Info Media Basket
Saison 2014-2015
28 août 2014
La Suisse limite
les dégâts contre l’Italie
Basketball
La sélection de Petar
Aleksic a bouclé sa phase
de qualification pour l’Euro
2015 par une défaite
devant l’Italie (80-65),
à Bellinzone
Dans le quatrième et dernier
match des qualifications pour
l’Euro 2015, l’équipe de Suisse
s’est inclinée 80-65 devant l’Italie.
Les joueurs de Petar Aleksic ont
profité d’un certain relâchement
adverse pour revenir au score
dans les dernières minutes.
En fait, il aurait fallu un miracle
à Bellinzone. De ceux qui interviennent tous les vingt ans. Un
miracle pour que la Suisse, privée
de ses trois meilleurs éléments,
parvienne à dominer l’Italie. Giflée de trente points à Cagliari
quelques jours auparavant, la sélection nationale a fait ce qu’elle a
pu contre l’une des meilleures formations européennes.
Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les joueurs
suisses ont ensuite encaissé un sec
0-10 en 150 secondes. Si le score
n’a pas pris des proportions indécentes en faveur des Transalpins,
c’est parce que ces derniers ne se
sont jamais véritablement sentis
menacés et n’ont pas cherché à
humilier leurs hôtes. La Suisse a
même pu remporter le quatrième
quart sur le score de 21-13.
Satisfaction côté suisse, la belle
performance de Marko Mladjan
auteur d’un double-double
(21 points/10 rebonds). En face,
Luigi Datome a fait honneur à son
rang en enquillant 24 points pour
un insolent taux de réussite de
81,8%. Cette victoire permet à l’Italie de terminer en tête du groupe G
et de se qualifier pour l’Euro 2015.
Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La superbe victoire lors de la
première partie devant la Russie a
permis de se rendre compte que
la sélection nationale est sur le
bon chemin. Pour qu’elle franchisse un palier, il faudra qu’elle
puisse compter sur ses joueurs
évoluant en Amérique du Nord. A
voir si le Vaudois Thabo Sefolosha
et le Genevois Clint Capela auront
envie de revêtir le maillot national
dans le futur au sortir d’une longue saison NBA. SI
Suisse - Italie 65-80 (15-28 1420 15-19 21-13)
Bellinzone. 2400 spectateurs.
Suisse: Kazadi (2), Mafuta, Dusan
Mladjan (7), Dos Santos, Cotture (1),
Vogt (12), Marko Mladjan (21), Kovac
(14), Atcho (8), Herrmann.
Italie: A. Gentile (4), Cusin (11), Datome
(24), Cinciarini (17), Aradori (7), Cervi
(6), L. Vitali, Polonara (1), S. Gentile (4),
M. Vitali (3), Pascolo, Moraschini.
Notes: la Suisse sans Sefolosha
(choix personnel), Capela ni Brunner
(blessés).
BASKETBALL
La Suisse
battue
EURO 2015 Dans le
quatrième et dernier
match des
qualifications pour
l’Euro 2015, l’équipe de
Suisse s’est inclinée
80­65 devant l’Italie.
Cette victoire permet à
l’Italie de terminer en
tête du groupe G et de
se qualifier pour l’Euro
2015.
SPORT
LA LIBERTÉ JEUDI 28 AOÛT 2014
BASKETBALL La Suisse logiquement battue par l’Italie
TENNIS Bencic et Federer passent, Chiudinelli éliminé
HOCKEY La Suisse veut des championnats du monde
CYCLISME John Degenkolb récidive et gagne l’étape
ATHLÉTISME Déjà l’heure des retrouvailles
FOOTBALL Match nul de Guin à domicile
Ils tournent le dos au drapeau
JEUDI
POLÉMIQUE • A l’exemple de Diego Benaglio, plusieurs sportifs suisses – et non
des moindres – renoncent à porter le maillot de l’équipe nationale. Faut-il le déplorer?
FRANÇOIS ROSSIER
«J’annonce ma retraite internationale.»
«L’équipe nationale n’est plus ma priorité.» «Je renonce à cette compétition.» «Je
déclare forfait.» Les formules diffèrent,
mais le sens, lui, ne change pas. Régulièrement, des sportifs, pour des raisons qui
leur sont propres, préfèrent tourner le dos
au drapeau. La semaine dernière, c’est le
footballeur Diego Benaglio qui a prononcé la première phrase. Le gardien,
pourtant dans la force de l’âge, a choisi de
son plein gré de renoncer à s’aligner avec
l’équipe de Suisse. Une décision qui fait
écho aux forfaits réguliers de Roger Federer ou Thabo Sefolosha (voir ci-dessous)
pour ne citer que les exemples les plus
connus du pays.
Même argumentés et motivés, ces
choix nourrissent la polémique. L’amour
du maillot ou le service à la patrie doiventils primer sur les intérêts personnels ou
le confort familial? Ancien international,
fidèle de l’équipe de Suisse et dirigeant
donnent leur avis sur la question.
Les priorités changent
THABO SEFOLOSHA (30 ANS)
Gérer
la fatigue
La situation: Viendra-t-il ou ne
viendra-t-il pas? Chaque été,
Swissbasketball est suspendu aux
lèvres de Thabo Sefolosha, son
meilleur joueur et son plus précieux ambassadeur. Mais depuis
trois ans, les dirigeants reçoivent
à chaque fois une réponse négative de la part du joueur NBA.
Le dernier match du Vaudois
sous le maillot de l’équipe nationale remonte au mois d’août
2011. Son calendrier extrêmement chargé (plus de 80 matches
par saison), sa situation contractuelle, le coût de son assurance
ou ses pépins de santé ont souvent précipité la décision du
nouveau joueur des Hawks
d’Atlanta. Comme cela a encore
été le cas cet été.
ment, la charge est cependant tout aussi
importante. «La campagne est longue. Il
faut compter une cinquantaine de jours de
mobilisation. Cela nécessite des sacrifices», reconnaît Jean-Luc Rouiller, qui doit
aussi gérer «des joueurs qui préfèrent se
reposer et occuper leur été différemment,
qui n’ont tout simplement pas d’intérêt à
rejoindre l’équipe nationale».
Un rêve d’enfant
Ce manque d’attractivité se retrouve
dans d’autres sports. Un tournoi amical de
hockey au milieu du mois de novembre,
un match de préparation contre des footballeurs jamaïcains, une rencontre de
Coupe Davis au Kazakhstan: tous les rendez-vous internationaux ne font pas rêver.
Ce qui n’empêche pas Mathias Seger, re-
Ses explications: «Le match en
Suisse (contre l’Italie, ndlr) aurait
été possible, mais je ne me sentais
pas prêt à effectuer des voyages
en Italie et en Russie. J’ai déjà multiplié les vols aux Etats-Unis pour
négocier mon nouveau contrat.
J’ai eu une bonne discussion avec
le sélectionneur. Voir la victoire
de la Suisse contre la Russie me
donne envie de rejouer un jour
avec cette équipe. J’ai pu constater
qu’il y a vraiment quelque chose
de beau à faire.» FR
cordman du nombre de sélections en
équipe de Suisse de hockey, de répondre
toujours positivement aux convocations.
«L’équipe nationale représente un rêve
d’enfant pour moi. Elle est source de motivation tout au long de la saison. J’ai toujours beaucoup de plaisir à rejoindre la sélection et à me confronter aux meilleurs
joueurs de la planète. Je vais en équipe de
Suisse pour progresser et m’enrichir. Je ne
me verrais pas choisir d’aller aux JO et renoncer aux mondiaux dans la foulée», explique le Zurichois, 36 ans, qui affiche 307
sélections, 16 championnats du monde et
4 Jeux olympiques (!), mais qui se garde
bien de juger les retraites anticipées de ses
compatriotes. «Ce sont des décisions personnelles. Parfois, on peut trouver ça dommage, mais on doit l’accepter. Pour un
sportif, le plus important, c’est son corps.
L’état physique est capital.»
Le dévouement et l’attachement de Seger ont été récompensés par une médaille
d’argent lors du championnat du monde
2013. Un honneur que n’a pas connu Heinz
Hermann. Le milieu de terrain, qui a joué
pour l’équipe nationale de 1978 à 1991 sans
jamais prendre part à une phase finale, a tiré
sa révérence juste avant la qualification de la
Suisse pour la Coupe du monde aux EtatsUnis. Il en garde toujours une pointe de regret. «J’ai toujours été fier de jouer en équipe
de Suisse, mais, à passé 30 ans, la question
de la retraite arrive forcément un jour ou
l’autre. J’ai arrêté parce que j’étais déçu (nonqualification à l’Euro 92, ndlr) et un peu fatigué, mais si tu n’écoutes que ton cœur, tu aimerais toujours jouer pour ton pays!» I
TENNIS
ROGER FEDERER (33 ANS)
Compréhensible et «réfléchie» a
toujours assuré Sprunger, la décision de renoncer à l’équipe nationale peut être lourde de conséquence. «Un joueur qui dit non une
fois risque de ne plus jamais être
convoqué», lâche Raphaël Berger.
Sprunger a d’ailleurs payé son forfait au prix fort. L’attaquant fribourgeois a en effet manqué la
médaille d’argent historique de la
Suisse à Stockholm en 2013, puis il
n’a pas été retenu pour les Jeux
olympiques de Sotchi en 2014.
«J’avais tout à fait conscience des
conséquences possibles. Je ne
suis donc pas surpris, mais déçu»,
a réagi Sprunger en janvier dernier
lors de la publication de la liste des
sélectionnés pour les JO. Le départ
de Sean Simpson et l’arrivée de
Glen Hanlon pourraient faire à
nouveau grimper sa cote.
Dans sa position de dirigeant,
Raphaël Berger se préoccupe surtout des intérêts de son club. «Les
bons joueurs jouent dans les bons
clubs. Les bons clubs ont des saisons plus longues que les autres.
Si l’équipe de Suisse doit constituer un challenge plutôt qu’une
charge supplémentaire, le cumul,
lui, est bien réel. Le joueur n’est
rien sans son club. C’est lui qui
l’emploie et qui lui verse son
salaire. Le joueur a donc une responsabilité envers son club.» FR
DIEGO BENAGLIO (30 ANS)
La carrière
d’abord
La situation: Dans quelques
mois, Roger Federer pourrait bien
offrir le premier saladier d’argent
de l’histoire à la Suisse, mais cela
n’effacera pas complètement une
dizaine d’années de relations pour
le moins tumultueuses. Si le Bâlois
n’a jamais définitivement tourné
le dos à la Coupe Davis, il s’est
engagé avec une parcimonie toute
calculée. Quasiment jamais là au
1er tour (trois apparitions entre
2004 et 2014), le Maître est par
contre souvent venu jouer les
pompiers de service pour éviter
à la Suisse de quitter le groupe
mondial, ou pour l’aider à remonter. En 2012, «RF» était venu à
Granges-Paccot pour affronter les
Etats-Unis, mais la gifle reçue avait
douché ses ardeurs pour 2013…
Julien Sprunger n’a pas été verni
sous le maillot de l’équipe de
Suisse. Sévèrement blessé aux vertèbres en 2009 après une terrible
charge de l’Américain David
Backes, puis à la nuque en 2012
après un contact avec le Canadien
Dion Phaneuf, l’attaquant de Fribourg-Gottéron est passé, par
deux fois, durant près de six mois
par la case infirmerie. De quoi faire
grincer des dents Gottéron, son
employeur, qui lui a demandé de
«se ménager» en renonçant à la
campagne 2013.«Julien est un
joueur clé de notre équipe. Si le
club est tenu de libérer ses joueurs
pour rejoindre l’équipe nationale, il
me paraît normal et légitime de
pouvoir entrer en discussion avec
la fédération, le sélectionneur
national et le joueur, et d’émettre
certaines réserves pour des cas
particuliers comme celui de
Julien», estime Raphaël Berger,
directeur général des Dragons.
FOOTBALL
ALAIN WICHT
BASKETBALL
Les couleurs de la patrie: certains professionnels rêvent de les porter au plus haut, d’autres ont fait une croix dessus. KEYSTONE
KEYSTONE
Footballeur le plus capé du pays avec
118 sélections, Heinz Hermann refuse de
blâmer Benaglio. «Je peux comprendre son
choix. Durant toute la saison, un joueur
professionnel subit une énorme pression.
Quand on est jeune, on découvre un nouveau monde, on pense à sa carrière et on
accepte tout sans se poser de questions,
mais un moment donné, les priorités
changent», explique le Zurichois, qui avait
lui même annoncé sa retraite après 13 ans
de bons et loyaux services.
Même si le dicton dit que personne
n’est irremplaçable, il paraît évident qu’un
forfait, quel qu’il soit, affaiblit une équipe.
Le basket suisse peut en témoigner, lui qui
a dû composer tout l’été sans son leader
emblématique Thabo Sefolosha, tout en
devant faire face à une ribambelle de forfaits. «Dans le cas de Sefolosha, le volet financier est important (le Vaudois vient de
signer un contrat de 12 millions de dollars,
ndlr). En rejoignant l’équipe de Suisse durant l’été, il doit prendre en compte le
risque de blessure et le manque à gagner
qui pourrait en découler», concède JeanLuc Rouiller, directeur de la fédération
suisse, qui doit aussi gérer l’autre extrémité,
«ceux qui ne gagnent pas assez d’argent
avec le basket et qui doivent travailler durant l’été pour gagner des sous...» Une précarité que ne connaissent pas le football et
le hockey sur glace. En termes d’investisse-
LE REVERS
DE LA MÉDAILLE
Ses explications: «Lorsqu’il
s’agit de la Coupe Davis, la
décision n’est jamais facile à
prendre. Je ne me sens pas
bien quand je vois l’équipe de
double jouer pendant sept
heures et perdre. C’était l’une
des pires choses pour moi.
Mais je ne peux pas tout avoir
ou tout gagner. Je dois prendre
des décisions qui sont bonnes
pour ma carrière. J’ai aussi
une famille et vous devez le
comprendre.» FR
Le club
et la famille
La situation: Après la Coupe
du monde 2006, le gardien zurichois s’est imposé comme le titulaire indiscutable et indiscuté
de l’équipe de Suisse. Souvent
déterminant sur le terrain
comme il l’a encore prouvé cet
été au Brésil, il a également été
un homme très précieux dans la
cohésion du groupe où son statut d’«ancien» et de vice-capitaine lui conférait un rôle important. Mais le 20 août dernier,
il a surpris tout son monde en
annonçant son retrait de
l’équipe nationale suisse.
Ses explications: «Je n’ai pas
pris cette décision à la légère.
L’équipe nationale possède des
perspectives et un supergroupe
KEYSTONE
Mujinga Kambundji
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avec un bon état d’esprit, mais le
programme de la saison à venir
s’annonce chargé avec la Bundesliga, la Coupe d’Allemagne
et l’Europa League. J’aimerais
désormais me focaliser sur mon
travail avec mon club de Wolfsburg. Je suis en bonne forme,
mais je ne suis plus tout jeune et
j’ai besoin de plus de temps pour
la régénération. A cela, s’ajoute
encore le fait que je souhaite
passer davantage de moments
avec ma famille.» FR
BASKETBALL
BASKETBALL
EUROBASKET 2015 • La campagne de qualification se termine par un revers attendu
Villars continue de se renforcer en vue du
championnat de LNB. Après avoir officialisé
l’arrivée de Thomas Bugnon (Académie), le
club du Platy annonce les engagements de
Stan Leemans (22 ans, 205 cm) et Florian Rey
(20 ans, 187 cm). L’intérieur belge à licence
suisse évoluait la saison dernière avec Swiss
Central, vice-champion de Suisse de LNB,
avec qui il tournait à 11 points et 5,6 rebonds
de moyenne. Rey, pour sa part, rentre d’une
expérience d’une année aux Etats-Unis où il a
évolué au niveau prep school à Raleigh en
Caroline du Nord. L’année précédente, il avait
inscrit une moyenne de 15 points par match
avec Collonbey-Muraz en 1re ligue tout en
s’entraînant avec le BBC Monthey. «Ce sont
deux renforts, car ce sont deux profils de
joueurs, un grand intérieur et un shooteur,
que nous n’avions pas dans notre effectif», se
réjouit Jean-Pierre Raineri, le directeur technique de Villars Basket.
Le club annonce également la prolongation de la collaboration avec Thibaut Bongard pour une saison supplémentaire au
poste d’entraîneur assistant. Villars devrait en
outre annoncer le nom de son futur étranger
d’ici à la fin de la semaine. FR
La Suisse n’a pas à rougir
face à l’Italie, qui remporte le groupe G. Mais cette équipe helvétique a un avenir.
Deux arrivées
à Villars
EN BREF
SEVERIN LÜTHI A CHOISI
Marko Mladjan (à droite, face à Luca Vitali): le joueur de Fribourg Olympic a cartonné contre l’Italie. KEYSTONE
STEFANO LURATI, BELLINZONE
Il n’y a pas eu de deuxième exploit.
Sans ses deux leaders Clint Capela et
Greg Brunner, la Suisse n’avait tout
simplement pas les moyens de rivaliser
avec une formation du calibre de l’Italie qui vient de réintégrer le top huit européen. Comme à Moscou (–46 points)
et comme à Cagliari (–30 points), le verdict final (–15 points) est logique. Et la
Suisse n’a pas à en rougir.
Il n’a pas fallu longtemps pour se
rendre compte qu’il n’y aurait pas de
match et que les joueurs de Petar Aleksic devraient, malgré toute leur bonne
volonté, regarder les Transalpins de
loin. Prise de vitesse et acculée aux
fautes (8 infractions après 6’09’’ de jeu
seulement), la sélection helvétique
s’est tout de suite trouvée en grande diificulté (9-21 à la 6e) face à l’adresse des
tireurs adverses terriblement efficaces. «Nous recherchions deux choses:
défendre sérieusement dès la première
seconde de jeu et faire tourner la
balle», explique le sélectionneur italien
Simone Pianigiani. «On a fait les choix
justes et, à la mi-temps, on était parfaitement dans notre cible.»
Un autre Mladjan
Emmenée par Gigi Datome, le seul
joueur estampillé NBA (Detroit Pistons) présent sur le parquet du Palasport de Bellinzone, l’Italie a donc réglé
les affaires courantes en une mi-temps
(29-48) avant de gérer la suite des débats. En face, la formation helvétique a
eu le mérite de ne jamais renoncer, à
défaut de revenir dans le match. Maladroits aux lancers francs (15 sur 29…) et
lâchés par Dusan Mladjan pour une
fois dans un mauvais soir (2 sur 10 au
tir), les joueurs suisses ont eu en Marko
Mladjan leur héros d’un soir. L’ailier
du Fribourg Olympic boucle la partie
avec des statistiques impressionnantes
(21 points et 10 rebonds). «On n’avait
rien à perdre et je me suis senti très relâché», jubilait-il d’ailleurs. Mais le cadet des Mladjan termine aussi la rencontre sur une jambe suite à une
crampe au mollet gauche. A chaud,
Petar Aleksic redoutait même une petite déchirure.
Au-delà de cette défaite prévisible,
la Suisse sort grandie de cette campagne
européenne nouvelle formule. «Une
équipe qui parvient à battre la Russie ne
le réussit jamais par hasard», soulignait
d’ailleurs Simone Pianigiani, en référence au succès historique obtenu par la
Suisse en ouverture de ces qualifications. «La Suisse a démontré qu’elle
avait des qualités évendentes et, surtout,
la bonne attitude sur le terrain.»
équipe a un futur», insistait Petar Aleksic. «En tout cas, je suis fier de mes
joueurs qui m’ont permis de passer un
été fabuleux.» Et, accessoirement, de
démontrer que la Suisse existe sur la
carte de l’Europe à condition de disposer de ses meilleurs éléments. L’avenir,
ce sera en tout cas sans Oliver Vogt. Appelé en dépannage alors qu’il n’aurait
même pas dû jouer cette campagne, le
vétéran bâlois (34 ans) a, hier soir, disputé l’ultime match d’une carrière remarquable. I
L’adieu de Vogt
(15-28 14-20 15-19 21-13) Palasport (Bellinzone): 2400 spectateurs (guichets fermés). Arbitres: Conde (Esp), Geller (Bel), Marques (Por).
Notes: la Suisse sans Capela ni Brunner (blessés).
Sorti pour cinq fautes: D. Mladjan (36e).
Suisse: Kazadi 2, Fridel 0, D. Mladjan 7, M. Mladjan
21, Mafuta 0, Kovac 14, Herrmann 0, Dos Santos 0,
Atcho 8, Cotture 1, Vogt 12.
Italie: A. Gentile 4, L. Vitali 3, Cusin 11, Datome 24,
Cervi 6, Cinciarini 17, S. Gentile 4, Moraschini 0,
Pascolo 0, M. Vitali 3, Aradori 7, Polonara 1.
Classement: 1. Italie 4 matches/7 points (+43). 2
Russie 4/6 (+45). 3. Suisse 4/5 (-88).
Privée de plusieurs de ses stars de
la NBA, l’Italie a relancé un projet avec
de jeunes joueurs. Et elle s’est donné
les moyens d’y parvenir en accumulant
douze matches de préparation et deux
mois de stage. La voilà donc à nouveau
dans le gotha européen. Quant à la
Suisse, elle a prouvé, l’espace d’un exploit contre la Russie, avoir son mot à
dire. «Je suis persuadé que cette jeune
SUISSE - ITALIE 65-80
TENNIS
Belinda Bencic a réussi une belle performance
US OPEN • La Saint-Galloise a battu la Japonaise Kurumi Nara en trois sets. Chiudinelli éliminé. Federer passe.
Belinda Bencic (WTA 58) poursuit sa progression.
Comme à Wimbledon quelques semaines plus tôt, la
Saint-Galloise de 17 ans s’est hissée en 16e de finale
de l’US Open. Elle a réussi une belle performance au
2e tour en s’offrant le scalp de la tête de série N° 31 Kurumi Nara. La championne du monde junior s’est imposée 6-4 4-6 6-1 en 2 h 15 face à la petite Japonaise
(1 m 55), sous une chaleur étouffante. Elle se mesurera
au tour suivant à la gauchère allemande Angelique Kerber (N° 6), demi-finaliste à Flushing Meadows en 2011
et quart de finaliste à Wimbledon cet été. Les deux
jeunes femmes n’ont encore jamais été opposées.
«J’avais fait preuve d’un trop grand respect à
l’Open d’Australie lorsque j’avais affronté Li Na», expliquait Belinda Bencic, qui s’était inclinée 6-0 7-6 au
2e tour à Melbourne face à la future lauréate du tournoi. «Désormais, je crois en mes chances face à de
telles joueuses», poursuivait le N° 1 helvétique, dont
le succès le plus probant de la saison a été obtenu en
avril à Charleston face à Sara Errani (WTA 11 à
l’époque) en quart de finale.
Le compteur de Marco Chiudinelli (ATP 167)
reste bloqué à 7 victoires en grand chelem. Le Bâlois
s’est incliné 7-6 (7/3) 4-6 7-6 (15/13) 7-6 (7/4) face à
Illya Marchenko au 1er tour. Le N° 3 helvétique peut
nourrir les plus vifs regrets au terme de ce marathon
de 4 h 19, disputé sous un soleil de plomb. Il a en effet
manqué pas moins de cinq balles de set dans le crucial jeu décisif de la troisième manche puis a mené
4-2 dans le quatrième set face à Illya Marchenko
(ATP 163), un Ukrainien qui était issu comme lui des
qualifications.
Pas dans un grand jour alors qu’il évoluait sous le regard de son idole de jeunesse Michael Jordan, Roger
Federer (N° 2) a assuré l’essentiel au 1er tour. Le Bâlois
a réglé le cas Marinko Matosevic (ATP 76) en trois sets
(6-3 6-4 7-6) dans la nuit de mardi à mercredi. SI
TENNIS Severin Lüthi a retenu
quatre joueurs pour la demi-finale
de la Coupe Davis contre l’Italie
en septembre prochain à Genève:
Roger Federer, Stan Wawrinka,
Marco Chiudinelli et Michael
Lammer. Dans le sillage de ses
deux leaders, le capitaine a choisi
de retenir avec Chiudinelli et
Lammer les deux hommes qui
ont gagné le point du double lors
du premier tour en Serbie. On
rappellera que Marco Chiudinelli
avait été écarté pour le quart de
finale contre le Kazakhstan. Henri
Laaksonen lui avait été préféré,
un peu à la surprise générale. SI
KARL MOLITOR N’EST PLUS
SKI ALPIN Le ski suisse pleure
l’un de ses plus grands champions. Karl Molitor s’est éteint à
l’âge de 94 ans. Natif de Wengen,
Karl Molitor a remporté à six reprises dans les années 30 et 40 la
descente du Lauberhorn. Il s’était
également imposé à trois reprises
dans le combiné et à deux reprises en slalom. Aucun autre skieur
ne présente un tel palmarès dans
la grande classique bernoise. Karl
Molitor a également cueilli deux
médailles aux Jeux olympiques
de Saint-Moritz de 1948, l’argent
dans le combiné et le bronze en
descente. SI
JNGLIN-KAMER BLESSÉE
SKI ALPIN La poisse poursuit
l’équipe de Suisse lors de son
camp de préparation en Argentine. Une semaine après les blessures de Reto Schmidiger et
Joana Hählen, c’est Nadja JnglinKamer qui a été touchée, au
genou, lors d’un entraînement de
géant. Une pause de deux à trois
mois au moins sera nécessaire.
Victime d’une lésion du cartilage
du genou droit, Jnglin-Kamer
(28ans) a rejoint la Suisse mardi
soir pour y passer des examens. SI
SAMUEL ETO’O ANNONCE SA
RETRAITE INTERNATIONALE
FOOTBALL Le Camerounais Samuel Eto’o, qui s’est engagé mardi
pour deux ans avec Everton, a annoncé la fin de sa carrière internationale à 33 ans sur son compte
Twitter. Eto’o, qui ne figurait pas
dans la liste des 25 joueurs retenus pour les qualifications de la
CAN 2015 début septembre, aura
donc porté pour la dernière fois le
maillot des Lions indomptables
lors de la médiocre campagne au
Mondial brésilien. SI
JEUDI 28 AOÛT 2014 LE NOUVELLISTE
BASKETBALL
CLERC
L’équipe de Monthey
affiche complet
A cinq semaines de la reprise du
championnat, le club chablaisien
a bouclé son contingent.
Qui semble plus équilibré que
la saison dernière. PAGE 21
BASKETBALL
SPORTS
MONTHEY
Plus étoffé
et plus équilibré
Le club chablaisien boucle son contingent avec les arrivées
des Américains Glasgow et Webb. Le Martignerain Raphaël Moret de retour.
JÉRÉMIE MAYORAZ
A un peu plus d’un mois de la
reprise du championnat de LNA,
le contingent du BBC Monthey
est bouclé. Deux Américains
viennent compléter l’effectif de
Marc Overney et de Yanick EsBorrat. Il s’agit de l’intérieur
Darryl Webb (1988, 200 cm) et
du meneur Rodney Glasgow
(1990, 180 cm) dont les arrivées
dans le Chablais sont prévues
lundi. «Nous avons pris un petit
A contrario, Webb a bourlingué, lui qui a évolué au Japon, en
Allemagne et aux Pays-Bas. Il fut
même meilleur rebondeur du
championnat de première division allemande en 2011-2012.
L’an passé il jouait pour les
Hitachi Sunrockers de Tokyo.
«Je pense qu’il va avantageusement remplacer James Mathis,
c’est un joueur très athlétique»,
poursuit Marc Overney qui a
repris le chemin de la salle le
18 août.
avons pris
«un Nous
petit risque au poste
de meneur: Glasgow
ne connaît pas l’Europe.»
MARC OVERNEY ENTRAÎNEUR DU BBC MONTHEY
risque au poste un, une sorte de pari. Glasgow, c’est un rookie qui ne
connaît pas l’Europe. Il a un parcours prometteur, mais devra s’acclimater à un autre style de vie et de
basket. Il peut être une très bonne
ou une moyenne surprise», note
l’entraîneur des Bas-Valaisans. Le
nouveau meneur du BBCM arrive du Virginia Military Institue
(NCAA, South Confercence) où
ses statistiques étaient de 18,9
points, 4 rebonds et 5,9 assists de
moyenne la saison dernière.
Le BBC Monthey comptera
donc quatre Américains dans
ses rangs. Outre Glasgow et
Webb, Ray Reese et Steven
Idlet s’étaient déjà engagés
avec le club chablaisien. Côté
suisse,
Raphaël
Moret,
Montheysan de 2005 à 2007,
retrouve le Reposieux, lui qui
évoluait à Martigny la saison
dernière. Il cherchera à se
faire une véritable place en
LNA. «Notre projet consiste à
travailler avec des Suisses, si
possible de la région. Dans ce
sens, l’arrivée de Raphaël est
une excellente chose, tout
comme le sont celles de
Michellod et de Reichen.
Sans oublier, bien sûr,
le gros coup réalisé
avec Westher Molteni.
Pour vous dire, on a
même dû refuser du
monde. Une bonne
surprise», apprécie
le coach valaisan
qui ne sait pas encore si Stéphane
Grau sera toujours
de la partie (raisons
professionnelles).
Le club chablaisien
compte ainsi dix joueurs
pour entamer la nouvelle
saison, le 4 octobre prochain
à domicile, contre Starwings.
Alors, plus fort que la saison dernière, le BBCM?
«Nous sommes plus étoffés
et plus équilibrés. Je pense
que nous allons vivre un
bel exercice. Maintenant,
il faudra voir les forces en
présence chez nos adversaires. Neuchâtel sera très costaud, Genève et Fribourg
aussi.» D’ici à la reprise,
le BBCM disputera une
série de matchs amicaux, avec un premier
test le vendredi 5 septembre contre Lausanne (20 h 30, Reposieux). 19
BASKETBALL
La Suisse battue
par l’Italie
A Bellinzone, la logique a
été respectée (65-80).
Dans le quatrième et dernier
match des qualifications pour
l’Euro 2015, l’équipe de Suisse
s’est inclinée 80-65 devant
l’Italie. Les joueurs de Petar
Aleksic ont profité d’un certain
relâchement adverse pour revenir au score dans les dernières
minutes.
Il aurait fallu un miracle à
Bellinzone. De ceux qui interviennent tous les vingt ans. Un
miracle pour que la Suisse, privée de ses trois meilleurs éléments, parvienne à dominer
l’Italie. Giflée de trente points à
Cagliari quelques jours auparavant, la sélection nationale a fait
ce qu’elle a pu contre l’une des
meilleures formations européennes.
Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les
joueurs suisses ont ensuite encaissé un sec 0-10 en 150 secondes. Si le score n’a pas pris des
proportions indécentes en faveur des Transalpins, c’est parce
que ces derniers ne se sont jamais véritablement sentis menacés et n’ont pas cherché à humilier leurs hôtes. La Suisse a
même pu remporter le quatrième quart sur le score de
21-13. Petite consolation.
Satisfaction côté suisse, la
belle performance de Marko
Mladjan auteur d’un doubledouble (21 points/10 rebonds).
En face, Luigi Datome a fait
honneur à son rang en enquillant 24 points pour un insolent taux de réussite de 81,8%.
Cette victoire permet à l’Italie
de terminer en tête du groupe G
et de se qualifier pour l’Euro
2015.
Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La superbe victoire lors de la
première partie devant la Russie
a permis de se rendre compte
que la sélection nationale est sur
le bon chemin. Pour que la
Suisse franchisse un palier, il
faudra qu’elle puisse compter
sur ses joueurs évoluant en
Amérique du Nord. SI
BASKETBALL
L’équipe de Suisse
perd logiquement
Dans le quatrième et dernier
match des qualifications pour
l’Euro 2015, l’équipe de Suisse
s’est inclinée 80-65 devant l’Italie. Les joueurs de Petar Aleksic
ont profité d’un certain relâchement adverse pour revenir au
score dans les dernières minutes.
Il aurait fallu un miracle à Bellinzone pour que la Suisse, privée de ses trois meilleurs éléments, parvienne à battre l’Italie.
Giflée de trente points à Cagliari
quelques jours plus tôt, la sélection nationale a fait ce qu’elle a
pu contre l’une des meilleures
formations européennes.
Au contact durant les cinq premières minutes (9-13), les
joueurs suisses ont ensuite encaissé un sec 0-10 en 150 secondes. Si le score n’a pas pris des
proportions indécentes, c’est
parce que les Transalpins ne se
sont jamais véritablement sentis
menacés et n’ont pas cherché à
humilier leurs hôtes. La Suisse a
même pu remporter le quatrième quart 21-13.
Satisfaction côté suisse, la belle
performance de Marko Mladjan
auteur d’un double-double (21
points et 10 rebonds). En face,
Luigi Datome a fait honneur à
son rang en enquillant 24 points
pour un insolent taux de réussite
de 81,8 %. Cette victoire permet
à l’Italie de terminer en tête du
groupe G et de se qualifier pour
l’Euro 2015.
Malgré trois défaites, le parcours de la Suisse n’est pas négatif. La victoire devant la Russie a
permis de se rendre compte que
la sélection nationale est sur le
bon chemin, pour autant qu’elle
puisse compter sur ses joueurs
(Sefolosha et Capela) évoluant
en NBA. SI
n BASKETBALL
La Suisse s’incline
encore
D
ans le quatrième et dernier match des qualifications pour l’Euro 2015, l’équipe
de Suisse s’est inclinée 80-65
devant l’Italie. Les joueurs de
Petar Aleksic ont profité d’un
certain relâchement adverse
pour revenir au score dans les
dernières minutes. Malgré
trois défaites, le parcours de la
Suisse n’est pas négatif. Pour
que la Suisse franchisse un palier, il faudra qu’elle puisse
compter sur ses joueurs évoluant en Amérique du Nord. A
voir si Sefolosha et Capela auront envie de revêtir le maillot
national dans le futur.
SI
basket
Grande festa per i 2.500 spettatori del Palasport di Bellinzona
Troppi errori rossocrociati:
l’Italia passa secondo logica
calcio
Champi
Bilbao
è fatale
al Napoli
Cédric Mafuta
si fa sfuggire
il pallone:
uno dei tanti
errori commessi
dagli svizzeri
ieri a Bellinzona.
(foto Crinari)
ey)
di marco galli
Palasport di Bellinzona strapieno (oltre 2.500 spettatori), grande
festa, entusiasmo alle stelle e…. logica vittoria dell’Italia che ha fatto
valere il peso della sua esperienza e,
soprattutto, della sua netta superiorità tecnica e fisica. Per la Svizzera
non c’è stato scampo, ha lottato con
grande generosità, ha pure proposto – seppur per brevi tratti – anche
un basket discreto, ma globalmente
è apparsa limitata ed imprecisa. Imprecisa sia al tiro che, soprattutto,
nell’avvicinamento all’area avversaria: troppo prevedibile la manovra, occorreva muovere (e di molto)
la retroguardia azzurra per trovare
il pertugio giusto, al contrario i nostri solo rarissimamente hanno saputo sorprendere gli ospiti, a questi
livelli se non sei rapido vieni implacabilmente imbavagliato. E gli azzurri, anche ieri, hanno confermato
di saper fare molto bene la loro parte nel gioco di interdizione.
Tutto si è in pratica deciso già nel
primo quarto con l’Italia tutt’altro
che imprendibile ma sicuramente
più continua nel rendimento e, soprattutto, efficacissima quando ha
deciso di puntare sull’altezza: Cusin e Cervi sono state spine nel fianco, così come Datome che ha confermato le sue doti sia dalla media
(5/6 al 20’) che dalla lunga distanza
(1/2). È stato proprio quest’ultimo
che ha spesso destabilizzato la nostra squadra, uno come lui le cose le
fa in modo naturale ed anche i tiri
difficili te li fa apparire facili. Dopo
10’ 15-28, il margine è poi rimasto
sui 12-14 punti, quando però l’Italia
ha deciso anche di verticalizzare
(sfruttando alcune grossolani errori
dei nostri, come le tre palle perse di
Mafuta o qualche tiro forzato di altri
suoi compagni, senza dimenticare
la deficitaria percentuale ai liberi:
43%!), il margine è
immediatamente salito, fino a chiudersi
sul +19 alla pausa
principale. Dopo la
pausa la musica non
Media
è cambiata, con la
Svizzera comunque
capace di non farsi
umiliare visto che il vantaggio degli
ospiti è vacillato sui 13-14-15 punti,
prima di terminare il match a -15
dopo i due liberi di Michele Vitali.
Si chiude quindi con l’ultimo posto il cammino della nostra nazionale in queste qualifiche. Certo, le
assenze di Brunner e Capela hanno pesato enormemente e coach
:
Arsenal, A. Bilbao, B. Leverkusen, Lugodorets, Malmö,
Zenit S.P., Apoel, BATE, Maribor, Porto.
I sorteggi (con il Basilea) oggi alle 18 a Monaco.
I rossocrociati hanno chiuso all’ultimo posto
il girone di qualificazione ai prossimi Europei,
ma dalla sfida contro gli azzurri sono usciti
a testa alta. Capitan Dusan Mladjan: «Loro si sono
dimostrati più forti, ma il futuro è dalla nostra parte».
Aleksic non ha avuto molte alternative anche se ha recuperato (si fa per
dire) Vogt. Non c’erano soluzioni
efficaci (sperare che Dos Santos potesse dare fisicità sotto canestro era
francamente utopico) anche perché
attualmente non abbiamo validi
ricambi. Bravo Marko Mladjan in
mezzo a tante “torri” come quelle
italiane, complessivamente il “friborghese” ha fatto buone cose (ieri
è stato il migliore dei
suoi: bellissimi in
particolare i suoi due
ganci all’ultimo minuto del terzo quarto
e all’inizio del quarPartner
to). Il fratello Dusan
ha pure proposto
numeri interessanti
anche se a fasi alterne: la difesa azzurra (come del resto quella russa a
Mosca) hanno però saputo prendere le sue… misure e quindi spazio
per colpire Dusan ne ha avuto poco,
specialmente quando è stato raddoppiato. Si è visto anche il “maslega
sagnese” Atcho: ieri prima
a Bellinzona
ha
confermato di essere molto atletico.
GIORNALE
delPOPOLO
promotion league Il
Kovac non ha mancato di offrire
pure qualche buon spunto. Spettacolare poi nel finale lo schiaccione
di Vogt che dovrebbe chiudere qui
la sua comunque bella carriera.
Alla fine tanti applausi per tutti,
importante è aver offerto una serata indimenticabile e perfettamente
organizzata da Ticinobasket, grazie
anche alla sessantina di collaboratori del Basket femminile Bellinzona e a Swissbasketball. Il Ticino ha
risposto presente, ora speriamo che
la presenza della nazionale al sud
non rimanga un caso isolato.
Svizzera comunque da non bocciare a priori, proprio per le citate
assenze (la vittoria sulla Russia è
lì che lo dimostra), al completo sicuramente avrebbe – a Bellinzona
– potuto reggere l’urto e giocarsela
fino alla fine, così com’è messa attualmente il duello con le “big” appare assolutamente improponibile.
Così a fine gara, Dusan Mladjan:
«L’Italia ha dimostrato di essere
più forte, ma noi abbiamo il futuro
dalla nostra parte una volta che tutti i “big” rientreranno in squadra.
Derby
Il Mendrisio
ha la meglio
sconfittosul Taverne
San Gallo passa al Lido
Locarno
e fermo al palo
LOCARNO - SAN GALLO U21
Quarta sconfitta in altrettante partite per il Locarno. Contro un avversario propenso al gioco e che ha lasciato
molti varchi in difesa, i bianchi non
sono stati capaci di andare in rete.
Anzi, a segnare la rete decisiva sono
stati gli ospiti al 20’ con Eisenring,
bravo nello sfruttare di testa un’indecisione della difesa di casa sugli sviluppi di una punizione. A stroncare le
speranze di rimonta è arrivata all’ora
di gioco l’espulsione di Flena per un
fallo a gioco fermo. Da lì in poi solo
San Gallo in campo, con i ticinesi che
Nel recupero della terza giornata
del campionato di Prima Lega, il
Mendrisio si è aggiudicato il derby
sul campo del Taverne con il risultato di 3-2. Grazie
X-X a questo successo
la squadra di Ardemagni si è issata
RETE: 20’ Eisenringcon
0-1 6 punti al secondo posto della
del gruppo 3, che vede al
LOCARNO: Buono; classifica
Perazzo, Flena,
momento Simic
il Baden davanti a tutti
Quadri, Regazzi; Nimeley,
con unaBilinolunghezza di vantaggio
(87’ Cetrangolo), Maggetti,
sui momò.EschAncora fermo a quota 0
vac (46’Stojanov); Becchio,
punti, invece, il neopromosso Tamann.
verne,Alder,
che sabato
SAN GALLO U21: Freid;
Fr- cercherà i primi
punti
in
casa
del Grasshopper U21,
rokaj (70’ Tadzi), Eisenring; Breipenultimo
con 2 punti. La terza titenmoser; Babic (93’
Gönitzer),
cinese in Stevic
lizza, il Team Ticino U21,
Gelmi, Grabner, Scherrer;
(75’Meresi); Mujic. è quinta con 4 punti.
NOTE: Lido, 580 spettatori. Ammo-
Svizzera - Italia
65-80
(15-28, 29-48, 44-67)
SVIZZERA: Kazadi (2), Mafuta, Dusan Mladjan
(7), Dos Santos, Cotture (1), Vogt (12), Marko Mladjan (21), Kovac (14), Atcho (8), Herrmann.
ITALIA: A. Gentile (4), Cusin (11), Datome
(24), Cinciarini (17), Aradori (7), Cervi (6),
L. Vitali, Polonara (1), S. Gentile (4), M. Vitali
(3), Pascolo, Moraschini.
NOTE: Palasport Bellinzona, 2.570 spettatori;
arbitri Conde (Spagna), Geller (Belgio) e Marques (Portogallo). Cinque falli: 36’08” Dusan
Mladjan. Rimbalzi: Svizzera 35 (10 off/25 dif),
Italia 39 (6/33). Svizzera senza Sefolosha (rinuncia), Capela e Brunner (infortunati).
Puntiamo a qualificarsi per gli Europei
del 2017». Marko Mladjan: «Sono felice della mia prestazione, siamo usciti
a testa alta, purtroppo non potevamo
fare molto perché gli azzurri hanno dimostrato tanta fisicità. Comunque possiamo crescere e ne abbiamo i mezzi».
Coach Aleksic su Atcho: «Ha un eccellente profilo , è molto atletico. All’inizio
era emozionato ma con il passare dei
minuti si è… sciolto, ecco perché gli
ho dato spazio». Coach Pianigiani: «La
Svizzera è una buona squadra, non per
niente ha battuto la Russia, ha buone
prospettive future. Bene anche i miei,
che specie nei primi 20’ hanno giocato
con la giusta intensità».
Sport
Perso sì, ma non la faccia
Davide alla fine non
è riuscito a battere Golia.
Ma alla prova dei fatti
la Svizzera esce a testa alta
dal derby con l’Italia.
BASKET
Qualificazioni Europei 2015
Svizzera
65
Italia
80
(15-28, 29-48, 44-67)
Svizzera: Kazadi 2 (1/6), Fridel, D. Mladjan
7 (1/5, 1/5, + 2/4), M. Mladjan 21 (7/12,
2/6, + 1/5), Mafuta (0/2), Kovac 14 (2/2,
2/4, + 4/6), Hermann (0/1), Dos Santos
(0/1), Atcho 8 (3/6, + 2/4), Cotture 1 (0/2,
1/2), Vogt 12 (2/8, 1/1, + 5/6)
Italia: A. Gentile 4 (1/4, 0/3, + 2/5), Vitali 3
(1/4), Cusin 11 (4/3, +3/3), Datome 24
(6/7, 3/4, + 3/4), Cervi 6 (2/2, +2/2), Cinciarini 17 (5/9, 1/1, + 4/4), S. Gentile 4
(2/3, 0/5), Moraschini (0/1), Pascolo (0/2),
Vitali 3 (0/1, + 3/4), Aradori 7 (1/3, 1/1, +
2/2), Polonara 1 (+1/2)
Arbitri: Conde (Sp), Geller (Be) Marques
(Por)
Note: 2’400 spettatori. Uscito per falli: Dusan Mladjan al 36’08”
di Dario ‘Mec’ Bernasconi
Finisce con un duetto di cori, gli
“Hop Suisse” e “Italia” con la felicità dei 2’400 presenti, 800 dei
quali della vicina Penisola. Una
Svizzera che esce a testa alta da
questo impossibile girone, capace comunque di giocarsela sino
alla fine, al di là delle differenze
reali fra le due squadre. Un bel
momento di basket svizzero, con
i ticinesi sugli scudi, a cominciare da Marko Mladjan, capace di
infilare 21 punti, prendere 10 rimbalzi (3 offensivi) e tenere a galla
la Svizzera nel terzo quarto con
12 dei 15 punti realizzati dalla Nazionale. Ottimo anche l’altro ticinese Kovac che ha fatto la sua
parte, con 14 punti e tanto cervello in campo. Sfibrato dalle difese,
Dusan Mladjan ha fatto quello
che ha potuto, forzando magari
anche, ma lo 0 su 7 negli ultimi 3
quarti di gioco sta a significare
quanta pressione gli abbiano
messo addosso Gentile e compagni.
Sugli allori anche Oliver Vogt, in
Nazionale per fare un piacere a
tutti, dopo gli infortuni di Capela
e Brunner. Oliver non poteva
chiudere in maniera migliore la
sua esperienza in Nazionale: 12
punti, rimbalzi, difesa e uno
schiaccione finale a mettere il
suo timbro potente su questa sfida. Per gli altri, la regia di Kazadi,
qualche spunto di Cotture (4 rimbalzi) e una bella partita anche
per Atcho, giovane di belle speranze che non potrà che crescere.
Nulla di più e quindi troppo poco
per sperare.
L’Italia, dal canto suo, ha fatto
quello che doveva e cioè vincere.
Dopo il +23 all’ultima pausa, si è
vista una squadra senza molto
costrutto, con molti cambi e poca
determinazione, al cospetto di
un Datome che è l’unico ad aver
dato tutto e top scorer dell’incontro. Assente Gentile, poco efficace
Aradori, solo Cusin e Cinciarini
sono stati sui loro livelli. Probabilmente la Nazionale azzurra,
sfibrata dalla prova di Cagliari
contro la Russia, si è trovata in riserva mentale, conscia che non
poteva perdere questa gara.
Nel primo tempo la partita è stata in equilibrio per cinque minuti, il tempo per gli ospiti di prendere le misure agli elvetici, troppo fragili sotto i canestri malgra-
Classifica finale gruppo G
Italia
4 2 2 303 260 7
Russia
4 2 2 313 268 6
Svizzera
4 1 3 260 348 5
Vogt cerca di sorprendere il suo avversario
do una buona difesa. Datome e
Cusin han condotto le danze, il
primo da fuori (4 su 4), il secondo
nell’area, rendendo vita dura ai
vari Vogt e Marko Mladjan sotto
le plance. La Svizzera, già al 4°
fallo dopo 3’32”, non ha avuto
molti argomenti, anche per la
forte pressione su Dusan Mladjan, 7 punti in 10’. L’Italia ha così
allungato senza troppe difficoltà,
portandosi a +10 al 6’, 9-19 e toccando il +14 all’8’, 9-23.
Nel secondo quarto il gap è salito
subito a 17 punti al 2’, 15-32. L’entrata di Kovac in campo è sta-ta
salutare perché ha aiutato molto
sia in difesa che in attacco. Du-
san, sempre marcatissimo, non
ha trovato spazi (0/3) mentre il
fratello Marko, oltre a vedersela
coi lunghi avversari, è stato prezioso in attacco, rimbalzi, una tripla e tap in. Polveri bagnate per
Dos Santos e Mafuta, impalpabili, mentre Kovac, con due giochi
da 3 punti, ha portato fieno in cascina. Ma la Svizzera, troppo “leggera” non ha potuto che arginare
gli italiani che hanno chiuso il
quarto a +19, 29 a 48. Il 6 su 19
confrontato con il 16 su 21 da 2 è
la sintesi delle differenze.
Due cifre per finire: 16/44 al tiro
da 2, 21 su 35 per gli ospiti. Ma torneremo su tutto quanto.
TI-PRESS/GOLAY
DOPOPARTITA
Pianigiani: ‘Missione compiuta’
In sede di analisi della partita,
Marko Mladjan rende onore agli
avversari: «Giocare contro una
squadra così forte non è mai facile. L’ambiente che c’era al Palabasket ha dell’incredibile: all’inizio
un po’ di nervosismo c’era, ma il
calore del pubblico ha aiutato
non poco». Al fratello Dusan il
compito di fare il riassunto della
campagna europea di questa
Svizzera: «Un gruppo giovane e
proprio per questo con un bel futuro davanti a sé. Durante questa
campagna siamo cresciuti come
gruppo e come individualità.
Peccato solo per chi ha dovuto
saltare l’ultima parte della campagna perché infortunato: con
loro il torneo sarebbe stato ancora più avvincente».
Il coach degli Azzurri Simone
Pianigiani si compiace: «Sapevamo che non sarebbe stato facile
vincere un girone comprendente
la forte Russia e la pericolosa
Svizzera. Ce l’abbiamo fatta:
obiettivo raggiunto».
M.I.
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