Mardi 18 août 2009
INFO
MEDIA
BASKET
Saison 2009-2010
35
LE MATIN MARDI 18.08.2009
SKI ALPIN
BASKETBALL
LARA GUT
SE PRÉPARE
À ZERMATT
THABO SEFOLOSHA,
UN VRAI HOMME
TRANQUILLE
PAGES 42-43
Keystone/Jean-Christophe Bott
PAGES 44-45
Alain Germond
SPORTS
«TACTIQUEMENT,
ON A PRÉVU
TOUS LES CAS
DE FIGURE»
Yvain Genevay
Maryam Jamal
MARYAM JAMAL VISE
UN NOUVEAU TITRE
Très affûtée, l’athlète de Bahreïn a toutes les cartes en main, dans le 1500 m
des Mondiaux de Berlin, pour conserver l’or acquis à Osaka.
PAGES 36-37
44 SPORTS
MARDI 18.08.2009 LE MATIN
SPORTS 45
LE MATIN MARDI 18.08.2009
£ PHOTOS: ALAIN GERMOND
L’INTERVIEW
Thabo Sefolosha joue en NBA mais l’homme est discret.
Demain à Neuchâtel (20 h 45), l’équipe de Suisse joue une
carte décisive. Le basketteur vaudois a une revanche à prendre.
«JE NE SUIS
PAS UNE STAR
PEOPLE»
La devise du Vaudois, né à Vevey,
est celle-ci: «Du travail. De la détermination. Toujours se dépasser.» Son
premier ballon, il le caresse, par
hasard, un jour. Son frère aîné, Kgomotso, est avec lui. «Aux JO de 1992
à Barcelone, l’équipe des Etats-Unis
a uni des passions. Voir Magic Johnson et Michael Jordan, forcément, ça
donne des envies», raconte Thabo
Sefolosha. Qui s’est alors mis à rêver
de NBA. Devenue réalité en 2006.
Si son statut de joueur a évolué
très rapidement, l’homme, lui, n’a
pas changé. Une aubaine pour le
coach de l’équipe de Suisse, Sébastien Roduit. «Sa présence est rassurante», dit le Valaisan. «Il apporte de
la créativité et une énergie positive.
Son charisme est communicatif.
C’est une personne très attachante.»
Samedi dernier en Albanie, la troupe
helvétique, pourtant favorite, a
perdu. De 3 points. Avec Thabo.
Sans lui, il y a quelques mois, elle
avait remporté le match aller. «J’ai
des responsabilités. Je suis un joueur
important dans l’équipe. C’est pourquoi, ce revers, je l’assume. Il est
pour moi, en grande partie.» Dans la
voix de Sefolosha, quelque chose se
trouble. «Il y a des choses à revoir, à
discuter. On le fera à l’interne. Pas
ici.» £
£ L’autre jour le coach a déclaré:
«Thabo n’est pas le Messie qui est
descendu du ciel.» On n’a pas cru
ce qu’il disait; mais, finalement, il
a raison…
… Je n’ai jamais eu la prétention de
dire: eh! les gars, pas d’inquiétude,
je suis là, on va monter en division
A. Jamais. On a perdu. On a réalisé
un non-match. Point. Maintenant, il
««JE NE SUIS PAS
QUELQU’UN
QUI SE DÉVOILE
FACILEMENT
DANS LA PRESSE.
OUI, JE ME
PROTÈGE»»
FICHE BIO
««JE N’AI JAMAIS
EU LA PRÉTENTION
DE DIRE: EH! LES
GARS, PAS
D’INQUIÉTUDE,
JE SUIS LÀ,
ON VA MONTER
EN DIVISION A»»
NOM:
Sefolosha
PRÉNOM:
Thabo
NAISSANCE:
Le 2 mai 1984 à Vevey
ÉTAT CIVIL:
Vit avec Bertille. Deux enfants:
Lesedi et Naledi.
PROFESSION:
Basketteur
CARRIÈRE:
Vevey (2001-2002), Chalon-surSaône (Fr/2002-2005), Biella
(It/2005-2006), Chicago Bulls
(USA/NBA/2006-2009),
Oklahoma City Thunders
(USA/NBA/depuis 2009).
dit que vous êtes le gendre idéal,
ça vous amuse?
Oui, ça m’amuse (rire). D’ailleurs,
vous êtes le premier à me dire ça.
£ Dernièrement, vous vous êtes
marié et personne ne l’a su, pas
une ligne dans les rubriques people…
… En fait, j’aurais dû me marier cet
été, c’est vrai. Mais j’ai eu trop de
choses à faire. On va voir, ça se fera
plus tard.
£ Qu’avez-vous hérité d’eux?
(Il réfléchit.) Peut-être ai-je hérité
de leur sens artistique. Ma maman –
qui est Suissesse – est peintre et
mon père est musicien. En Afrique
du Sud, il jouait dans un groupe. Il
était percussionniste, saxophoniste
et chanteur. Maintenant, sa musique
a une influence jazz. Il faut de la
force pour vouloir ce monde en soi
car le milieu artistique, ici, est très
peu conventionnel.
£ Quelle est la lettre la plus tou-
£ Malgré votre statut, vous appa-
chante que vous ayez reçue?
raissez rarement dans les journaux. Cette discrétion, vous la
souhaitez? Vous protégez-vous?
£ Vous avez l’air toujours serein,
J’en reçois pas mal. On me demande des signatures; ce n’est pas
ce qui m’intéresse le plus. Ce qui
me touche, ce sont tous ces gens, la
plupart des Sud-Africains, qui
m’écrivent pour me dire que je suis
un exemple pour eux, qu’en considérant mon parcours ils sont motivés à entreprendre quelque chose
dans la vie.
calme, posé. Un vrai homme tranquille…
£ Comment alimentez-vous votre
Je ne suis pas forcément très discret.
Mais je ne suis pas quelqu’un qui se
dévoile facilement dans la presse.
Oui, je me protège. Je suis basketteur, pas une star people.
faut se reprendre et gagner contre
Chypre demain soir.
Alors pourquoi me poserais-je ce
genre de problème.
… Oh! Je n’ai pas toujours été ainsi.
J’ai dû effectuer un travail sur moimême pour être plus calme. Mon départ à Chalon-sur-Saône en 2002 m’a
fait du bien. Là-bas, je me suis retrouvé avec moi-même. Je n’ai pas la
tête qui gonfle quand je gagne. Je ne la
perds pas non plus dans la défaite.
£ Que ce soit devant 200 ou
£ Néanmoins, par rapport à eux,
£ Comment vos parents vous ju-
20 000 spectateurs, votre plaisir
de jouer est-il le même?
vous avez forcément des devoirs
et des obligations, non?
gent-ils?
Oui, bien sûr! A mes débuts en
NBA, j’ai ressenti le même sentiment que celui qui m’imprégnait
lorsque je jouais aux Galeries du
Rivage à Vevey. Du coup, j’ai compris que le plaisir et la passion
étaient restés intacts. Que mon cœur
battait la même chose.
Comme on est une équipe assez
jeune, je dois montrer l’exemple,
être hyperconcentré et concerné aux
entraînements. Il m’arrive, parfois,
de prendre la parole (pause). En fait,
je ne suis pas quelqu’un qui parle
énormément (rire).
culture générale?
Je lis beaucoup. Des biographies. La
géographie et l’histoire m’intéressent aussi. Je vais sur Internet. Je
m’instruis. Je veux tout savoir des
pays. De la vie qui s’y passe. Mais je
lis également des BD.
£ Combien de temps votre pas-
£ Avec l’équipe de Suisse, vous
£ Evoluer avec des camarades
qui n’ont pas le même statut que
vous, est-ce un souci?
Non, bien sûr que non! J’aime
m’entraîner. Je suis un perfectionniste. Quand je vais à l’entraînement, c’est avec le sourire, toujours.
Que ce soit avec l’équipe de Suisse,
que j’aime, ou avec Oklahoma City,
mon club, mon employeur. Dans la
vie, je suis un privilégié. Hélas, tout
le monde n’a pas cette chance.
appartient-il de vous intégrer
dans le collectif ou c’est l’inverse?
Il est naturel pour moi de me mettre
au diapason de l’équipe pour laquelle je joue. J’ai été éduqué
comme ça. J’essaie de faire toujours
du mieux que je peux. Je me plie aux
ordres du coach.
£ Compte tenu des louanges qui
vous accompagnent, si on vous
Ils ont toujours été très attentifs. Ils
doivent être contents de ce que je fais.
Ils vont encore tout faire pour que je
prenne toujours de bonnes décisions.
««JE NE SAIS
PAS SI JE
POURRAI
JOUER JUSQU’À
MA MORT.
MAIS LE BASKET
AURA GUIDÉ
MA VIE»»
sion pour le basket va-t-elle durer?
Jusqu’à ma mort. Je ne sais pas si je
pourrai jouer jusque-là. Mais le basket aura guidé ma vie.
Jacques Wullschleger
20minutes.ch - Sefolosha n a pas réussi à faire briller la Suisse...
http://www.20min.ch/ro/print/story/11815437
Act. 15.08.09; 22:34 Pub. 15.08.09; 22:31
Basketball
Sefolosha n'a pas réussi à faire briller la
Suisse
L'équipe de Suisse a entamé de manière catastrophique sa phase retour du
championnat d'Europe de Division B en s'inclinant 76-73 en Albanie malgré le
retour de Thabo Sefolosha sous le maillot national.
Les Helvètes n'ont désormais plus qu'une
chance théorique de se qualifier pour les
barrages. Prochaine étape mercredi avec la
réception de Chypre à Neuchâtel (20h45).
A Korça, la Suisse avait pourtant tout pour
bien faire face à une équipe qu'elle avait
battue il y a douze mois au Tessin. Menant
de six points à la mi-temps (36-30), les
hommes de Sébastien Roduit avaient débuté
cette rencontre de la meilleure des manières
Thabo Sefolosha et la Suisse ont sombré
malgré un Thabo Sefolosha peu inspiré (14
face à l'Albanie. (Photo: Keystone)
points, 3/11 aux shoots). Mais la deuxième
période a permis aux joueurs des Balkans de
revenir au score par l'intermédiaire de Karaj qui a parfaitement montré la voie à ses
coéquipiers.
Coûteuse indiscipline
Alors que les deux équipes effectuaient un chassé-croisé incessant, les Helvètes ont
accumulé les fautes et David Ramseier est sorti pour sa cinquième à 2'43'' de la sirène
finale. Une mauvaise nouvelle ne venant jamais seule, Thabo Sefolosha a également été
contraint de s'asseoir au bout du banc à 1'37'' du terme de la rencontre, laissant ses
coéquipiers se débrouiller tout seuls. Cerise sur le gâteau, Oliver Vogt a écopé de sa
cinquième faute à une trentaine de secondes du terme de la partie et les Suisses ont dû
négocier la fin du «money time» sans trois titulaires.
Les Albanais n'ont pourtant pas livré une rencontre digne d'éloges dans leur salle. Malgré
une certaine adresse aux tirs, les joueurs locaux ont manqué la bagatelle de 13 lancerfrancs (20/33) sans que les Suisses ne parviennent à en tirer profit. A trois secondes de la
sirène finale, Gjonaj ratait l'occasion de donner quatre points d'avance à son équipe depuis
la ligne fatidique. Las, Vladimir Buscaglia n'en profitait pas en manquant le dernier tir à
trois points au buzzer pour tenter d'arracher la prolongation.
Faux-pas roumain
La journée avait pourtant très bien commencé avec une surprenante nouvelle en
provenance de Chypre. A la lutte pour la deuxième place synonyme de barrage avec la
Suisse, la Roumanie s'est inclinée 78-69 face aux insulaires qui rejoignent ainsi Roumains,
Suisses et Albanais au deuxième rang derrière la Biélorussie. Si la place de dauphin est
toujours accessible, elle ne sera peut-être pas suffisante pour être synonyme de barrage.
En effet, seuls les deux meilleurs deuxièmes des trois poules disputeront la phase
suivante. Dans les deux autres groupes, les Pays-Bas et la Géorgie possèdent actuellement
un meilleur bilan.
1 sur 2
18.08.09 09:18
20minutes.ch - Sefolosha n a pas réussi à faire briller la Suisse...
http://www.20min.ch/ro/print/story/11815437
Si théorique soit-elle, la chance d'arracher cette deuxième place est toujours présente et
les joueurs de Sébastien Roduit se devront de se reprendre dès mercredi face à Chypre à
Neuchâtel. Dans la salle de la Riveraine, Thabo Sefolosha et ses partenaires auront bien
des choses à se faire pardonner et auront sans doute à coeur de prouver que ce faux-pas
albanais n'était qu'un accident de parcours. En espérant que ce ne soit pas trop tard.
(ats)
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© Le Quotidien Jurassien
18.08.09 09:33
Utente e-GdP: lnba - Data e ora della consultazione: 18 agosto 2009 09:35
18 SPORT
ATLETICA
GIORNALEdelPOPOLO
MARTEDÌ 18 AGOSTO 2009
+
Il giorno dopo il 9"58 l’attenzione è ancora sul giamaicano
LE FINALI DI IERI
Usain Bolt: la gioia di correre
figlia del dolore del suo popolo
La Fraser
è la regina
dello sprint
«Usain corre su Marte, tutti gli altri
sono sulla Terra», è il tre volte campione del mondo sui 100 metri Maurice
Greene a riassumere così la gara di domenica sera a Berlino del giamaicano
Bolt. D’altronde i dati parlano chiaro:
“Nembo” Bolt ha corso i 100 metri con
una velocità media di 37,58 km/h, raggiungendo i 44 km/h tra i 60 e gli 80
metri, percorrendo 10,40 metri al secondo, 2,44 metri ad ogni passo. Numeri da extra-terrestre.
Come al solito le malelingue cercano
di rovinare la festa lanciando allarmi
doping, ma di dubbi fondati sull’integrità di Bolt non ce ne sono. A confermarlo i risultati ottenuti fin dalla giovanissima età: già a quindici anni il piccolo Usain è tra i migliori juniores del
mondo, e si confronta con avversari di
tre o quattro anni più vecchi. Sui 200
metri fa fermare il cronometro a 19"93
a soli diciassette anni, un tempo che attualmente nessun atleta europeo è in
grado di avvicinare. La svolta comunque avviene con il raggiungimento della maggiore età: il giamaicano cambia
coach e si affida a Glenn Mills che con
nuovi metodi di allenamento lo libera
dal mal di schiena che lo perseguitava
e lo lancia definitivamente a livello internazionale.
A chi gli chiede le origini del successo
suo e degli atleti giamaicani nelle discipline di velocità, Bolt rimanda al passato di schiavitù vissuto dalla sua gente: «Siamo figli del dolore, è quella la nostra origine». Ma da un punto di vista
scientifico Usain deve ringraziare madre natura: le lunghe leve frutto della
statura elevata gli permettono una frequenza di passo nettamente inferiore
ad esempio a quella del suo grande avversario Tyson Gay. D’altronde lo abbiamo già scritto che il futuro dello
sprint appartiene tutto ad atleti alti 2
metri, come dimostra il fatto che negli anni la statura media degli sprinter
è aumentata considerevolmente, passando dai 178 cm di Jesse Owens, ai 191
di Carl Lewis ai 196 di Bolt.
Questo atleta, che come unico avversario sembra ormai avere solamente il
cronometro, sta obbligando studiosi e
scienziati a interrogarsi sui limiti umani. Poco più di un anno fa l’Istituto di
Ricerca biomedica dello Sport di Parigi calcolò che i record sui 100 metri piani si sarebbero arrestati intorno a
9"72-9"73, ma venne immediatamente smentito proprio da Bolt con il suo
9"69 olimpico. Altri istituti avevano
messo l’asticella a 9"6, ma dopo la recente prestazione di Berlino nessuno
si azzarda più a fare previsioni, tanto
più che il giamaicano sostiene di poter abbattere il muro del 9"5!
Le imprese di Bolt comunque non
sembrano essere finite qui: c’è grande
attesa per la finale dei 200 metri piani
di giovedì, in cui Usain proverà a battere il suo record scendendo sotto il
19"30, e per la staffetta 4x100 dove giamaicani e statunitensi si daranno feroce battaglia.
Aldilà delle sue incredibili performance Bolt piace ai tifosi e a gran parte della stampa mondiale per i suoi atteggiamenti un po’ guasconi che non sono
però mai sfociati in eccessi di alcun ge-
Anche in campo femminile la regina dei 100
m è giamaicana. Con il terzo crono di sempre Shelly-Ann Fraser si è messa al collo, dopo l’oro olimpico, anche quello mondiale, con
un sensazionale 10"73. Per una campionessa che si è confermata, altre due hanno stupito in negativo. Elena Isinbayeva ha abdicato nel salto con l’asta dopo sei anni di dominio assoluto, mancando i suoi tre tentativi
d’entrata. Altra grande sorpresa, il ritiro della 19enne Pamela Jelimo, campionessa olimpica degli 800 m. La keniana ha abbandonato per un dolore alla gamba in semifinale.
CICLISMO
LE FINALI DI IERI
10.000 m U: 1. Bekele (Eti) 26’46"31 (MPA); 2. Tadesse
(Eri) 26’50"12; 3. Masai (Ken) 26’57"39.
Martello U: 1. Kozmus (Slo) 80,84m; 2. Ziolkowski (Pol)
79,30m; 3. Zagornyi (Rus) 78,09m.
100m D: 1. Fraser (Giam) 10"73 (MPA); 2. Stewart
(Giam) 10"75; 3. Carmelita Jeter (USA) 10"90.
3000m siepi D: 1. Dominguez (Sp) in 9’07"32; 2. Zarudneva (Rus) 9’08"39; 3. Chenos (Ken) 9’08"57.
Asta D: 1. Rogowska (Pol) 4,75m; 2. Johnson (USA) e
Pyrek (Pol) 4,65m.
Salto triplo D: 1. Savigne (Cub) 14,95m; 2. Gay (Cub)
14,61m; 3. Pyatykh (Rus) 14,58m.
IL PROGRAMMA DI OGGI
Finali: salto triplo U (18.05), giavellotto D (19.25), 400
m D (19.35), 3000 m siepi U (19.50), 400 m ostacoli U
(20.50).
Gli svizzeri: Daniel Schärer (disco U, 10.05), Marco Cribari, Marc Schneeberger (200 m U, 10.05 serie, 18.55
quarti), Lisa Urech (100 m ostacoli D, 18.10).
sport in breve
AUTOMOBILISMO
La Renault ci sarà a Valencia
Usain Bolt con la bandiera del suo paese: «Siamo figli del dolore, è quella la nostra origine e la nostra forza».
(foto Keystone)
Le gare di ieri sono passate in secondo piano di fronte
alle analisi del risultato ottenuto dal 22enne caraibico.
E mentre si cercano risposte scientifiche, lui intanto
promette già, con la sua solita aria guascona, scintille
per le prove dei 200 m e della staffetta 4x100.
nere. Scordatevi di vedere Usain immortalato mentre fuma della marijuana come successo a Michael Phelps, al
massimo sarà protagonista di qualche
sbandata in automobile, conseguenza
della sua passione per le macchine
sportive. La passione più curiosa del
fulmine giamaicano è però quella per
il pollo fritto: se non fu un problema
trovarne lo scorso anno in Cina, in Germania Usain ha dovuto ricorrere al McDonald’s per fare il pieno poche ore prima della gara!
In effetti proprio l’approccio alla gara
è una delle cose che più stupisce di
Usain Bolt, con tutte quelle facciacce,
i sorrisi e le battute che sussurra a compagni e concorrenti in pedana fino a
pochi secondi dal via. Sembra proprio
che non senta la tensione. È anche vero che con la vittoria mondiale e il nuo-
ATLETICA
Stasera meeting a Locarno
vo record Usain ha incassato in un colpo solo la bellezza di 160 mila dollari,
che divisi per i 41 passi fatti dal giamaicano nel corso della gara fanno 3900
dollari guadagnati ad ogni passo: con
una simile prospettiva forse è più facile comprendere la serenità pre gara del
neo campione del mondo... E noi siamo pronti a lasciarci stupire di nuovo
dalle sue prestazioni da marziano.
Al Lido di Locarno stasera a partire dalle
19.00 la Virtus organizza un meeting che
prevede le prove dei 1500 m donne e uomini, dell’alto maschile, del martello (U e D
tutte categorie) e la staffetta 4x400 m uomini. Le iscrizioni, gratuite, da farsi sul posto tra le 18.00 e le 18.45.
BASKET
Star: partita la stagione
Gay rinuncia ai 200m
L’americano Tyson Gay, secondo nei 100 m,
ha dichiarato di rinunciare ai 200 m. Il campione del mondo in carica soffre di dolori
agli adduttori sin dalla preparazione per i
Mondiali, e per questo oggi non sarà in lizza nelle serie dei 200 m. Gay ha preso questa decisione per risparmiarsi in vista della staffetta 4x100m.
Gli ultimi 20 km sulle strade ticinesi e arrivo a Campione
La Renault potrà partecipare al GP d’Europa di F1 domenica a Valencia. La FIA ha annullato la sospensione della squadra che ha
riconosciuto di non aver rispettato i regolamenti di sicurezza. La sanzione è stata tramutata in un’ammenda di 50.000.-. In Ungheria la scuderia aveva lasciato partire dai
box Alonso pur sapendo che un elemento di
sicurezza della ruota non era stato affrancato, ciò che aveva causato la perdita della ruota allo spagnolo.
Usain Bolt, sempre pronto a scherzare con tutti
quanti: qui con la mascotte di Berlino. (foto Key)
MONDIALI
La 39ª stagione di attività della Star Basket
Gordola è stata ufficialmente inaugurata
sabato 15 agosto a S-chanf con il ventennale camp estivo in altura. La grande novità
di quest’anno è il cambio di allenatore: a sostituire Bonetto è arrivato Milan Mladjan.
Bertogliati e Calcagni, oltre a Zaugg, in lista
Oggi si corre la Tre Valli Varesine Due ticinesi preselezionati
Si svolge oggi l’89ª edizione della
Tre Valli Varesine, che partirà da Luino alle 12.00 e che si concluderà, dopo 189 km, poco dopo le 16.30 a
Campione d’Italia. Le maggiori difficoltà saranno le salite del Brinzio
e di Gavirate, ma a decidere la corsa saranno sicuramente gli ultimi,
difficili 3 km in salita, che porteranno al traguardo posto davanti al
Centro Sportivo dell’enclave. Gli ultimi 23 km di gara si svolgeranno in
territorio svizzero, con l’entrata da
Brusino Arsizio verso le 16.00. La gara, organizzata dalla Binda di Varese, fa parte del Trittico Lombardo e,
anche se ha perso un po’ della sua
importanza rispetto al passato, rimane comunque una classica del
calendario estivo italiano. Annuncia-
te al via una ventina di formazioni
con nomi importanti del ciclismo
italiano (Ballan, Cunego, Pozzato,
Basso e Bennati), nonché i ticinesi
Bertogliati, Calcagni, Rossi; dovrebbe essere al via anche Oliver Zaugg,
(F.B.)
lo zurighese d’Arcegno.
Juf, Giorgio Candolfi del Bike Team
Immoprogramm Consulca si è classificato al 9° rango assoluto e 3° categoria B sui 97 classificati. Buona
anche la prestazione di Ivan Caron
nel Giro delle Dolomiti: per lui 61°
rango assoluto e 19° di categoria.
CHRISTIAN PURICELLI HA CHIUSO AL 10° POSTO
Lorenzo Rossi
(VC Mendrisio) al prestigioso Gran
Premio di Silvano Pietra, gara internazionale di 130km, è stato raggiunto a 1 km dal traguardo. Nella volata del gruppo 9° l’altro momò Marco Giani. Nella gara di 137 km di Villa del Bosco i mendrisiensi hanno
piazzato Anzalone 3° e Giani 4°.
ROSSI SFIORA IL SUCCESSO
Impegnato nella gara in salita Andeer -
CANDOLFI IN EVIDENZA NEI GRIGIONI
la prima edizione del TrentinoTour,
breve corsa a tappe.
MTB: PAOLA PINOTTI 7ª In una delle gare
più dure ed impegnative del circuito iXS, l’Eiger Bike, 7° posto per Paola Pinotti del MTBike Team nelle
donne “fun 1”, nonostante una rovinosa caduta e contusioni alle costole. Da segnalare poi il 75° posto di
Jean Favre (“fun 3” uomini) e 107°
per Cornelius Blumer (“fun 2” uomini).
Ieri in serata Swiss Cycling ha diramato una preselezione di atleti per
le prove élite dei Campionati del
mondo di ciclismo di Mendrisio. Tra
i papabili per la definitiva convocazione anche due ticinesi, Rubens
Bertogliati e Patrick Calcagni, oltre
naturalmente a Oliver Zaugg, l’atleta di Arcegno . Il corridore della Diquigiovanni, oltre a rientrare in linea
di conto per la prova in linea, è titolare di uno dei due posti per la gara
a cronometro in compagnia di Cancellara.
Questa la lista completa dei 12 corridori tra i quali René Savary sceglierà i sei (questo il numero di posti a disposizione per la Svizzera) che
correranno il Mondiale di Mendrisio
domenica 27 settembre. La selezio-
ne definitiva verrà resa nota lunedì
14 settembre: Michael Albasini
(Team Columbia HTC), Rubens Bertogliati (Serramenti PVC Diquigiovanni), Patrick Calcagni (Barloworld), Fabian Cancellara (Team
Saxo Bank), Andreas Dietziker (Voralberg - Corratec), Thomas Frei
(BMC Racing Team), Mathias Frank
(BMC Racing Team), David Loosli
(Lampre – NGC), Steve Morabito
(Astana), Gregory Rast (Astana), Florian Stalder (BMC Racing Team), Oliver Zaugg (Liquigas).
Per la cronometro i due posti sono
stati assegnati a Fabian Cancellara e
Rubens Bertogliati, ma la conferma
verrà data il 7 settembre. Le riserve
sono Mathias Frank, Thomas Frei e
Joel Frei (Team Hörmann).
Rubens
Bertogliati e
Patrick Calcagni.