L’Alliance Française de la Vallée d’Aoste présente Le concert d’orgue de Paolo Bougeat dans le cadre de la IVe édition du Festival national « Suona francese » organisé par l’Ambassade de France en Italie Cathédrale d’Aoste Lundi 20 juin 2011 à 21h00 Programme : Jean-François Laffay (1935) : - Méditation - Aria et fugue en fa majeur Richard Lloyd (1951) : - Souvenir de Paris (trois morceaux) - Aubade : Jardin des Tuileries - Sérénade : Bateaux mouches - Marche : Place du Tertre Julien Bret (1974) : - La Valse des Anges Paolo Bougeat (1963) : - O lux beata Trinitas - Angelots (I–II) - Fugue sur les jeux d’anches Guide à l’écoute Le programme, avec de forts accents de contemporanéité, présente des morceaux écrits dans un langage pour tous publics. Cela est bien la démonstration que la musique de notre temps, celle organiste aussi, peut se montrer étonnement gaie. L’écriture recherchée et souvent artificielle, connue depuis les années 1960, a désormais laissé la place à des sensations musicales plus simples, souvent proches de traditions musicales plus naïves. La musique présentée par le jeune Julien Bret à Bougeat même, est toujours claire et souvent liée au plus système tonal classique. Pour entrer dans le détail, le programme débute par un auteur français, Jean-François Laffais, organiste titulaire du “Temple du Marais” à Paris. Les trois morceaux sont tous brefs, concis et clairs, en particulier l’Aria et la Fugue, clairement inspirés du style de J.-S. Bach. Les trois morceaux suivants, tout en étant composés par le musicien américain Richard Lloyd, guitariste et chanteur rock, possèdent une veine subjective, poétique et mélancolique et prennent vie à partir de fascinantes sensations parisiennes. Le premier morceau présente une douce mélodie accompagnée d’un “plafond” de légers accords dans un style qui rappelle Saint-Saëns. Le second morceau représente l’ambiance reposante générée par la glissante navigation sur la Seine. Le troisième, en forme de marche, s’inspire de la joyeuse vitalité de la fameuse place Montmartre et il est écrit dans le style du compositeur parisien Louis Lefébure-Wély. D’un impact particulier et efficace, la « Valse des Anges », est un morceau dansant et léger de l’organiste français Julien Bret, titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll à la basilique de Bonsecours. Les harmonies de ce morceau renouvellent la tradition de la danse et comme Pierre Cholley l’a écrit « Ici, la forme retenue est la valse, tantôt nostalgique, tantôt enivrante, balançant entre Jean Wiéner et Nino Rota, oscillant entre la rue de Lappe et le Boeuf sur le toit, les films de Renoir et les photographies de Doisneau... ». Un jour après la fête de la Sainte Trinité, qui sera cette année le 19 juin, le choix du morceau O lux Beata Trinitas, est tout à fait approprié. Après un puissant début, suit un passage aux sonorités douces et éthérées. Le développement successif prévoit une partie très rythmée qui porte vers une série de citations du thème grégorien. Après une cadence faite de figures rapides et sonores, le morceau se conclut par un thème exécuté à la pédale. Angelots, ovvero i putti, se compose de deux parties. La première vivace et gracieuse, la seconde alternant les jeux musicaux des angelots représentés par les notes aigües de la trompette, avec une ample partie chantante dans une subtile atmosphère de Jazz. Fugue sur les jeux d’anches naît d’une ancienne mélodie très connue en Vallée d’Aoste. Ce morceau, lié en partie seulement au schéma formel de l’exposition et vivifié par des licences artistiques (un amusement total, ce n’est que la mélodie complète dans sa façon mineure et quelques passages d’une harmonie vraiment dissonante). La partie centrale casse l’artifice de contrepoint, amenant l’auditeur vers une ambiance plus moderne grâce à une rythmique tourbillonnante. Cette dernière est enrichie d’une légère touche de jazz. Climax du crescendo progressif, sonore et rythmique, rattrapé par le tourbillon des poursuites des stretti, est un bref épisode de toccata sur les notes aggravées du thème présenté à la pédale, qui mène à l’irrésistible conclusion. Paolo Bougeat Paolo Bougeat est né à Aoste en 1963. Sa formation musicale s’accomplit au Conservatoire « Giuseppe Verdi » de Turin où il obtient son diplôme d’orgue, de composition pour orgue et de clavecin. Il suit plusieurs cours de perfectionnement, en particulier ceux de Cremona qui concernent le répertoire d’orgue français ancien, romantique et contemporain. C’est surtout la production pour orgue de Messiaen qui l’intéresse. Comme celle de Buxetehude, deux auteurs lointains mais liés par le sens expressif des contrastes multiformes, rythmiques et sonores. A son activité de maître d’orgue et de clavecin, de compositeur (il a obtenu des prix et reconnaissances dans des concours internationaux et nombre de ses œuvres organistiques ont été publiées par les « Edizioni Carrara » de Bergame) ; professeur (il enseigne l’orgue et la composition pour orgue à l’Institut Musical Paritaire de la Vallée d’Aoste), il est toujours à la recherche de documents de musicologie : parmi ses productions, le livre « L’orgue de la Cathédrale d’Aoste 1902-2002 » (Aoste, Musumeci Editeur, 2002). Il est fondateur et directeur artistique de différents festivals d’orgue en Vallée d’Aoste. Guida all’ascolto Il programma, pur essendo intriso di contemporaneità, presenta al pubblico brani scritti in un linguaggio accessibile a tutti, a dimostrazione che la musica del nostro tempo, senza esclusione per quella organistica, può rivelarsi sorprendentemente piacevole. La dotta e spesso artificiale scrittura, in voga a partire dagli anni 1960, ormai ha lasciato da tempo il posto a sensazioni musicali più semplici, sovente affacciate alla più genuina tradizione musicale. Dal giovane Julien Bret allo stesso Bougeat, la musica presentata è sempre chiara e sovente legata al classico sistema tonale. Entrando nello specifico il programma esordisce con un autore francese, Jean-François Laffay, organista titolare del “Temple du Marais” a Parigi. I tre brani sono entrambi concisi e tonalmente chiari, in particolare l’Aria e la Fugue sono espressamente ispirate allo stile di J.-S. Bach. I tre brani seguenti, pur essendo composti da un musicista americano Richard Lloyd, chitarrista e cantante rock, hanno una suggestiva e poetica vena melanconica e prendono vita da suggestive sensazioni parigine. Il primo brano presenta una dolce melodia accompagnata da un “plafond” di leggeri accordi in uno stile che ricorda Saint-Saëns. Il secondo brano rappresenta il riposante clima generato dalla cullante navigazione sulla Senna. Il terzo, in forma di marcia, si ispira alla gioiosa vitalità della famosa piazza di Montmartre ed è scritto nello stile del compositore parigino Louis Lefébure-Wély. Di particolare ed efficace impatto è la “Valse des Anges”, danzante e leggero brano dell’organista francese Julien Bret, titolare del grande organo Cavaillé-Coll della basilica di Bonsecours. Le sue armonie rinnovano la tradizione della danza e come scrive Pierre Cholley “Ici, la forme retenue est la valse, tantôt nostalgique, tantôt enivrante, balançant entre Jean Wiéner et Nino Rota, oscillant entre la rue de Lappe et le Boeuf sur le toit, les films de Renoir et les photographies de Doisneau... ” Ad un giorno dalla festa della SS: Trinità, che quest’anno cade, appunto, il 19 giugno, O lux beata Trinitas, rappresenta un brano appropriato. Dopo un inizio possente, fa seguito un passaggio dalle sonorità dolci ed eteree. Lo sviluppo successivo prevede una sezione alquanto ritmata che conduce ad una serie di citazioni del tema gregoriano. Dopo una cadenza con figurazioni rapide e sonore il brano conclude con il tema presentato al pedale. Angelots, ovvero i putti, è composto da due sezioni. La prima è vivace e leggiadra, mentre la seconda alterna i giochi musicali dei putti rappresentati dalle note squillanti della tromba, con un’ampia sezione cantabile dalle sottili atmosfere Jazz. La Fugue sur les jeux d'anches trae linfa tematica da un’antica melodia assai nota in Valle d'Aosta. Vincolata solo in parte allo schema formale dell’esposizione e vivificata da ‘licenze artistiche’ (un intero divertimento non è che tutta la melodia nel modo minore e alcuni passaggi hanno una schietta armonia dissonante). La parte centrale infrange l’artificio contrappuntistico, trasportando l'ascoltatore in un clima più moderno grazie ad un vortice ritmico arricchito da un lieve aroma jazzistico. Climax del progressivo crescendo sonoro e ritmico raggiunto dal vorticoso rincorrersi degli stretti, è un breve episodio toccatistico sulle note aggravate del tema esposto al pedale che porta alla travolgente conclusione. Paolo Bougeat Paolo Bougeat è nato ad Aosta nel 1963. La sua formazione musicale si compie al Conservatorio «Giuseppe Verdi» di Torino dove si diploma in organo e composizione organistica e in clavicembalo. Segue vari corsi di perfezionamento ed in particolare quelli di Cremona attinenti al repertorio organistico francese antico, romantico e contemporaneo. Ed è proprio la produzione organistica di Messiaen ad attirare il suo interesse, assieme a quella di Buxtehude, autori lontani ma accomunati dal senso espressivo di multiformi contrasti ritmici e sonori. All’attività di organista e clavicembalista, compositore (ha ottenuto premi e riconoscimenti in concorsi internazionali e molte opere organistiche sono state pubblicate dalle “Edizioni Carrara” di Bergamo), didatta (è docente di organo e composizione organistica all’Istituto Musicale Pareggiato della Valle d’Aosta), sposa la continua ricerca di documenti musicologici: fra i suoi lavori spicca il libro «L’organo della Cattedrale di Aosta 1902 -2002» (Aosta, Musumeci Editore, 2002). E’ fondatore e direttore artistico di alcuni festival organistici della Valle d’Aosta. Esiste, nel caso di Francia e Italia, un interessante e vivace fermento musicale che, dall’opera al musical, dall’aria alla canzone, va avanti da qualche secolo. L’obiettivo dell’Ambasciata di Francia in Italia, in partenariato con l’Institut français e la Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de musique), è da sempre quello di sostenere la creazione musicale del nostro Paese in tutte le sue forme. Grazie allo sforzo congiunto dell’Ambasciata e della Fondazione Nuovi Mecenati, il festival, posto sotto il segno di un’attiva e duratura cooperazione franco-italiana, può ormai contare sull’appoggio concreto di numerosi partner desiderosi di associarsi o di proseguire questa bellissima operazione culturale. Si può senz’altro affermare che Suona francese è la manifestazione che ha comportato il più massiccio investimento nel settore musicale di un paese straniero in Italia. Svolgendosi parallelamente alle celebrazioni del 150° anniversario dell’Unità d’Italia, il cui patrocinio è stato gentilmente concesso alla rassegna, essa assumerà quest’anno un significato e un’importanza eccezionale. Si è infatti estesa a tutte le regioni italiane coinvolgendo ben 40 città che, da Aosta a Palermo e fino a Pantelleria, hanno aderito alla manifestazione. I festival e i teatri italiani, che insieme alle istituzioni e alle associazioni musicali partecipano sempre più numerosi a questo nuovo appuntamento con la musica francese, hanno perfettamente capito il valore e la portata di questo connubio tra le nostre due culture. Sono particolarmente lieto di constatare che la quarta edizione di Suona francese ha raccolto così tante adesioni da parte dell’ambiente musicale italiano e francese, a testimonianza dell’alto livello di qualità e di prestigio raggiunto. Jean-Marc de La Sablière Ambasciatore di Francia in Italia 19, rue de la Porte prétorienne 11100 Aoste – Italie Téléphone : +39 0165 42 331 Télécopie : +39 0165 23 12 78 Courriel : [email protected] Site : www.alliancefraoste.it