APPRENDIMENTI DI BASE GRUPPO LESSICO 2 TUTOR : Donatella Arzedi Laura Giugnini Sottogruppo 1 : Bianca Del Regno, Attilia Lavagno, Chiara Mussini, Andreina Petrucci,Caterina Polidoro Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 1 STORIA DELLA LINGUA DESTINATARI:insegnanti dei due ordini in un momento di confronto monolingue OBIETTIVI : - Sottolineare (per ciascuna Lingua) i nodi storici che hanno prodotto prestiti da altre lingue, in primo luogo dal Latino - contestualizzare le attività sui prestiti - approfondire il legame lingua/cultura METODO : - ricerca in Internet - condivisione esiti con presentazione ppt Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 2 METODO: steps Gli insegnanti si dividono in sottogruppi MONOLINGUE Gli Insegnanti di Italiano e Latino formano un unico gruppo Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 3 I CONTRIBUTI MONODISCIPLINARI LINGUA INGLESE LINGUA FRANCESE LINGUA TEDESCA LINGUA ITALIANA LINGUA LATINA Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 4 GRUPPO MONODISCIPLINARE LINGUA INGLESE Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 5 THE EVOLUTION OF THE ENGLISH LANGUAGE AD 450 Old English (OE) period arrival of West Germanic settlers (Angles, Saxons and Jutes) in southern Britain: they brought with them dialects (which would produce modern German, Dutch and Frisian). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 6 A GERMANIC BASIS FOR ENGLISH This Germanic basis for English can be seen in much of our everyday vocabulary – compare heart (OE heorte), come (OE cuman) and old (OE eald) with German Herz, kommen and alt. Many grammatical features also date back to this time: irregular verbs such as drink ~ drank ~ drunk (OE drincan ~ dranc ~ (ge)druncen) parallel German trinken ~ trank ~ getrunken. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 7 TRADING WITH THE ROMAN EMPIRE The GERMANIC TRIBES traded and fought with the Latin speaking Roman Empire. Many words (some originally from Greek) for common objects therefore entered their vocabulary via Latin even before the tribes reached Britain. Some examples are: anchor, butter, camp, cheese, chest, cook, devil, dish, fork, gem, inch, kettle, kitchen, linen, mile, mill, noon, pillow, pin, pound,, sack, street, wall, wine. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 8 Christianity 6th and 7th century: Christian missionaries introduced Latin religious terms providing both vocabulary (e.g. abbot, altar, apostle, bishop, church, clerk, disciple, mass, minister, monk, nun, pope, priest, school) and the basis for the writing system. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 9 MIDDLE ENGLISH between the 11th and 14th centuries: transition to Middle English (ME) (conventionally dated c.1100-1500) Historical facts : Norman conquest, French dominance Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 10 THE NORMAN CONQUEST 1066 : The Norman Conquest The aristocracy spoke Anglo – Norman (which became Gallicised through contact with French). The Norman rulers made no attempt to suppress the English language, apart from not using it at all in their court. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 11 FRENCH DOMINANCE French dominance and prestige in the royal court, law, the church and education encouraged extensive borrowing of vocabulary e.g. French words for farmed animals pork, beef and mutton (modern French porc, bœuf and mouton) were adopted The borrowed words came to signify only the meat of these animals, eaten by wealthier French speakers. the words inherited from OE (swine, cow and sheep) came to refer only to the living animals. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 12 MODERN ENGLISH (ModE) started with the introduction of printing. 15th century: Caxton’s selection of an East Midlands/London variety of English for the first printed books : development of a standardised variety of the language, with fixed spelling and punctuation conventions and accepted vocabulary and grammatical forms. attempts at codification, notably Johnson’s dictionary (1755) and many prescriptive grammars of the 18th century. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 13 GRUPPO MONODISCIPLINARE LINGUA FRANCESE Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 14 La langue a son histoire Le français est une langue romane, issue du latin, comme d’autres langues européennes: l’italien, l’espagnol, le portugais, le roumain I- L'appartenance du français à l'indo-européen: Des populations parlant un même type de langue ont émigré par vagues successives entre 6500 et 5500 av. J.-C. dans toute l'Europe et en Inde, d'où le nom de cette famille de langues qualifiée par la suite d'indoeuropéenne. Il a fallu attendre le XIXe siècle, et notamment la découverte d'une très ancienne langue d'Inde, le sanskrit, pour constater que des langues apparemment aussi différentes que le latin, l'anglais, l'allemand, le breton, le russe, le persan, ou le français, présentaient de nombreuses ressemblances et remontaient vraisemblablement à une même langue: l'indo-européen. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 15 De fortes ressemblances Latin Anglais Allemand Breton Russe Persan Français mater mother matter mamm mat modar mère frater brother bruder breur brat baradar frère pater father vater tad (atets) pedar père soror sister schwester c'hoar siestra khalar sœur Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 16 La Langue Française ,en grande partie, issue du latin parlé De même que le latin, le gaulois fait partie de la famille des langues européennes. Lorsque les Romains ont conquis la Gaule en 52 av. J.-C., le latin parlé des soldats et des fonctionnaires romains s'est rapidement répandu; dès le IVème siècle, la langue gauloise avait presque totalement disparu au profit d'un latin déformé par l'accent gaulois, et imprégné de mots germaniques correspondant aux diverses invasions. Très largement issu du latin parlé, le français compte encore: une centaine de mots gaulois comme: alouette, balai, bouleau, bruyère, caillou, char, chemin, chêne, druide, dune, glaise, lande, ruche, soc, tonneau... près de mille mots germaniques comme: balafre, blafard, blanc, bleu, brun, butin, danser, effrayer, galoper, garder, gâteau, guère, guerre, guetter, hache, maréchal, orgueil, riche, sale, tomber, trop... Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 17 L’ancien français (IXe - XIIIe siècle), encore proche du latin Le premier texte en français dont nous ayons connaissance date de 842. Il s'agit des Serments de Strasbourg. La France se divisait alors en deux zones linguistiques: on distinguait, dans le Midi, les dialectes où oui se disait oc, appelés par la suite dialectes de langues d'oc, et dans le Nord, les dialectes où oui se disait oïl, définissant ainsi les langues d'oïl. Les dialectes d'oïl furent prépondérants dans la mesure où Paris devint la capitale des rois: l'ancien français en est issu. De grands textes littéraires ont été écrits en ancien français du XIe au XIIIe siècle, textes écrits en vers et souvent chantés comme la Chanson de Roland. Des six terminaisons du latin, ne sont restées en ancien français que celles du sujet et du complément. À la suite des invasions des Vikings en Normandie (Xe siècle) et de la constitution de l'empire arabe (du VIIIe au XIVe siècle), la langue française s'est enrichie en empruntant des mots qui lui manquaient. — Quelques emprunts à la langue normande comme: agrès, crique, hauban, — Quelques emprunts à la langue arabe comme: alambic, amiral, chiffre. Del Regno, Lavagno, Mussini, 18 Petrucci, Polidoro La renaissance du français (XVIe siècle) Le français a continué à évoluer aux XIIIe et XIVe siècles, les déclinaisons disparaissent peu à peu. Au XVIe siècle, l'ordre des mots (sujet, verbe, complément) devint désormais déterminant. L'enseignement s'effectuait toujours en latin, mais les écrivains souhaitaient que le français devienne une grande langue littéraire. Au XVIe comme au XVe siècle, la langue française est marquée par l'adaptation de beaucoup de mots latins (comme académie, agriculture). S'y ajoutent la multiplication des suffixes diminutifs (maigrelet), la construction de mots composés (aigre-doux) et l'emprunt d'environ 2000 mots à l'italien comme: artisan, brave, caporal, carnaval, charlatan, concert, escalier, façade, infanterie, sonnet.. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 19 Le français du XVIIème et du XVIIIème siècles: une langue qui se fixe À la fin du XVIe siècle, la langue française perd de son unité, et dès le début du XVIIe siècle, Malherbe , poète de la cour, cherche à discipliner la langue littéraire en faisant par exemple la chasse aux mots anciens, aux mots inventés, familiers, provinciaux ou techniques. En 1635, Richelieu fonde l’Academie française et, en 1664, paraît la première édition du Dictionnaire de l’Academie qui devait fixer le sens des mots, un sens souvent plus fort qu'aujourd'hui: un déplaisir est une profonde douleur et un ennui, un chagrin violent. Au XVIIIe siècle, la langue reste classique et s'affirme. Quelques mots sont empruntés à l'anglais: meeting, budget... Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 20 ITALIEN carnaval ANGLAIS parking JAPONAIS Kimono ESPAGNOL adjutant FRANÇAIS ARABE algèbre Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro PORTUGAIS acajou ALLEMAND sabre NEERLANDAIS bière 21 Le français actuel: une langue mutiple Après la Rèvolution francaise au début du XIXe siècle, la langue s'est enrichie de nouvelles idées et donc de nouveaux mots; les écrivains romantiques ont élargi leur vocabulaire avec des mots issus des pays orientaux et ont utilisé divers registres de langue. Au XX siècle, et notamment à la finçaise du siècle, les progrès de la technologie ont fait se développer les vocabulaires techniques, parfois repris dans la langue d'origine, souvent l'anglais: bulldozer. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 22 Le développement des médias, notamment de la radio et de la télévision, ont mis en contact les multiples variantes du français, du verlan (ripou, rebeu, meuf, keuf) aux vocabulaires issus des progrès techniques: cédérom, internaute, zapper etc. De nouvelles constructions de mots se développent, comme les mots-valises: informatique où se mélangent information et automatique langue française” Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 23 GRUPPO MONODISCIPLINARE LINGUA TEDESCA Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 24 Einflüsse anderer Sprachen auf die deutsche Sprache Durch ihre zentrale Lage in Europa wurde die deutsche Sprache über die Jahrhunderte durch andere Sprachen beeinflusst. Im Mittelalter und der Zeit davor war es vor allem die lateinische Sprache, aus der sich die deutsche Sprache bediente. So sind viele alltägliche Wörter, vor allem aus Architektur, Religion und Kriegswesen aus dem Lateinischen entlehnt. Auch die griechische Sprache hat das Deutsche in Religion, Wissenschaft und Philosophie stark beeinflusst. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 25 Einflüsse anderer Sprachen auf die deutsche Sprache Später war es dann vor allem die französische Sprache, die grossen Einfluss auf das Deutsche ausübte. Da nach dem Dreißigjährigen Krieg an vielen Höfen französisch gesprochen wurde, kamen vor allem Wörter aus dem vornehmen Bereich in die deutsche Sprache. Auch aus den slawischen Sprachen kamen einige Wörter ins Deutsche. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 26 Einflüsse anderer Sprachen auf die deutsche Sprache In Handel ,Botanik , Medizin Mathematik , Chemie und Astronomie lassen sich auch einige Einflüsse aus dem Arabischen ausmachen, die verstärkt im Mittelalter beispielsweise durch die Kreuzzüge nach Europa und somit auch nach Deutschland kamen. Ab Mitte des 20. Jahrhunderts nahm das Englische zunehmend Einfluss auf die deutsche Sprache Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 27 Perioden der deutschen Sprachgeschichte Althochdeutsch (etwa 750 bis 1100) Mittelhochdeutsch (etwa 1100 bis 1500) mit dem Frühneuhochdeutschen (etwa seit 1350-1650) Neuhochdeutsch (etwa seit 1650) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 28 Deutsche Sprachgeschichte Althochdeutsch (Ahd.): Früheste Phase des Hochdeutschen Das Hochdeutsche trennte sich während des 7. und 8. Jh. vom Niederdeutschen und den anderen westgermanischen Sprachen. Diese „Trennung“ bestand in einer konsonantischen Veränderung, die man als hochdeutsche (oder zweite) Lautverschiebung bezeichnet Niederdeutsch (Norddeutschland) → Appel, Plaume, Pund Hochdeutsch (Süddeutschland) → Apfel, Pflaume, Pfund Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 29 Deutsche Sprachgeschichte Das Mittelhochdeutsch ist durch den Ausfall oder die Veränderung der Vokale am Wortende gekennzeichnet ahd. : markat → mhd: mark(e)t → Markt ahd. : Kinni → mhd. : Kinne → Kinn Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 30 Deutsche Sprachgeschichte Das Frühneuhochdeutsch ist durch die Umwandlung der langen Vokale in Diphtonge und die Groß- und Kleinschreibung gekennzeichnet mīn → mein, hūs → Haus. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 31 Deutsche Sprachgeschichte Um 1450 erfand Johannes Gutenberg den Buchdruck und die geschriebene Sprache wurde breiten Bevölkerungsschichten zugänglich. In Konkurrenz zur süddeutsch geprägten kaiserlichen Kanzleisprache, die von Maximilian I. gefördert wurde, bemühte man sich zunehmend um eine gemeinverständliche deutsche Sprache. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 32 Deutsche Sprachgeschichte Eine besondere Rolle spielte die Bibelübersetzung Martin Luthers für die Entstehung des Neuhochdeutschen, insbesondere dafür, dass das Ostmitteldeutsche seine maßgebliche Autorität festigte und zur Grundlage einheitlicher Sprachregelungen wurde. Noch in einer zweiten Hinsicht war sein Wirken für die deutsche Sprache bedeutsam:Im Zuge derReformation gab er der protestantischen Kirche vor, dass die Gottesdienste nicht mehr auf Lateinisch, sondern auf Deutsch abgehalten werden sollten. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 33 Deutsche Sprachgeschichte Seit 1650 hat sich am lautlichen Zustand der deutschen Sprache nicht mehr viel verändert hat. Dagegen ist der Wortschatz seit dem Zeitalter des Barock enorm bereichert worden, vor allem durch freie Übertragung französischer und lateinischer Begriffe ins Deutsche, aber auch durch erfinderische Neubildungen aus deutschen Wörtern. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 34 Deutsche Sprachgeschichte Schon bald nach dem Ausgang des 30-jährigen Krieges setzte sich eine Gegenbewegung ein, die wieder gehäuft französisches Wortgut einführte . Indirekt hatte der französische Einfluß jedoch eine positive Nebenwirkung: Man bemühte sich im 18. Jahrhundert, den Franzosen auch das nachzumachen, dass sie eine einheitliche Schriftsprache mit festen Schreibregeln besaßen. So gewann im Deutschen das Schriftliche langsam die Oberhand über die Mündlichkeit, Schriftdeutsch wurde Standardsprache. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 35 Deutsche Sprachgeschichte Nach der Auflösung des Heiligen Römischen Reiches und Abtrennung Österreichs (1806), hat sich das politische Gewicht innerhalb Deutschlands nach Norden verlagert. Brandenburg-Preußen wurde zur Vormacht im "kleindeutschen" Verband der Länder. Dadurch verlor die von Luther weithin etablierte, von Martin Opitz zum Standard erhobene mitteldeutsche Kanzleisprache des sächsischen Hofes ihre normierende Kraft. Der Anspruch, das "reinste Hochdeutsch" zu sprechen, ging auf die ehemals niederdeutschen Gebiete über. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 36 GRUPPO MONODISCIPLINARE LINGUA ITALIANA Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 37 DALLE ORIGINI ALL’ANNO 1000 Fra il III e il V secolo d. C., sotto la pressione delle invasioni barbariche, il latino parlato (detto anche volgare, cioè popolare), venendo in contatto con le lingue dei nuovi invasori, inizia rapidamente a trasformarsi, assumendo intonazioni e sfumature diverse da territorio a territorio. Il latino scritto, invece molto più stabile perché legato a modelli e a regole ben precise, continuerà ancora per molto tempo a essere la lingua delle persone di cultura. In latino si continuano a scrivere i manuali dei diversi insegnamenti universitari, le leggi e i documenti ufficiali. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 38 IL DUECENTO Tutti i livelli della lingua, attraverso passaggi graduali, subiscono trasformazioni: la forma delle parole, il significato, le strutture linguistiche. Per esempio c'è la tendenza a lasciar cadere le consonanti finali della parola latina (noctem-nocte-notte); cadono anche vocali e consonanti all'interno della parola (mensem-mesemmese; oculus-oclus-occhio); si diffonde l'uso di vocaboli diversi da quelli tradizionalmente usati nelle scritture (busca-bocca, al posto di os, caballus, cavallo, al posto di equus). Continuando nella sua evoluzione, il volgare si arricchisce di nuovi termini e si differenzia sempre di più dal latino fino a diventare una lingua distinta. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 39 Non tutte le parole italiane derivano dal latino. Le parole italiane non derivate dal latino provengono da popoli che conquistarono l'Italia e la governarono, cioè dai popoli di lingua germanica e dagli arabi, il popolo culturalmente più avanzato dell'Alto Medioevo, che nel IX secolo occupò vaste zone dell’Italia meridionale. Sulla nostra letteratura in volgare esercitarono una certa influenza anche due lingue neolatine sorte in Francia già nell'XI sec. quella d'oc o provenzale (Francia meridionale), attraverso i poeti provenzali stanziati in Italia, e, in misura minore, quella d'oil (Francia settentrionale). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 40 I FATTI STORICI - Continuano i contrasti tra Papato e Impero. - Nell’Italia centro-settentrionale si affermano i Comuni e le repubbliche marinare. - Nell’Italia meridionale si consolida la monarchia, prima con Federico II, poi con gli Angioini. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 41 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - In architettura si assiste al passaggio dallo stile romanico al gotico. - In pittura spiccano le figure di Cimabue e Giotto. - Si sviluppano le università. - Nascono gli ordini mendicanti dei Francescani e dei Domenicani. - Tommaso d’Aquino è il teologo del papa. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 42 I FATTI LINGUISTICI - Il volgare italiano diventa lingua letteraria. - Nasce la letteratura italiana. - Continua la letteratura in lingua latina. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 43 GLI AUTORI PRINCIPALI - Letteratura religiosa: S. Francesco d’Assisi e Jacopone da Todi. - Letteratura profana - Poesia: Cecco Angiolieri; Scuola siciliana di Federico II: Cielo D’Alcamo, Jacopo da Lentini, e Pier delle Vigne; Dolce Stil Novo: Guido Guinizelli, Guido Cavalcanti, Dante Alighieri. - Prosa: Romanzi e racconti cavallereschi; Novelle: Il Novellino; Marco Polo: Il Milione. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 44 IL TRECENTO Dal latino entrano nella lingua molti termini che sostituiscono parole già in uso, ad esempio orazione sostituisce diceria. Nuove parole arrivano anche dallo spagnolo (maiolica), dall’arabo (tazza), dal tedesco (piffero). Si impongono poi, in tutta Italia, forme tipicamente fiorentine come: nuovo per novo, piede per pede, amiamo, vediamo per amamo, vedemo. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 45 I FATTI STORICI - Una grave epidemia di peste colpisce l’Europa. - Papato e impero entrano in crisi. - Nell’Italia settentrionale e in parte in quella centrale, si passa dalla forma del Comune a quella delle Signorie. - Italia meridionale: il governo degli Angioini si avvia alla decadenza. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 46 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI Pittura: - Giotto da Bondone considerato il più grande pittore italiano. - Scuola senese: Simone Martini, Duccio di Boninsegna, Pietro Lorenzetti, Ambrogio Lorenzetti. - Nuove scienze come la fisica e la medicina ricevono un forte impulso. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 47 I FATTI LINGUISTICI - Il volgare si sviluppa e trionfa grazie a Dante, Petrarca e Boccaccio; su tutti i dialetti italiani si impone quello di Firenze. - Continua copiosa la letteratura latina. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 48 GLI AUTORI PRINCIPALI - I grandi della letteratura: Dante, Petrarca e Boccaccio. - Letteratura religiosa: anonimo toscano autore dei Fioretti di San Francesco Santa Caterina da Siena (Lettere). - Storiografia: Dino Compagni, Giovanni Villani. - Novellistica: Franco Sacchetti (Trecento novelle). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 49 IL QUATTROCENTO E IL CINQUECENTO Vengono introdotti dal latino moltissimi termini: arbusto, pagina, marittimo, ecc. e nuove parole arrivano da altre lingue. Cominciano ad affermarsi fenomeni che poi diventeranno stabili: l’uso dei pronomi lui e lei come soggetti, la sostituzione sempre più frequente della posizione proclitica (si dice di parola priva di accento che per la pronuncia si appoggia alla parola seguente) delle particelle atone: Vi priego invece di priegovi. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 50 Anche nel Cinquecento entrano nella lingua termini latini ma meno numerosi che nel Quattrocento. In questo secolo il lessico risente fortemente dell’influenza della Spagna, della Francia e del contatto con civiltà non europee a seguito delle scoperte geografiche. Molti termini, infatti, arrivano dal francese (massacro, batteria, petardo), moltissimi dallo spagnolo (sfarzo, flotta, azienda) e dalle lingue americane (patata, mais, cacao) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 51 I FATTI STORICI - Nascono conflitti tra le maggiori città italiane. - Per l’Italia e l’Europa si apre un’epoca di grande rinnovamento culturale: il Rinascimento. - Iniziano i grandi viaggi di esplorazione e si scopre l’America (1492). - L’Italia, debole e divisa, diventa preda delle più potenti nazioni europee. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 52 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - Pittura: Leonardo, Raffaello e Tiziano diventano un modello per tutta l’Europa. - Michelangelo Buonarroti è insieme pittore, scultore e architetto. - Grandi architetti come Brunelleschi, Bramante rinnovano il volto delle città. - L’invenzione della stampa a caratteri mobili a opera di Gutemberg rappresenta una vera e propria rivoluzione culturale. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 53 I FATTI LINGUISTICI - Permane l’uso del latino per la composizione di opere dotte e scientifiche. - Nasce la questione della lingua. - Compaiono numerose grammatiche e i primi vocabolari. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 54 GLI AUTORI PRINCIPALI - Letteratura del Quattrocento: Poliziano (Le stanze per la giostra); Lorenzo de’ Medici (I canti carnascialeschi); Boiardo (Orlando innamorato). - Letteratura del Cinquecento: Ludovico Ariosto (Orlando Furioso); Torquato Tasso (Gerusalemme liberata); Niccolò Macchiavelli (Il Principe). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 55 IL SEICENTO Fenomeni tipici del Seicento sono la creazione di nuove parole per mezzo di suffissi e prefissi di origine greca o latina (onnivoro, semipubblico) e la comparsa dei composti formati da due aggettivi, il primo dei quali rimane invariabile. Entrano nella lingua molti termini derivati dal latino (sintassi, scheletro, cellula, società, iniezione), dallo spagnolo, soprattutto nella prima metà del secolo (pastiglia, recluta, lazzarone, nostromo, cioccolato) e dal francese (moda, parrucca, dettaglio, tazza, reggimento). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 56 I FATTI STORICI L’Italia attraversa un periodo di progressiva decadenza sociale, politica ed economica. Politicamente è soggetta all’egemonia spagnola che fa sentire la sua influenza sull’intera penisola. Un’epidemia di peste colpisce l’Italia settentrionale e meridionale e la guerra dei Trent’anni infuria in Lombardia. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 57 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI Sul piano culturale si sviluppa il barocco che impone l’interesse per la ricerca di forme stravaganti e per il gusto della magnificenza. In architettura, il gusto barocco si manifesta con la monumentalità delle costruzioni. Grazie a Galileo Galilei si hanno la creazione del metodo sperimentale e la nascita della scienza moderna. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 58 I FATTI LINGUISTICI In poesia il gusto barocco è definito Marinismo. Entrano nella lingua molti spagnolismi e francesismi. Nasce il primo organico vocabolario della lingua italiano, quello dell’Accademia della Crusca. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 59 GLI AUTORI PRINCIPALI Poesia barocca: Gian Battista Marino Adone Prosa scientifica Galileo Galilei Il Saggiatore Il Dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo. Altri autori importanti: Tassoni La secchia rapita Gian Battista Basile Lo cunto de li cunti Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 60 IL SETTECENTO Nel rinnovamento della lingua, sviluppatosi straordinariamente nel Settecento, risulta prevalente l’influenza del francese. L’elenco dei prestiti da questa lingua è lunghissimo e abbraccia diversi settori del vivere quotidiano, della moda, della cucina e della vita commerciale: ghette, cerniera, flacone, coccarda, cotoletta, alcune per la prima volta non italianizzate: toilette, bleu, dessert. La presenza del francese in Italia è testimoniata dal fatto che molti termini di quella lingua vengono accolti anche nei vari dialetti, entrano cioè nell’uso del parlato di intere popolazioni e non solo di una parte privilegiata della società. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 61 I FATTI STORICI - In Europa si verifica una profonda trasformazione della società e dell’economia. - In Inghilterra nasce la Rivoluzione industriale. - In Francia, nel 1789 scoppia la Rivoluzione francese. - In Italia al dominio spagnolo si sostituisce quello austriaco. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 62 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - Nasce un movimento culturale-filosofico detto Illuminismo. - In pittura i veneziani Tiepolo, Canaletto e Guardi, creano quadri di alto valore. - Gli architetti Jovara e Vanvitelli costituiscono eleganti e sontuosi palazzi. - In ambito musicale Vivaldi, Pergolesi, Cherubini, Cimarosa e Paisiello rendono popolare il melodramma. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 63 I FATTI LINGUISTICI - Entrano nella lingua italiana parole e costrutti di imitazione francese. - Nasce l’Accademia dell’Arcadia. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 64 GLI AUTORI PRINCIPALI - Melodramma: Pietro Metastasio. - Opere filosofiche e politiche: Giambattista Vico e Ludovico Muratori. - Poesia: Giuseppe Parini (Il Giorno). - Tragedia: Vittorio Alfieri (Antigone, Saul, Oreste). - Teatro: Carlo Goldoni (Commedie) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 65 L’OTTOCENTO (PRIMA META’) Nell'Ottocento si sente l'esigenza di una lingua comune a tutta l'Italia e aperta a nuove soluzioni; per esempio si preferisce la forma sciolta al posto del legame enclitico (si cercava al posto di cercavasi) o l'accoppiamento di due sostantivi senza preposizione (scalo merci invece di scalo delle merci). I nuovi termini che entrano a far parte della lingua in questo secolo provengono dal latino (sciopero, bacillo, analfabeta, acquario, anestesia), dal francese (pattinare, decollare, furgone, griglia, bullone) e sempre più spesso si aggiungono in forma non italianizzata termini sia francesi (menu, réclame, boxe), sia inglesi (leader, goal, film). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 66 I FATTI STORICI - Le trasformazioni prodotte dalle grandi rivoluzioni cambiano l’assetto economico, politico e sociale dell’Europa. - Il Congresso di Vienna con la Restaurazione ricostruisce il potere dei vecchi regimi. - In Italia si rafforza la coscienza nazionale e inizia la prima fase del Risorgimento. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 67 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - Nascono due movimenti culturali: Neoclassicismo e Romanticismo. - Nella pittura si impone Hayez con la sua opera più celebre: Il bacio. - Musica: Giuseppe Verdi è grande autore di melodrammi; altri musicisti rilevanti sono Gioacchino Rossini, Gaetano Donizetti, Vincenzo Bellini. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 68 I FATTI LINGUISTICI - Classicisti e romantici disputano sulla lingua da adottare. - Manzoni propone come modello linguistico il fiorentino parlato. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 69 GLI AUTORI PRINCIPALI - Neoclassicismo: Vincenzo Monti - Romanticismo: Ugo Foscolo, Giacomo Leopardi, Alessandro Manzoni (I Promessi sposi). - Scrittori minori: Silvio Pellico (Le mie prigioni), Massimo D’Azeglio (I miei ricordi), Luigi Settembrini (Ricordanze della mia vita), Ippolito Nievo (Le confessioni di un italiano). - Poesia dialettale: Carlo Porta, Giuseppe Del Regno, Lavagno, Mussini, 70 Gioacchino Belli. Petrucci, Polidoro L’OTTOCENTO (SECONDA META’) Nella seconda metà dell'Ottocento, grazie all'intensificarsi dei rapporti tra l’italiano i dialetti e le lingue straniere, il lessico si arricchisce di termini nuovi. Molti di questi riguardano i campi della scienza e della tecnica allora in pieno sviluppo, come ad esempio: evoluzione, psicanalisi, microbo, accumulatore, cinematografo. Dai dialetti entrano nell’italiano bocciare, ramazza dal piemontese; risotto e panettone dal lombardo; mozzarella e camorra dal napoletano; mafia dal siciliano. Tra le lingue straniere è ancora forte l'influenza dei prestiti dal francese, nella forma non italianizzata: coupon, élite, pied-a-terre. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 71 Dall'inglese entrano nell'uso della nostra lingua termini come: comfort, humour, film, flirt, snob. Un'importante novità nella lingua italiana riguarda la modifica della sintassi; a questo proposito la stampa, e in particolare i quotidiani, svolgono un ruolo fondamentale. Lo stile agile e telegrafico dei giornali diventa, infatti, un modello di semplificazione del periodo; la struttura classica della frase, fino ad allora eccessivamente ricercata, viene sostituita con una più agile e moderna. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 72 I FATTI STORICI - La crisi negli ideali risorgimentali fa nascere l’esigenza di una nuova politica realistica. - Il compito di condurre l’Italia all’unificazione viene affidato a Cavour. - I Savoia, sostenuti dai moderati, frenano le tendenze democratiche più radicali. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 73 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - In campo scientifico Darwin elabora la teoria evoluzionistica. - Nasce il movimento del Realismo, che investe vari settori della cultura: filosofia (Positivismo); letteratura francese (Naturalismo); letteratura italiana (Verismo). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 74 I FATTI LINGUISTICI - L’italiano si arricchisce di termini nuovi. - Tra le lingue straniere è ancora forte l’influenza del francese. - Lo stile agile e telegrafico dei quotidiani diventa un modello di semplificazione della sintassi. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 75 GLI AUTORI PRINCIPALI - Realismo: Giosuè Carducci - Verismo: Giovanni Verga, Luigi Capuana, Federico De Roberto, Matilde Serao, Grazia Deledda, Renato Fucini, Carlo Collodi, Edmondo De Amicis. - Letteratura dialettale: Salvatore Di Giacomo, Cesare Pascarella. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 76 IL NOVECENTO Entrano a far parte della lingua molti termini legati al progresso scientifico e tecnico, spesso creati grazie a prefissoidi e suffissoidi: radiologia, astronauta, teleobiettivo. Altre parole vengono dal mondo anglosassone nella forma originale: weekend, nylon. La lingua inglese ormai sta prendendo il sopravvento sul francese a cui si deve ancora qualche voce come: wagon-lit, moquette, dépliant. Le altre lingue sono molto meno presenti; dalla Germania provengono il termine antiquariato e altre parole composte come: tardo-gotico, tardo-romano. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 77 Si assestano molti fenomeni della lingua; è il caso dei plurali femminili in -cia e -gia, che fanno -cie e -gie se preceduti da vocale e -ce e -ge se preceduti da consonante (ciliegie/valigie e rocce/logge). Si fissano anche certi accenti: si dice rubrica e non rúbrica, mentre qualche incertezza persiste per salùbre che spesso viene pronunciato salubre. La prima persona dell'imperfetto in -a («io andava») cade definitivamente ed è sostituita con la forma in -o («io andavo»). Nel periodo fascista viene creata con successo una terminologia italiana per il gioco del calcio: calcio di rigore, rete, fuorigioco, terzino. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 78 I FATTI STORICI - I primi anni del Novecento sono caratterizzati da profonde trasformazioni economiche, sociali e politiche. Tra il 1914 e il 1918 in Europa si combatte la Prima guerra mondiale. In Russia la rivoluzione pone fine al potere degli zar e porta alla nascita del primo stato socialista. La crisi del dopoguerra favorisce la nascita del fascismo (Italia) e del nazismo (Germania). Dal 1939 al 1945 si combatte la Seconda guerra mondiale. Il 2 giugno 1946 l’Italia diventa una repubblica. Ha inizio la guerra fredda tra Unione Sovietica e Stati Uniti. Negli anni successivi alla guerra, l’Italia settentrionale è investita dal boom economico. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 79 I FATTI ARTISTICI E CULTURALI - - - - In Europa si afferma la corrente artistico-letteraria del Decadentismo. Altre correnti letterarie si sviluppano in Italia nella prima metà del Novecento (Crepuscolarismo, Ermetismo, Futurismo). Il filosofo tedesco Friedrich Nietzsche elabora il mito del superuomo e il medico austriaco Sigmund Freud la teoria relativa all’inconscio. Nell’arte domina lo stile Liberty, uno stile decorativo, che trova espressione in un’ampia gamma di forme artistiche. Nel secondo dopoguerra si sviluppa in Italia il movimento artistico e letterario del Neorealismo Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 80 I FATTI LINGUISTICI - - La lingua italiana della prima metà del Novecento si amplia notevolmente. Nel primo decennio del secolo più della metà della popolazione nelle occasioni formali e ufficiali si esprime nella lingua italiana. Nel dopoguerra l’Italiano si arricchisce di molti termini, introdotti dal cinema, dalle riviste e dall’inglese. La lingua diventa più disinvolta e lo scritto tende ad avvicinarsi al parlato. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 81 GLI AUTORI PRINCIPALI - Decadentismo: poesia (Pascoli, D’Annunzio); narrativa (Pirandello, Svevo). - Crepuscolarismo (Gozzano, Corazzini). - Futurismo (Marinetti, Palazzeschi, Soffici, Folgore). - Poeti nuovi (Saba, Cardarelli) - Neorealismo (Moravia, Vittorini, Pratolini, Levi, Calvino, Fenoglio, Pavese). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 82 GRUPPO MONODISCIPLINARE LINGUA LATINA Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 83 Origini della lingua latina Il latino è lingua “sorella” del greco. Queste lingue sono tra loro imparentate e si ricollegano inoltre a sanscrito, iranico, armeno, slavo, baltico, germanico, italico o osco-umbro, celtico oltre al tocario e all’ittita. La lingua latina presenta poi, in particolare, peculiarità morfologiche e lessicali in comune con l’italico e il celtico Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 84 Origini e area di diffusione del latino Il “protolatino” ebbe una diffusione geografica abbastanza ampia, penetrando dal Nord e arrivando a toccare infine il Lazio e forse anche la Sicilia ( su tutta la questione dell’avvento dei protolatini cfr. L.R. Palmer, “La lingua latina”, Torino, Einaudi, 1977, cap. II, “I protolatini in Italia”, pp. 42-72) ; però, storicamente, il latino è la lingua di Roma: i romani trassero il loro alfabeto dai greci, sembra da Cuma, con probabili mediazioni etrusche, adattandolo alle proprie esigenze; eliminando, per esempio, alcune lettere greche ritenute inessenziali, come per esempio θ, ζ, φ e inserendone altre non presenti nel greco (f,u). Nella sua storia millenaria la lingua latina subì comunque notevoli influssi dal greco, sia per ragioni strettamente pratiche legate agli scambi commerciali sia per ragioni culturali ampiamente note. In epoca storica il latino confinava a est e a sud con l’osco, a nord con l’etrusco, di cui subì un moderato influsso soprattutto in seguito alla dominazione etrusca su Roma (monarchia dei Tarquini) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 85 Le fasi del latino Si contano nella storia del latino varie fasi, che comprendono: la fase più antica latino pre-letterario sino al principio del III sec. a. C., restano scarse iscrizioni e frammenti indiretti, è ricostruibile con il metodo storico-comparativo latino arcaico da Livio Andronico (240 a.C. sua prima rappresentazione) all’inizio del I sec. a C. (morte di Silla 78 a.C.) la fase più matura latino classico (I sec. a. C.): età di Cesare e di Cicerone latino augusteo (14 d. C. morte di Augusto): poeti augustei e Livio il latino post-classico o imperiale (i primi due secoli dlel’impero, 180 d. C. morte di Marco Aurelio): in cui progressivamente divergono lingua letteraria e lingua parlata Il latino cristiano, latino imperiale attestato negli autori cristiani a partire dalla fine del II sec. d. C., ricco di grecismi, semitismi, volgarismi Il tardo-latino o basso latino, in parte parallelo al latino cristiano, ultimi secoli dell’impero (524 d. C. morte di Boezio) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 86 Gli strati del latino Anche in epoca classica il latino conobbe due varietà di registri, che rapidamente si possono identificare in una lingua d’uso, quotidiana, meglio nota come “latino volgare”( “lingua d’uso” e non “rozza”) e una lingua letteraria, o, meglio, dei “generi letterari” coltivati dagli scrittori romani. La differenza tra lingua colta e popolare era sostanzialmente di “tono” o di stile, particolarmente visibile nel lessico, per cui, per esempio, la “spada” diventava “gladius” a livello di lingua d’uso, mentre era “ensis” nella lingua poetica: la stessa differenza tonale che passa tra “spada” e “brando” in italiano. L’espansionismo romano comportò, per così dire, una sorta di “esportazione” della lingua d’uso parlata normalmente sia dai legionari sia dall’enorme apparato burocratico che seguiva le conquiste, per cui i popoli romanizzati ebbero inevitabilmente a che fare soprattutto con soldati, funzionari e mercanti. Iniziava pertanto a diffondersi nell’impero la “rustica romana lingua”, ovvero quella lingua che i vinti avevano dovuto imparare dal contatto con la romanità, e che a poco a poco, con il riflusso della potenza romana, si “specializzò” nelle varie regioni geografiche sino a dar vita alle lingue neolatine ( italiano, spagnolo, francese, rumeno, portoghese, ecc.). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 87 Il latino parlato di età imperiale I Nel latino parlato di età imperiale numerosissime sono le formazioni di nuove parole, che per la loro coloritura e concretezza presto trionferanno sulle logore forme tradizionali: Formazione di sostantivi in –arius Vezzeggiativi esistenti perdono valore diminutivo: porcellus, vitellus, anellus, auricula Frequenti gli astratti derivati da participi: defensa – collecta Preposizioni e avverbi (soprattutto a significato locale) vengono rinforzati con altre preposizioni: abante – incontra – de unde (da cui donde, dove) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 88 Il latino parlato di età imperiale II Molte parole di età classica scompaiono per il verificarsi di fenomeni di varia matrice: Ossum trionfa sopra os, ossis per evitare omonimia: infatti, mentre in età classica ŏs (osso) non si sarebbe confuso con ōs (bocca), nei secoli successivi con la scomparsa delle distinzioni di quantità il termine ŏs venne sostituito da ossum e ōs da bucca che significava “gota”. Analogamente habena (redine) scompare (sostituito da *retina) poiché potrebbe confondersi con avena. Dato che h iniziale sparisce nella pronuncia, mentre b intervocalica si spirantizza Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 89 Il latino parlato di età imperiale III A volte una voce si afferma su un’altra per mutamento delle nozioni su un oggetto:il fatto che encaustum prevalga su atramentum si riconduce al fatto che l’inchiostro fatto di nerofumo o nero di seppia viene soppiantato in questo periodo da quello di galla preparato al fuoco (caustum appunto) Caballus “grosso cavallo castrato da lavoro” parola proveniente dalla penisola balcanica e considerata a lungo come umile, prevale poi come forma plebea, su equus Vi è poi un progresso delle voci diminutive e onomatopeiche (tata - pappa - babbus - nonnus mammare), più espressive, una voce come uber (mammella) scompare quasi ovunque, sostituita da mamma, mamilla, puppa) Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 90 Geografia areale e caratteri delle innovazioni italiane La concorrenza tra sinonimi era legata poi alle correnti di traffico materiale e culturale che nell’Impero si svolgevano: così si spiegherebbe la sopravvivenza di un livello colto del latino in lingue neolatine sviluppatesi alla periferia dell’Impero. Come esempio valga l’aggettivo che significa “bello”. In portoghese formoso, nell’antico spagnolo fermoso oggi hermoso, in rumeno frumos, mentre il francese ha beau e l’italiano bello. Lusitania (Portogallo) e Dacia (Romania) quando furono colonizzate dai Romani ebbero come aggettivo per “bello”, formosus, poi in Italia prevalse bellus (II – III sec. d.C.), che esisteva in età classica nel senso di “carino”. I rapporti con la Gallia allora erano strettissimi, pertanto bellus passò in quella zona, mentre Iberia, Lusitania e Dacia non accettarono la innovazione, così spieghiamo le due fasce conservative ai margini della zona centrale innovativa (M. Bartoli: teoria detta di linguistica spaziale)¹ Fra il latino e l’italiano Dopo il 476 l’impero romano scompare come entità politica percepibile. Le invasioni barbariche determinano interessanti fenomeni di contatto tra popoli invasori e dominati latini, con reciproca modificazione dei costumi e della lingua, cosicchè dal latino passarono in quest’epoca all’italiano molte parole, di cui diamo un elenco sommario diviso per popolazione: GOTI: arredare, corredare, guercio, fiasco, greto, forra LONGOBARDI: spalto, strale, banca, panca, scranna, stucco, magone, grinfia, sberleffo, spanna, taccola, zecca, biacca, sgherro, manigoldo, smacco, ricco... FRANCHI: feudo, barone, ligio, guiderdone, guarire, trescare, ardire, schifare, orgoglio, rigoglio, senno, tregua BIZANTINI: androne, lastrico, mastello, argano, sartie, squero, sartia, turcasso, metro, anguria, indivia, basilico, Delganascia Regno, Lavagno, Mussini, 92 Petrucci, Polidoro Il latino dopo Roma Il latino della letteratura fu salvaguardato dalla Chiesa, che da un lato salvò letteralmente, specie nei monasteri, una parte del patrimonio letterario antico, e dall’altro “piegò” la lingua latina ai propri fini liturgici e sacrali, facendone una vera e propria “lingua speciale”, secondo R.L. Palmer. In effetti il latino cristiano fu a livello lessicale una lingua estremamente specializzata, con fortissimi influssi dal greco, che diventò una sorta di serbatoio dal quale la chiesa trasse tutta la propria nomenclatura sacra, a cominciare dal suo stesso nome, “Chiesa”, che aveva le proprie radici nella “ecclesìa” greca, sia pure attraverso lo spostamento dell’accento, “ecclèsia”. I prestiti greci nel latino della chiesa sono dunque numerosissimi ( si pensi al termine “pasqua”, dal greco “Paska”). Questo fenomeno si spiega facilmente allorché si pensa che i protagonisti dello sviluppo del cristianesimo parlavano greco, e che i testi evangelici, prima della traduzione di Girolamo, erano scritti in quel greco comune che era tipico dell’area mediterranea Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 93 Il latino medievale o mediolatino I La Chiesa come è noto fu la depositaria principale della cultura nel medioevo, dunque la lingua dei colti fu il latino medievale o mediolatino. Nei secoli VII e VIII, pur modificato, fu l’unica lingua colta usata in tutta Europa, che successivamente venne in qualche modo ripristinata secondo parametri classici grazie soprattutto alla “Rinascita carolingia”, in cui gli ingegni migliori diedero un forte impulso al rinnovo culturale. Indubbia è l’importanza della svolta voluta da Carlo Magno, che chiamò dall’Italia e da altre nazioni uomini con l’intento di ristabilire le regole; fra questi v’era Paolo Diacono, che a volte è influenzato dalla lingua parlata, scrivendo per esempio erabamus (“eravamo”) al posto di eramus; però sia lui che gli altri che lo seguirono in Francia, da Pietro da Pisa a Paolino d’Aquileia, erano in grado di produrre testi latini secondo canoni vicini alla lingua classica. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 94 Il latino medievale o mediolatino II All’avvicinarsi dell’anno Mille, mentre la lingua latina scritta proseguiva la sua strada fatta di un sostanziale recupero delle forme regolari e di un rinnovato interesse per gli scrittori antichi (Virgilio, poi Ovidio, Cicerone, ecc.), grazie soprattutto allo sviluppo delle università, il latino cosiddetto “volgare”, parlato, andava ormai mutandosi nelle varie parlate nazionali, come testimoniano i “Giuramenti di Strasburgo” o i “Placiti capuani” del 960 per quanto riguarda l’Italia: nascevano quindi in Europa le varie lingue neolatine. Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 95 Il latino dell’Umanesimo Il latino conobbe una nuova e felice stagione in età umanistico-rinascimentale, con un ritorno alla classicità, più ideale che sostanziale. Raffaele Spongano in un saggio (1946), premesso a “I primi tre libri della famiglia” di Leon Battista Alberti, osserva come i nostri umanisti erano profondamente convinti di aver ridato vita al latino classico, ma “…la struttura dei periodi è prevalentemente piana, la natura dei nessi sintattici prevalentemente coordinativa, certe formule stilistiche, proprie del latino antico vanno in disuso. Il latino medievale è morto, ma quello che sorge al suo posto non è nemmeno – se non fallacemente – il classico; è un nuovo latino, in cui la complessità antica cede il posto alla scioltezza moderna… Di Roma usavano i vocaboli e la morfologia, ma non il modo di atteggiare il pensiero…” (Cfr. “L.B. Alberti, “I primi tre libri della famiglia”, a cura di R. Spongano, Firenze, Sansoni, 1946, p.VII). Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 96 CONDIVISIONE Gli insegnanti si ritrovano in plenaria e mostrano le presentazioni ai colleghi Il formatore guida la successiva discussione con queste domande stimolo: 1. Ritenete che questi approfondimenti culturali possano essere interessanti per gli alunni? Se sì, in quale fase del modulo ponte collochereste questo intervento? 2. Con quale modalità affrontereste questi argomenti in classe? Solo con la presentazione ppt? Oppure con attività più coinvolgenti e semplici? Quali? Del Regno, Lavagno, Mussini, Petrucci, Polidoro 97