FESTIVAL FÉLICIEN DAVID, DA PARIGI AL CAIRO DAL 5 APRILE AL 17 MAGGIO 2014 Palazzetto Bru Zane – domenica 6 aprile, ore 17 Panorama Trio Chausson Philippe Talec, violino Antoine Landowski, violoncello Boris de Larochelambert, pianoforte PALAZZETTO BRU ZANE CENTRE DE MUSIQUE ROMANTIQUE FRANÇAISE Il trio con pianoforte in Francia nell’Ottocento Agli albori dell’Ottocento appare in Francia un’abbondante produzione di trii: si tratta spesso di opere scritte per fortepiano (o clavicembalo), violino (o flauto) e violoncello, con parti complesse per la tastiera, destinate a valorizzarne la tecnica esecutiva. Fino al 1815 il repertorio d’uso privato, suonato da amatori, non conosce, o quasi, esecuzioni pubbliche: è costituito da opere di francesi di nascita o di adozione, come Pleyel, e da quelle di Haydn, Mozart e Beethoven. Il genere fiorisce in Germania sotto l’influsso di pianisti virtuosi e i trii di Schubert, Schumann e Mendelssohn costituiscono i modelli di riferimento per i compositori francesi. Onslow, che ne compone une decina, riceve così il soprannome di «Beethoven francese». Si generalizza la forma in quattro movimenti, con delle parti pianistiche brillanti che non escludono un lirismo effusivo degli archi. Anche se molti rendono più o meno regolarmente tributo al trio con pianoforte (come Chopin, David e Reber), sarà la fondazione della Société nationale de musique, nel 1871 a favorire una fioritura di composizioni strumentali: Saint-Saëns, Dubois, Widor, Castillon, quindi Fauré, Debussy, Ravel o, ancora, Roussel ne scriveranno a loro volta. Le trio avec piano en France au XIXe siècle À l’orée du XIXe siècle apparaît en France une abondante production de trios : il s’agit souvent d’œuvres écrites pour pianoforte (ou clavecin), violon (ou flûte) et violoncelle, avec des parties exigeantes pour le clavier, destinées à mettre leur jeu en valeur. Jusqu’en 1815, le répertoire d’usage privé, joué par des amateurs, ne connaît guère d’exécutions publiques : il est constitué d’œuvres de Français de naissance ou d’adoption, tel Pleyel, et de celles de Haydn, Mozart et Beethoven. Le genre s’épanouit en Allemagne sous l’influence de pianistes virtuoses et les trios de Schubert, Schumann et Mendelssohn constituent des modèles par rapport auxquels se positionnent les compositeurs français. Onslow, qui en compose une dizaine, porte ainsi le surnom de « Beethoven français ». La forme en quatre mouvements se généralise, avec des parties pianistiques brillantes qui n’excluent pas un lyrisme démonstratif des cordes. Si beaucoup sacrifient plus ou moins ponctuellement au trio avec piano (tels Chopin, David et Reber), c’est la fondation de la Société nationale de musique, en 1871, qui suscite une floraison de compositions instrumentales : Saint-Saëns, Dubois, Widor, Castillon puis Fauré, Debussy, Ravel ou encore Roussel en écriront à leur tour. 1 Félicien David Trio avec piano no 3 en ut mineur : Allegretto – Andante – Scherzo – Finale. Allegro ~ Intervallo/Entracte ~ Hector Berlioz « Un bal », deuxième mouvement de la Symphonie fantastique (transcription pour piano, violon et violoncelle réalisée par le Trio Chausson) René Lenormand Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur op. 30 : Allegro – Andante – Prestissimo – Allegro Durata del concerto / Durée du concert 1h15 Il Palazzetto Bru Zane vi dà appuntamento dopo il concerto per un brindisi insieme ai musicisti Le Palazzetto Bru Zane vous donne rendez-vous après le concert pour un verre en compagnie des musiciens Le opere Les œuvres Félicien David: Trio con pianoforte n. 3 in do minore Allegretto – Andante – Scherzo – Finale. Allegro Félicien David : Trio avec piano no 3 en ut mineur Allegretto – Andante – Scherzo – Finale. Allegro Anche se la sua celebrità è dovuta ad ampie partiture per voce e orchestra come Le Désert, La Perle du Brésil o Lalla-Roukh, Félicien David ha nondimeno riservato una parte non trascurabile della propria produzione alla musica da camera. Ne sono testimonianza in particolare Les Quatre Saisons per quintetto d’archi, quattro quartetti d’archi (il quarto incompiuto) e tre trii con pianoforte. Scritti nel 1857, questi ultimi sono scevri di quell’orientalismo a cui il compositore è generalmente associato. Il Trio n. 3 è dedicato ad Arlès-Dufour, membro (come David) della comunità sansimoniana, il quale fece in seguito fortuna con la produzione di seta e la finanza. Grande filantropo, l’industriale scrisse per l’amico musicista lettere di presentazione che gli consentirono di incontrare Mendelssohn e Meyerbeer durante il suo viaggio in Germania nel 1845. E proprio Mendelssohn la partitura ricorda per la sua ricerca di chiarezza, il suo misto di classicismo e di romanticismo. Nell’Allegro moderato il materiale tematico è quasi sempre affidato agli archi, sugli accordi ribattuti o a batteria del pianoforte. L’Andante, dal ritmo cullante e dalla candida freschezza, combina una danza popolare all’eleganza di un salotto. Qui gli strumenti dialogano maggiormente, nello spirito di una conversazione galante. Gli staccati pungenti del terzo movimento rammentano vari Scherzi di Mendelssohn, mentre uno dei motivi (formula ascendente sulla nota di pedale) presenta Si Félicien David doit sa célébrité à d’amples partitions pour voix et orchestre, comme Le Désert, La Perle du Brésil ou Lalla-Roukh, il a toutefois consacré une part non négligeable de sa production à la musique de chambre. En témoignent notamment Les Quatre Saisons pour quintette à cordes, quatre quatuors à cordes (le quatrième inachevé) et trois trios avec piano. Écrits en 1857, ces derniers sont dépourvus de l’orientalisme auquel le compositeur est généralement associé. Le Trio n o 3 est dédié à Arlès-Dufour, membre de la communauté saint-simonienne (comme David), qui fit ensuite fortune dans les soieries et la finance. Grand philanthrope, l’industriel remit des lettres de recommandation à son ami musicien, qui lui permirent de rencontrer Mendelssohn et Meyerbeer lors de son voyage en Allemagne en 1845. La partition rappelle justement Mendelssohn par sa recherche de clarté, son mélange de classicisme et de romantisme. Dans l’Allegro moderato, le matériau mélodique est presque toujours confié aux cordes, sur les accords répétés ou les batteries du piano. L’Andante au rythme berceur et à la fraîcheur candide fusionne une danse populaire avec l’élégance d’un salon. Ici, les instruments dialoguent davantage, dans l’esprit d’une conversation galante. Les staccatos piquants du troisième mouvement se souviennent de maints scherzos de Mendelssohn, tandis que l’un des motifs (formule ascendante sur note pédale) possède une parenté troublante avec la neuvième 3 4 una singolare somiglianza con il nono pezzo dei Papillons di Schumann. L’energico finale si basa su ritmi sincopati e fonda il proprio discorso serrato su una scrittura imitativa. pièce des Papillons de Schumann. Le vigoureux finale repose sur des rythmes syncopés et fonde son discours foisonnant sur l’écriture en imitation. Hector Berlioz: «Un bal», secondo movimento della Symphonie fantastique (trascrizione per pianoforte, violino e violoncello realizzata dal Trio Chausson) Hector Berlioz : « Un bal », deuxième mouvement de la Symphonie fantastique (transcription pour piano, violon et violoncelle réalisée par le Trio Chausson) Oggi non viene più eseguita la «Fantastique» di Berlioz, prodezza di un genio ventisettenne che nel 1830 offre alla musica francese uno dei suoi monumenti imperituri. L’opera è stata più volte trascritta, per esempio da Franz Liszt per pianoforte solo (1833), da Charles Bannelier per pianoforte a quattro mani (1878) o, in tempi più recenti, da Jean-François Heisser per due pianoforti. Anche il Trio Chausson propone una propria trascrizione per pianoforte, violino e violoncello del secondo movimento della partitura, «Un bal». La Symphonie fantastique evoca i tormenti di un giovane artista ossessionato dalla visione della donna che ama: programma autobiografico, poiché Berlioz è innamorato dell’attrice Harriet Smithson allorché compone l’opera. Nei cinque movimenti ricorre il motivo musicale dell’Idée fixe, simbolo dell’amata, sottoposto a differenti trattamenti orchestrali. Il protagonista, spiega Berlioz a proposito del secondo episodio della Symphonie fantastique, «ritrova l’amata a un ballo nel corso di una brillante On ne présente plus « la Fantastique » de Berlioz, coup d’éclat d’un génie de 27 ans qui, en 1830, offre à la musique française l’un de ses impérissables monuments. L’œuvre a été plusieurs fois transcrite, par exemple par Franz Liszt pour piano seul (1833), par Charles Bannelier pour piano à quatre mains (1878), ou plus récemment par Jean-François Heisser pour deux pianos. Le Trio Chausson propose également sa transcription, pour piano, violon et violoncelle, du deuxième mouvement de la partition, « Un bal ». La Symphonie fantastique évoque les tourments d’un jeune artiste hanté par la vision de la femme qu’il aime – programme autobiographique, Berlioz étant amoureux de l’actrice Harriet Smithson lorsqu’il compose l’œuvre. Le motif musical de l’« Idée fixe » apparaît dans les cinq mouvements, symbole de la bien-aimée soumis à différents traitements orchestraux. Le héros, explique Berlioz à propos du deuxième épisode de la Symphonie fantastique, « retrouve l’aimée dans un bal au milieu d’une fête brillante ». Dans sa version originale, cette page célèbre s’ouvre festa». Nella versione originale questa celebre pagina si apre con l’irreale scintillio degli archi e degli arpeggi delle arpe che creano uno straordinario effetto. È interessante osservare come la malia agisca anche nell’abile trascrizione del Trio Chausson. Un elegante tema di valzer evoca poi il vortice nel quale l’innamorato si trova trascinato, alla ricerca di colei che ama. Finalmente la scorge in mezzo al tumulto: ed è in quel momento che si leva l’Idée-fixe, affidata nella partitura originale a oboe, flauto e clarinetto. Il tema tornerà a interrompere la brillante coda del movimento. par le scintillement irréel des cordes et des arpèges de harpes, en un effet saisissant. Il est intéressant d’observer que le charme opère encore dans l’habile transcription du Trio Chausson. Puis un thème de valse élégant évoque le tourbillon dans lequel l’amoureux se trouve emporté, à la recherche de celle qu’il aime. Au milieu du tumulte, il l’aperçoit enfin : c’est alors que s’élève l’« Idée fixe », aux hautbois, flûte et clarinette dans la partition originale. Le thème reviendra interrompre la brillante coda du mouvement. René Lenormand: Trio per violino, violoncello e pianoforte in sol minore op. 30 Allegro – Andante – Prestissimo – Allegro René Lenormand : Trio pour violon, violoncelle et piano en sol mineur op. 30 Allegro – Andante – Prestissimo – Allegro Il Trio in sol minore di Lenormand, pubblicato a Brema da Schweers & Haake nel 1893, è dedicato al violinista Édouard Nadaud. «Le Ménestrel» del 27 maggio 1894 segnala che esso ha appena riscosso grande successo alla Queen’s Hall di Londra nell’interpretazione della pianista Agnes Bartlett (allieva di Liszt), del violinista Hans Wessely e del violoncellista Alfred Gallrein. L’opera si contraddistingue per il respiro melodico (in particolare nei primi due movimenti), la vivacità ritmica, i contrasti di scrittura e di carattere. L’Allegro iniziale fa sentire energici ritmi puntati e tessiture sinfoniche (ampi accordi del pianoforte, triple corde del violino e del violoncello ). Anche se prevalentemente in modo minore, è spesso rischiarato da Le Trio en sol mineur de Lenormand fut publié à Brême par Schweers & Haake en 1893, et dédié au violoniste Édouard Nadaud. Le Ménestrel daté du 27 mai 1894 signale qu’il vient d’obtenir un grand succès au Queen’s Hall de Londres, interprété par la pianiste Agnes Bartlett (ancienne élève de Liszt), le violoniste Hans Wessely et le violoncelliste Alfred Gallrein. L’œuvre se distingue par son souffle mélodique (en particulier dans les deux premiers mouvements), son alacrité rythmique, ses contrastes d’écriture et de caractère. L’Allegro initial fait entendre d’énergiques rythmes pointés et des textures symphoniques (larges accords du piano, triples cordes du violon et du violoncelle). Essentiellement en mode mineur, il est néanmoins souvent éclairé par 5 incursioni in maggiore. Anche l’Andante gioca su analoghe iridescenze armoniche. Si apre su una linea discendente, espressiva ma interiorizzata. La scrittura si fa via via più densa, mentre il lirismo s’intensifica e diviene ancor più doloroso. La sezione centrale, Allegro moderato, introduce un inatteso barlume di luce, troppo breve per dissipare la malinconia che domina questo bel movimento. Ancor più impressionante risulta la contrapposizione con il Prestissimo: una ronde dagli accenti popolareschi, leggera e trasparente. Due intermezzi in quattro tempi, indicati Moderato, vengono a interrompere per un attimo il vortice della danza. Il finale inizia in maniera esitante, come se la melodia fosse alla ricerca di se stessa prima d’imporre il suo ritmo vigoroso. Un mosaico di atmosfere si sussegue poi fino alla smagliante coda che disperde tutte le ombre della partitura. 6 des incursions en majeur. L’Andante joue lui aussi sur de telles irisations harmoniques. Il s’ouvre sur une ligne descendante, expressive mais intériorisée. L’écriture se densifie peu à peu, tandis que le lyrisme s’intensifie et devient encore plus douloureux. La section centrale, Allegro moderato, introduit une lueur inattendue, trop brève pour dissiper la mélancolie qui domine ce beau mouvement. L’opposition avec le Prestissimo n’en est que plus saisissante : voici une ronde aux accents populaires, légère et transparente. Deux intermèdes Moderato à quatre temps viennent momentanément interrompre le tourbillon de la danse. Le finale commence de façon hésitante, comme si la mélodie se cherchait, avant d’imposer son rythme vigoureux. Une mosaïque de climats se déroule alors jusqu’à la coda éclatante, qui chasse toutes les ombres de la partition. I compositori Les compositeurs Hector Berlioz (1803-1869) Per il grande pubblico Berlioz incarna da solo il romanticismo musicale francese. La sua Symphonie fantastique (1830), eseguita pochi mesi dopo la “battaglia di Hernani” e la Rivoluzione di Luglio che ispira a Delacroix La Libertà che guida il popolo, costituisce un “Manifesto del romanticismo” quale viene inteso da Berlioz: la forma, concepita in funzione dell’“idea”, si emancipa dalle strutture prestabilite; l’orchestrazione di un’originalità senza precedenti traduce il “vago delle passioni” e stimola l’immaginazione visiva dell’ascoltatore. Le audacie del compositore incontreranno numerosi ostacoli, che in compenso alimenteranno nuovi mezzi espressivi. Dopo l’insuccesso di Benvenuto Cellini (1838) Berlioz elabora le singolari forme drammatiche di Roméo et Juliette e de La Damnation de Faust. Nell’intento di difendere la propria musica e quella dei compositori che ammira, egli scrive recensioni che rivelano un notevole talento letterario, prende in mano la bacchetta e diventa uno dei maggiori direttori del proprio tempo. La virulenza con cui denuncia l’accademismo non deve tuttavia far dimenticare la sua solida formazione con Reicha (contrappunto) e Le Sueur (composizione) al Conservatorio di Parigi. Berlioz si presenta per cinque volte al concorso per il prix de Rome (vinto nel 1830), di certo indispensabile per farsi eseguire all’Académie royale de musique. Appassionato di Beethoven e Weber, Shakespeare e Gœthe, Berlioz venera anche Gluck e l’opéra-comique settecentesca, s’ispira a Virgilio per Les Troyens. Poiché in lui l’ardore delle passioni si accompagna sempre alla disciplina della ragione. Hector Berlioz (1803-1869) Pour un large public, Berlioz incarne à lui seul le romantisme musical français. Sa Symphonie fantastique (1830), créée quelques mois après la « bataille d’Hernani » et la Révolution de Juillet qui inspire à Delacroix La Liberté guidant le peuple, constitue un « Manifeste du romantisme » tel que l’envisage Berlioz : la forme, conçue en fonction de l’« idée », s’émancipe des structures préétablies ; l’orchestration d’une originalité sans précédent traduit le « vague des passions » et stimule l’imagination visuelle de l’auditeur. Les audaces du compositeur rencontreront bien des obstacles, lesquels nourriront en retour l’invention de nouveaux moyens d’expression. Après l’échec de Benvenuto Cellini (1838), Berlioz élabore les formes dramatiques singulières de Roméo et Juliette et de La Damnation de Faust. Afin de défendre sa musique et celle des compositeurs qu’il admire, il rédige des critiques qui révèlent un remarquable talent littéraire, prend la baguette et devient l’un des plus grands chefs d’orchestre de son temps. La virulence avec laquelle il dénonce l’académisme ne doit toutefois pas faire oublier sa solide formation auprès de Reicha (contrepoint) et Le Sueur (composition) au Conservatoire de Paris. Berlioz se présente cinq fois au concours du prix de Rome (obtenu en 1830), certes indispensable pour être joué à l’Académie royale de musique. Passionné par Beethoven et Weber, Shakespeare et Goethe, il vénère aussi Gluck et l’opéra-comique du XVIIIe siècle, s’inspire de Virgile pour Les Troyens. Car chez lui, l’ardeur des passions s’allie toujours à la discipline de la raison. 7 Félicien David (1810-1876) Orfano fin dall’età di cinque anni, Félicien David cominciò la sua formazione nella cantoria della cattedrale di Aix-en-Provence prima di iscriversi al Conservatorio nel 1830. Qui frequenta le classi di Millault (armonia), Fétis (contrappunto) e Benoist (organo), seguendo contemporaneamente l’insegnamento di Reber. Periodo di breve durata tuttavia, poiché già nel 1831 abbandona l’istituzione senza aver ottenuto alcun premio e aderisce, sotto l’influsso del pittore Pol Justus, alla comunità saint-simoniana, della quale diventa il compositore ufficiale. Lo scioglimento di quest’ultima da parte del governo un anno dopo, lo spinge a lasciare la Francia per un lungo periplo alla volta dell’Egitto attraverso il Medio Oriente. A questo periodo risale la sua spiccata passione per l’esotismo, di cui sono testimonianza le ventidue Mélodies orientales per pianoforte, pubblicate nel 1836, poco dopo il suo ritorno a Parigi. Anche se non riesce a integrarsi nell’ambiente musicale, David compone in questi anni ventiquattro piccoli quintetti per archi (Les Quatre Saisons), quattro sinfonie e due nonetti per ottoni. Ma è con la prima esecuzione de Le Désert, nel 1844, che acquista un’autentica notorietà: questa ode symphonie descrittiva e orientaleggiante suscita un entusiasmo che non verrà mai meno per tutta la seconda metà dell’Ottocento. Con La Perle du Brésil (1851) David si rivolge per la prima volta all’opera; seguiranno Herculanum (1859), Lalla-Roukh (1862), La Captive (terminata nel 1864) e Le Saphir (1865). Ricoperto di onori negli ultimi anni di vita, succede a Berlioz nel 1869 come bibliotecario del Conservatorio e membro dell’Institut de France. 8 Félicien David (1810-1876) Orphelin dès l’âge de cinq ans, Félicien David commença sa formation à la maîtrise de la cathédrale d’Aix-en-Provence avant de s’inscrire en 1830 au Conservatoire. Là, il fréquente les classes de Millault (harmonie), Fétis (contrepoint) et Benoist (orgue), tout en suivant l’enseignement de Reber. Période de courte durée toutefois, puisque dès 1831, il quitte l’institution sans avoir obtenu de prix, et intègre, sous l’influence du peintre Pol Justus, la communauté saintsimonienne, dont il devient le compositeur officiel. La dissolution de cette dernière par le gouvernement, un an plus tard, l’incite à quitter la France pour un long périple vers l’Égypte à travers le Proche-Orient. De cette période date son goût prononcé pour l’exotisme, dont témoignent les 22 Mélodies orientales pour piano, publiées en 1836, peu après son retour à Paris. Sans pour autant réussir à s’intégrer au milieu musical, David compose à cette époque 24 petits quintettes à cordes (Les Quatre Saisons), 4 symphonies et 2 nonettes pour cuivres. Mais c’est à l’occasion de la création du Désert, en 1844, qu’il acquiert une véritable notoriété : cette « ode symphonie » descriptive et orientaliste suscite un enthousiasme qui ne faiblira pas toute la seconde moitié du XIXe siècle durant. Avec La Perle du Brésil (1851), il se tourne pour la première fois vers l’opéra ; suivront Herculanum (1859), Lalla-Roukh (1862), La Captive (achevé en 1864) et Le Saphir (1865). Couvert d’honneurs dans ses dernières années, il succède à Berlioz en 1869 comme bibliothécaire du Conservatoire et membre de l’Institut. René Lenormand (1846-1932) Nato a Elbeuf, figlio di un industriale, Lenormand inizia il proprio apprendistato musicale con la madre rivelando doti precoci. Rispettoso della volontà paterna, si lancia in un primo tempo negli affari. Ma nel 1868 decide di dedicarsi completamente alla musica. Si stabilisce a Parigi, dove studia con Berthold Damcke. Sostenuto da Fauré, viene eseguito alla Société nationale de musique. Benché componga varie partiture strumentali, Lenormand rivela il proprio talento soprattutto nella musica vocale. Autore di alcune opere teatrali (Le Cachet rouge, dramma lirico da Vigny; La Nuit de juillet, mimodramma su libretto di Pierre Veber), egli dà il meglio di sé nelle numerose mélodies. Mette in musica Nerval, Baudelaire, Verlaine, nonché autori meno noti come il figlio Henri-René Lenormand o Pierre Veber. Emancipandosi a poco a poco dallo stile dei suoi contemporanei, elabora un linguaggio personale. A partire dal 1909 utilizza modi e ritmi extraeuropei senza aderire a un esotismo di facciata né citare melodie «folkloriche». La sua apertura mentale e il suo interesse per culture assai diverse traspaiono anche dalla scelta dei testi: Lenormand compone su poesie arabe, persiane, africane, cinesi e indiane. Strenuo difensore della mélodie e del Lied germanico, nel 1885 dà vita alla Société de musique d’ensemble, dove il pubblico francese scopre partiture di Wolf, Musorgskij, Debussy e Ravel. Nei concerti di «Lied en tous pays», società che Lenormand fonda nel 1907, spesso il musicista presenta personalmente le opere accompagnando i cantanti al pianoforte. René Lenormand (1846-1932) Né à Elbeuf, fils d’un industriel, Lenormand entame son apprentissage musical avec sa mère et révèle des dons précoces. Respectueux de la volonté paternelle, il se lance d’abord dans les affaires. Mais, en 1868, il décide de se consacrer totalement à la musique. Il s’installe à Paris, où il étudie avec Berthold Damcke. Soutenu par Fauré, il est joué à la Société nationale de musique. S’il compose plusieurs partitions instrumentales, il s’épanouit surtout dans la musique vocale. Auteur de quelques œuvres théâtrales (Le Cachet rouge, drame lyrique d’après Vigny ; La Nuit de juillet, mimodrame sur un livret de Pierre Veber), il donne le meilleur de luimême dans ses nombreuses mélodies. Il met en musique Nerval, Baudelaire, Verlaine, ainsi que des écrivains moins connus, tels son fils Henri-René Lenormand, ou Pierre Veber. S’émancipant peu à peu du style de ses contemporains, il élabore un langage personnel. À partir de 1909, il utilise des modes et des rythmes extra-européens, sans souscrire à un exotisme de façade, ni citer de mélodies « folkloriques ». Son ouverture d’esprit et son intérêt pour des cultures très diverses apparaissent aussi dans le choix des textes : Lenormand retient des poèmes arabes, persans, africains, chinois et indiens. Fervent défenseur de la mélodie et du lied germanique, il crée en 1885 la Société de musique d’ensemble, où le public français découvre des partitions de Wolf, Moussorgski, Debussy et Ravel. Lors des concerts de « Lied en tous pays », société qu’il fonde en 1907, il présente souvent les œuvres et accompagne lui-même les chanteurs au piano. 9 Gli interpreti Les interprètes 10 Trio Chausson Philippe Talec, violino Antoine Landowski, violoncello Boris de Larochelambert, pianoforte Trio Chausson Philippe Talec, violon Antoine Landowski, violoncelle Boris de Larochelambert, piano Fondato nel 2001, il Trio Chausson è Premier prix del Concours international de musique de chambre di Weimar , poi eletto «Rising Star». I tre musicisti hanno registrato dischi largamente plebiscitati dalla critica per Mirare. Il repertorio del Trio Chausson testimonia la sua passione per la musica francese e il classicismo viennese; sedotti d'altra parte dalla generosità e dalla poesia di Ernest Chausson, sta loro a cuore l'esecuzione di trii di compositori romantici francesi, talvolta ingiustamente dimenticati. Ugualmente interessati alla trascrizione, hanno al loro attivo più di una decina di arrangiamenti per trio, tra cui La Valse di Ravel o L’Introduction et Polonaise Brillante di Chopin. Philippe Talec, Antoine Landowski e Boris de Larochelambert si sono incontrati al CNSMD di Parigi, dove hanno beneficiato dell'insegnamento di Pierre-Laurent Aimard e Claire Désert. Essi hanno quindi integrato l’European Chamber Music Academy, dove hanno seguito in particolare i corsi di Hatto Beyerle, personalità musicale che è stata la pietra angolare della loro carriera. Il Trio Chausson inoltre si è esibito nelle più prestigiose sale del mondo. Fondé en 2001, le Trio Chausson est Premier prix du Concours international de musique de chambre de Weimar puis élu « Rising Star ». Les trois musiciens ont enregistré quatre disques largement plébiscités par la critique chez Mirare. Le répertoire du Trio Chausson témoigne de sa passion pour la musique française et le classicisme viennois ; d’autre part, séduits par la générosité et la poésie d’Ernest Chausson, ils ont à cœur de jouer des trios de compositeurs romantiques français parfois injustement oubliés. Également friands de transcription, ils ont à leur actif plus d'une dizaine d'arrangements pour trio tels que La Valse de Ravel ou L’Introduction et Polonaise Brillante de Chopin. Philippe Talec, Antoine Landowski et Boris de Larochelambert se sont rencontrés au CNSMD de Paris, où ils ont bénéficié de l'enseignement de Pierre-Laurent Aimard et Claire Désert. Ils ont ensuite intégré l’European Chamber Music Academy où ils ont suivi plus spécialement les cours de Hatto Beyerle, personnalité musicale qui a été la pierre angulaire de leur carrière. Depuis, le Trio Chausson s'est produit dans les plus prestigieuses salles du monde. Prossimi eventi al Palazzetto Bru Zane Prochains événements au Palazzetto Bru Zane Martedì 8 aprile, ore 18 Conferenza di Adriana Guarnieri: L'esotismo nell'Ottocento Ingresso libero. Info: [email protected] / 041 5211005 Sabato 12 aprile, ore 17 Sogni a occhi aperti Musiche di DAVID, LISZT, DEBUSSY, MASSENET/SAINT-SAËNS, WAGNER/LISZT Jonas Vitaud, pianoforte Domenica 13 aprile, ore 16 Concerto per le famiglie Laboratorio alle 14.30 Concerto alle 16 Info: [email protected] / 041 5211005 Giovedì 17 aprile, ore 20 Concerto preceduto da una guida all'ascolto alle 19 Le quattro stagioni Musiche di DAVID, ONSLOW Opus V Sabato 26 aprile, ore 17 Nei salotti del secondo impero Musiche di DAVID, SCHUBERT Olivia Doray, soprano Philippe-Nicolas Martin, baritono Jeff Cohen, pianoforte Giovedì 8 maggio, ore 20 I quartetti dalla Restaurazione al Secondo Impero Musiche di DAVID, REICHA, JADIN Quatuor Mosaïques Domenica 11 maggio, ore 17 La Nuit Musiche di DAVID, DUBOIS Quatuor Giardini Contributi musicologici Hélène Cao, Fanny Gribenski, Étienne Jardin, Nicolas Southon 2 Traduzioni Paolo Vettore Palazzetto Bru Zane Centre de musique romantique française San Polo 2368, 30125 Venezia - Italia tel. +39 041 52 11 005 bru-zane.com