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Comité de lecture:
Giovanna Bellati
Ida Merello
Paolo Tortonese
Giovanna Bellati (dir.)
THÉOPHILE GAUTIER EN ITALIE.
IMAGES, ITINÉRAIRES, INTERFÉRENCES
MÉLANGES POUR LE BICENTENAIRE
DE LA NAISSANCE (1811-2011)
Copyright © MMXI
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ISBN
978–88–548–3955-7
Les droits de traduction, numérisation, réproduction
et adaptation même partielle, par n'importe quel moyen,
sont réservés pour tous les Pays.
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sont absolument interdites.
Ière édition: mars 2011
alla memoria di Sergio Cigada
nel primo anniversario della scomparsa
SOMMAIRE
GIOVANNA BELLATI-IDA MERELLO
Introduction........................................................................................... 9
GIOVANNA BELLATI
Traductions et adaptations italiennes des œuvres théâtrales de
Théophile Gautier ...............................................................................21
ELENA CERVELLATI
Giselle, che “piacque e non piacque”. Diffusione e ricezione di un
balletto gautieriano nell’Italia dell’Ottocento .................................... 47
LAURA COLOMBO
Entre “verve méridionale” et envol fantastique: la danse italienne
dans l’imaginaire de Théophile Gautier.............................................59
IDA MERELLO
Jettatura: un réseau de liens ................................................................ 73
MARIA CRISTINA PEDRAZZINI
Quelques traductions italiennes des nouvelles fantastiques de
Théophile Gautier entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle ........ 91
7
8
MARIA TERESA PULEIO
La Rome fantasmée de Théophile Gautier : Mademoiselle Dafné... 113
IDA RAMPOLLA DEL TINDARO
Théophile Gautier e l’Italia meridionale ......................................... 125
CECILIA RIZZA
L’Italia che non c’è........................................................................... 137
CETTINA RIZZO
Théophile Gautier et les collections: l’art italien dans les Préfaces
aux catalogues de vente.................................................................... 151
PAOLO TORTONESE
Le Bellini de Gautier : un tableau retrouvé ..................................... 167
Théophile Gautier en Italie. Images, itinéraires, interférences
ISBN 978-88-548-3955-7
DOI 10.4399/97888548395571
pag. 9-19 (marT 2011)
GIOVANNA BELLATI
IDA MERELLO
INTRODUCTION
L’Italie, avec son paysage, son peuple, sa culture, est présente à
plus d’un titre et a signifié bien des choses dans la vie de Gautier. Elle
est tout d’abord ce mythe romantique nourri de lectures juvéniles et de
clichés plus ou moins rebattus dont on trouve l’expression dans
quelques poèmes de jeunesse (A Jean Duseigneur, Le Triomphe de
Pétrarque, La Chanson de Mignon) ; c’est alors, souvent, l’image
d’une douceur de vivre qu’il aime, d’une sorte de légèreté nonchalante, d’indolence contemplative qui exalte la fantaisie et les facultés
poétiques, et qui s’oppose en même temps à l’hyperactivité moderne :
C’est là, mon Duseigneur, qu’on peut aimer et vivre.
Oh ! respirer cet air si doux qu’il vous enivre,
Ce parfum d’oranger, de femme et de soleil ;
Près de la mer d’azur aux bruissements vagues,
Dont le vent frais des nuits baise en passant les vagues,
Se sentir en aller dans un demi-sommeil !1
1
A Jean Duseigneur, dans: TH. GAUTIER, Œuvres poétiques complètes, édition établie par
Michel Brix, Bartillat, Paris 2004, p. 623.
9
10 Giovanna Bellati – Ida Merello
C’est aussi l’extase devant une beauté féminine idéale, classique et
moderne à la fois, telle qu’il la décrit, par exemple, dans La Diva, inspiré par Giulia Grisi :
Vous n’avez pas menti, non, maîtres ; voilà bien
Le marbre grec doré par l’ambre italien,
L’œil de flamme, le teint passionnément pâle,
Blond comme le soleil sous son voile de hâle,
Dans la mate blancheur les noirs sourcils marqués,
Le nez sévère et droit, la bouche aux coins arqués,
Les ailes de cheveux s’abattant sur les tempes,
Et tous les nobles traits de vos saintes estampes2.
La connaissance d’œuvres – surtout musicales – et d’artistes italiens est d’ailleurs pour Gautier une source d’expérience plus directe
d’ « italianité », qu’il n’hésite pas à intégrer dans ses articles critiques ; à l’occasion d’une exécution de Roberto Devereux, après avoir
loué le libretto, la musique et les chanteurs, il a un mot aussi pour
l’attitude du maestro, qu’il admire pour sa simplicité et sa bonhomie
sans façons :
Une chose a paru surprendre beaucoup quelques personnes, c’est que le
maestro Donizetti soit venu en personne, avec le bon laisser aller italien, si
éloigné de nos mœurs hypocrites, recueillir les applaudissements du public et
saluer en manière de remerciement3.
L’Italie lui apparaît alors comme le berceau d’un génie naturel, surtout musical, qui, malgré un certain risque de tomber dans une excessive facilité, a de son côté une spontanéité – nous dirions plutôt une
apparence de spontanéité – qui le rapproche d’une faculté créatrice qui
tient de l’ineffable :
L’Italie, malgré son laisser aller, sa facilité banale, ses répétitions, sa tendance à l’improvisation creuse, sera longtemps encore la reine de la mélodie
2
3
La Diva, dans Œuvres poétiques complètes, cit., pp. 222-223.
Feuilleton de « La Presse » du 7 janvier 1839.
Introduction 11
comme elle l’a été de la peinture ; sans doute le travail fait beaucoup, mais la
nature a bien son prix ; la pensée est bonne, mais la passion vaut mieux4.
Sur le plan personnel, l’Italie représente pour Gautier les grands
amours de sa vie, ceux qui ont marqué son existence à des niveaux
différents – on pense, bien sûr, à l’étonnante double relation avec Carlotta et Ernesta, les deux sœurs dont l’une a été l’idéal insaisissable,
l’autre la compagne de la vie quotidienne – ou ceux qui ont été des parenthèses assez brèves mais d’une intensité émouvante, comme Marie
Mattei, issue d’une famille moitié française, moitié corse et allemande, mais de laquelle il parlera comme d’une Italienne, et qui sera à
l’origine de son voyage en Italie de 1850.
Avant ce voyage, l’Italie est pour lui un pays qu’il connaît plus ou
moins indirectement et qui s’identifie surtout à Venise, ville qu’il reconnaît comme l’une de ses patries idéales, de ces pays de l’âme qui
existent au-delà d’une connaissance réelle, d’un contact direct :
Chaque homme, poète ou non, se choisit une ou deux villes, patries idéales
qu’il fait habiter par ses rêves, dont il se figure les palais, les rues, les maisons, les aspects, d’après une architecture intérieure […], mais douées d’une
réalité puissante et mystérieuse. […] Pour notre part, trois villes nous ont toujours préoccupé : Grenade, Venise et le Caire5.
La découverte et l’exploration réelle de ce pays de l’âme, qui se
font assez tard, aboutissent souvent à un démenti du rêve et de l’image
intérieure que l’écrivain s’était formée de sa patrie élective ; la matérialisation du rêve – objectif primaire du voyage – a lieu rarement et à
des occasions qui n’apparaissent pas comme des moments forts de son
itinéraire6 ; l’ « italianité » semble plutôt se dérober à sa quête, ou
montrer un visage inattendu et parfois décevant :
4
Feuilleton de « La Presse » du 4 novembre 1839, qui rend compte d’une exécution de
Cenerentola de Rossini.
5
Italia, Hachette, Paris 1855, pp. 88-89.
6
Nous pensons, par exemple, à l’apparition, sur le seuil d’une boutique de Sesto Calende,
d’une jeune fille chez laquelle il reconnaît « la beauté méridionale dans son type le plus pur.
Ses yeux noirs brillaient comme des charbons sous son front couleur d’ambre, au milieu de sa
pâleur mate. Elle avait ce teint d’un seul ton, cette faccia smorta qui n’a rien de maladif, et
qui montre que la passion concentre tout le sang au cœur. Ses cheveux drus, épais, luisants,
12 Giovanna Bellati – Ida Merello
Le caractère des montagnes, que l’on croirait devoir devenir plus doux et plus
riant en approchant de l’Italie, prend au contraire une âpreté et une sauvagerie
extraordinaires. […] : c’est la Suisse qui est italienne et l’Italie qui est suisse,
dans cette étonnante route du Simplon7.
L’Italie se présentait à nous sous un aspect inattendu. Au lieu du ciel d’azur,
des tons orangés et chauds que nous rêvions, sans penser après tout que
l’Italie du nord ne peut pas avoir le climat de Naples, nous trouvions un ciel
nuageux, des montagnes vaporeuses, des perspectives baignées de brumes
bleuâtres, un site d’Ecosse lavé par un aquarelliste anglais, un paysage humide, verdoyant, velouté, digne d’être chanté par un poète lackiste (sic) 8.
Ces îles [les îles Borromées du lac Majeur] ont été le sujet de descriptions enthousiastes qu’elles ne justifient pas, vues de la rive. […] L’Isola Madre et
ses cinq remblais, supportant un château carré, ennuient par trop de symétrie,
[…]. Nous y trouvons l’idéal et prototype du jardin français comme on
l’entendait sous Louis XIV9.
Même Venise, qui pourtant se révèle tout à fait à la hauteur, et
même supérieure à ses attentes, lui présente des aspects contrastants
qui tantôt le charment et tantôt le troublent, et jusque dans Marie Mattei, sa passion de ces années, il décèle une image ambiguë d’italianité :
Maintenant j’adore une Italienne,
Un type accompli de modernité,
Qui met des gilets, fume et prend du thé,
Et qu’on croit Anglaise ou Parisienne10.
L’expérience italienne se montre donc à certains égards déroutante,
la recherche de l’idéal aboutit souvent à un démenti, à une dissonance,
parfois à une déception ; n’empêche que l’image du pays de l’âme et
l’attachement qu’il inspire restent intacts dans l’esprit du poète,
comme le montrent l’adieu à Venise et surtout l’ambiance et le décor
de certains contes postérieurs au voyage de 1850.
crêpelés par petites ondes, se soulevaient sur ses tempes, comme si le vent les eût gonflés, et
son col s’attachait à ses épaules par une ligne simple et puissante » (Italia, cit., p. 57).
7
Ivi, pp. 31-32.
8
Ivi, p. 40.
9
Ivi, p. 51.
10
J’aimais autrefois…, dans Œuvres poétiques complètes, cit., p. 674.
Théophile Gautier en Italie. Images, itinéraires, interférences
ISBN 978-88-548-3955-7
DOI 10.4399/97888548395573
pag. 47-57 (marT 2011)
ELENA CERVELLATI
GISELLE, CHE “PIACQUE E NON PIACQUE”.
DIFFUSIONE E RICEZIONE DI UN BALLETTO GAUTIERIANO
1
NELL'ITALIA DELL'OTTOCENTO
Giselle, «più che un balletto, [...] il balletto»2, nasce dalla felice miscela di apporti creativi plurimi su cui si imprime la determinante firma autoriale di Théophile Gautier, ideatore del libretto3. Un successo
compatto e luminoso favorisce il rapido moltiplicarsi dell'opera, che,
dopo il debutto parigino del 1841, viene riproposta nei teatri del mondo intero attraverso interpretazioni artistiche, revisioni drammaturgiche e realizzazioni materiali ogni volta diverse, su cui tuttavia rimane
visibile l'originaria volontà creativa del librettista. L'Italia, tra l'altro
terra d'origine di Carlotta Grisi, sulle cui doti aveva preso vita il personaggio principale, accoglie il balletto in numerose piazze, a partire
dalla Gisella ossia Il Ballo notturno che debutta nel 1842 a Torino,
1
Questo saggio riprende e sviluppa una parte del mio già edito Trahir fidèlement. Giselle
de la France à l'Italie (1842-1866), in Gautier et les arts de la danse, numero monografico
del “Bulletin de la Société Théophile Gautier”, n. 31, 2009, pp. 191-205. L'analisi del percorso di Giselle in Italia verrà completata con un altro saggio, di prossima pubblicazione.
2
F. D’AMICO, Una santa con le scarpe di seta, «L’Espresso», 4 febbraio 1968, ora in Id.,
Tutte le cronache musicali. “L’Espresso”, 1967-1989, vol. I (1967-1972), a cura di L. Bellingardi, Bulzoni Editore, Roma 2000, p. 62.
3
TH. GAUTIER, Giselle ou Les Wilis, ballet fantastique en deux actes, Paris, M.me Veuve
Jonas, Librairie de l'Opéra, 1841.
47
48 Elena Cervellati
città in cui ritornerà infine nel 1866, ultima tappa del proprio viaggio
attraverso la penisola4.
Questo saggio intende concentrarsi sulle modalità con cui Giselle
viene accolto, visto e raccontato dal pubblico dei teatri italiani tra il
1842 e il 1846, alle soglie, quindi, dei fatti del '48. Il balletto di Gautier, indelebilmente connotato dalla lattiginosa luce lunare che colora
il secondo atto, in Italia viene riproposto con continuità nel tempo, ma
"piacque e non piacque"5: dovrà quindi trovare dei colori più solari per
riuscire a essere accolto con favore poiché, come dirà un commentatore italiano, "dovrebbe esser cura di chi lo pone in iscena l'adattarlo
all'attitudine degli esecutori ed al piacere del pubblico"6.
In Italia, Giselle diventa immediatamente Gisella e in effetti la traduzione del titolo coincide di frequente con una sorta di traduzione
non solo linguistica del contenuto.
La stampa specializzata segue con una certa attenzione il debutto
parigino di Giselle, e, in seguito, alcune tappe del suo lungo percorso
attraverso l'Europa, anche se l'attenzione di chi scrive si appunta solitamente sulla celebrità di turno che si trova a interpretarne il ruolo
principale, mentre di rado si concentra sull'opera in generale e tanto
meno sull'autore del libretto francese. Si seguono dunque i successi
parigini di Carlotta Grisi o quelli pietroburghesi di Lucille Grahn. Se
per la prima, a poca distanza dal debutto del balletto, si scrive: «Continuano i furori per la danzatrice [...] nel Ballo: Gisella»7 e «al teatro
dell'Opera il ballo Gisella è un delizioso balletto che si vede con molto
piacere; Mad. Carlotta Grisi è deliziosa come ballerina, e viene costantemente coperta d'applausi»8, insieme alle sorelle Adelaide e Sofia
Dumilâtre, la seconda «riscuote un successo luminoso nel ballo la Gi4
Quella torinese è l'ultima piazza italiana ottocentesca di Gisella di cui siamo stati in grado di reperire delle notizie.
5
Frase manoscritta sulla copertina del libretto relativo alla Gisella bolognese e custodito
presso la Biblioteca Comunale dell'Archiginnasio di Bologna (Gisella o Le Wili, balletto fantastico da rappresentarsi nel Gran Teatro Comunale di Bologna l'autunno 1843, [Bologna],
Tipi delle Belle Arti, 1843, Catalogo storico "Frati Sorbelli", 2.Sezione artistica.Cart
Gd2H58).
6
B., «La Farfalla», n. 46, 15 novembre 1843.
7
S.a., «Teatri arti e letteratura», anno XIX, tomo 35, n. 910, 29 luglio 1841, rubrica “Cronaca straniera”, p. 186.
8
S.a., «Teatri arti e letteratura», anno XX, tomo 38, n. 989, 26 gennaio 1843, rubrica
“Cronaca straniera”, p. 180.
Théophile Gautier en Italie. Images, itinéraires, interférences
ISBN 978-88-548-3955-7
DOI 10.4399/978885483955712
pag. 175-177 (marT 2011)
NOTES SUR LES AUTEURS DE CE VOLUME
Giovanna Bellati est professeur de littérature française à l’Université
de Modène et à l’Université Catholique de Milan. Elle a publié des
études sur l’œuvre en prose et en vers de Théophile Gautier (notamment sur Jettatura, Mademoiselle de Maupin, les poèmes de la jeunesse), ainsi que sur son activité de critique théâtral : elle est l’auteur
de quelques études sur les feuilletons publiés par Gautier dans « La
Presse », et du volume Théophile Gautier journaliste à « La Presse ».
Point de vue sur une esthétique théâtrale (L’Harmattan, Turin-Paris,
2008).
Elena Cervellati est chercheur à l’Université de Bologne, où elle est
aussi chargée des cours de “Storia della danza e delle arti del movimento” et de “Danza moderna e contemporanea : teorie e tecniche”.
Elle est auteur du volume Théophile Gautier e la danza. La rivelazione del corpo nel balletto del XIX secolo (CLUEB, 2007); elle s’est
particulièrement consacrée à approfondir les rapports entre la parole et
la danse et elle a publié plusieurs études sur le livret du plus célèbre
ballet de Gautier, Giselle, ainsi que sur ses mises en scène.
Laura Colombo enseigne la littérature française à l’Université de Vérone. Spécialiste du XIXe siècle, elle s’occupe notamment des femmes
auteurs dans les décennies centrales du siècle, et des rapports entre littérature, musique et danse. Avec Stefano Genetti, elle a dirigé les volumes Pas de mots. De la littérature à la danse (Hermann, Paris 2010)
e Figure e intersezioni : tra danza e letteratura (Fiorini, Verona
2010). Sur Gautier, elle a publié les articles Viaggi in aria: Gautier e
l’orientalismo nel balletto romantico (2003) et La "muse cosmopo-
175
176
lite": l’héroïne romantique et le rêve de la féminité dans les ballets
orientaux (2009).
Ida Merello est professeur de littérature française à l’université de
Gênes. Spécialiste du XIXe siècle, elle s’est intéressée aussi bien au
conte fantastique qu’à la littérature fin de siècle. Elle a publié des monographies sur Esoterismo e letteratura a fine secolo (1997) et sur
Charles Guérin (2002). Elle a consacré à Gautier les articles Un Tour
en Belgique: un parcours dans l'imaginaire (1988) et Théophile Gautier : l’autoportrait en masque (2005).
MariaCristina Pedrazzini est enseignant-chercheur de littérature française à l’Université Catholique de Milan. Elle a publié des études sur
le Naturisme, sur la synonymie dans les textes parnassiens, ainsi que
sur les registres linguistiques dans le théâtre de Saint-Georges de
Bouhélier et sur le thème de la nourriture dans Madame Bovary.
Maria Teresa Puleio est professeur de littérature française à
l’Université de Catania. Elle a publié de nombreux essais sur la littérature du XIXe siècle ; sur Gautier en particulier, elle a publié une édition de Spirite (1993) et Le bal masqué : saggio sulla narrativa di
Théophile Gautier (1988) ; plus récemment, elle a étudié les rapports
entre Gautier et Heine.
Ida Rampolla del Tindaro a été chargée de cours de littérature française à l’Université de Palermo et Inspecteur du Ministère de
l’Instruction publique; elle est actuellement Président de la section italienne de l’AMOPA (Association des Membres de l’Ordre des Palmes
Académiques). Elle a publié Prologhi, arlecchinate, balletti di Théophile Gautier (1974), ainsi que de nombreux articles sur le théâtre de
Gautier et sur les rapports culturels franco-siciliens.
Cecilia Rizza est professeur émérite de l’université de Gênes. Ses publications concernent la littérature française du XVIIe et du XIXe
siècle, notamment les rapports entre la littérature baroque italienne et
française, Théophile de Viau et les libertins, Corneille. En ce qui concerne Gautier, elle a publié le volume Théophile Gautier critico lette-
Le Bellini de Gautier
177
rario (1971) et elle a préparé l’édition critique des Grotesques
(1988) ; elle a également publié des articles sur la critique théâtrale de
Gautier, sur les contes fantastiques, sur le Capitaine Fracasse.
Cettina Rizzo enseigne langue et littérature française à L’Université de
Catania, elle a consacré ses recherches aux approches comparées
entre littérature et art au XIXe siècle, avec une attention particulière
pour la réception esthétique. Elle est l’auteur de différentes études sur
l’œuvre de Théophile Gautier, notamment Le Roi Candaule (1998),
Arte e scrittura nell’Italia di Gautier (1998), Critica d’arte e narrativa in Theophile Gautier: un itinerario ad incastro (1998), Onuphrius
Wphly et Deux acteurs pour un rôle (2002), Théophile Gautier et les
collections d’œuvres d’art (2010).
Paolo Tortonese, professeur de littérature française à la Sorbonne
Nouvelle, a publié les œuvres de Théophile Gautier dans la collection
« Bouquins » (Robert Laffont, 1995), de nombreux articles et un essai
sur cet auteur : La Vie extérieure (Lettres Modernes, 1992). Il est
l’auteur d’un livre sur la métaphore de l’œil de l’âme, L’Œil de Platon
et le regard romantique (Kimé, 2006) et, en collaboration avec Pierre
Jourde, d’un livre sur le thème du double (Visages du double, Nathan,
1996).
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