Vicenza, 9th June 2015 100 years ago, the genocide of the Armenians, to be remembered to protect minorities and diversity in the Europe of today and for tomorrow At the end of the long reign of the Ottoman Empire – just a century ago – Europe faced the conflict that would have affected a whole century, the world was witnessing first the persecution and then the genocide of the Armenians. April 2015 was the month dedicated to remembrance and ALDA – the European Association for Local Democracy – wants to make the importance of this tragedy and the impact it had for the future of Europe. The massacre of a national minority, such as the Armenians, sadly set the ground for decades of conflicts and further massacres. In Europe of that time, just a few admitted what could not be hidden anymore – taking a stand on the issue. Before the casus belli, in Sarajevo, which initiated the First World War, only few pacifists clearly saw how deep was the black hole in front of them. We could here only remember the famous and historical brave stand taken by Jean Jaurès at the French National Assembly: he was among of a very few group stating that “Armenians have to be saved” and, if not, all of us would have suffered the consequences in our souls and in this way we would have shaped our future. And that’s was what happened. Jean Jaurès was assassinated on 31st July 1914, the day before of the general mobilisation that break out the First World War. Europe was marked by the tragedy of Armenians for not having acted and for having forgotten a people that had an important role in the European history. So they were mostly eliminated from their land, becoming people that mainly lived and live in the diaspora spread throughout the world. The State called nowadays Armenia represents just a small part of what the land inhabited by a majority of Armenians was before – which obviously included part of the modern Turkey, as well as Syria, and in particular in the area of Aleppo, sadly famous in these last days. The conflict and the instability of Southern Caucasus, that sees the opposition between Armenia and Azerbaijan for the land of Nagorno Karaback, has also its roots in this history, which – through violence – laid the foundations for further conflicts. This land, between Europe and Asia – in the Soviet Union until 1990 – is a junction point that continuously vibrates. Furthermore it is located in a strategic area between the Black Sea and the Caspian Sea, the ground of which is full of petrol. It is located south of Russia, being consequently included in that area influenced by the overall logic “with me or against me”. Challenges are faced and happen at the same time and some of them are the results of those facts happened a century ago. Today, a warning for us all – and in the ongoing construction of Europe – it’s represented by the necessity of being able to admit and valorise differences. Each minority has to be considered and respected, also knowing that one day we may be – as a minority – in a bigger group that points us as “the different”. Rights and respect of diversity is at the very root of the post-war European construction. Without this value, Europe would not have made progress, becoming what it is today. We must not succumb to the one minute information and therefore, accepting of having a short-term memory. We must remember and build a peaceful Europe with a common and shared future, based on the values of respect of human rights, minorities and differences. ALDA works in Gyumri, in northern Armenia, supported by the Friuli Venezia-Giulia Region (Italy) and the Rhone-Alpes Region (France). Several associations from the Shirak Region (Northern Armenia) collaborate with us. Since 2011 we develop projects to support the local community with the European partnership. Read more on Local Democracy Agency Armenia Antonella VALMORBIDA, Secretary General of ALDA – the European Association for Local Democracy www.alda-europe.eu (Version française ci-dessous) (Segue versione italiana) Vicenza, le 9 Juin 2015 Il y a 100 ans, le génocide des Arméniens ; se souvenir pour protéger les minorités et la diversité de l’Europe pour aujourd’hui et demain A la fin du long règne de l’empire Ottoman, il y a juste un siècle, l’Europe a fait face à un conflit qui aura affecté un siècle entier. Le Monde a d’abord été le témoin de la persécution puis du génocide des Arméniens. Avril 2015 était dédié à la commémoration et l’ALDA – l’Association Européenne pour la Démocratie Locale – a voulu souligner l’importance de cette tragédie et l’impact qu’elle a eu sur le futur de l’Europe. Le massacre d’une minorité nationale, telle que les Arméniens, a malheureusement préparé le terrain pour des décennies de conflits et de nouveaux massacres. Dans l’Europe de cette époque, il n’y avait que quelques personnes qui ont admis ce qui ne pouvait plus rester caché et qui ont pris position sur la question. Avant le casus belli à Sarajevo, qui éclatait la Première Guerre Mondiale, seulement quelques pacifistes se sont rendus compte clairement à quel point le trou noir qui les attendait était profond. Ici, nous ne pourrions que nous souvenir de la position historique courageuse prise par Jean Jaurès à l’Assemblée Nationale Française. Il était parmi un petit groupe qui déclarait que “les Arméniens doivent être sauvés” et que, en cas contraire, nous aurions tous à souffrir des conséquences dans nos âmes et que nous aurions ainsi déterminé notre avenir. Et c’est ce qui est passé. Jean Jaurès a été assassiné le 31 juillet 1914, la veille de la mobilisation générale qui devait déclencher la 1ère Guerre Mondiale. L’Europe a été marquée par la tragédie des Arméniens, pour ne pas avoir agi et pour avoir oublié un peuple qui a eu un rôle important dans l’histoire européenne. Ils ont été donc éliminés pour la plupart de leurs terres, en devenant un peuple dont la plupart ont vécu et vivent encore dans une diaspora propagée dans le monde entier. L’État aujourd’hui nommé Arménie ne représente qu’une infime partie de ce qu’il était le territoire habité par la majorité des Arméniens auparavant. Ce territoire incluait évidemment une partie de la Turquie moderne, aussi bien que de la Syrie et en particulier dans la région d’Alep, tristement célèbre ces derniers jours. Le conflit et l’instabilité du Sud du Caucase, avec l’opposition entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour le territoire de Nagorno Karaback, ont aussi leurs racines dans cette histoire et, à travers la violence, ils ont jeté les bases de nouveaux conflits. Cette terre, entre Europe et Asie, qui faisait partie de l’Union Soviétique jusqu’en 1990, est un point de jonction qui vibre constamment. Par ailleurs, elle est située sur une zone stratégique entre la Mer Noire et la Mer Caspienne, dont les sols sont remplis de pétrole. Elle est aussi située au Sud de la Russie, ce qui l’inclue donc dans cette zone influencée par la logique globale du « avec ou contre moi ». Les défis sont affrontés et arrivent simultanément, et certains d’entre eux sont le résultat de ces événements intervenus il y a un siècle de cela. Aujourd’hui, un avertissement pour nous tous, et dans la construction européenne en cours, est représenté par la nécessité d'être capables d'admettre et de valoriser les différences. Chaque minorité doit être considérée et respectée, tout en sachant qu’un jour, nous pourrions être, en tant que minorité, dans un plus grand groupe qui nous désignera comme « le différent ». Les droits et le respect de la diversité sont à la base de la réalisation de l’Europe d’après-guerre. Sans ces valeurs, l’Europe n’aurait pas fait de progrès, en devenant ce qu’elle est aujourd’hui. Nous ne devons pas succomber à l’information rapide et donc accepter d’avoir une mémoire de court terme. Nous devons nous en souvenir et construire une Europe en paix avec un avenir commun et partagé, basé sur des valeurs de respect des Droits de l’Homme, des minorités et des différences. L’ALDA travaille à Gyumri, dans le Nord de l’Arménie, soutenue par la Région de Frioul Vénétie Julienne en Italie et la Région de Rhône-Alpes en France. Plusieurs associations de la région de Shirak (Nord de l’Arménie) collaborent avec nous. Depuis 2011, nous développons des projets pour soutenir la communauté locale avec le partenariat européen. En savoir plus sur l’Agence de la Démocratie locale d’Arménie Antonella VALMORBIDA, Secrétaire Général de l’ALDA – l’Association Européenne pour la Démocratie Locale www.alda-europe.eu Vicenza, 9 giugno 2015 100 anni fa, il genocidio degli Armeni, da ricordare per proteggere le minoranze e la diversità nell’Europa di oggi e di domani Sul finire del lungo regno dell’Impero Ottomano – solo un secolo fa – l’Europa affrontava il conflitto che avrebbe devastato un intero secolo, e si consumava dapprima la persecuzione e poi il genocidio degli Armeni. Il mese dedicato a questa ricorrenza è stato aprile del 2015 e l’ALDA – L’Associazione Europea per la Democrazia Locale - non può non ricordare l’importanza e l’impatto che ha avuto questa tragedia per il futuro dell’Europa stessa. Il massacro di una minoranza nazionale come quella armena segnava così tristemente la strada per decenni di conflitti e di altri massacri. Nell’Europa di allora, pochi erano coloro a voler riconoscere quello che non poteva più essere nascosto - e che prendevano posizione. Prima del casus belli, a Sarajevo, che diede il via alla prima guerra mondiale, pochi erano i pacifisti che vedano chiaramente come il baratro fosse profondo. Possiamo ricordare la storica e coraggiosa presa di posizione di Jean Jaurès all’Assemblea Nazionale francese, unico tra le fila, a ricordare che “gli Armeni dovevano essere salvati” e che se cosi non fosse stato, tutti ne avremmo pagato le conseguenze nelle nostre coscienze e nel modo in cui avremmo costruito il nostro futuro. Così è stato e Jean Jaurès è stato assassinato il 31 luglio 1914, il giorno prima dell’inizio della mobilizzazione generale che diede il via alla prima guerra mondiale. La tragedia degli Armeni ha segnato l’Europa per non aver agito e per aver dimenticato un popolo che aveva fatto una parte importante della storia europea. Cosi sono stati cancellati da una buona parte della loro terra e sono diventati, principalmente, un popolo che ha vissuto e vive tuttora nella diaspora diffusa in tutto il mondo. Lo stato chiamato ora Armenia, rappresenta una piccola parte di quello che prima era il territorio con popolazioni a maggioranze armene in Turchia odierna ovviamente ma anche fortemente in Siria (e soprattutto nella zona della tristemente famosa Aleppo di questi giorni). Il conflitto e l’instabilità del Caucaso meridionale che vede contrapporsi l’Armenia e l’Azerbaijan per la terra del Nagorno Karaback è anch’esso figlio di questa prima contrapposizione che – nella violenza – ha posto le basi per ulteriori conflitti. Questa terra, tra l’Europa e l’Asia – fino al 1990 Unione Sovietica - è un forte anello di congiunzione che vibra costantemente. Si trova inoltre nella zona strategica tra il Mar Nero e il Mar Caspio i cui fondali sono gonfi di petrolio. Si trova a Sud della Russia e rientra dunque in quelle zone influenzate dalla logica del “con me o contro di me”. Le sfide sono contemporanee e sono, in parte, anche la scia lasciata da questi fatti, successi un secolo fa. Oggi, il monito per tutti noi e nella costruzione in itinere dell’Europa è la necessità di sapere riconoscere e valorizzare le differenze. Ogni minoranza va considerata e rispettata anche perché, una volta potrebbe toccare a me essere inserito – da minoranza - nel gruppo più grande che mi vede “Il diverso”. Diritti e rispetto della diversità è alla base della costruzione europea del dopo guerra. Senza questo valore, non avrebbe potuto progredire e diventare quello che è oggi. Non dobbiamo soccombere all’onda delle informazioni che si aggiornano ogni singolo secondo e perciò accettare di avere una memoria corta. Dobbiamo ricordare e costruire un’Europa di pace e di futuro condiviso basato sui valori del rispetto dei diritti umani, delle minoranze e del diverso. ALDA lavora a Gyumri nel Nord dell’Armenia con il supporto della Regione Friuli Venezia Giulia (Italia) e la Regione Rhone Alpes (Francia). Numerose associazioni della regione del Shirak (Armenia del Nord) ne fanno parte. Si sviluppano dal 2011 progetti a supporto della comunità locale con il partenariato europeo. Maggiori informazioni sull’Agenzia della Democrazia Locale Armenia Antonella VALMORBIDA, Segretario Generale dell’ALDA – Associazione Europea della Democrazia Locale www.alda-europe.eu