ITINÉRAIRE DE PRIÈRE VOCATIONNELLE août 2013 – novembre 2014 “VIA HUMANITATIS” L’ITINÉRAIRE VOCATIONNEL DE L’HUMANITÉ TROISIÈME SCHÉMA octobre 2013 APPELÉS À ÊTRE PROPHÈTES ET COMMUNICATEURS Guide : Le don de notre vocation renferme aussi ce que nous sommes appelés à devenir à travers la fidélité à l’aujourd’hui et à ce que la vie nous propose quotidiennement avec ses joies et ses fatigues. C’est la nouveauté de Dieu qui nous renouvelle toujours avec son Esprit. Dans cette prière, nous lui confions toutes les Institutions de la Famille paulinienne pour que, dans la spécificité de chacune, nous soyons lumière, rappel, réconfort. Chant d’ouverture De la Via Humanitatis Dieu suscite continuellement dans le peuple élu des prophètes et des écrivains sacrés : ils éclairent les droits, rappellent les errants, réconfortent les faibles. Ils écrivent la vie future du Christ et préfigurent l’histoire de l’Église. Invitation à la prière Psaume 112 Louez, serviteurs du Seigneur, louez le nom du Seigneur ! Béni soit le nom du Seigneur, maintenant et pour les siècles des siècles ! Du levant au couchant du soleil, loué soit le nom du Seigneur ! Le Seigneur domine tous les peuples, sa gloire domine les cieux. Qui est semblable au Seigneur notre Dieu? Lui, il siège là‐haut. Mais il abaisse son regard vers le ciel et vers la terre. De la poussière il relève le faible, il retire le pauvre de la cendre pour qu’il siège parmi les princes, parmi les princes de son peuple. Il installe en sa maison la femme stérile, heureuse mère au milieu de ses fils. À l’écoute de la Parole Du premier livre de Samuel 1,19‐28 Ils se levèrent de bon matin et se prosternèrent devant le Seigneur; puis ils rentrèrent chez eux à Rama. Elqana connut sa femme Anne et le Seigneur se souvint d’elle. Or donc, aux jours révolus, Anne, qui était enceinte, enfanta un fils. Elle l’appela Samuel car, dit‐elle, « c’est au Seigneur que je l’ai demandé ». Le mari Elqana monta avec toute sa famille pour offrir au Seigneur le sacrifice annuel et s’acquitter de son vœu. Mais Anne ne monta pas, car, dit‐elle à son mari, « attendons que l’enfant soit sevré : alors je l’emmènerai, il se présentera devant le Seigneur et il restera là‐bas pour toujours ». Son mari Elqana lui dit : « Fais ce que bon te semble. Reste ici jusqu’à ce que tu l’aies sevré. Que seulement le Seigneur accomplisse sa parole. » La femme resta donc et elle allaita son fils jusqu’à ce qu’elle l’eût sevré. Lorsqu’elle l’eût sevré, elle le fit monter avec elle, avec un taureau de trois ans, une mesure de farine et une outre de vin; elle le fit entrer dans la Maison du Seigneur à Silo, et l’enfant devint servant. Ils immolèrent le taureau et amenèrent l’enfant à Eli. Elle dit : « Pardon, mon seigneur ! Aussi vrai que tu es vivant, mon seigneur, je suis la femme qui se tenait près de toi, ici même, et adressait une prière au Seigneur. C’est pour cet enfant que j’ai prié, et le Seigneur m’a concédé ce que je lui demandais. À mon tour, je le cède au Seigneur. Pour toute sa vie, il est cédé au Seigneur. » Ils se prosternèrent là devant le Seigneur. Des Actes des Apôtres 9,1‐19 Saul, ne respirant toujours que menaces et meurtres contre les disciples du Seigneur, alla demander au grand prêtre des lettres pour les synagogues de Damas. S’il trouvait là des adeptes de la Voie, hommes ou femmes, il les amènerait, enchaînés, à Jérusalem. Poursuivant sa route, il approchait de Damas quand, soudain, une lumière venue du ciel l’enveloppa de son éclat. Tombant à terre, il entendit une voix qui lui disait : « Saul, Saul, pourquoi me persécuter? – Qui es‐tu, Seigneur? demanda‐t‐il. – Je suis Jésus, c’est moi que tu persécutes. Mais relève‐toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. » Ses compagnons de voyage s’étaient arrêtés, muets de stupeur : ils entendaient la voix, mais ne voyaient personne. Saul se releva de terre, mais bien qu’il eût les yeux ouverts, il n’y voyait rien et c’est en le conduisant par la main que ses compagnons le firent entrer dans Damas où il demeura privé de la vue pendant trois jours, sans rien manger ni boire. Il y avait à Damas un disciple nommé Ananias; le Seigneur l’appela dans une vision : « Ananias ! – Me voici. Seigneur », répondit‐il. Le Seigneur reprit : « Tu vas te rendre dans la rue appelée « rue Droite » et, dans la maison de Judas, demander un nommé Saul de Tarse; il est là en prière et vient de voir un homme nommé Ananias entrer et lui imposer les mains pour lui rendre la vue. » Ananias répondit : « Seigneur, j’ai entendu bien des gens parler de cet homme et dire tout le mal qu’il a fait à tes saints à Jérusalem. Et ici il dispose des pleins pouvoirs reçus des grands prêtres pour enchaîner tous ceux qui invoquent ton nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va, car cet homme est un instrument que je me suis choisi pour répondre de mon Nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites. Moi‐même, en effet, je lui montrerai tout ce qu’il lui faudra souffrir pour mon nom. » Ananias partit, entra dans la maison, lui imposa les mains et dit : « Saul, mon frère, c’est le Seigneur qui m’envoie ‐ ce Jésus qui t’est apparu sur la route que tu suivais, ‐ afin que tu retrouves la vue et que tu sois rempli d’Esprit Saint. » Des sortes de membranes lui tombèrent des yeux et il retrouva la vue. Il reçut alors le baptême et, quand il se fut alimenté, il reprit des forces. Il passa quelques jours avec les disciples de Damas. Canon À l’écoute du Fondateur Nous sommes à l’heure de la Bonne Presse : c’est l’heure de l’apostolat, de la mission de la Bonne Presse. Par conséquent, cet apostolat a besoin de vocation. À qui est déjà chargé d’occupations, il ne suffit plus de s’occuper de la Presse. Quiconque est principalement tendu à une autre bonne œuvre ne pourra pas accomplir convenablement l’apostolat qui est le plus important et le plus nécessaire aujourd’hui. On ne peut pas confier le travail de la Bonne Presse à des mercenaires, à des travailleurs à gages : la bonne presse est une mission; ce n’est pas un métier : il faut des apôtres, pas des employés. Les vocations sont nécessaires, personnes qui y consacrent toutes leurs énergies, toutes les activités physiques et spirituelles : vies qui se consument exclusivement pour elle : il faut des religieux de la Bonne Presse. Aucune autre solution ne suffit aujourd’hui. À Israël, Dieu n’a pas laissé manquer les prophètes : certes, les vocations ne manqueront jamais dans l’Église; le Seigneur cesserait d’être avec Elle; c’est certain qu’à chaque époque, à chaque mal nouveau, le remède adapté ne manquera jamais. C’est sûr que la bonne Presse est le moyen le plus efficace aujourd’hui; donc que Dieu enverra à la Bonne Presse des vocations vraiment authentiques, solides, saintes. Heureux les appelés, heureux ceux qui cultivent ces vocations ! Nombreux sont ceux qui peuvent les accompagner; tous peuvent les aider, tous peuvent prier. L’entreprise est très délicate : le choix, très délicat. Tous n’ont pas les qualités suffisantes pour cet apostolat de sainteté, de sacrifices, d’intensité. La formation est très délicate. Dieu sait de quelles attentions nous sommes fils ! C’est une vocation nouvelle; chez plusieurs, il y a des germes à découvrir, à arroser; chez plusieurs, il faut la créer totalement; plusieurs, au contraire, ont seulement besoin d’une parole amicale et décisive qui leur indique la route avec force. Tout dépend de la grâce, tout dépend de la réponse ou du refus de la voix de Dieu au bon moment. C’est pourquoi, ici aussi, nous devons malheureusement répéter la plainte de Jésus Christ : plusieurs sont appelés, peu sont élus. C’est vraiment comme cela. Avons‐nous jamais pensé au bien que peut faire un apôtre de la Bonne Presse à partir de ce qu’est maintenant la chaire du monde? Nous restons en admiration devant la vie de saint François Xavier, le saint missionnaire qui a converti environ dix millions d’âmes en Inde. Nous admirons saint Vincent de Paul, le vénérable don Bosco. […] Saint François Xavier et don Bosco ont fait beaucoup de bien parce qu’ils ont accueilli l’heure de la Bonne Presse, et les personnes qui s’y consacrent par vocation peuvent accomplir un bien majeur. Oh ! Quelle couronne de mérites est réservée aux missionnaires de la Bonne Presse ! C’est la miséricorde de Dieu qui triomphe ! Quiconque possède de la science, de la capacité intellectuelle, de la force de volonté, un grand désir de sainteté, une grande soif d’âmes, pourra se donner dans le domaine de la presse, mais il verra toujours devant lui que la voie s’élargit, est plus ample et plus belle. (Union des Coopérateurs Bonne Presse, Année IV – n. 10 – 10 septembre 1922) Silence – Réflexion – Partage Pour le partage : Jésus Maître, je te confie (mentionner une Institution de la Famille paulinienne) afin que… Prions Mon Dieu, je te bénis avec tous les peuples. Qu’ils te remercient et t’adorent ! Tu as écrit tes grandeurs dans le créé, ta Loi, dans la conscience, tes promesses éternelles, dans la Bible. Tu es l’éternel, fidèle et toujours aimable ! Ouvre mon intelligence pour que je comprenne ta voix de Père aimant. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix aux hommes de bonne volonté. Jésus Maître, Voie et Vérité et Vie, aie pitié de nous. Marie, Reine des Apôtres, prie pour nous. Chant final