nuit je rêve À mon rêve du jour ! Aussi blanc que la voile Qu’à l’horizon je voie, Qu’il recèle une étoile, Et qu’il soit comme un voile Entre la vie et moi ! 27 28 Che la musa che penetra nella mia notte per farla brillare, lo indori e lo prolunghi, e dal sogno eterno tema di ridestarmi! Que la muse qui plonge En ma nuit pour briller, Le dore et le prolonge, Et de l’éternel songe Craigne de m’éveiller ! Che tutti i miei pensieri vengano ad affollarvisi e si siedano in cerchio, tenendosi abbracciati nella mia dimora. Que toutes mes pensées Viennent s’y déployer Et s’asseoir empressées, Se tenant embrassées En cercle à mon foyer. E soggiogati tutti quanti dal mio sogno, trionfanti lo cullino dolcemente come fratelli maggiori cullano il fratellino! Qu’à mon rêve enchaînées Toutes, l’air triomphant, Les bercent inclinées Comme des sœurs aînées Bercent leur frère enfant ! Che un sogno mi rapisca al cielo, etc. Che la musa che penetra, etc. Qu’un songe au ciel m’enlève, etc. Que la muse qui plonge etc. I compositori Les compositeurs Ernest Chausson (1855-1899) Nato in una famiglia facoltosa, Chausson poté giovarsi dell’istruzione di un precettore che, desideroso di offrirgli una solida cultura generale, lo iniziò molto presto alle discipline artistiche. Fu probabilmente sotto questo influsso che decise qualche anno dopo, una volta intrapresi studi giuridici coronati da un dottorato nel 1877, di abbracciare la carriera di compositore. Tra il 1879 e il 1880 fu iscritto al Conservatorio nelle classi di Massenet e di Franck. Ma fu soltanto con quest’ultimo che proseguì la propria formazione fino al 1883. Molto attento alle correnti più innovatrici, assistette nel 1882 alla prima esecuzione di Parsifal, e nel 1886 fu nominato segretario della Société nationale de musique. Da quel momento in poi non cessò di frequentare, fino alla tragica scomparsa in un incidente di bicicletta, i maggiori esponenti del mondo musicale, in particolare Duparc, Fauré e Debussy. A estrema dimostrazione della sua mente aperta e curiosa, il suo salotto di rue de Courcelles sarà uno dei luoghi più ricercati della capitale, frequentato tanto da Mallarmé quanto da Monet o Puvis de Chavannes. Esigentissimo, Chausson è autore di una sessantina di composizioni il cui stile unisce la sapienza di costruzione e di scrittura del suo maestro César Franck ai colori così particolari dell’arte wagneriana. Alcune sue opere figurano tra quelle più rappresentative della musica francese di fine Ottocento, come il dramma lirico Le Roi Arthus, la Sinfonia in si bemolle, il poema sinfonico Viviane, il Poème per violino e orchestra o i suoi numerosi lavori vocali (tra cui la Chanson perpétuelle) e cameristici. Ernest Chausson (1855-1899) Issu d’une famille aisée, Chausson bénéficia de l’instruction d’un précepteur qui, soucieux de lui offrir une solide culture générale, l’initia très tôt aux disciplines artistiques. C’est sans doute sous cette influence qu’il décida, quelques années plus tard, après avoir suivi des études juridiques couronnées par un doctorat en 1877, d’embrasser une carrière de compositeur. Entre 1879 et 1880, il fut inscrit au Conservatoire dans les classes de Massenet et de Franck. Mais c’est avec ce dernier seul qu’il poursuivit sa formation jusqu’en 1883. Très attentif aux courants les plus novateurs, il assista en 1882 à la création de Parsifal, et fut nommé en 1886 secrétaire de la Société nationale de musique. Dès lors, il ne cessa de fréquenter, jusqu’à sa tragique disparition dans un accident de vélo, la fine fleur du monde musical, notamment Duparc, Fauré et Debussy. Ultime démonstration de son esprit ouvert et curieux, son salon de la rue de Courcelles aura été l’un des lieux les plus courus de la capitale, fréquenté aussi bien par Mallarmé que Monet ou Puvis de Chavannes. Très exigeant, il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages dont le style associe à la science de la construction et de l’écriture franckiste les couleurs si particulières de l’art wagnérien. Certaines de ses œuvres comptent parmi les plus représentatives de la musique française de la fin du siècle, tels le drame lyrique Le Roi Arthus, la Symphonie en si bémol, le poème symphonique Viviane, le Poème pour violon et orchestre ou ses nombreuses pièces vocales (dont la Chanson perpétuelle) et de musique de chambre. 29 Jean-Baptiste Faure (1830-1914) Il grande baritono, nativo di Moulins, studiò al Conservatoire de Paris con Louis Ponchard (canto) e Théodore-François MoreauSainti (opéra-comique). Era anche pianista e contrabbassista, e inizialmente si guadagnava da vivere suonando nell’orchestra dell’Odéon e dando lezioni. Appena diplomato, fu ingaggiato dall’Opéra Comique, dove creò, tra gli altri, il ruoli di Hérigny in Manon Lescaut di Auber e di Hoël nel Pardon de Ploërmel di Meyerbeer. Nel 1861 passò all’Opéra, dove fu il primo interprete di Nélusko nell’Africaine di Meyerbeer, del Marchese di Posa nel Don Carlos di Verdi e del ruolo eponimo di Hamlet di Thomas, in cui diede una prova straordinaria. Si distinse nel repertorio francese e italiano a Parigi e all’estero. Nel 1875, fu protagonista del Don Giovanni nell’allestimento del capolavoro mozartiano al nuovo Palais Garnier. Un cilindro fonografico inciso negli ultimi anni dell’Ottocento testimonia le sue qualità e i suoi difetti: una voce ampia e omogenea servita da una dizione eccellente, che però a volte sacrifica il testo a favore dell’effetto (portamenti, note tenute). Professore al Conservatoire de Paris dal 1857 al 1860, scrisse La Voix et le chant (1886) e Aux jeunes chanteurs (1898), e compose cinque raccolte di mélodies di ispirazione religiosa, che riscossero grande successo. Era anche un grande collezionista di quadri; il suo appartamento parigino e la casa che possedeva a Étretat erano considerati veri e propri musei di arte moderna. Manet (di cui Faure possedeva Le Déjeuner sur l’herbe) ritrasse il cantante nel ruolo di Amleto. 30 Jean-Baptiste Faure (1830-1914) Né à Moulins, ce baryton étudie au Conservatoire avec Louis Ponchard (chant) et Théodore-François Moreau-Sainti (opéracomique). Également contrebassiste et pianiste, il gagne d’abord sa vie en jouant dans l’orchestre de l’Odéon et en donnant des cours. Engagé à l’Opéra-Comique à sa sortie du Conservatoire, il crée entre autres les rôles d’Hérigny dans Manon Lescaut d’Auber et d’Hoël dans Le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer. À l’Opéra de Paris à partir de 1861, il est le premier interprète de Nélusko dans L’Africaine de Meyerbeer, Posa dans Don Carlos de Verdi et du rôletitre d’Hamlet de Thomas dont il offre une incarnation marquante. À Paris comme à l’étranger, il s’illustre dans le répertoire français et italien. En 1875, il chante le rôle de Don Giovanni lors de la première de l’opéra de Mozart dans le nouveau Palais Garnier. Un rouleau gravé dans les toutes dernières années du XIXe siècle témoigne de ses qualités et de ses travers : une voix longue et homogène servie par une excellente diction, mais sacrifiant parfois le texte aux effets (portamenti, notes étirées). Professeur au Conservatoire de Paris de 1857 à 1860, il est l’auteur de La Voix et le chant (1886) et Aux jeunes chanteurs (1898) et le compositeur de cinq recueils de mélodies dont les titres d’inspiration religieuse obtinrent un grand succès. Par ailleurs grand collectionneur de tableaux, son appartement parisien et sa maison d’Étretat sont considérés de son vivant comme d’importantes vitrines de l’art moderne. Manet (dont Faure acquit Le Déjeuner sur l’herbe) réalisa le portrait du chanteur dans le rôle d’Hamlet. Gabriel Fauré (1845-1924) Figlio del direttore di una Scuola Normale, Fauré fu iscritto già all’età di nove anni alla Scuola di musica classica e sacra fondata nel 1853 da Louis Niedermeyer. Allievo di Loret (organo), SaintSaëns (pianoforte) e Niedermeyer stesso (composizione), ricevette una formazione eccezionalmente ricca, che gli fece scoprire sia i maestri antichi che quelli moderni. Non stupisce che alla fine degli studi nel 1865 intraprenda una carriera nella musica sacra, la quale lo porta in particolare alla chiesa della Madeleine come maestro di cappella (1877-1905) e successivamente organista (1896- 1905). In parallelo, cominciò a frequentare i salotti brillando per il suo talento di pianista e improvvisatore. Nel 1896 grazie alla sua fama crescente prende il posto di Massenet come professore di composizione al Conservatorio, prima di assumere la direzione dell’istituto tra il 1905 e il 1920. Mente libera e aperta (fu uno dei fondatori nel 1871 della Société nationale de musique), Fauré segnò profondamente i suoi allievi, tra i quali figurano Florent Schmitt, Charles Kœchlin, Nadia Boulanger e Maurice Ravel. Anche se è autore di un’ambiziosa tragédie lyrique (Prométhée, 1900), di una magnifica opera (Pénélope, 1913) e di un celebre Requiem (1877), fu innanzitutto nel mondo intimista e raffinato della musica da camera, del pianoforte e della mélodie che Fauré sviluppò gli aspetti più innovativi del suo stile. Melodista di primo piano, armonista di stupefacente intuito, fu uno dei grandi rappresentanti della musica francese tra Ottocento e Novecento, posizione che gli meritò nel 1909 un’elezione all’Institut de France. Gabriel Fauré (1845-1924) Fils d’un directeur d’école normale, Fauré fut envoyé dès l’âge de neuf ans à l’École de musique classique et religieuse fondée en 1853 par Louis Niedermeyer. Élève de Loret (orgue), Saint-Saëns (piano) et Niedermeyer lui-même (composition), il y reçut une formation exceptionnellement riche, découvrant aussi bien les maîtres anciens que modernes. Sans surprise, il embrassa à la fin de ses études, en 1865, une carrière dans la musique religieuse, qui le conduisit notamment à l’église de la Madeleine comme maître de chapelle (1877-1905) puis organiste (1896-1905). Parallèlement, il se mit à fréquenter les salons, brillant par ses talents de pianiste et d’improvisateur. En 1896, sa réputation grandissant, il succède à Massenet comme professeur de composition au Conservatoire, avant de prendre la direction de l’établissement entre 1905 et 1920. Esprit libre et ouvert (il fut l’un des fondateurs, en 1871, de la Société nationale de musique), Fauré marqua profondément ses élèves, parmi lesquels Florent Schmitt, Charles Kœchlin, Nadia Boulanger et Maurice Ravel. Même s’il fut l’auteur d’une ambitieuse tragédie lyrique (Prométhée, 1900), d’un magnifique opéra (Pénélope, 1913), et d’un célèbre Requiem (1877), c’est avant tout dans le monde intimiste et raffiné de la musique de chambre, du piano et de la mélodie que Fauré développa les aspects les plus novateurs de son style. Mélodiste de premier plan, harmoniste d’une stupéfiante intuition, il fut l’un des grands représentants de la musique française au tournant du siècle, position qui lui valut en 1909 une élection à l’Institut. 31 César Franck (1822-1890) Nato a Liegi, César Franck è un personaggio chiave nel panorama musicale francese di fine Ottocento. Riceve la prima formazione al conservatorio della sua città natale, nelle classi di Jalheau (pianoforte) e Daussoigne (armonia). Di lì a quattro anni, poco dopo aver esordito come concertista, si trasferisce a Parigi, dove studia con Reicha, quindi al Conservatorio con Zimmerman (pianoforte), Leborne (contrappunto), Berton (composizione) e Benoist (organo). Ma questi studi promettenti vengono interrotti da un padre che, impaziente di sfruttare il talento di virtuoso del figlio, decide di ritornare in Belgio fin dal 1842. Tre anni dopo, nuovamente in Francia dopo una lite con la famiglia, César Franck occupa vari posti di insegnante e organista. Questa sua situazione precaria termina soltanto con l’accesso alla tribuna della chiesa di Sainte-Clotilde, dove dà prova di un eccezionale talento d’improvvisatore. Didatta di fama, nominato professore di organo al Conservatorio nel 1871, influenza un buon numero di artisti quali Chausson, d’Indy, Duparc, Vierne e Tournemire. È uno dei membri fondatori della Société nationale de musique, della quale assume la presidenza nel 1886. Franck lascia un’opera possente e profonda, che attesta un’alta padronanza della scrittura ed è animata da una cura costante della perfezione formale. Citiamo, a titolo d’esempio, oltre ai poemi sinfonici e ai pezzi per organo, gli oratori Rédemption e Les Béatitudes, il Quintetto per pianoforte, la Sonata per violino e la Sinfonia in re minore. 32 César Franck (1822-1890) Né à Liège, César Franck est un personnage clé du paysage musical français à la fin du XIXe siècle. C’est au conservatoire de sa ville natale qu’il reçoit, à partir de 1831, sa première formation, dans les classes de Jalheau (piano) et Daussoigne (harmonie). Quatre ans plus tard, peu après avoir fait ses débuts en concert, il s’installe à Paris où il étudie avec Reicha, puis, au Conservatoire, avec Zimmerman (piano), Leborne (contrepoint), Berton (composition) et Benoist (orgue). Mais ces études prometteuses sont interrompues par un père qui, pressé d’exploiter les talents de virtuose de son fils, décide de retourner en Belgique dès 1842. Trois ans plus tard, de nouveau en France après une brouille familiale, César Franck occupe divers postes d’enseignant et d’organiste. Cette situation précaire ne prend fin qu’avec son accession en 1859 à la tribune de l’église Sainte-Clotilde, où il fait preuve d’un exceptionnel talent d’improvisateur. Pédagogue réputé, nommé professeur d’orgue au Conservatoire en 1871, il influence bon nombre d’artistes tels Chausson, d’Indy, Duparc, Vierne et Tournemire. Il est l’un des membres fondateurs de la Société nationale de musique, dont il prend la présidence en 1886. Il laisse derrière lui une œuvre puissante et profonde, témoignant d’une haute maîtrise de l’écriture et animée d’un souci constant de perfection formelle. Citons, à titre d’exemples, outre ses poèmes symphoniques et ses pièces pour orgue, les oratorios Rédemption et Les Béatitudes, le Quintette pour piano, la Sonate pour violon et la Symphonie en ré mineur. Édouard Lalo (1823-1892) Dopo una rottura non priva di difficoltà con le tradizioni militari di famiglia, Lalo espresse piuttosto presto la sua passione per la musica. Iscrittosi nel 1832 al Conservatorio di Lilla nelle classi di Müller (violino) e Baumann (composizione), sette anni dopo si trasferì a Parigi allo scopo di perfezionare la propria formazione con Habeneck (violino), poi con Schulhoff e Crèvecœur (composizione). In seguito, questo artista dal forte carattere si dedicherà, instancabile e accanito, a una carriera difficile, spesso ai margini dell’ufficialità. Lo ritroviamo alla fine degli anni Quaranta dell’Ottocento a guadagnarsi faticosamente la vita impartendo qualche lezione o suonando come orchestrale all’Opéra-Comique. Nel 1850 la sua partecipazione alla Grande Société Philharmonique gli consente d’incontrare Berlioz. Membro fondatore del Quatuor Armingaud verso il 1856 (per il quale scriverà nel 1859 la sua opera 17), si concentra dunque principalmente sulla mélodie e la musica da camera, sviluppando uno stile ampiamente influenzato dalla musica tedesca. Ma, nonostante l’appoggio di personalità come Gounod, il riconoscimento arriverà solo negli anni Settanta, periodo durante il quale Lalo partecipa alla fondazione della Société nationale de musique (1871) e compone quasi tutte le sue opere principali, pervase di un afflato sinfonico che segnerà profondamente le generazioni successive. Fino alla metà degli anni Ottanta si susseguiranno così il Concerto per violino e la Symphonie espagnole, scritti per il virtuoso Sarasate, il Concerto per violoncello, la Rapsodie norvégienne, il balletto Namouna e il suo grand-opéra Le Roi d’Ys. Édouard Lalo (1823-1892) Rompant non sans quelques difficultés avec la tradition militaire familiale, Lalo exprima assez tôt son goût pour la musique. Inscrit en 1832 au conservatoire de Lille, dans les classes de Müller (violon) et Baumann (composition), il partit sept ans plus tard pour Paris afin de parfaire sa formation auprès d’Habeneck (violon), puis Schulhoff et Crèvecœur (composition). Dès lors, cet artiste doté d’un fort caractère n’aura de cesse de poursuivre avec acharnement une carrière difficile, souvent en marge des sentiers officiels. On le retrouve à la fin des années 1840 gagnant péniblement sa vie en donnant quelques cours ou en jouant comme musicien d’orchestre à l’Opéra-Comique. En 1850, sa participation à la Grande Société philharmonique lui vaut de rencontrer Berlioz. Membre fondateur du Quatuor Armingaud vers 1856 (et pour lequel il écrira, en 1859, son opus 17), il se concentre alors principalement sur la mélodie et la musique de chambre, développant un style largement influencé par la musique germanique. Mais malgré le soutien de personnalités comme Gounod, la reconnaissance n’interviendra que dans les années 1870, période durant laquelle il participe à la fondation de la Société nationale de musique (1871) et où il livre surtout la quasitotalité de son œuvre majeure, empreinte d’un souffle symphoniste qui marquera profondément les générations suivantes. Jusqu’au milieu des années 1880 se succéderont ainsi le Concerto pour violon et la Symphonie espagnole, écrits pour le virtuose Sarasate, le Concerto pour violoncelle, la Rapsodie norvégienne, le ballet Namouna et son grand opéra Le Roi d’Ys. 33 Jules Massenet (1842-1912) Dopo gli studi di pianoforte coronati da un primo premio al Conservatorio nel 1859, Massenet vince il prix de Rome nel 1863. Questo successo gli frutta la commissione de La Grand’ Tante, opéra-comique che riceve una buona accoglienza alla prima rappresentazione (1867). Le musiche di scena de Les Érinyes (Leconte de Lisle, 1873), gli oratori Marie-Magdeleine (1873) e Ève (1875) richiamano l’attenzione sul musicista che d’ora in poi si dedicherà prevalentemente al teatro lirico. Attento a rinnovarsi costantemente, Massenet tratta soggetti di grande varietà. Si susseguono così l’esotismo de Le Roi de Lahore (1877) e de Le Mage (1891), il fantastico di Esclarmonde (1889), il naturalismo de La Navarraise (1894) e di Sapho (1897), la favola Cendrillon (1899), il clima leggendario di Thaïs (1894) e Grisélidis (1901), la cornice medioevale e religiosa de Le Jongleur de Notre-Dame (1902), la mitologia antica di Ariane (1906) e di Bacchus (1909), l’eroismo tragicomico di Don Quichotte (1910). Il compositore s’ispira a celebri opere letterarie anche per Le Cid (1885), Manon (1884) e Werther (1892). Massenet possiede le doti indispensabili alla scena lirica: quelle della caratterizzazione psicologica e del ritmo teatrale. Sontuoso melodista, egli affascina anche per la sottigliezza della sua armonia e la raffinatezza della sua orchestrazione, elaborata in funzione della situazione drammatica. Autore di pezzi per pianoforte, opere sacre e mélodies, Massenet ha altresì contribuito al rinnovamento della musica sinfonica in Francia, come attestano in particolare le sei suites orchestrali intitolate Scènes. 34 Jules Massenet (1842-1912) Après des études de piano couronnées par un premier prix au Conservatoire en 1859, Massenet obtient le prix de Rome en 1863. Ce succès entraîne la commande de La Grand’ Tante, opéra-comique bien accueilli lors de sa création (1867). La musique de scène des Érinyes (Leconte de Lisle, 1873), les oratorios Marie-Magdeleine (1873) et Ève (1875) attirent l’attention sur le musicien qui, dorénavant, se consacrera essentiellement au théâtre lyrique. Soucieux de toujours se renouveler, Massenet traite des sujets d’une grande diversité. Se succèdent ainsi l’exotisme du Roi de Lahore (1877) et du Mage (1891), le fantastique d’Esclarmonde (1889), le naturalisme de La Navarraise (1894) et de Sapho (1897), le conte de fées Cendrillon (1899), le climat légendaire de Thaïs (1894) et Grisélidis (1901), le cadre médiéval et religieux du Jongleur de Notre-Dame (1902), la mythologie antique d’Ariane (1906) et de Bacchus (1909), l’héroïsme tragi-comique de Don Quichotte (1910). Le compositeur s’inspire aussi d’œuvres littéraires célèbres pour Le Cid (1885), Manon (1884) et Werther (1892). Il possède les dons indispensables à la scène lyrique : ceux de la caractérisation psychologique et du rythme théâtral. Somptueux mélodiste, il séduit aussi par la subtilité de son harmonie et le raffinement de son orchestration, élaborée en fonction de la situation dramatique. Auteur de pièces pour piano, d’œuvres sacrées et de mélodies, Massenet a de surcroît participé au renouveau de la musique symphonique en France, ce dont témoignent notamment les six suites orchestrales intitulées Scènes. Charles-Marie Widor (1844-1937) Discendente di una famiglia di organari, Charles-Marie Widor rivela una precoce predisposizione per questo strumento. Dopo aver lavorato per un periodo a Lione con il padre, su consiglio di Aristide Cavaillé-Coll, amico di famiglia, si reca a Bruxelles per seguire dei corsi di organo (Lemmens) e composizione (Fétis). Sempre sotto la tutela di Cavaillé-Coll, che per tutta la vita gli offrirà un indefettibile sostegno, il giovane Widor si trasferisce a Parigi dove si fa conoscere suonando regolarmente a Saint-Sulpice e inaugurando i nuovi strumenti di Notre-Dame e della Trinité. Forte del sostegno di SaintSaëns e di Gounod, nel 1870 Widor riesce a ottenere il posto di organista di Saint-Sulpice, avendo così a disposizione il più grande strumento di Francia. Questo eccezionale organo gli consente di sviluppare uno stile nuovo ispirato alla scrittura orchestrale, rilevabile nelle sue Sinfonie per organo: le prime otto (op. 13 e 42), la Symphonie gothique op. 70 (1895) e la Symphonie romane op. 73 (1900). Alla morte di César Franck (1890) Widor si vede affidare la classe di organo del Conservatorio di Parigi. Rinnova completamente la didattica dello strumento apparendo così come il fondatore della nuova scuola francese. Nel 1896 viene nominato docente della classe di composizione, contrappunto e fuga e avrà come allievi Dupré, Honegger, Milhaud o, ancora, Varèse. Membro dell’Institut de France nel 1910, segretario a vita dell’Académie des beaux-arts nel 1914, dal 1911 questo fervido difensore della musica di Bach si è occupato anche dell’edizione dell’opera organistica del grande maestro. Charles-Marie Widor (1844-1937) Issu d’une famille de facteurs d’orgue, Charles-Marie Widor montre très jeune des dispositions pour cet instrument. Après avoir travaillé un temps à Lyon avec son père, il part – sur les conseils d’Aristide Cavaillé-Coll, ami de la famille – à Bruxelles pour y suivre des cours d’orgue (Lemmens) et de composition (Fétis). Toujours sous la tutelle de Cavaillé-Coll, qui lui offrira toute sa vie un soutien sans faille, le jeune Widor s’installe à Paris et se fait connaître en jouant ponctuellement à Saint-Sulpice et en inaugurant les nouveaux instruments de Notre-Dame et de la Trinité. Fort de l’appui de Saint-Saëns et Gounod, il parvient en 1870 à obtenir le poste d’organiste de Saint-Sulpice et dispose alors du plus grand instrument de France. Cet orgue exceptionnel lui permet de développer un style nouveau, inspiré de l’écriture pour orchestre, remarquable dans ses Symphonies pour orgue : les huit premières (op. 13 et 42), la Symphonie gothique op. 70 (1895) et la Symphonie romane op. 73 (1900). À la mort de César Franck (1890), Widor se voit confier la classe d’orgue du Conservatoire de Paris. Il y rénove entièrement la pédagogie de l’instrument et apparaît ainsi comme le fondateur de la nouvelle école française. En 1896, il est nommé professeur de la classe de composition, contrepoint et fugue, et aura pour élèves Dupré, Honegger, Milhaud ou encore Varèse. Membre de l’Institut en 1910, secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts en 1914, ce fervent défenseur de la musique de Bach s’est également chargé de l’édition des œuvres pour orgue du grand maître à partir de 1911. 35 Gli interpreti Les interprètes 36 Marion Tassou, soprano Nata a Nantes, Marion Tassou si è diplomata al Conservatoire national supérieur de musique di Lione nel 2008 con i complimenti della commissione. S’interessa a ogni genere di repertorio, dal barocco alla musica contemporanea. In ambito operistico, si è esibita in Le Carnaval et la Folie di André-Cardinal Destouches (Vénus), Orphée et Eurydice (Eurydice), Don Giovanni (Zerlina), Die Zauberflöte (Pamina), La sposa venduta di Smetana (Marienka), La Vie Parisienne di Offenbach (Pauline), Pierrot Lunaire di Schönberg e Dialogues des Carmélites di Poulenc (Blanche de La Force). Durante la stagione 2013-2014, fa parte dell’Académie de l’Opéra Comique a Parigi. In seguito affronta Idomeneo (Ilia) all’Opéra di Montpellier e partecipa alla prima esecuzione dell’opera L’Autre hiver di Dominique Pauwels con la compagnia LOD muziektheater, nell’ambito delle manifestazioni per Mons capitale europea della cultura. Recentemente si è esibita in concerti diretti da François-Xavier Roth, Alexis Kossenko e Jean-Christophe Spinosi. Marion Tassou, soprano Née à Nantes, Marion Tassou sort diplômée du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon en 2008 avec les félicitations du jury. Elle s'intéresse à tous les répertoires, du baroque à la musique d'aujourd'hui. À l'opéra, elle s'est produite dans Le Carnaval et la Folie de Destouches (Vénus), Orphée et Eurydice (Eurydice), Don Giovanni (Zerlina), Die Zauberflöte (Pamina), La fiancée vendue (Marienka), La Vie Parisienne (Pauline), Pierrot Lunaire de Schönberg et Dialogues des Carmélites (Blanche de La Force). Au cours de la saison 20132014, elle est membre de l'Académie de l'Opéra Comique à Paris. Elle aborde par la suite Idomeneo (Ilia) à l’Opéra de Montpellier et participe à la création de L'Autre hiver, un opéra de Dominique Pauwels, avec la compagnie LOD muziektheater dans le cadre de Mons, Capitale europénne de la Culture. Elle s’est récemment produite en concert sous la direction de François-Xavier Roth, Alexis Kossenko et Jean-Christophe Spinosi. Thomas Dolié, baritono Nativo di Bordeaux, Tomas Dolié ha debuttato a Montpellier come Papageno nella Zauberflöte, sotto la direzione di Marc Minkowski, con cui collabora regolarmente. Da quando è stato nominato «artista lirico rivelazione» alle Victoires de Thomas Dolié, baryton Natif de Bordeaux, Tomas Dolié fait ses débuts en concert à Montpellier avec le rôle de Papageno dans Zauberflöte, sous la direction de Marc Minkowski avec qui il collabore régulièrement. Depuis sa nomination Révélation artiste lyrique des Victoires de la la musique classique nel 2008, si esibisce regolarmente sulle scene nazionali, collaborando, tra gli altri, con Hervé Niquet, con il Concert Spirituel (con cui interpreterà il Persée di Lully nel 2016 al Théâtre des Champs-Élysées) e con l’ensemble Opéra Lafayette, insieme al quale si è affermato in Europa e negli Stati Uniti. Si dedica anche al repertorio contemporaneo e ha partecipato a diverse prime esecuzioni assolute, tra cui Triptyque di Richard Dubugnon con l’Orchestre national de France. Nel corso della stagione 2015-2016, Thomas Dolié sarà in cartellone nell’Heure Espagnole di Ravel alla AngersNantes Opéra, canterà nel Requiem di Fauré a Colonia sotto la bacchetta di François-Xavier Roth e attraverserà l’Atlantico per prendere parte a una Schubertiade in Canada; sarà inoltre in tournée in Francia nel ruolo del Conte nelle Nozze di Figaro. musique classique 2008, il se produit régulièrement sur les scènes nationales. Il collabore entre autres avec Hervé Niquet, le Concert Spirituel (Persée de Lully en 2016 au Théâtre des Champs-Élysées) et régulièrement avec l'ensemble Opéra Lafayette, avec lequel il s'affirme sur les scènes américaine et européenne. Tomas Dolié ne délaisse pas pour autant le répertoire contemporain : il participe à plusieurs créations, dont Triptyque de Richard Dubugnon avec l’Orchestre national de France. Au cours de la saison 2015-2016, Thomas Dolié sera notamment à l'affiche de L'Heure Espagnole de Ravel à l’Angers-Nantes Opéra, donnera le Requiem de Fauré à Cologne sous la direction de François-Xavier Roth et traversera l'Atlantique pour une Schubertiade au Canada. Il sera également présent en tournée en France dans le rôle du Comte des Nozze di Figaro. Antoine Palloc, pianoforte Dopo aver compiuto i suoi studi musicali a Nizza con Catherine Collard ottenendo il primo premio in pianoforte e in musica da camera, Antoine Palloc si è perfezionato con Dalton Baldwin e Martin Katz. Persegue con passione e rigore la sua precisa scelta di dedicarsi all’accompagnamento delle voci e dei testi, approfondendo lo studio dei ruoli e impegnandosi a favore di una maggiore diffusione dei recital di canto e piano. Collabora, tra gli altri, con Jennifer Larmore, Frederica Von Stade, Norah Amsellem, David Daniels e Mireille Delunsch. Antoine Palloc, piano Après des études musicales à Nice avec Catherine Collard et un premier prix de piano et de musique de chambre, Antoine Palloc se spécialise avec Dalton Baldwin et Martin Katz. Le choix revendiqué de l’accompagnement au service de la voix et du texte conjuguera dès lors passion et rigueur, l’approfondissement des études de rôles et une mobilisation pour le rayonnement du récital pianochant. Il travaille, entre autres, avec Jennifer Larmore, Frederica Von Stade, Norah Amsellem, David Daniels ou Mireille Delunsch. Ses engagements l’amènent à se produire dans le cadre des plus 37 Si esibisce regolarmente nei principali teatri del circuito francese e internazionale. Nella sua carriera, l’insegnamento e il piacere di trasmettere la sua esperienza occupano un posto importante, cui si dedica tenendo masterclass e attività di formazione in istituzioni di chiara fama. Ha realizzato incisioni con cantanti del calibro di Jennifer Larmore, Mayuko Karasawa o Isabelle Cals. Tra le sue registrazioni, Notturno nella serie «Il Salotto» di Opera Rara e un CD di mélodies di Charles Ives con Rayanne Dupuis per Harmonia Mundi. 38 grands théâtres et opéras français et internationaux. Dans le cadre de master classes et d’activités de formation dans les institutions les plus réputées, l’enseignement et le plaisir de transmettre tiennent une place privilégiée dans sa carrière. Au disque, on le retrouve aux côtés de Jennifer Larmore, Mayuko Karasawa, ou encore Isabelle Cals. Il a par ailleurs enregistré Notturno, pour la série « Il Salotto » chez Opera Rara et avec Rayanne Dupuis, des mélodies de Charles Ives chez Harmonia Mundi. ÉDOUARD LALO: PROSSIME PUBBLICAZIONI Integrale della musica orchestrale La Jacquerie Orchestre Philharmonique Royal de Liège Solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth Jean-Jacques Kantorow, direzione ALPHA (3 CD) Opera in quattro atti, completata da Arthur Coquard, su un libretto di Édouard Blau e Simone Arnaud, rappresentata per la prima volta all’Opéra di Montecarlo il 9 marzo 1895. Uscita: primavera 2016 Questo cofanetto discografico comprenderà l’integrale della musica orchestrale di Édouard Lalo. Sarà l’occasione di riascoltare grandi successi come il Concerto per violoncello e la Symphonie espagnole nell’interpretazione dei giovani talenti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth, ma anche di scoprire altri tesori, come il sorprendente Concerto per pianoforte o il Concerto russe per violino. Orchestre Philharmonique de Radio France Patrick Davin, direzione Chœur de Radio France Michel Tranchant, direzione Con Véronique Gens, Nora Gubisch, Edgaras Montvidas... Collana di CD con libro «Opéra français» del Palazzetto Bru Zane Uscita: primavera 2016 Prossimi eventi al Palazzetto Bru Zane Prochains événements au Palazzetto Bru Zane Domenica 4 ottobre dalle 15 alle 17 Caccia al suono In occasione della giornata nazionale Famiglie al museo Per bambini dai 3 agli 11 anni Posti limitati – Prenotazione consigliata Per lo svolgimento dell'attività è necessario scaricare il file audio dal sito bru-zane.com. Martedì 6 ottobre, ore 20 L'arte della mélodie Mélodies di LALO Tassis Christoyannis, baritono Jeff Cohen, pianoforte Sabato 17 ottobre, ore 17 Violino romantico Musiche di LALO, PIERNÉ Diana Tishchenko, violino Joachim Carr, pianoforte Vincitori del Premio Palazzetto Bru Zane al Concorso internazionale di musica da camera di Lione 2014 Domenica 18 ottobre, ore 15,30 Laboratorio-concerto per le famiglie Mediazione a cura di Piero Maestri Concerto di Diana Tishchenko e Joachim Carr Musiche di LALO, PIERNÉ Finale con brindisi Martedì 13 ottobre, ore 20 Fantaisie-Quintette Musiche di LALO, FRANCK Solisti della Chapelle Musicale Reine Elisabeth (Vladyslava Luchenko e Hyeonjin Cho, violini – Marie Chilemme, viola – Ori Epstein, violoncello – Nathanaël Gouin, pianoforte) Giovedì 29 ottobre, ore 20 Il crepuscolo del Romanticismo Musiche di LALO, CHAUSSON, L. BOULANGER Trio Cérès Giovedì 5 novembre, ore 20 Parigi 1900 Musiche di LALO, FAURÉ Quatuor Hermès Contributi musicologici Louise Bernard de Raymond, Hélène Cao, Bénédicte Gandois Crausaz, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon Traduzioni Arianna Ghilardotti, Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia tel. +39 041 52 11 005 bru-zane.com