LE LIVRE
“EX-CATTEDRA”
de DOMENICO STARNONE
LE RESUME
Ce livre-ci est né comme compte rendu hebdomadaire
des conditions de travail dans un lycée.
Un professeur écrit, une fois par semaine, une page de
ce livre-journal où il narre les rapports entre professeurs
et élèves.
Il écrit aussi ses réflexions sur l’école, les collègues et
ses soucis.
C’est l’année scolaire 1985-86: dans le fond d’une
école hilarante, qui est décrite en tout ses rituels,
professeurs et élèves errent sans une destination
précise dans les couloirs et dans les classes.
LES PERSONNAGES DU LIVRE
Monsieur Pettazzoni; le professeur de religion
Mattozzi; madame Taddeo (mariée, mais qui tombera
amoureuse du professeur Vivaldi); le proviseur adjoint Storioni
et enfin le narrateur: le professeur Starnone.
Ketty et Matteo sont deux élèves très forts en toutes
les matières, au contraire des élèves Michele,
Pasquale et Daniele. Il y a aussi d’autres élèves:
Stefy, Silvestrone et Deborah de la même classe.
PASSAGES IMPORTANTS DU LIVRE
AMOUR ENTRE TADDEO E VIVALDI
“ (…) ma negli ultimi tempi Vivaldi è così ottimista perché
hanno bussato al campanello di casa sua, lui ha aperto ed era
la collega Taddeo un po’ agitata, in mano un sacchetto di
plastica con le sue cose, che gli ha chiesto: posso dormire
qua? (…)”
“ (…) mais ces derniers jours Mr Vivaldi est optimiste parce
que quelqu’un a sonné chez lui et en ouvrant la porte il a vu
que c’était sa collègue Taddeo qui était énervée et qui avait
ses affaires dans un sac en plastique. Elle lui a demandé si
elle pouvait rester chez lui (…)”
Le voyage à Verone
“ (…) alle 9.30 si parte. In pullman i ragazzi si dispongono per
affrontare il lungo viaggio. Nelle ultime file ci si scambia lunghi
baci (…) alle 23 si arriva a Verona. I ragazzi incominciano a
litigare perché gli amici vogliono stare insieme e le coppie non
vogliono essere troppo lontani. All’1 i ragazzi sono tutti nelle loro
camere. Durante la notte si sentono porte che sbattono, corse per
i corridoi, urla femminili di aiuto, musica. Alle 4.30 ritorna la calma,
ma appena rientrati nelle nostre camere rincomincia il casino. La
mattina Stefy vuole fare delle foto. Storioni, Vivaldi, Sparanise,
Taddeo, Mazzotti ed io ci si intreccia, poi Vivaldi e Taddeo da soli,
poi Vivaldi e io che abbracciamo Taddeo e Martinelli continua a
scattare, finché non mi stanco e le dico di smetterla per non
sprecare il rullino e Martinelli chiede “quale rullino?” (…)”
“(…) il est 9.30, on part. En autobus les élèves se préparent pour
commencer le long voyage. Au fond de l’autobus des jeunes
s’embrassent. (…) A 23 heures on arrive à Vérone. A l’hôtel les
élèves se disputent pour avoir les chambres: les amis veulent dormir
ensemble et les couples ne veulent pas trop s’éloigner. A 1 heure les
élèves sont tous dans leurs chambres. Pendant la nuit il y a des
bruits: des portes qui claquent, des courses dans les couloirs, des
cris de filles qui appellent au secours et aussi de la musique. A 4
heures et demie le calme retourne, mais nous les professeurs
venons de rentrer dans nos chambres quand tout le bruit
recommence. La matin au retour, l’élève Stefy veut prendre des
photos à nous les professeurs. On commence à nous mettre en
pose: Storioni, Vivaldi, Sparanise, Taddeo, Mazzotti et moi, on
s’embrasse tous ensemble, puis seulement Vivaldi et Taddeo et puis
encore Vivaldi et moi qui embrassons Taddeo. Martinelli continue à
prendre des photos jusqu’à ce que je dis d’arrêter pour ne pas
gaspiller le rouleau. Seulement en ce moment-là Stefy demande:
« quel rouleau? » en montrant l’appareil photo vide! (…)”
Les différences fondamentales
entre le livre
et
le film
• c’est un journal de cette
année scolaire-là: 1986.
• le narrateur est Starnone,
professeur de l’école et
auteur du livre
• entre Taddeo et Vivaldi il
y a une histoire d’amour
• on parle beaucoup de
toutes les manifestations
et assemblées que les
élèves font pour discuter
des problèmes
• le film est tout un flashback.
• le
narrateur
est
le
professeur Vivaldi.
• entre
les
deux
personnages il n’y a que
de l’amitié.
• on ne parle pas de la vie
politique des élèves
LE FILM ET SA TRAME
Extrait du livre de Domenico Starnone, le film se déroule
dans une des écoles de nos périphéries urbaines, dont le
réalisateur s’spire pour raconter l’école italienne avec toutes
ses caractéristiques. Ses protagonistes sont les scrutins, la
bibliothèque, les sorties, les couloirs, l'escalier, (les lieux où
plus facilement on se rencontre) les étudiants, mais surtout
dans ce film les enseignants acquièrent le plus grand relief.
La trame n'est pas riche en coups de scène, sauf le final, où
le mouvement est relativement lent et indolent. Et comme
enjuin on finit les cours, les amours finissent comme les
batailles internes, les préoccupations des interrogations.
Les Scènes les plus importantes
• 1ère scène: l'institution scolaire est en désagrégation, s'effrite
facilement comme le toit de la bibliothèque
• 2ème scène: c’est une des typiques classes italiennes des
années '90 : il y a le premier de la classe, la belle, l’intellectuel,
la sportive, l’ hystérique, l’ami de tous, le gouape etc..
• 3ème scène: le professeur Vivaldi, enseignant d'italien et
d'histoire, malgré sa timidité est le paladin des jeunes et de
leurs problèmes jusqu’au bout de ses forces
• 4ème scène: quand ils vont en sortie, les élèves se moquent
des professeurs en leur prenant des photos sans rouleau.
C’est l’une des scènes (peu nombreuses) qui suit de près le
livre
• 5ème scène: le dernier jour d'école les élèves remercient le
professeur Vivaldi
•6ème scène: les enseignants sont dans un état de malaise. Ils se
montrent cyniques, ambitieux, arrivistes, insolents, incapables
mais aussi bons disponibles, capables d'aimer et en quête
d’amour et d’affection. Ils montrent avec les caractéristiques qui
sont encore en embryon dans les étudiants
•7ème scène: Le professeur Vivaldi, très impliqué dans sa mission
d'enseigner ne s'aperçoit pas des attitudes des autres dans ses
confrontations même de l’amour que la prof Maiello éprouve à
son égard jusqu’à la perdre
8ème scène: Il y a aussi une mouche presque aveugle et folle qui
est la plus grande expression d'un garçon qui révèle son
« moi » à travers cet insecte fastidieux qui parcourt les couloirs
vides, à la fin de l’année. Les reprises sont pleines de la
luminosité du soleil, des premiers jours chauds de juin avec les
vols de cette mouche-garçon dont nous connaissons le bruit mais
pas le visage
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